Aller au contenu

RobespierreDorsini

Membres
  • Compteur de contenus

    9027
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par RobespierreDorsini

  1. Ba bien sûr. Aucune info n'est neutre. Après, si tu regardes qui possède Mediapart et qui possède M6, tu verras que les possibles collusion ne sont pas les mêmes. Entre un média détenu par un milliardaire (M6, c'est RTL Group, soit Thomas Rabe, un entrepreneur) et un média détenu par un fond de dotation à but non lucratif (Mediapart) ou un mensuel connu pour éviter les revenus publicitaires (Le Monde Diplo), je vois vite qui va se situer plus proche de mes intérêts de simple citoyen. Tu m'accorderas, je l'espère, qu'il y a une différence entre une info sur Mélenchon relayée par FdeSouche et un article Le Monde ou Mediapart sur les fake news du gouvernement... Deux infos que tu mets pourtant sur un pied d'égalité dans la conversation avec Flo.
  2. Accusé de complotisme pour avoir dit M6 et Mediapart n'ont pas la même approche de l'information, que les patrons de presse, qui nomment les chefs de rédaction, attendent de leurs journaux d'avoir une information qui va dans le sens de leurs intérêts, et qu'une info repartagée majoritairement à droite et à l'extrême-droite n'est pas une info "neutre"... La critique des médias en PLS. T'as déjà regardé les chaînes du groupe Bolloré ? C'est la même info que Les Inrocks, dont le patron appelle à voter NFP ? C'est peut-être compliqué à comprendre, mais c'est ainsi, décrypté par de nombreux journalistes et étayé par de nombreuses études en sciences sociales. Sans doute des complotistes, eux aussi. Payés par l'État en plus 🙄 Bon, j'imagine que ce discours est inaudible, j'aurais dû rester sur ma position de ne plus me mêler aux discussions.
  3. Le relai d'une information n'est jamais neutre. Tout le monde parle d'un point de vue. Savoir qui relaie l'information est plutôt pertinentpour savoir quelle finalité et quel biais ont ces relais. Ah oui, M6, Mediapart, le contexte est sans doute le même ! Marrant que soudainement toutes les chaînes de droite l'invitent sur leur plateau. Et dommage qu'ils ne parlent pas plus des dérapages d'extrême-droite. De là à y voir un agenda politique servant la main qui tient les finances de ces chaînes, et des polémiques stériles servant de contre-feu exactement comme l'a fait Ekelund d'ailleurs...
  4. Reregarde le sacre de Macron en 2017, au Louvre, tu verras que ce n'était pas bien dur de comprendre que le type est mégalo et qu'il aime les figures d'autorité Nope, ce n'est pas sur Le Monde Ni Libé, ni La Croix. Quand je tape ça sur Google, je tombe sur France Info, Le Figaro, RMC, JDD, BFM, Le Point, Valeurs Actuelles et beaucoup de blogs d'extrême-droite. Peut-être un indice sur la neutralité de cette information ?
  5. Tu lis des articles qui parlent d'autre chose que de Mélenchon, parfois ? Quand je vois les déclarations hyper racistes au RN qui n'ont pas un centième de l'exposition médiatique de la moindre prise de parole de Mélenchon... Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a un certains effet de halo, parce que ça sert tout le monde et à gauche et à droite. (Tu vas peut-être penser que je le défends coûte que coûte, c'est vraiment juste pour apporter un contrepoint qui n'est pas présent sur ce forum. Si tout le monde le défendais, je l'attaquerais sans doute. C'est ce que je fais avec mes potes qui sont vraiment mélenchonistes )
  6. Que ce soit dit : il n'y a rien de révolutionnaire chez Ruffin. Il est très loin d'être d'extrême-gauche. Son programme est ancré à gauche, ça oui, mais pour moi ce n'est même pas la frange la plus à gauche de la gauche. Son côté productivisme lui vaut d'être beaucoup moins attaquable par le grand capital que Mélenchon. Si tu veux la révolution, faut aller au NPA, l'une de ses dix mille scissions, ou les totos.
  7. Pour les gens qui ne s'informent pas, oui. Ceux qui lisent un peu des articles d'analyses savaient très bien à quoi s'attendre avec Hollande, Macron,et savent très bien ce qui va se passer avec le RN.
  8. Ce qui vaut pour les dirigeants vaut aussi pour les opposants. Le bilan parle plus fort que les mots. La politique du RN au pouvoir est très prévisible, il suffit de voir ce qu'ils ont voté à l'Assemblée nationale, ou dans les communes pour la culture : Bilan à l'Assemblée : https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/27/le-rn-a-l-assemblee-deux-ans-de-defense-des-proprietaires-des-menages-aises-et-des-grandes-entreprises_6244418_823448.html Politique culturelle : https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/06/27/legislatives-2024-le-rn-eternel-epouvantail-du-monde-de-la-culture_6244346_3246.html Les grands patrons, les grands propriétaires et les grandes fortunes s'en frottent d'avance les mains.
  9. L'action parle plus fort que les mots comme disent les Anglais. Rien n'en dit plus sur Macron que son bilan.
  10. Ça fait quand même des années que les penseurs de gauche prédisent que le prochain arc républicain risque de se faire contre la gauche. Gombin dans le Diplo en 2015 : https://www.monde-diplomatique.fr/2015/03/GOMBIN/52740 Lordon chez Mermet en 2021 : Lordon qui a signée une tribune assez corsée il y a 15 jours sur son blog du Diplo. Tribune qui, après m'a voir surpris par sa véhémence, possède une pertinence dans le discours fondamental d'une désolante pertinence : https://blog.mondediplo.net/sale-tartine
  11. Madiot dans le docu Netflix... Qu'il fait de la peine...
  12. Les Mélenchonistes d'hier trouvaient toujours une bonne raison pour soutenir les saillies de leur champion, eux aussi. Tout ça ne m'empêchera pas de voter pour le candidat NFP dissident dans ma circonscription, celui qui n'est plus investi par LFI, celui qui a été soutenu par Ruffin dans un grand show à la Mélenchon devant la mairie de ma ville. Mais tout ce sectarisme critiquant le sectarisme adverse, ça me désole. Je vois Ruffin se changer petit à petit en Mélenchon. Il quitte LFI comme Mélenchon à quitté le PS. Ça me rend triste. C'est un mauvais film qui se répète, encore et encore. Bon, je me rends compte que je n'ai pas digéré qu'on me place dans la secte mélenchoniste la dernière fois. Ça m'a rendu aigre. Je vais un peu arrêter de poster ici, ce sera mieux pour l'union de la gauche.
  13. Tiens, les Ruffinistes d'aujourd'hui se comporteraient-ils comme les Mélenchonistes d'hier, qu'ils exècrent ? À n'avoir que la gauche qu'ils n'aiment pas dans leur viseur ? À lui donner une importance qu'elle n'a pas en commentant chacune de ses actions, de ses posts, de ses tweets ? À garder leurs attaques uniquement pour leurs adversaire de gauche à l'heure du rassemblement, se comportant exactement comme leur rival ? C'est quand même amusant de voir comment chacun, dans les reproches qu'il fait aux autres, trouverait matière à l'introspection. Ruffin, dans cette vidéo LCI, ne fait rien de mieux que Mélenchon. Et Quattenens, dans sa réaction, ne fait rien de mieux que Ruffin. Misère nombriliste de la gauche.
  14. Exactement. 40 ans que les décideurs politiques tiennent le même discours que toi. Depuis l'économie française plonge lentement tandis que les inégalités se creusent. Et ça, les chiffres le montrent aussi. Bref, il serait temps que les politiques s'adaptent et qu'ils lâchent leur vieux discours techno-libéraux. Mince j'avais pas vu
  15. Ça devient dur de les différencier... Législatives 2024 : le RN multiplie les emprunts à Emmanuel Macron dans son programme économique Elsa Conesa Le programme du Rassemblement national s’inspire de plus en plus de la politique de l’offre menée par Emmanuel Macron depuis 2017. Une stratégie visant à séduire un électorat centriste, d’autant plus facile à mener que le parti n’est pas attendu par sa base sur des mesures économiques, mais plutôt sur l’immigration ou la sécurité. « Bardella, c’est du Macron aggravé », lançait l’« insoumis » Jean-Luc Mélenchon dans un entretien à 20 Minutes, le 15 juin. A mesure que le scrutin des législatives approche, le programme économique du Rassemblement national (RN) ressemble de fait de plus en plus à celui de la majorité en place depuis 2017 : baisser les impôts de production, réduire les cotisations sociales pour augmenter les salaires, simplifier les normes, imposer des droits de douane sur les panneaux photovoltaïques fabriqués hors de l’Union européenne, et même revoir le mandat de la Banque centrale européenne pour le centrer sur l’emploi plutôt que l’inflation… Certains propos tenus par le président du RN lors de sa conférence de presse, lundi 24 juin, semblaient même extraits des discours du chef de l’Etat ou de son ministre de l’économie, Bruno Le Maire. « Il faut refaire de la France une terre de production attractive et innovante », a ainsi répété Jordan Bardella – un mantra du macronisme depuis que la crise économique due au Covid-19 a rendu visibles les dépendances du pays vis-à-vis de l’étranger dans plusieurs filières industrielles. « J’entends mettre le travail au cœur de notre ambition économique », a-t-il également affirmé, autre marqueur de la majorité sortante. Parmi les « urgences » auxquelles le RN prévoit de s’atteler dès cet été figurent également les normes, avec des « Etats généraux de la simplification » et une « pause réglementaire », afin d’éviter les « surtranspositions de directives européennes » – un chantier lancé par Bruno Le Maire au printemps. Le RN entend parallèlement « poursuivre la baisse des impôts de production et (…) mettre en place pour nos entreprises une fiscalité de croissance », dans la droite ligne de la politique de l’offre tenue depuis 2017, consistant à réduire les impôts des entreprises et sur le capital pour inciter à la création de richesses. Sans détails et sans insistance « Ce qu’on remet en cause, ça n’est pas la politique de l’offre mais l’injustice fiscale », a expliqué le député RN sortant de la Somme Jean-Philippe Tanguy, en marge de la conférence de presse, lundi, se disant aligné avec la politique menée en vue de réindustrialiser le pays depuis sept ans. Si le RN compte abroger à terme la réforme des retraites de 2023 et celle de l’assurance-chômage, il n’est pas question de revenir sur les baisses d’impôts votées depuis 2017. Le taux de l’impôt sur les sociétés, ramené de 33 % en 2016 à 25 % en 2022, n’a pas vocation à être relevé. La taxation sur les superprofits, évoquée par Marine Le Pen en 2023, qui accusait les producteurs de gaz et de pétrole d’être des « profiteurs de guerre », n’est plus d’actualité. Seule la contribution exceptionnelle sur les producteurs d’électricité, mise en place fin 2022 pour taxer une partie des profits réalisés grâce à la flambée des prix et dont le rendement s’est avéré très faible, sera relevée. Ce qu’avait déjà prévu de faire l’actuelle majorité avant la dissolution de l’Assemblée. Côté patrimoine, le retour d’un impôt sur la fortune financière est évoqué, mais sans détails, et surtout sans insistance. Quant à la « flat tax », réforme emblématique d’Emmanuel Macron, qui plafonne à 30 % la taxation des revenus du capital, elle n’est pas un sujet de discussion, alors que la gauche étrille cette réforme, dont le coût estimé évolue entre 1,5 et 2 milliards d’euros. Même les baisses de charges promises pour doper les salaires – sous forme d’une exonération de cotisations patronales pendant cinq ans pour les entreprises qui augmenteraient les salaires d’au moins 10 % jusqu’à trois smic – semblent inspirées de la prime Macron défiscalisée. « Le RN se coule dans le moule » « Il y a de la tactique électorale, décrypte l’économiste Xavier Timbeau, directeur principal de l’Observatoire français des conjonctures économiques. La gauche a cherché à amener le débat sur les questions économiques et sociales en tenant une position de franche rupture avec la politique du gouvernement. Le RN, au contraire, veut rassurer l’électorat centriste en lui faisant comprendre que le programme le plus proche de celui de Macron, c’est le sien. » Une stratégie d’autant plus facile à mener que l’électorat traditionnel du RN ne l’attend pas sur des mesures économiques, en tout cas pas en détail, mais plutôt sur des sujets comme l’immigration ou la sécurité, qui sont ses marqueurs les plus identifiés. Gommer les aspérités de mesures économiques trop radicales présente donc un risque limité. « L’objectif est ici de sécuriser une majorité absolue au second tour en allant chercher les voix du centre, poursuit Xavier Timbeau. Le RN se coule dans le moule en devenant très proche de Renaissance. » Nettement moins ambitieux que le programme de la gauche, qui revendique une dimension « anti-Macron », le programme du RN se veut aussi moins coûteux. Pourtant, à l’exception de sa mesure phare en faveur du pouvoir d’achat – la baisse de la TVA sur les carburants qui serait mise en place dès cet été dans un collectif budgétaire, estimée par le RN à 7 milliards d’euros pour le seul second semestre 2024 –, aucun chiffrage n’a été donné. Les ressources mobilisées pour financer le programme sont inexistantes, à l’exception de celles censées financer la baisse de TVA cette année : une baisse de la contribution au budget européen, un coup de rabot sur les niches fiscales, dont celle pour les armateurs, la taxe sur les producteurs d’électricité, et la lutte contre la fraude.
  16. Pas le même poste, pas la même expérience : l'un est international, l'autre nom, l'un a déjà joué en Angleterre, l'autre non. Une fois cela dit, moi aussi je trouve ça cher
  17. Les chiffres des abonnements BeIn pour la CdM et d'Amazon sont effectivement plus gros que ce à quoi je m'attendais. 1,7M pour Amazon, ça me paraît énorme. Reste à savoir quelle sera la progressivité du nombre d'abonnement pour l'éventuelle chaîne de la Ligue – à laquelle je ne crois que peu. Je n'imagine pas le tandem BeIn/Canal ne pas se position ab fini, surtout qu'effectivement ils perdent totalement l'OM pour la première fois. Avec la reprise des clubs qui se profile, il va bien falloir que tout cela se décante. Je pense comme toi que les modèles vont changer, avec de plus en plus de contenu vendu à l'unité, que ce soit par discipline ou même par match/course à l'intérieur des discipline. Par contre, la diffusion par streaming avec monétisation à plusieurs niveaux, je n'y avais pas pensé. Effectivement, il est possible que ça finisse par arriver. Ça ressemble quand même assez bien à l'esprit du capitalisme Le problème, c'est que l'on est dans un système intermédiaire, avec déjà une forte découpe entre les pratiques, mais encore des plate-forme combinant plusieurs sport. La pub pendant les matchs, il va falloir voir. Le rythme du football est très irrégulier, et très aléatoire ; c'est plus facile de faire rater 50 secondes de F1 ou de TdF à son public que 50 secondes de foot. Cela dit, la petite pause et le décallage lié dans le streaming pourrait inciter les gens à payer pour ne pas avoir de retard dans le stream par rapport aux solutions payantes. Merci pour la réponse, ça me fait de nouvelles réflexions à avoir sur le sujet 😁
  18. Oui puis il y a quand même une différence entre Edwy Plenel, qui a des positions politiques et dirige un journal faisant un travail d'enquête remarquable et bénéfique à la nation sur les affaires de corruption, de mœurs, de collusion, et autres (Benalla, Khadafi, Depardieu, Perdrieau récemment ...), et un journaliste qui déballe ses avis d'extrême-droite et alimente des polémiques nourries par des sites complotistes. Placer tout ce qui n'est pas au centre dans la même sacoche, c'est de la dépolitisation à visée politique – sans doute inconsciente. Zola, la vraie honte de la France ! Aucune déontologie avec ses engagements à la noix
  19. Pour le rugby, je ne sais pas trop si c'est un bon parallèle. C'est beaucoup plus intéressant de découvrir les effectifs B en rugby qu'en foot, et le Top14 est un championnat assez spectaculaire, sans doute le meilleur au monde, ce qui n'est pas le cas de la L1. Autrement, je comprends ta logique. Différents publics, différentes situations, différents choix. C'est sûr qu'on ne consomme pas tous le sport de la même manière Cela souligne un autre problème : l'offre autour du sport est vraiment très éclatée en France. Il y a Canal Plus pour le rugby, l'Europe, la F1 et la moto, Eurosport pour le vélo, l'athlétisme et le tennis, BeIn pour la L2, quelques championnats étrangers, la NBA le Tennis aussi, RMC Sport pour le foot étranger et les sports de combat... Ça fait vraiment beaucoup de chaînes payantes, sans compter L'Équipe21, qui propose de nombreuses compétitions gratuites. La Ligue veut rajouter une chaîne dédiée L1, comme si le porte-feuille des Français n'était pas déjà assez tiraillé... Je pense que c'est une réflexion d'un autre temps. Le foot n'est plus le seul sport qui tracte les abonnements aux chaînes de télévision. Si chacun souhaite ne prendre qu'un seul abonnement pour son sport, F1, rugby, tennis, cyclisme, foot, sans packaging global, un peu comme toi par exemple, la L1 ne peut que être perdante. Le marché du sport est devenu trop éclaté pour qu'un acteur joue sa carte en solo. Cela favorise en outre les IPTV. La Ligue pourrait bien s'en tirer en récupérant l'ensemble des droits publicitaires, mais leur première année sans revenu assuré ni lisibilité risque d'être délicate pour de nombreux clubs, avec le risque d'un trou d'air très difficile à rattraper sur les effectifs. Pas étonnant que le marché des transferts soit aussi atone.
  20. Honte à lui ! Rien ne vaut les journalistes qui nous répètent à longueur de journée sur Le Figaro, Le Monde, 20Minutes, LCI, TF1 ou M6 qui est le camp de la raison face à la chienlit des extrêmes ! C'est ça la neutralité à la française
  21. Je ne dis pas que je préfère ; d'ailleurs je n'ai même pas la télé chez moi. Mubi à 10 balles par mois et le site d'Arte me suffisent à remplir le peu de soir que je passe à la maison. Je dis juste que 30e par mois pour 27h de diffusion par semaine, ça me paraît cher. Si je devais prendre une abonnement, j'attendrai un peu plus de contenu que ça, quitte à rallonger 20 balles de plus. Je ne pense pas être le seul vu que la L1 a su trouver sa place sur une chaîne payante pendant 40 ans, mais pas en dehors. Pour Le Dernier Tango à Paris, je pense qu'il est au catalogue précisément parce qu'est sorti cette semaine le film Maria, coproduit par les Studio Canal, et qui raconte l'histoire de Maria Schneider. Je ne vois pas trop le rapport avec l'économie du football et la L1 cela dit ! Mais c'est quand même marrant que ça vous pose tant de problème que Canal Plus tente d'avoir la L1 à prix bas, mais pas que Amazon ou DAZN en fasse pareil. Qu'est-ce qu'a fait Canal Plus pour être plus détesté que l'entreprise de Jeff Bezos, ou que la chaîne d'un état aussi sale que le Qatar, ou que la Sky qui a les droits anglais et italiens ? Il y a quelque chose que j'ai du mal à comprendre, sincèrement.
  22. Comment les autres grands pays européens négocient leurs droits TV Le flou total dans lequel est plongé le football tricolore alors que les discussions entre la LFP et Canal+ patinent, serait-il une spécificité française ? Si tous les grands Championnats européens sont confrontés à une période financière délicate, due notamment à l'inflation, ils ont néanmoins gardé de bonnes relations avec leurs diffuseurs historiques, ce qui joue ne leur faveur. Petit tour d'horizon. Accord record pour l'Angleterre Si la France a été obligée de revoir les montants de ses droits TV domestiques pour la période 2024-2029 à la baisse, la Premier League est dans une dynamique opposée. Lors des dernières négociations avec les diffuseurs pour la période 2025-2029, conclues en décembre 2023, elle a signé un accord record en obtenant 6,7 milliards de livres sterling au total (7,9 milliards d'euros), soit 1,3 milliard de livres par an (1,5 milliard d'euros). Réparti entre ses diffuseurs historiques Sky Sports et TNT Sports, nouveau nom de BT Sports, le montant est supérieur de 4 % à celui obtenu pour la période actuelle (environ 5 milliards d'euros). Évidemment son « produit » est bien plus attractif que celui de la Ligue 1 et l'Angleterre dispose culturellement d'une population plus intéressée par le football qu'en France, mais le fait d'avoir toujours su garder auprès de soi son diffuseur historique Sky Sport, qui a obtenu un minimum de 215 matches par saison (52 pour TNT) à partir de 2025 aide forcément dans les négociations. En plus de ses droits domestiques, la Premier League dispose d'un filet de sécurité avec ses droits internationaux, le Championnat étant particulièrement attractif à l'étranger. « Aux États-Unis, la Premier League se vend même plus cher que la MLS », explique Luc Arrondel, économiste du sport et directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Pour la période actuelle par exemple, les droits internationaux de la Premier League sont plus élevés que ceux domestiques (6,3 milliards de livres contre 5,5 milliards). Du jamais vu. L'Italie a amoindri le choc Nos voisins transalpins aussi ont connu une période d'incertitude lorsque la Ligue italienne de football a annoncé en juillet dernier ne pas avoir reçu d'offre adéquate pour la diffusion de ses droits TV domestiques pour la période 2024-2029. Une bonne partie des observateurs s'attendait alors au pire et à un montant revu nettement à la baisse alors que les dernières négociations avaient abouti à un montant de 930 M€ annuels. Mais la Ligue a su amortir le choc et obtenir un accord en octobre autour de 900 millions d'euros par an par le gré à gré avec DAZN, devenu son partenaire numéro 1 depuis 2021, et son diffuseur historique Sky. La plateforme de streaming alignera 700 M€ annuels pour obtenir sept matches exclusifs par journée de Championnat et co-diffusera les trois autres avec Sky, qui avancera 200 M€ annuels. Le tout pour 4,5 milliards d'euros sur cinq ans. Comme d'autres pays européens, tels que l'Angleterre, l'Espagne ou encore les Pays-Bas, l'Italie a augmenté la période de diffusion de deux ans afin d'assurer plus de stabilité. Si la Ligue italienne a misé sur la continuité en ne changeant pas de diffuseurs, elle a tout de même osé une petite nouveauté. Elle a accepté un mécanisme de partage des revenus de DAZN en fonction des recettes liées au nombre d'abonnements à la plateforme. Concrètement, plus le « Netlix du sport » gagnera en abonnés, plus les clubs italiens bénéficieront d'un bonus financier. En Espagne, la paix sociale et l'ombre de Mediapro La ligue de football espagnole a acheté la paix sociale pour les droits TV de la période 2022-2027, en cours. Les négociations avaient accouché en décembre 2021 sur un accord 50-50 entre Movistar, le partenaire historique de la Liga qui diffusait 100 % des rencontres du Championnat auparavant et DAZN, le nouvel arrivant rempli d'ambitions. Les deux diffuseurs ont obtenu cinq matches par journée de Championnat, un Clasico chacun et ne peuvent pas diffuser le match aller et le match retour d'une rencontre du Real Madrid ou du FC Barcelone contre Valence, l'Atlético de Madrid, l'Athletic Bilbao ou encore le Séville FC. Le tout pour environ 990 millions d'euros par an, soit dix de plus que le dernier contrat et 5,9 milliards d'euros au total. L'arrivée de DAZN a tranché avec les habitudes espagnoles. Cela résulte d'une stratégie de la Ligue espagnole d'attirer de nouveaux diffuseurs. « Plus vous avez d'acteurs, plus vous pouvez augmenter les prix et faire marcher le jeu des enchères », détaille Arrondel. En 2021, outre DAZN et Movistar, la société Relevent Sports avait répondu à l'appel d'offres, tout comme... Mediapro. Bien connu en France pour avoir obtenu les droits TV de la Ligue 1 avant d'abandonner ses lots en 2021, faute de pouvoir payer le contrat de 850 M€ par saison, le groupe audiovisuel espagnol a vu sa proposition ne pas être retenue par la Ligue. L'Allemagne, théâtre d'une guerre ouverte entre DAZN et la Ligue Pour trouver un pays voisin qui se rapproche le plus de la situation de la France, enjambons le Rhin pour nous rendre en Allemagne. Pas pour le côté financier car la Ligue de football allemande (DFL) a obtenu de ses deux diffuseurs, Sky et DAZN, 1 milliard d'euros par an sur la période 2021-2025, mais plus pour les rebondissements autour des négociations des droits domestiques de la période 2025-2029. Après son appel d'offres lancé en avril, elle a décidé d'accorder son lot B, le plus important puisqu'il contient le multiplex de 15h30, les rencontres du vendredi ainsi que les barrages pour le maintien, à la chaîne Sky, traditionnel diffuseur de ces matches-là. Cette décision a provoqué l'ire de DAZN, qui estimait avoir pourtant fait une offre bien plus importante. Les dirigeants du football professionnel allemand se sont justifiés en expliquant n'avoir pas reçu les bonnes garanties financières de la part de la plateforme streaming. Ce que dément DAZN, qui a lancé une action en justice. En attendant, les négociations sont gelées, ce qui a provoqué l'inquiétude des clubs allemands. Comme l'a révélé le quotidien Bild début juin, le Bayern Munich a même posé vingt questions par courrier à la DFL, au nom de tous les clubs professionnels allemands, pour exiger plus de transparence et des explications de la part de la Ligue. Pas de quoi, tout de même, faire de la concurrence à notre feuilleton.
  23. 30 balles pour une chaîne qui ne diffuse que du foot, et seulement 9x3h de match par semaine, ça me paraît plus cher que BeIn+Canal à 50 qui te permet de voir du sport 24/24 et du cinéma 7 jours sur 7 ou Canal+Amazon à 60 (je dis au pif) si je rapporte le prix au nombre d'avantages. Ça coûte cher les frais de port pour les croquettes du chétage 🙄 (En vrai je ne m'étais pas abonné à Amazon, faut pas déconner quand même)
  24. Oui, ça s'appelle Plan Procu Clairement.
×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.