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RobespierreDorsini

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Tout ce qui a été posté par RobespierreDorsini

  1. La bataille d'ego, c'est surtout la musique jouée par la Ligue, qui distille un discours repris par les présidents de club. « Plus tôt dans la journée, les sénateurs avaient eu droit à un discours d'union des dirigeants de clubs présents devant eux. Alertée sur le fait que la LFP transmettrait, via une agence de conseils en communication, des éléments de langage aux différents acteurs du foot auditionnés, la mission avait organisé cette table ronde en espérant éviter au maximum la langue de bois entendue, selon elle, jusqu'alors. » « Après cette reprise de contact courtoise, Labrune envoie un texto à Saada : « Le jour où t'arrêteras de bouder, dînons ensemble ». Réponse de l'intéressé : « Rends-moi l'argent et j'arrête de bouder ». Le dîner n'aura pas lieu... » C'est une guerre économique, dans laquelle Canal Plus a perdu des droits qu'ils payaient 500m, qu'il ont reinvesti cet argent, à hauteur de 480m, dans les coupes d'Europe. Ils ne remettront pas cet argent dans la L1 tant qu'ils ne l'auront pas prélevé ailleurs, car ils se doivent d'amortir ces 500m. Et ils ne peuvent le faire qu'avec les entrées publicitaires ou l'augmentation de l'abonnement, surtout que Saada voit visiblement Labrune comme quelqu'un de peu fiable : Maxime Saada, évoquant Labrune, fait alors régulièrement ce commentaire : « Il est tellement sympa et agréable que je dois constamment me rappeler qu'il me l'a fait à l'envers ». Je n'aime pas le Canal Plus de Bolloré, mais ils restent le seul contre-pouvoir actuel de la Ligue, malheureusement, les présidents de club étant trop inféodés. Si Saada dit qu'il prend la L1 contre la tête de Labrune, la tête de Labrune tombe. Pour le moment, ce n'est pas le cas, mais ça pourrait arriver. « Même si une rumeur le laissait entendre récemment, le patron de Canal+ n'aurait pas réclamé la tête du patron de la LFP en échange d'un retour à la table des négociations. S'il le considère comme l'un des responsables de cette crise de confiance, il y associe aussi l'ensemble des présidents de clubs de L1 ayant voté en faveur d'Amazon, il y a trois ans. » Les politiques pourraient jouer ce rôle, mais ils ne s’emparent que très mollement du dossier collectivement. Les rares qui le font plus activement ne sont que très peu soutenus. Ces commissions parlementaires n'ont que trop peu de pouvoir. Ce qui est ironique, c'est que le football français marchait bien quand Canal Plus avait le monopole. Et derrière, la Ligue clame que le problème est le monopole de Canal Plus, tout en demandant à Canal Plus de reprendre le monopole... Depuis que la Ligue lui a retiré, pour passer par Mediapro et Amazon, tout va à vau-l'eau. Le jeu de la concurrence est dit bénéfique, mais il est surtout très volatile. In fine, c'est quand même incroyable de voir une guerre économique si importante pour le paysage audiovisuel/culturel français être autant médiatisée, avec tous les détails sortant dans la presse. Pas souvenir d'avoir autant eu accès aux coulisses de pareilles négociations de manière aussi quotidienne.
  2. Il faut comprendre que l'on peut ne pas être d'accord avec vous sans être "réjoui" de la situation ou sans "défendre" Canal Plus. La question des droits TV m'intéresse au moins autant que la L1, tout comme l'historiographie m'intéresse plus que l'Histoire. J'aime penser à la manière dont sont diffusées les choses, les idées, les médias, la L1 ; réfléchir à qui finance, et surtout pourquoi ils financent ? En fait, je suis juste un gosse qui aime se demander pourquoi à chaque fois qu'on répond à sa question précédente. J'ai donc essayé d'embrasser votre point de vue, mais ça n'a fait que soulever de nouveaux "pourquoi" liés à l'appel d'offre actuel : • BeIn pourrait y aller seul, sans Canal Plus. Pourquoi ne le font-ils pas ? Pourquoi demandent-ils à Canal Plus de maintenir l'accord de diffusion s'il n'est bénéfique qu'à Canal Plus ? • DAZN pourrait y aller seul, d'ailleurs ils viennent de prendre les droits italiens pour 900 millions avec une chaîne dédiée à 30 balles. Pourquoi ils n'en donnent plus que 400 pour la L1 à date ? • Pourquoi en Italie, une chaîne à 30e pourrait marcher, alors qu'en France on doute du succès d'une chaîne à seulement 25e, soit 5e de moins ? • Amazon, malgré l'achat bradé de 8 matchs par journée, avec une offre jointe à un choix pléthorique de séries et aux frais de livraison gratuits de leur plate-forme commerciale, n'a jamais communiqué sur le nombre d'abonnés et ne revient pas à la charge alors qu'ils investissent ailleurs sur le sport en France. Pourquoi ? • Si le jeu de la "saine concurrence" est ce qu'il faut à la L1, alors pourquoi la bataille entre DAZN, Amazon et BeIn, tous les trois des entreprises richement dotées, ne suffit pas ? • Si la L1 devait valoir plus et que son prix était maintenu artificiellement bas par Canal Plus, pourquoi personne ne la prend à au prix que proposait Canal Plus avant ?
  3. Tu peux me citer les passages où je fais l'éloge de Canal ? Que tu déteste Canal, c'est ton affaire, moi que ce soit BeIn, Amazon ou un autre, je m'en fous. Si toi tu assumes de préférer Amazon... comment dire... C'est pas OxfamTV hein. Ps : l'expression "s'inventer une life" Ça farte sinon toi ? T'es bath ? On se bigophone ? Guy Lux t'embrasse.
  4. Bardella a fait une grosse partie de sa campagne sur TikTok. https://theconversation.com/jordan-bardella-et-tiktok-histoire-ephemere-ou-strategie-politique-payante-232575 Il n'y a aucune raison qu'un parti politique délaisse de si puissants médias. On est juste trop vieux pour comprendre 😁
  5. Le deal CVC est intrinsèquement lié aux droits TV. Il fait suite à la faillite (prévisible) de Mediapro. Un diffuseur de longue date, quel qu'il soit, n'aurait accepté ce deal, qui aurait trop impacté ses finances. Je me rappelle aussi que la Ligue a décidé de terminer la saison L1 au début de la crise le Covid, sans concertation avec le diffuseur (qui allait changer pour Mediapro en fin de saison), ce que n'a fait aucune autre ligue de football européenne. Le tout en demandant au diffuseur de continuer à payer pour des matchs qu'ils ont décidé eux-même d'annuler... Je comprends que tu n'aimes pas Canal Plus, j’imagine que tu as tes raisons, par contre je ne comprends pas que tu ne veuilles pas voir à quel point la Ligue est en roue-libre depuis 2018 sur la question des droits TV. Ils ont fait absolument n'importe quoi. Quand je relis les articles datant du lancement de l'appel d'offre, en septembre 2023... La Ligue qui se satisfait de rallonger la période du contrat alors qu'il n'a aucun acteur certains... Free qui ne comprend pas pourquoi il ne peuvent plus miser leur 42 millions sur la rediffusion des buts... La Ligue qui explique le football est vital pour Canal Plus alors que Canal Plus leur dit qu'ils n'y iront pas... La communication autour du milliard pour une ligue que n'en vaut même plus 500 désormais... Que d'erreurs, que d'erreurs... https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1/une-ligue-1-a-un-milliard-la-lfp-lance-l-appel-d-offres-pour-ses-droits-tv-et-vise-un-montant-record_AD-202309110686.html
  6. Tu retournerais voir ton ex pour te remettre avec elle en lui disant que c'est elle que c'est elle qui a tort ? Et en disant à tes potes les présidents de L1 d'aller balancer dans la presse qu'elle a tort de ne pas revenir avec toi ? Parce que c'est exactement ce que fait la Ligue. Même si ton ex est hyper orgueilleuse et vile comme l'est Canal, si tu vas la voir en lui tenant ce discours, elle va juste te rire au nez. Et c'est ce que fait Canal Plus. Quant à la position dominante sur le marché, 30 ans d'appels d'offre ont montré que s'il n'y a jamais qu'un seul diffuseur continu sur le marché, c'est surtout parce que personne n'a réussi à rentabiliser la D1 ou la L1 en dehors de l'écosystème Canal Plus. La Ligue a voulu parier sur le fait qu'en s'en sortirait autrement, maintenant elle s'en mord les doigts. Je te l'ai déjà dit plusieurs fois, ce n'est pas tant défendre Canal qu'être lucide sur les erreurs de la Ligue. Ça pourrait être W9 ou Arte, avec le même historique, je tiendrais le même discours. La Ligue a fait absolument n'importe quoi. Mais vraiment n'importe quoi. Le deal CVC, c'est pas Canal Plus qui l'a imposé. Je pense même que Canal Plus aurait pu l'imposer, car cela aurait trop fragilisé son écosystème financier.
  7. On peut aussi voir que Labrun refuse obstinément d'écouter en le diffuseur à qui il fait la cour, après l'avoir délaissé, s'est senti lésé. Il multiplie les déclarations maladroites dans la presse quitte à saboter ses propres plans. La Ligue se met toute seule en position de faiblesse, quitte à faire tomber la côte de son produit : DAZN a d'ailleurs baissé son offre de 100 millions en 1 mois seulement. Je pense que Canal Plus finira par prendre la L1, ou tombera sur un accord de diffusion avec BeIn. Mais pour ça, ils semblent attendere que la Ligue comprenne ce qu'ils leur reproche sur les appels d'offre précédents. Problème, la Ligue n'a de cesse de faire fuiter dans les médias son souhait de lancer sa propre chaîne, plutôt que d'y faire amende honorable pour débloquer la situation – quand bien même ils se sont mis tous seuls au pied du mur. C'est pas gagné.
  8. C'est mieux que Dallas : Droits TV de la Ligue 1 : Canal + annule à la dernière minute un rendez-vous avec la LFP Étienne Moatti et Sacha Nokovitch 6–7 minutes Mardi après-midi, Vincent Labrune, le président de la LFP, et Maxime Saada, le patron de Canal+, devaient enfin se rencontrer pour évoquer les droits télé de la Ligue 1. Les déclarations du premier dans la presse, quelques heures plus tôt, ont entraîné l'annulation du rendez-vous. « Tu me laisses la note, comme d'habitude ? » Il y a un an et demi, en croisant par hasard dans un restaurant parisien Vincent Labrune, le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Maxime Saada, le patron de Canal+, n'avait pas hésité pas à rire jaune du conflit opposant le diffuseur historique de la Ligue 1 à l'instance. Il portait principalement sur la revente à la casse (250 M€ par saison) à Amazon, en 2021, des droits délaissés par Mediapro (80 % des matches dont les meilleures affiches) pour la période 2021-2023, tandis que Canal+ devait de son côté honorer son contrat initial (332 M€ par an pour deux matches par journée). Une « iniquité » selon la chaîne cryptée, dénoncée en justice... sans succès, en attendant l'audience de la Cour de cassation pour la conclusion de cette interminable affaire. Néanmoins, ce mardi après-midi, l'heure d'un nouveau rapprochement, a minima d'une reprise de contact, avait visiblement sonné. Selon nos informations, le fonds d'investissement CVC, qui a injecté 1,5 milliard d'euros en avril 2022 contre 13 % de la société commerciale de la LFP, a échangé ces derniers jours avec Maxime Saada. De ces discussions était ressortie la nécessité d'organiser un rendez-vous entre le président de Canal+ et celui de la Ligue, alors que ce dernier peine à trouver une solution pour la vente des droits de la Ligue 1 pour 2024-2029, à moins deux mois du coup d'envoi du Championnat. « Il faudra bien finir par trouver un moyen de renouer le dialogue d'ici à la fin du mois. Il serait irresponsable de prendre une décision sur nos droits audiovisuels sans avoir évalué les possibilités qui existent avec Canal+, s'il y en a... », confiait d'ailleurs Vincent Labrune dans le journal le Monde, mardi. La déclaration de Labrune dans « Le Monde » a beaucoup irrité Saada Problème, dans cet article mis en ligne à l'heure du déjeuner, une de ses déclarations a particulièrement irrité Maxime Saada : « Canal+ n'a pas souhaité s'aligner sur la proposition d'Amazon à ce montant. Les clubs étaient dans une situation financière très difficile à cette époque, ils étaient vraiment à 70 millions d'euros près ». Elle a de fait entraîné l'annulation du rendez-vous. Selon la chaîne cryptée, Canal+ n'a jamais eu la possibilité de « s'aligner » puisqu'elle ne connaissait ni le montant formulé par Amazon ni le montage l'obligeant à continuer à régler une somme supérieure à celle de la plateforme américaine pour diffuser moins de matches. Canal+ n'a toujours pas digéré non plus le dernier épisode en date, en août 2023, où la Ligue lui a refusé ainsi qu'à DAZN, la possibilité de signer une sous-licence pour co-diffuser ses deux matches de L1. Canal pouvait ainsi réduire sa charge financière et y voyait un moyen pour la Ligue d'encourager l'exploitation de la Ligue 1 par un nouvel acteur, à quelques semaines du lancement de l'appel d'offres pour le cycle 2024-2029. Incompréhension du côté de la LFP À la LFP, où l'annulation mardi après-midi de la rencontre a été justifiée par mail ce mercredi matin, l'incompréhension demeure. Vincent Labrune, qui avait parlé aux journalistes du Monde une semaine plus tôt (le mercredi 12 juin), n'était à l'époque pas encore au courant de ce rendez-vous. Il pensait cependant avoir une nouvelle fois tendu la main à Canal+ après ses premières déclarations amicales envers la chaîne cryptée à l'AFP, quelques jours plus tôt. Il souhaitait ainsi ouvrir la porte à Canal, au coeur du jeu notamment comme premier distributeur des offres de sport, sans lui mettre la pression. Raté. Comme beaucoup d'acteurs, le groupe présidé par Maxime Saada semble désormais attendre d'en savoir plus sur la présentation du plan B de la LFP, une chaîne 100 % Ligue 1 à 25 € par mois, qu'elle semble décidée à commercialiser elle-même et distribuer le plus largement possible, via les fournisseurs d'accès à internet (Orange, Free, SFR, Bouygues), les télés connectées et consoles de jeux et les plateformes comme Prime Video, DAZN et... Canal+ ? Si ce rendez-vous a été annulé en dernière minute, un dialogue, qu'on imaginait impossible ces dernières semaines, pourrait éventuellement reprendre. Nul doute que le sujet sera abordé vendredi lors du conseil d'administration de la LFP réuni pour évoquer le sujet bouillant de la diffusion du Championnat et sa financiarisation.
  9. Je suis du même avis. Je pense même que face au blocage lié à l'absence de majorité, il va plutôt avoir tendance à renforcer le pouvoir présidentiel.
  10. Droits TV : l'éventuelle chaîne de la LFP sans filet économique Etienne Moatti (avec Arnaud Hermant) À moins de deux mois de la reprise de la saison, le 16 août, la LFP est au pied du mur et cela n'a échappé à personne. Elle cherche toujours une solution pour vendre les droits de la L1 lors des cinq prochaines saisons et doit se résoudre à lancer sa propre chaîne faute d'alternative. Ce plan B, dont la fonction est d'éviter l'écran noir, réside en une antenne 100 % L1 distribuée par un maximum d'opérateurs. Les équipes de la LFP s'emploient depuis une dizaine de jours à rencontrer tous les acteurs du marché, excepté le groupe Canal+ qui ne souhaite pas discuter. Les retours sont nombreux, émanant a priori de sept distributeurs potentiels : les quatre FAI (fournisseurs d'accès à Internet), que sont Free, Bouygues, SFR et Orange, mais aussi Amazon Prime Video, le diffuseur principal des trois dernières saisons, Molotov TV (un distributeur de chaînes par Internet) et Google TV. Ces acteurs du marché n'offrent pas de minimums garantis à la Ligue. Les propositions consistent en un pourcentage reversé pour chaque abonné recruté, mais pas une somme fixe déconnectée de la réussite du projet. Au vu de l'intérêt d'une telle chaîne, qui a vocation à attirer bien plus d'abonnés que la plupart des autres antennes dont ils disposent, la LFP aurait pu espérer des marges assez faibles retenues pas les différents opérateurs. Mais celles qui ont été communiquées sont finalement plutôt classiques. Une offre orale de 400 millions d'euros annuels de minimum garanti de DAZN Le timing ultraserré ne joue évidemment pas en faveur du football français, dont tout le monde sait qu'il est coincé. Et les conditions économiques qui sont faites à cette chaîne 100 % L1 s'en ressentent forcément. Même si d'ici vendredi, jour du conseil d'administration de la LFP, auquel vont participer les dirigeants de CVC (le fonds qui a offert à la Ligue 1,5 milliard d'euros contre 13% de ses recettes commerciales), certains espèrent encore avoir un partenaire qui assure une centaine de millions d'euros qui s'activeraient si la barre des 500 millions de revenus n'est pas atteinte. À l'arrivée, cette chaîne sera-t-elle la seule option sur la table ? Pour l'heure, il n'en existe pas d'autre. Mais la semaine dernière, DAZN, l'entreprise britannique qui cherche à se développer sur le marché français, a formulé une offre orale pour être le diffuseur principal de la L1, qui a été refusée en l'état par la LFP car pas assez intéressante financièrement. Selon nos informations, elle tournerait autour de 400 millions d'euros annuels de minimum garanti, en baisse par rapport à la proposition faite il y a quelques mois de 500 millions d'euros. Le lancement d'une chaîne « made in LFP » sera forcément compliqué faute de recettes immédiates D'ici vendredi, DAZN peut-elle améliorer son offre ? Pour cela, il lui faudrait obtenir un accord de distribution avec le groupe Canal+. À l'époque, en 2020, Mediapro n'en avait pas et ne s'en est jamais remis. Une autre solution de dernière minute serait que beIN Sports, qui a fait beaucoup de promesses à la LFP sans les tenir, vienne à la rescousse. Quoi qu'il en soit, le lancement probable d'une chaîne « made in LFP » sera forcément compliqué faute de recettes immédiates. Les deux premiers versements aux clubs sont prévus en août et en octobre. Pour les assurer, des solutions sont recherchées. Sur ce point comme sur d'autres, la LFP n'a pas encore trouvé toutes les solutions.
  11. L'une des issues possible à ce vote est effectivement l'impossibilité de nommer un gouvernement. La seule solution de Macron serait alors d'appeler une assemblée constituante, et de créer une VIème République permettant de gouverner malgré l'absence de majorité absolue. À titre personnel, j'ai toujours été favorable à un changement constitutionnel, mais le timing n'est pas le meilleur avec l'extrême-droite aux portes du pouvoir. La plus probable reste toutefois, à mes yeux, en me basant sur les déclarations des uns des autres un accord de gouvernement entre LREM et le RN, avec l'opposition à la gauche comme socle. Bardella n'est pas à un retournement de chemise brune près.
  12. Je suis le seul à penser que LV.com se sont encore faits troller sur cette histoire de maillot extérieur bleu ?
  13. Je ne crois pas que ce soit ma posture, plutôt celle que tu me prêtes. Je ne vois pas où j'ai moqué l'avis des autres, j'ai parlé de ma lassitude des postures médiatiques des hommes et femmes politiques de gauche et je ne vois pas où est le rapport avec toi ou le moindre forumeur là-dedans. Après, forcément, si tu traduis tout en "vous êtes des naïfs", l'échange doit t'être douloureux ; mais ce n'est pas ce qu'il y a d'écrit. La flemme cela dit. Et là, oui, ce coup-ci, c'est un peu méprisant, parce que ta réponse, compilation d'attaques personnelles assez nulles sur le fond comme sur la forme, ne me paraît juste pas au niveau.
  14. J'en ai parlé dans le post précédent. C'est mal me connaître que de me penser fuyant face aux débats perdus d'avance
  15. Le débat n'ira effectivement pas bien loin si tu ne comprends pas que Mélenchon, c'est comme les partis : ça ne m'intéresse pas. Cela fait des années que j'ai fait le constat que la personnalité numéro 1 de la gauche de la gauche concentre les attaques médiatiques, avec d'un côté les grands médias de droite trop content d'avoir un épouvantail à mettre dans leur champ d'idées boueuses, de l'autre la gauche dramatisante qui communique en permanence avec ses affects, rien d'autre que ses affects, à grand coup de tribune et de posts Twitter, dans un scénario chaque jour répété, où chacun essaye de se faire passer pour le plus vertueux au sein d'un domaine de compétition aussi sale que la politique. Donc, effectivement, je relativiserai toujours les critiques adressées au numéro 1 de la gauche de la gauche, que ce soit Mélenchon, Ruffin, Autain, Taubira, Voynet, Buffet, Besancenot, Faure, ou un autre, ou une autre. Parce que c'est mon cadre de pensée, mon cadre d'analyse, et qu'il restera valide une fois que Mélenchon aura été remplacé par un autre ou une autre, et qu'il restera le même malgré les échanges avec des personnes qui ont du mal à comprendre que l'on puisse penser ainsi. Quand Ruffin ou Autain sera numéro 1, tout le monde lui découvrira des défauts, et vazy qu'on aura les mêmes débats sans fin sur le fait qu'il a dit ceci, ou évincé un tel, ou zappé telle personnalité, ou quelqu'un ressortira le livre de Johanna Silva... Et ça me lassera tout autant. Et je le ou la défendrai tout autant, parce que c'est là le vrai intérêt d'une union de la gauche : arrêter de se tirer soi-même dans les pattes. Tout ça me fait de la peine, parce que la gauche qui se cherche un leader parfait, dans une logique de passion adolescente, c'est la plus puissante des stratégies de l'échec. Personne n'est parfait, à plus forte raison quand il a les rennes du pouvoir en mains. Attendre d'un leader politique qu'il mette son ego au placard, ou qu'il arrête les petites combines politicardes, c'est d'une naïveté déconcertante. Pas étonnant que la gauche n'ait plus été au pouvoir depuis si longtemps si elle cahote au moindre caillou dans sa chaussure, au moindre vieux politicard qui fait un sale coup à son propre parti (même pas au parti des autres, non, juste au sien...). Ils jugent ces luttes picrocholines mais ils en font eux-même des caisses autour... Quelle drôle d'ironie. Bien évidemment, j'aurais préféré qu'il ne fasse pas de purge chez LFI, j'aurais aussi aimé ne pas voir ce collabo d'Hollande revenir dans le camp de la gauche, mais maintenant que c'est le cas, en quoi l'un comme l'autre va changer ma vie ou ma vision de ce que doit être la gauche ? En quoi cela va changer mon futur vote ? En quoi cela m'a empêché de manifester aujourd'hui ? En rien. Voilà la vérité. Ce genre de petites magouilles, c'est que dalle, ça ne devrait rien changer, on devrait être content qu'elle n'arrive pas et se ficher qu'elle arrive, mais cela change tout car vous lui donnez une importance qu'elle ne mériterait pas d'avoir, le tout en suivant l'agenda politique de vos adversaires. Quand bien même les autres partis font strictement la même chose, sans l'écho ridicule que la gauche offre à ses pires flatulences intellectuelles. Alors, évidemment, c'est plus compliqué à saisir comme pensée que "j'adore Mélenchon" ou j'abhorre Mélenchon", mais je compte sur ta sagesse pour t'aider à le comprendre.
  16. J'ai peut-être es connaissances limitées en politique, mais je n'ai jamais entendu parler d'un parti qui était irréprochable. En connais-tu un que j'ai la chance de voter pour lui ? Oui LFI est dans l'erreur en faisant ce qu'ils font, oui le parti est cadenassé par Mélenchon et ça m'attriste – même si en vrai je m'en fous des partis, je vote pour le programme qui me convient le plus à chaque élection quel que soit l'accronyme ou le logo qui y est accolé. Maintenant si je regarde ailleurs je vois également des erreurs et des partis cadenassés. Le candidat de ma circo fait partie des purgés, je dois voter Renaissance ou RN ? Ou pour le purgé dissident qui fera 15% et enverra la gauche dans le mur ? C'est ça ? Que veux-tu que je dise d'autres ? Ma voix ira pour la Nouveau Front Populaire que ce soit un candidat LFI/PS/LesVert, même Hollande s'il le faut (sauf Quatennens, mais j'ai la chance de ne pas être électeur dans sa circo donc je n'ai pas à me poser la question). Parce que, comme disait Caroline De Haas cette semaine, à gauche, on est pas parfait, mais on va pas non plus se tirer une balle parce qu'on est pas bons sur des sujets dont les autres ne se soucient même pas. Mélenchon payera son coup sur le temps long. D'ailleurs il est déjà en train de le payer en ayant Ruffin qui le déborde. Et vu comment ça s'est déjà passé avec la NUPES, je ne doute pas que chacun saura régler ses comptes ultérieurement. Pas besoin de se tirer plus que ça dans les pattes avant les élections, la droite et l'extrême-droite seraient trop content qu'on le fasse. Tant pis si ces pensées me valent d'être taxé de stalinien ici. Y'a plus grave dans la vie.
  17. Perso, ça me fait ni chaud, ni froid. Si le PS, Les Verts ou LR avait viré 3 députés, même pour des raisons un peu sales, je n'aurais pas été surpris : c'est comme !a la politique. Tous les partis ont des stratégies de nominations qui sont le fait d'amitiés et d'inimitiés, basés sur des fidélités et duperies, je ne me laisserais pas à penser qu'LFI a inventé le concept. Quand je regarde le spectre politique je ne vois pas de parti qui ait de leçon à donner côté démocratie interne. Ni au présent, ni au passé. C'est triste pour ce pays, mais c'est comme ça. Ce serait peut-être plus simple d'être de gôche si les partis correspondant n'étaient pas rempli de drama queens et drama kings toujours prêt à sortir leur plus beau tweet, mais bon, comme c'est partout pareil, j'en fais pas un foin.
  18. Pas forcément. Avec l'extension à de nouveaux électorats, le RN parle aussi désormais aux gens qui hésitent à voter. https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/03/elections-europeennes-les-abstentionnistes-un-reservoir-de-voix-pour-le-rn_6237016_823448.html « Pour les abstentionnistes qui expriment une préférence politique, c’est la droite radicale qui arrive en tête (18 % de l’ensemble des abstentionnistes, 31 % de ceux qui expriment une proximité politique), les partis centraux et la droite de gouvernement étant sévèrement sous-représentés (respectivement 10 % et 5 %). Ainsi, le Rassemblement national (RN) a encore des réserves significatives parmi les abstentionnistes, mais aussi parmi les votants potentiels qui pourraient, sans pour autant en être sûrs, se déplacer le 9 juin. »
  19. Ouin-ouin : https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/14/legislatives-2024-comment-le-rn-ecrit-le-recit-de-son-empechement-en-cas-de-victoire_6239930_823448.html « Alors que la conquête du pouvoir devient palpable, le RN entend sortir des propos d’estrade et semble d’ores et déjà préparer le terrain à l’abandon de certaines mesures. Jordan Bardella a ainsi annoncé, mardi, le report de l’application de la réforme des retraites version lepéniste, martelée sur tous les tons durant la lutte contre la réforme d’Emmanuel Macron, en 2023. Le parti continue d’assurer que la réforme macroniste ne rapporte rien à l’Etat, mais remet son abrogation au deuxième temps d’un futur mandat. Selon les informations du Monde, d’autres mesures ne figureraient pas au premier budget d’un gouvernement RN : la suppression de la TVA sur 100 produits de première nécessité, l’exonération d’impôts sur le revenu des moins de 30 ans, une plus franche exonération de droits de succession. A cela, Jordan Bardella donne une explication qui ressemble à celle de beaucoup de premiers ministres avant lui : « La situation économique dont nous allons hériter est (…) compliquée. (…) Je serai amené à faire des choix. » » « Outre l’état des comptes publics, le RN brandit déjà, auprès de l’opinion, les « contraintes institutionnelles » qui obéreraient son action. En période de cohabitation, l’ancien Front national devrait ronger son frein en matière d’immigration. « Priorité nationale » – discrimination entre Français et étrangers – dans l’accès au logement, à l’emploi et aux prestations sociales ; abolition du droit du sol ; quasi-suppression du regroupement familial ; restriction du droit d’asile : le parti a préparé un projet de loi à soumettre par référendum pour entériner des mesures aujourd’hui contraires à la Constitution. La procédure choisie, l’article 11 de la Constitution, remise en cause par de nombreux juristes, requiert l’initiative du président de la République. Impossible aussi pour le RN d’envisager sa « double frontière », martelée par Jordan Bardella lors de la campagne des européennes à défaut d’être clairement expliquée. Interrogée par Le Monde, début juin, sur ce dispositif restreignant la libre circulation dans l’espace Schengen aux citoyens européens, Marine Le Pen avait conditionné son application à une révision des traités européens, qu’elle souhaite promouvoir en cas d’accession à l’Elysée. Pas avant 2027. D’ici là, Renaud Labaye limite l’agenda sur l’immigration à une promesse formulée par tous les derniers gouvernements (exécuter les obligations de quitter le territoire français), une loi complétant celle promulguée par Emmanuel Macron en juin (limiter les dérogations à l’expulsion) et un « symbole » (réclamer la dénonciation de l’accord franco-algérien de 1968). »
  20. Ah, on habite pas très loin. Enfin, à une dizaine de bornes, mais tous les deux en banlieue rouge. Le mien n'est pas le plus impliqué sur le terrain, on le voit rarement malgré la taille microscopique de la circo, mais il fait le taf à l'assemblée malgré son statut de frondeur au sein de LFI. C'est le problème d'avoir des personnalités publiques comme représentant, ils sont souvent un peu moins bosseurs que les no name.
  21. Mais est-ce que grand-monde connaît ne serait-ce que le travail de son député sortant ? Ça fait 20 pages que tu étales ton inculture, ton homophobie, ta xénophobie, ta capacité à mélanger tout et n'importe quoi et ton manque de recul vis-à-vis des fake news d'extrême-droite, donc permets-moi de te demander de balayer devant ta porte avant de nous vomir des discours qui n'ont ni queue ni tête sur ce qu'est pour toi la gauche. Les gens de gauche ne sont pas parfaits, personne n'est parfait, par contre plus tu parles plus tu me donnes envie de voter pour le NFP et d'écouter Médine
  22. C'est quand même drôle, les législatives sont des élections nationales mais aussi locales, mais personne sur ce forum ne parle des candidats de sa circonscription. Voilà l'état de la politique en France...
  23. Quand Greg Coupet s'est fait "crucifier" selon les commentateurs d'OL TV, il aurait fallu que j'appelle les secours ?
  24. J'en peux plus de Roussel. 3% dans les urnes, ne vit que de petites phrases, de financements issus de la marque PCF et des différentes Unions de la gauche sur lequel il est toujours le plus critique.
  25. Sur les précédentes législatives, tout le monde s'était largement assis sur ce "front républicain" (dont le côté mythifié a toujours dépassé la réalité, notamment depuis le "ni-ni" de Sarkozy, mais bon, c'est un autre débat). Je peine à croire qu'il en sera autrement pour ces élections, malheureusement.
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