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RobespierreDorsini

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Tout ce qui a été posté par RobespierreDorsini

  1. Je ne sais pas d'où tu sors que je choisis particulièrement mes études ; c'est plutôt qu'elles disent toutes la même chose. Qu'as-tu lu toi pour te former ton opinion ? C'est quand même assez drôle d'être le seul à ramener les sciences sociales dans la conversation, et que ça me soit deux fois reprochés Jaloux 😎
  2. Mettre les remplaçants, c'est priver les titulaires du rythme de la compétition pendant 14 jours puisqu'il n'y a pas de matchs en semaine autour de la CdF. Lyon, Nantes, Monaco et Nice jouent ou ont joué avec leurs titulaires. Les L2, qui jouent mercredi, mettent plutôt des jeunes. Ça ne veut pas dire qu'on va faire pareil, mais c'est une bonne indication.
  3. Ils ont décidé de ne JAMAIS s'arrêter de creuser : force aux Bordelais dans leur quête du centre de la terre
  4. Je pense que le milieu Casséres, Spierings, Sierro sera reconduit, et sans doute une grande partie de l'équipe moins Restes. Il faut donner du rythme aux titulaires en vue des prochains matchs. Du temps de jeu en cours de match pour Skyttä et Schmidt, Babkicka, Gboho et Cissoko, ou peut-être alors un jeune méritant selon la situation. Le groupe complet : g
  5. Globalement, le mot marginal est bien fort pour parler de gens qui gagnent leur vie à jouer le foot. VdB n'est pas venu avec le baluchon par-dessus l'épaule. Dallinga fait partie des quelques recrues aux parcours les plus linéaires, avec Suazo, Aboukhlal, Zanden, Skyttä et sans doute d'autres que j'oublie. Mais malgré tout, il finit chez nous parce qu'il a ce passage en D2 néerlandaise. S'il avait percé à Groninguen, il serait ailleurs que chez nous.
  6. Je l'aurais bien vu sur le pré pour le match contre Lens. S'il sort en 1/8 il sera là pour jouer Reims, en 1/4 son retour sera pour Nantes. La demi, ça commence quand même à poser problème, car avec la finale ou le match pour la 3ème place, il ne reviendrait que quelques jours avant Benfica. Ce qui n'empêche pas d'être content pour le joueur, bien entendu. D'où le 🥳😢
  7. Qualifié 🥳😢
  8. Mais du coup, c'est un surcoût pour les populations, compensées par un surcoût pour l'État, pour lequel il n'est pas prouvé la moindre utilité. Alors que l'on vient de traverser 40 ans marquée du sceau de la rigueur, j'ai du mal à comprendre pourquoi soudainement on investirait autant d'argent sur un levier qui n'a aucun effet. Pourquoi ne pas investir le même argent dans des domaines qui ont des effets bénéfiques sur l'éducation, comme les effectifs de l'Éducation nationale ? C'est la question qui me fait tiquer sur ce dossier. Là, je suis tout à fait d'accord avec toi. Un chercheur islamo-gauchiste a justement écrit un article sur le sujet dans The Conversation : https://theconversation.com/uniforme-a-lecole-leternel-debat-147126 Ce matin, en parlant de son nouveau livre Exorcisme, Gérald Bronner disait dans France Culture : « Le croire cherche à faire plier le réel par désir ». Ça dit tout de ce débat sur l'uniforme. Il n'est question que d'imposer une vision (et de camoufler d'autres problèmes), quitte à plier le réel. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-matins/crise-des-canaux-divorces-et-separation-gerald-bronner-les-chemins-de-la-decroyance-8850054 Disons que nos réflexions ne vont pas dans le même sens, quoi que l'on partage les postulats de départ. Comme toi, je déteste la pub, je crains la fragilité des jeunes adolescents et j'ai horreur des religieux et de leurs signes ostentatoires (quoi que j'écrive depuis un séminaire dans le Var, puisque je travaille étrangement pour un homme d'église en ce moment, comme quoi je suis moins fermé d'esprit dans la vie que sur le forum ). Seulement voilà, là où tu penses que l'uniforme va permettre de changer la vision des adolescents là-dessus, moi je crois que cela imposera une neutralité de façade qui ne résoudra rien à ces problèmes ; tout au mieux, cela les déplacera sur d'autres objets qui revendiqueront les mêmes fonctions. Pour revenir sur Bronner, il a un avis très intéressant là-dessus. J'ai beau être globalement bourdieusien et ne pas aimer les chercheurs-stars, je le trouve brillant (et bon écrivain). Il a d'ailleurs tout pour te plaire, lui qui comme toi critique la sociologie « trop politisée » à laquelle qui domine en France. Ce matin, pour en revenir au sujet, il s'est mis à parler de ses expériences auprès de jeunes croyants. Celles-ci lui ont permis d'affirmer que l'on faire entendre à quelqu'un qui est biaisé par ses croyances, mais que même en lui prouvant ça, on ne peut pas faire tomber ses croyances. Eh bien l'uniforme et l'amour des marques des adolescents, c'est la même chose. Les adolescents ont besoin de croire en quelque chose, de s'investir d'une identité collective. Devenir punk, devenir gangsta, devenir fan de K-Pop, faire du cosplay et que sais-je encore. C'est ce qui les fait sortir de l'enfance, qui est au contraire une période de questionnement et de construction individuelle et familiale avant tout. À l'adolescence, on construit fortement son identité sociale et sociétale. Un uniforme, à l'adolescence, ne peut marcher que s'il permet de faire croire les adolescents en une posture sociétale à laquelle ils voudront adhérer. Ça peut être, par exemple, une République égalitaire et laïque, ou au contraire un Nation identitaire façon lycée Stanislas, etc, etc... Sauf que là, l'uniforme s'inscrit dans la politique du « en même temps » de Macron, qui ne donne à personne des raisons de croire en elle ; pas même les plus fortunés qui sont les grands gagnants de ses mandats (voir les chiffres d'Oxfam récemment publiés : https://www.oxfamfrance.org/rapports/multinationales-et-inegalites-multiples/ – Les quatre milliardaires français les plus riches et leurs familles [...] ont vu leur fortune augmenter de 87 % depuis 2020. Dans le même temps, la richesse cumulée de 90% des Français a baissé. Mais c'est un autre sujet, quoi que connexe) Je ne suis pas contre un uniforme qui naît d'une politique globale égalitariste. Je suis juste contre l'uniforme pour l'uniforme. L'exemple de l'Angleterre montre bien que la tenue scolaire peut s'intégrer et exprimer une culture nationale. Si l'on veut protéger les adolescents de la publicité, c'est un levier, mais uniquement dans une chaîne de décision utilisant d'autres leviers pour les préserver de la pub ; par exemple, la modération du temps de pub lors des programmes destinés aux enfants et aux adolescents. Mais ici, ce n'est pas ce qui est promis. Je ne vois pas ce que l'uniforme va dire de notre société qui glisse vers une forme d'illibéralisme totalitaire où tout est mercantilisé. Comment lutter contre la pub quand tout est marché ? Ce n'est pas l'uniforme qui va beaucoup aider. Pour moi, cet uniforme testé par Macron ne va servir à rien, si ce n'est claquer de la thune qu'on devrait mettre dans le fonctionnement des écoles, collèges, lycées et universités, tout ça pour masquer les problèmes de l'Éducation Nationale et flatter des sphères d'influence ayant déjà trop d'influence. « Le croire cherche à faire plier le réel par désir », encore une fois... Après, j'entends que tu penses différemment et que ton expérience de vie à l'étranger est centrale à cela. Je le comprends ; juste, je ne le partage pas. Pardon pour le pavé au passage
  9. Laisse tomber, il s'est fait son avis sur Dønnum et il n'en changera jamais. Ratao a été bon sur une demi-saison et du coup il sera toujours bon. Dønnum a vécu une demi-saison compliquée, pas à son poste, dans une équipe à la peine, pour lui il sera toujours nul. Ça va pas chercher plus loin la pensée de chubee.
  10. Ce que j'aime dans le process du club, bien au-delà de la seule utilisation poussée de données statistiques que l'on recoupe sous l’appellation "data", c'est cette volonté d'aller chercher des joueurs sous-côtés. Dans sa quête de nouveau profils, de nouveaux talents, le club s'intéresse au moins autant aux parcours d'outsiders qu'aux parcours plus mainstream. Les journaux ont beaucoup parlé de mercenaire au début de l'aventure RedBird. Pour moi, le terme est inexact. Ce sont surtout des marginaux du football, de joueurs avec des parcours contrastés, en dehors du cœur de la machine médiatique, plutôt que des joueurs dont la volonté première est de se vendre au plus offrant. Cette singularité de notre recrutement en explique la grande incertitude. Ce n'est pas tant l'intérêt pour les statistiques qui nous exposent à un risque, plutôt l'intérêt pour des joueurs qui, à un moment, ont raté la marche de clubs plus richement dotés. Ces marginaux du football le sont parfois par malchance, souvent pour une raison qu'il est difficile à percevoir même en s'intéressant de près à eux lors du processus de recrutement. Pour un Dallinga, un VdB, il y a forcément un Hamulic ou un Flemmings. On paye 2,5m Dallinga, là où Strasbourg en met 15 pour Emegha, parce qu'il y a un risque plus grand. Avec Babicka, on valorise une fois de plus un parcours différent, débuté en Afrique, continué en Asie Occidentale, à Chypre, avec une arrivée en Europe continentale à 23 ans. On est loin des standards actuels du recrutement en football, qui s'intéresse avant tout à des parcours très stéréotypés, qui fait transiter un joueur par son club de formation, puis un petit club européen avant d'espérer franchir la porte d'un géant d'Europe. Bienvenu donc à lui, en lui souhaitant qu'il connaisse ici le même succès qu'à Chypre et qu'il donne raison à la quête de joueurs sortants des canons habituel de ce que doit être un footballeur qui caractérise le TFC.
  11. Un cas individuel ne fait pas une tendance sociétale. Tout comme la météo du jour ne décrit pas le climat. Non pas que le cas de ton fils ne soit pas intéressant ; mais l'utiliser, c'est comme dire "y'a pas de réchauffement climatique parce que moi j'ai froid chez moi". Et nier l'apport de la socio, c'est comme nier l'apport de la climatologie. Ou comment la croyance s'oppose à la science. Par exemple, je n'ai jamais lu une étude disant que l'uniforme apportait quoi que ce soit en terme d'effacement durable des inégalités. Par contre, j'en ai lu un paquet qui parlait du surcout pour les classes populaires. Ce n'est donc pas neutre pour tout le monde. Ça l'est pour les plus favorisés, qui ne sentent pas le coup financier, mais ça ne l'est pas pour les plus modestes qui ont déjà des budgets serrés.
  12. Avec des avis comme "c'est pas la première fois que la sociologie est à côté de la plaque", je pense qu'on va pas aller bien loin dans la conversation. Parce que le test de l'éducation national, c'est pas avec un doigt mouillé qu'il va faire des conclusions sur l'uniforme, mais bien avec la sociologie - à travers des études qualitatives et quantitatives qui seront menées. Pour l'international, tu as cet article, entre autre : https://theconversation.com/luniforme-peut-il-vraiment-favoriser-legalite-entre-les-eleves-199140 Mais bon, j'imagine que pour toi c'est encore un chercheur à côté de la plaque. N'hésite pas à échanger avec lui pour le lui dire ! Tu peux aussi inclure Chubee, il a sans doute le même avis sur la sociologie que toi.
  13. Ils etaient hauts sur le terrain l'an passé, mais ils ne signaient pas tant de passes dé que ça (2 chacun TTC)
  14. On a la réponse : https://www.lequipe.fr/Football/Article/Brest-a-bien-demande-la-suppression-du-var/1442979 « Le conseil d'administration de la LFP doit même examiner, mercredi, le futur contrat avec le prestataire officiant sur le VAR, ainsi que sur la Goal Line Technology (GLT). Le contrat avec la société Hawk-Eye pour le VAR et la GLT en L1 (3 millions d'euros par an) arrive à terme à la fin de la saison. Pour la suite, deux candidats (Hawk-Eye et Sportec Solutions) sont en course pour la L1, mais aussi pour la L2, qui bénéficiera du VAR et de la GLT la saison prochaine. » C'était donc bien Hawk-Eye, mais ça ne le sera peut-être plus la saison prochaine.
  15. Le football français, c'est Dallas Mauvais conseils de l'UNFP : d'anciens joueurs réclament des millions d'euros en justice Marc Leplongeon 9–12 minutes 266 000 euros investis dans une chambre d'Ehpad qui, selon Étienne Capoue, n'en vaudrait plus que 133 000. Idem pour Benoît Cheyrou (390 000 euros), Rod Fanni (318 000 euros) ou encore Nicolas Douchez (380 058 euros), qui estiment avoir perdu, dans le meilleur des cas, la moitié de leur mise de départ, sans compter les loyers impayés ou révisés et les bénéfices fiscaux. Voici quelques-uns des mauvais investissements qu'une trentaine de joueurs, actifs et retraités, et des entraîneurs, reprochent à l'Union nationale des footballeurs professionnels (UNFP). Comme l'a révélé L'Équipe au cours d'une longue enquête publiée en juin dernier, c'est une filiale commerciale du syndicat, Europ Sports Conseils (ESC), radiée en 2023, qui avait conseillé ces professionnels du ballon rond sur des placements vendus comme sûrs. Après avoir échoué à obtenir un accord avec l'UNFP, les joueurs ont, selon nos informations, décidé à la fin de l'année dernière de saisir le tribunal judiciaire de Paris pour manquement aux obligations de conseil, d'information et de prudence et abus de position dominante. Ils comptent aussi voir la responsabilité délictuelle du syndicat engagée. Placement judicieux et avantages fiscaux promis aux footballeurs « Derrière l'image bienveillante de l'UNFP », et sa vocation non commerciale, « la société ESC démarchait et conseillait les sportifs au coeur même de l'institution footballistique, aux abords des terrains », et ce à des fins lucratives, attaquent-ils dans leur assignation. L'UNFP est accusée d'avoir entretenu une « profonde confusion » entre elle-même et sa filiale commerciale, « afin d'user des valeurs et de l'image très positives promues par l'UNFP pour convaincre de jeunes footballeurs professionnels, résolument profanes en la matière, de réaliser de lourds investissements immobiliers ». Le schéma est le suivant : de grands groupes privés obtiennent de l'Agence régionale de santé (ARS) un droit d'exploiter un Ehpad, ce qu'on appelle un agrément, dans un immeuble ou un territoire donné. Pour rentabiliser l'investissement, l'immeuble est divisé en lots et cédé à une multitude de copropriétaires. Les biens sont commercialisés par des conseillers en gestion de patrimoine (CGP) qui, dans le cadre de l'UNFP, étaient d'anciens footballeurs employés par ESC. Les footballeurs se sont vu promettre de bons loyers et un placement judicieux dans la pierre dont la valeur ne ferait qu'augmenter - on est alors en pleine décennie 2010. Les avantages sont aussi fiscaux : les investisseurs ne paient pas de TVA sur leur acquisition à condition de conserver le bien un certain nombre d'années (vingt ans). Problème : les footballeurs se heurtent à d'immenses difficultés en cas de défaillances de l'exploitant. Ce dernier peut décider de se retirer et de céder la gestion de l'Ehpad à un repreneur qui imposera alors immédiatement des baisses de loyer. Après un bail de neuf ou douze ans, il arrive aussi que l'exploitant décide de quitter l'immeuble en emportant avec lui son agrément pour s'installer ailleurs. Les copropriétaires de l'ancien Ehpad se retrouvent alors à la tête d'une coquille vide : un immeuble qui n'a pas toujours été bien entretenu, qui a considérablement perdu de sa valeur et dont il est très difficile de changer la destination (la plupart des chambres n'ont même pas de cuisine et ne peuvent pas être louées telles quelles). Il leur faut alors payer les frais de gardiennage et d'entretien en attendant de trouver une solution, procéder à des travaux très coûteux ou vendre leur lot au rabais. Dans ce dernier cas de figure, les investisseurs doivent également rembourser une partie de la TVA car ils n'ont pas gardé leur bien suffisamment longtemps. Un grand nombre d'anciens joueurs a suivi les conseils d'Europ Sports Conseils (ESC), filiale commerciale du syndicat des joueurs professionnels. (P. Perusseau /Icon Sport) Étienne Capoue (7 sélections avec les Bleus, à Villarreal depuis 2020), Gennaro Bracigliano (ex-gardien de Nancy et de l'OM), Laurent Bonnart (ex-capitaine du Mans et de l'OM, Nicolas Douchez (gardien de Toulouse, Rennes ou Paris), Franck Béria (champion de France avec Lille en 2011), Franck Raviot (entraîneur des gardiens de l'équipe de France) ou encore Nicolas Seube (actuel entraîneur du SM Caen) ont ainsi acquis des lots dans l'Ehpad le Clos des muriers, à Barzan (Charente-Maritime) entre 2009 et 2010. Tous ont reçu un courrier du groupe privé DomusVi, les informant de l'arrêt de l'exploitation de l'immeuble courant 2025 en vue d'un déménagement dans une commune voisine. Or les loyers versés à ces copropriétaires avaient déjà été renégociés en 2013 par un précédent exploitant avec une baisse de 50 %. Des problèmes du même ordre dans plusieurs Ehpad La même imprévisibilité touche les copropriétaires de l'Ehpad Santel de Gien (Loiret), dans lequel a notamment investi l'ancien milieu de l'OM Benoît Cheyrou. Après avoir annoncé son départ, le groupe Korian l'a finalement reporté sine die au vu de la conjoncture économique. Mais « le site actuel ne répond plus aux exigences en matière d'accueil des personnes âgées. Faire des travaux réclamera des investissements lourds », a prévenu le maire de Gien, Francis Cammal, en septembre 2023 dans La République du Centre. Des questions identiques se posent à Sussargues (Hérault), où l'entraîneur des gardiens de Saint-Étienne, Jean-François Bédénik, avait placé une partie de ses économies (90 000 euros). Dans l'Ehpad de Seine-Port (Seine-et-Marne), où Laurent Bonnart a investi, l'exploitant a d'ores et déjà donné congé. Aucune solution n'a pour l'heure été trouvée et la vente s'annonce très difficile. Idem dans un Ehpad où a investi Nicolas Douchez. « Les estimations réalisées de ces lots sont extrêmement faibles et certaines agences ont même décliné la proposition de mandat pour la revente tenant compte de leur faible valeur patrimoniale », assurent les joueurs dans leur assignation. « Ils avaient un accès aux terrains, aux vestiaires, aux salles de sport, aux centres de formation, avec cette étiquette blanche immaculée et historique de "défense des intérêts des joueurs professionnels" façonnée depuis plus de soixante ans » Extrait de l'assignation des footballeurs à propos des conseillers d'ESC Les footballeurs ne sont d'ailleurs pas les seuls concernés. Près de 3 000 copropriétaires, s'estimant victimes en France, se sont fédérés en une association, l'Ascop-Ehpad. Interrogé par le quotidien régional Sud Ouest en mai 2023 sur la situation de Barzan, le groupe DomusVi s'était justifié, affirmant défendre avant tout les intérêts des « pensionnaires ». « On est dans l'humain et pas dans la finance », soulignait le groupe, précisant avoir affaire à « des personnes qui ont investi pour bénéficier de gros rendements et pour défiscaliser. Ce sont des financiers et non de petits épargnants comme on veut nous faire croire ». Philippe Piat est président, seul ou en binôme, de l'UNFP depuis 1969. (P. Lahalle/L'Équipe) Les footballeurs, eux, estiment leur situation particulière : les conseillers d'Europ Sports Conseils étaient tous membres ou anciens membres de l'UNFP, avaient accès à la base de données du syndicat, signaient leur mail ou leur courrier avec l'en-tête syndical et avaient un contact avec les footballeurs au sein même des clubs. Ils avaient « un accès aux terrains, aux vestiaires, aux salles de sport, aux centres de formation, avec cette étiquette blanche immaculée et historique de "défense des intérêts des joueurs professionnels" façonnée depuis plus de soixante ans », peut-on lire dans l'assignation. C'est en touchant les joueurs au plus près de leur quotidien - ce que ne pouvaient faire d'éventuels concurrents - que l'UNFP aurait commis un abus de position dominante, veulent croire les plaignants. Sans nier le risque inhérent à tout investissement, les footballeurs estiment qu'à aucun moment les conseillers d'ESC ne les ont avertis du risque à placer leur épargne dans un Ehpad. Certains jurent avoir entendu pour la première fois parler de la notion « d'agrément » au début de leurs déboires financiers et assurent qu'on leur avait parlé d'un placement garanti. Contactés par l'intermédiaire de leur avocat, ils n'ont pas voulu s'exprimer pour le moment, explique Me Benjamin Cabagno : « Mes clients ne souhaitent pas communiquer aujourd'hui. Ils le feront dans quelques semaines. » L'UNFP dénonce des « insinuations calomnieuses » et des demandes « infondées et exorbitantes dans leur montant » Si l'UNFP admet avoir créé ESC en 1990 pour « aider les joueurs à gérer leur patrimoine à un moment où ce besoin se faisait grandement ressentir dans la profession », elle précise que de nombreux autres prestataires dispensaient le même type de services. Le syndicat précise qu'ESC était dirigé par un gérant qualifié (lui aussi visé par l'assignation) et n'avait « aucun droit de regard sur les décisions d'investissements des joueurs et de leurs conseillers, qui prenaient ces décisions de manière indépendante et privée ». L'UNFP, dirigée par Philippe Piat (81 ans) depuis 1969, dénonce également les « insinuations calomnieuses » portées par certains joueurs, ainsi que des demandes « infondées et exorbitantes dans leur montant », ce qui explique pourquoi le syndicat n'a pas souhaité transiger : « Une indemnisation aurait été contraire à l'intérêt du syndicat et de ses autres adhérents. » L'UNFP entend s'appuyer sur des décisions de justice précédentes « favorables » pour opposer à nouveau ses arguments devant les tribunaux et trancher « définitivement » ce litige, conclut-elle. Une première date d'audience, purement indicative, a été fixée au 22 avril. Des millions d'euros sont en jeu.
  16. Mais pour la première fois de son histoire, il vaut plus que les Ragondins ! RedBird a son succès. C'est presque rassurant que d'anciens associés créent leur structure tout en restant proche de la maison-mère. On est pas sur des escrocs qui se tirent dans les pattes, plutôt sur des partenaires qui font grandir ensemble des structures (en oubliant pas, évidemment, de prélever un intérêt). Prions pour que ce soit bien Otro, car on reste dans un giron que l'on connaît. Pas envie d'une nouvelle grosse secousse au TFC.
  17. Plutôt mémère que pépère. Babička, ça veut dire mamie en tchèque
  18. Faut vraiment que cette partie s'appelle "le bistrot" pour que tu traites de "démodé" et de "fantasmé le point de vue d'un sociologue uniquement parce qu'il ne colle pas aux clichés que tu as sur la question Si tu veux mon avis personnel, non-démodé et non-fantasmé, il est bien simple : l'uniforme est une barrière facile à contourner, aussi efficace que trois plots oranges posés au milieu d'un champ de plusieurs hectares pour éviter qu'on le traverse. La fétichisation adolescente d'objets totémiques porteurs de distinctions sociales va simplement se déplacer sur d'autres objets (la valeur de la marque du téléphone sera encore plus importante, la valeur de la marque de chaussures sera encore plus importante, la valeur de la marque de la trottinette sera encore plus importante, la valeur des bijoux sera encore plus importante, etc... ), sans pour autant que les fringues perdent leur valeur sociale en dehors de l'école. Ce sera juste un surcoût important pour les plus pauvres, qui ne fera que creuser plus encore le fossé des inégalités, car il faudra toujours des fringues chères pour se distinguer en dehors de l'école, en plus de l'uniforme et des objets qui deviendront plus importants encore au sein de l'établissement scolaire. Je peux t'assurer qu'on saura tous mesurer l'inutilité de l'uniforme sur les inégalités quand on sera passé de 50% d'enfants de familles très favorisés dans le privé dans les grandes villes à 70% d'enfants de familles très favorisés dans le privé dans les grandes villes (projections actuelles sur 10 ans à Paris). Pour sûr, on ne verra plus de différences sociales entre les riches et les pauvres quand les riches seront avec les riches et les pauvres avec les pauvres. Même pas besoin d'uniforme pour ça. Suffit de laisser faire le tri qui s'opère et s'accentue tous les ans, que ces bons vieux sociologues aux avis "démodés et fantasmés" n'ont étrangement aucun mal à voir.
  19. Un mois d'absence annoncé. La cicatrisation de la première opération s'est mal passée : https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Denis-genreau-toulouse-absent-un-mois/1442894
  20. Je n'ai pas d'info officielle, juste une déduction à proposer : RedBird avait pour objectif de transformer les structures et infrastructures du club. Jaubert était leur homme. Il a fait le travail, RedBird va vendre, sa mission est terminée. Un peu comme Bruce Willis à la fin de chaque Die Hard💥
  21. Je ne connais pas le sujet, je synthétise malhabilement ce que j'ai lu chez le sociologue Touraine, qui a beaucoup été cité sur le sujet (et que j'ai lu dans un magazine de la CGT je crois ). Lui disait que ce genre de vision avait plus d’effets négatifs que positifs. L'uniforme, c'est l'imposition d'une classe moyenne fantasmée qui coupe la tête à tout ce qui dépasse, pour faire court. L'apprentissage de la négation de la diversité. L'impréparation à la vie, à travers laquelle nous sommes une somme de signes qu'invisibilisent les uniformes. Comme je ne crois pas tant à la notion de positif ou de négatif dans l'action humaine, simplement de conséquences diverses et inattendues à des actions sur lesquels l'humain pense avoir le contrôle, je l'ai réécrit à ma sauce
  22. On veut faire des tests de terrain sur l'uniforme, alors qu'il suffirait de regarder comment ça marche à l'étranger pour savoir que c'est le genre de mesure qui ne sont ni positives, ni négatives. Ça supprime des problèmes et ça crée d'autres problèmes. Souvent à part égale. Comme le disent nos forumeurs enseignants, ce n'est pas de ça dont l'école à besoin. Je te conseille quand même de lire l'article avant de gausser le rôle politique actuel de Bolloré
  23. La base économique du tèf est en effet très petite, mais il y a le potentiel pour en faire quelque chose de beaucoup plus grand. Justement, le projet RedBird a déjà mis tout ça sur les rails. C'est certainement ça que vont acheter les nouveaux propriétaires s'il s'agit bien d'un fond d'investissement. Toulouse est une grande ville européenne, économiquement puissante, sportivement très développée, dynamique et attractive. Le potentiel est énorme. Je ne vois rien d'autre de comparable en Europe à ce tarif-là, à part peut-être Hambourg, Dusseldorf, Berlin, Essen et Hanovre. Sauf qu'en Allemagne, c'est très dur d'acheter un club, puisqu'il faut avoir passé 25 ans comme actionnaire minoritaire pour devenir majoritaire (si je ne dis pas de bêtise). Reste donc uniquement Toulouse, et à la limite Malaga, Saragosse et Palerme (sur lesquels un cheick Qatari, Amber Capital et le City Group ont respectivement déjà mis la main), comme club principal d'une ville d'envergure à racheter facilement et pas cher dans le Big 5. Je tiens à dire que n'ai pas d'expertise personnelle sur le sujet, je ne fais que synthétiser ce qui m'a paru censé dans des articles lus ici ou là, sur Toulouse ou d'autres clubs. Quant au stade, s'il est construit, il ne sera pas forcément plus grand. Par contre, il sera la propriété du club, ce qui réduit les charges et augmente les revenus. L'agrandissement, c'est une toute autre réflexion, mais elle offre également des perspectives (notamment sur l' « hospitality », Comolli lui-même ayant déjà parlé à plusieurs reprise de cela). Je ne peux pas devenir ce qui sera fait, mais il a été dit par Jaubert qu'une réflexion était actuellement menée. Ça m'étonnerait que les futurs investisseurs l'enterrent, mais là, effectivement, ce n'est basé que sur mon intuition.
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