RobespierreDorsini

Etienne Moatti, le spécialiste des Droits TV à L'Équipe depuis de nombreuses années, dit la même chose dans un article du jour. Je pense que l'info vient de lui.

Il me semblait que les plus grosses audiences étaient réalisées par l'OM. Dur de vérifier vu qu'Amazon ne communique pas ses chiffres.

Chubee a raison. Le locomotive du championnat question audience et abonnement, c'est Marseille. C'est le club d'une génération. Ça changera peut-être d'ici une dizaine d'année cela dit, car le PSG de Mbappé a quand même généré pas mal de fans chez les plus jeunes.

Ça fait -5M 🙄 On voit les gars qui taperaient dans la caisse s'ils dirigeaient le club 🙄

Les droits TV vont connaître une chute importantes l'année prochaine, avec 20% prélevé par CVC. Le marché des transferts peut très bien connaître une grosse récession. La LFP appelle déjà les clubs à la prudence dans une lettre adressée à tous les présidents. Toute grosse vente cette saison est à prendre, parce qu'on est pas à l'abris que les prix fassent -50% l'an prochain. Donc, en vendant beaucoup cette année, non seulement on touche potentiellement plus qu'au prochain mercato, mais en plus on aura des finances pour être acheteurs plutôt que vendeurs quand les prix seront bas. Voilà comment je vois la situation.

Avec quasiment 3 ventes pouvant dépasser les 15M (si elles ont lieu), on est quand même très bien loti par rapport à ces problèmes de droit TV.

Je pense que ce message est le plus intéressant que tu aies écrit sur Dønnum. Personne ne peut te reprocher de préférer un profil. C'est de l'ordre du subjectif. On a tous des préférences, c'est ainsi. Par contre, quand tu dis que tel ou tel joueur "est nul", tu rentres dans un jugement objectif et c'est là où ce ne passe pas vis-à-vis du forum. Dis simplement "je n'aime pas son profil" à la place de "il est nul srx !!!!" et tout le monde comprendra ce que tu veux dire, voire partagera ton point de vue.

Droits TV : la DNCG suggère le statu quo aux clubs de L1 Les auditions de la Direction nationale de contrôle et de gestion ont débuté vendredi. En amont, l'ensemble des clubs de L1, L2 et de National à statut professionnel ont reçu le 13 mai un courrier de 3 pages signés par Jean-Marc Mickeler, le patron de la DNCG. Dans sa missive, celui qui est aussi le responsable de la branche audit et assurance au niveau mondial au sein du cabinet Deloitte détaille ce qu'il attend des clubs et de leurs actionnaires pour répondre aux exigences de sa commission. Il demande que les clubs « présentent des budgets construits de manière prudente compte tenu qu'à date, le contrat de droits audiovisuels domestiques pour le prochain cycle 2024-2029 n'a pas encore été renouvelé », avant de préciser : « En particulier, la commission appréciera les produits issus des droits audiovisuels domestiques sur la base des revenus du club du cycle actuel. » Pas de mention de la ponction de CVC Dans sa lettre, Mickeler incite donc les clubs à mettre les mêmes recettes de droits télé pour la saison prochaine que ceux de celle qui se termine le 30 juin. Surtout, il n'évoque pas (un oubli ?) la ponction générée par les premiers remboursements de l'argent versée par le fonds CVC (1,5 milliard d'euros) qui a permis la création de la société commerciale et qui va diminuer de facto ce que doivent toucher les clubs. Pour certains, ce différentiel va les handicaper et mettre en péril leur équilibre financier. Pourtant, le patron du gendarme financier, la semaine passée, lors de son audition devant la mission d'information du Sénat sur les fonds d'investissement dans le football, a parlé des 13 % de CVC. Devant les sénateurs, Mickeler a dit que les clubs devaient se baser sur les recettes télé de 2023-2024 moins 13 %, soit ce que CVC va empocher à vie sur les recettes de la Ligue et donc des clubs. Le montant sera même supérieur cette saison, plus près des 20 %, puisque le fonds d'investissement commence à rattraper ce qu'il avait accepté de ne pas percevoir lors des deux dernières saisons. La DNCG attire également l'attention des clubs sur « les éventuels effets des nouvelles règles de répartition des droits audiovisuels envisagées faute de qualification européenne » pour une équipe. Les droits internationaux sont réservés uniquement à ceux dits « européens », c'est-à-dire ceux qui possèdent le meilleur coefficient UEFA sur les trois dernières saisons à partir de 2024-2025 et non plus sur les quatre dernières. Plus que jamais cet été, les droits télé vont être au coeur des finances des clubs. L'angoisse silencieuse des présidents Quand une réaction est demandée au sujet des droits télé, les présidents de clubs, même les plus bavards d'ordinaire, perdent leur faconde. Ceux qui ont répondu n'ont pas souhaité le faire à visage découvert. Il faut dire qu'ils ont été bien briefés par le président de la LFP, Vincent Labrune, et ses proches, Laurent Nicollin, le président de Montpellier et du syndicat Foot Unis ou Jean-Pierre Caillot, le patron de Reims et du collège de L1 entre autres, sur le thème «toute déclaration peut nuire aux négociations ». Ce discours avait déjà été servi lors de la finalisation de la création de la société commerciale avec l'argent de CVC. « On laisse Vincent travailler et on lui fait confiance », entend-on le plus souvent. Il n'empêche que ces derniers jours, toujours avec prudence et en s'assurant bien qu'ils ne seraient pas découverts, ils étaient plusieurs à avouer leur angoisse. Angoisse du chiffre final des futurs droits pour le cycle 2024-2029 et angoisse de n'avoir aucune info. Tous essayaient de se rassurer en disant que mercredi, le 5 juin, date de l'assemblée générale de la LFP, était propice à une annonce. Et ce n'est pas Nasser al-Khelaïfi qui a pu rassurer les quelques collègues qu'il a croisés ces derniers jours. Le président du PSG, qui est aussi celui de BeIN Media Group, la maison mère de BeIN France, n'a pas caché un certain pessimisme sur le dénouement de ce sujet ô combien sensible.

J'ai juste pris le verbatim de La Dépêche, je n'ai rien sélectionné. Bordeaux a un stade qui accueille potentiellement l'EDF et les demis parce qu'il n'y a pas plus grand. S'il y avait un stade aussi grand que les autres stades qu'il cite (Paris, Lyon, Marseille) dans l'Ouest, les fédérations iraient là plutôt qu'à Bordeaux. Si l'on avait un stade plus grand que le stade de Bordeaux, elles viendraient ici programmer leurs matchs. Voilà ce qu'il veut dire. Qu'il se soit trompé sur un exemple ou qu'il le formule mal ne change pas grand-chose au fond du message. Pour ma part, je ne suis pas spécialement convaincu de la pertinence d'une stade de 60.000 places à Toulouse, et je ne sais même pas si c'est vrai qu'avec un stade à 60.000 places on aurait les demis de Conference League. J'essaie juste de t'aider à comprendre ce qu'il dit. Après si tu n'as absolument pas envie de comprendre, je pourrai pas plus et ça ne vaut pas la peine de continuer.

Je suis d'accord, il faut que la cellule de recrutement et la direction apprenne de cette cascade de blessure. La difficulté, en première partie de saison, vient aussi du fait qu'ils se sont concentrés sur très peu de postes. En rajoutant les blessures d'Aboukhlal et de Cissoko et la méforme initiale de Sierro à ta liste, on se retrouve avec 8 joueurs sur le flanc ou en deçà des attentes sur 3 zones très précises : le double pivot (Sierro/Genreau, ne restait que Casséres un peu au niveau avant l'arrivée de Spierings qui ne pouvait pas jouer l'Europe), la création derrière l'attaquant (Schmidt/Gélabert, littéralement personne derrière pour tenir le poste) et les ailes (Bangré, Begraoui, Aboukhlal, Cissoko, seul Dønnum a apporté un minimum tout en étant largement en-dessous de ce qui était attendu). C'est vraiment malencontreux. Une manière de se protéger des paris ratés à l'avenir pourrait être de lisser la prise de risque sur l'ensemble des postes, sans que les paris ne constituent l'ensemble du réservoir de joueur disponibles à un secteur du terrain, comme cette année au poste de 10.

"La gestion du stade ? On sait qu'on a un potentiel d'évènements, de séminaires importants. Car on est en centre ville. La tendance mondiale est de redévelopper des stades dans les centre-ville plutôt que d'aller en dehors. Je ne voudrais pas bouger. On a jamais parlé de ça avec la Métropole. On a beaucoup discuté avec Didier (Lacroix) de l'agrandissement du Stadium." "Il y a le stade et sa capacité. Du côté de l'Ouest, il n'y a aucun grand stade. Le Stade Toulousain et nous aimerions que le Stadium devienne le grand stade de l'Ouest de la France. Notre ambition serait dans l'idéal d'avoir un stade entre 55 000 et 60 000. On sait qu'on pourrait les remplir. Il y a la volonté de la part de la métropole de nous confier la gestion du Stade. Sur une délégation que l'on voudrait longue." Peux-tu s'il te plaît me souligner la partie de son intervention où "il mythonne" ? Parce que tu martèles quelque chose que je ne trouve pas dans la conférence.

Ce n'est pas forcément que les équipes sont plus fortes, on ne parle pas d'amélioration du niveau général, mais d'un accroissement de la difficulté du fait de la suppression des quatre matchs les plus faciles. Un groupe de LDC comportant Paris, Monaco, Lille et Toulouse est plus difficile qu'une saison de championnat à 18, où ces 4 mêmes équipes affrontent des équipes moins performantes. Le TFC, s'il finit 7ème de L1 à 18, fera une meilleure performance qu'en finissant 4ème et fanny dans cette hypothétique poule de LDC franco-française. 4ème en LDC, c'est le bas du tableau, 7ème en L1, c'est le haut du tableau. Et bien c'est globalement pareil pour le passage de 20 à 18, même si la différence est moins drastique. Voilà comment je vois les choses

Il est en trop ni pour le diffuseur, ni pour l'équipe de L1 qui voit son futur adversaire se fatiguer dans des matchs inutiles

Pour le DS, son principal avantage serait de servir de paratonnerre à Comolli. Mais Comolli préfère visiblement travailler sans paratonnerre. Je trouve ça un peu con car du coup la frustration des supporteurs lui retombent vite dessus. Et en même temps, quand tu veux bosser efficacement et avec peu de moyen, payer 40.000 euros un paratonnerre, c'est beaucoup d'argent dépensé pour rien. C'est de la gémellité à ce stade-là

Suivant Comprends-tu que le plus grand stade de l'Ouest fait 42.000 places, quand ceux de l'Est font 80.000, 60.000 x2 et 50.000 ? (SdF, Vélodrome, Groupama et Pierre Mauroy) ? Vois-tu la différence qu'il pointe du doigt ?

Je pense qu'il parle de Débève. Et peut-être de Rachedi ? Si on en est à regretter ce genre de personnes et les conférences de Sadran, il faut quand même s'interroger sur la part de nostalgie là-dedans.

Il a dit qu'il n'y avait pas de stade comme ça dans l'Ouest, ça veut bien dire que les stades qu'il y a actuellement dans l'Ouest de la France ne sont pas de la dimension dont il parle. Il parle donc bien de stades plus grands que ça.

Je ne passe pas ma vie à écouter les conférences de presse des autres présidents de club, mais je suis à peu près sûr que l'on y apprend généralement très peu de choses, voir même souvent rien du tout. Le boulot d'un président n'est pas d'être transparent face à la presse. Son boulot est de gérer l'image public du club, et de protéger le club. Le but d'une conférence de presse n'est pas de divulguer une vérité, mais de distiller quelques informations balisées à l'avance. Avec cette conférence de presse, Comolli est dans son rôle et la conférence de presse tient sa fonction. Les supporteurs aussi sont dans le leur en attendant tout et n'importe quoi de lui, mais ils se leurrent en pensant qu'il l'obtiendront plus d'information que ça. Tout à fait d'accord Je dirais aussi que l'on fait mieux que l'an passé parce que cette année étant une année de transition, et que l'on finit dans les mêmes temps que l'année d'avant, qui était une année d'apogée. Faire aussi bien lors de la reconstruction que lors de l'apogée du cycle précédent, c'est progresser.

Pas forcément, en tout cas pas s'il glisse sur le poste de Gboho ou de Dønnum. Lors de sa titularisation en Coupe, il a beaucoup évolué dans le demi-espace, aux abords de la surface, malgré la présence de Cissoko. Il a une bonne qualité de passe, il se déplace bien et n'hésite pas à frapper. Il est certes moins dribbleur que Gboho, mais pas forcément moins percutant. Il a aussi un bon profil pour suppléer Schmidt, avec en plus la caisse que l'Allemand n'a pas. Mais voilà, il était blessé lorsqu'Aboukhlal se pète pour 6 mois, puis il se reblesse quand Schmidt disparaît pendant un mois, et vu le prix et le caractère de Dønnum c'est compliqué de le faire passer devant lui sur le côté droit sachant qu'il y a Aboukhlal qui revient et Babicka qui attend son heure lorsque Gboho explose à gauche. Pour les ailes, la saison prochaine, je verrais bien Gboho à gauche, Aboukhlal à droite, et le duo Skyttä/Babicka pour les suppléer. Les deux ont un bon profil pour jouer les doublures, Skyttä est créateur d'occasion comme Gboho et Babicka avale les espaces comme Aboukhlal - sans compter que Skyttä peut aussi doubler la position de Schmidt. Mais je pense toujours que le TFC priorisera un nouveau profil, ou bien comptera sur Dønnum, qui à défaut d'être brillant est fiable. Après une première partie de saison comme celle-là, gâchée par les blessures, ça m'étonnerait que le board mise sur des joueurs qui accumulent les périodes d'indisponibilité. Skyttä a raté plusieurs fois sa chance, un peu comme Genreau, qui a lui aussi des qualités indéniables sur lesquels on n'a pas pu compter au moment où l'on en avait besoin du fait de nombreuses blessures.

Il a été souvent blessé au moment où l'on comptait sur lui. Il rate par exemple le match suivant son doublé en CdF sur blessure, alors qu'il prétendait à une place de titulaire. Dans la logique de réduction du risque et d'optimisation de la performance de Comolli, les périodes d'indisponibilité sont une véritable plaie. Pas pour rien qu'on prolonge un Nicolaisen, joueur fiable et peu souvent blessé qui aurait pu candidater à un bon club, plutôt qu'un Diarra qui malgré ses progrès spectaculaire rencontre 2 à 3 fois par saison des pépins de santé. Pareil pour Desler. Comolli aime les groupes plutôt restreints, avec des joueurs peu souvent blessés Enfin, c'est ma théorie 😁

Sur les montées des centraux, sur le positionnement très excentré de Diarra/Costa sur les relances, sur le positionnement haut des latéraux, sur le rôle assez fixe du double pivot, sur la fonction des ailiers intérieurs, sur le jeu dans les demi-espaces à la relance comme près de la surface adverse, je nous trouve globalement très inspiré par le jeu de la Dea. Et notre recrutement est déjà un peu basé sur le choix de joueurs en devenir possédant des caractéristiques spécifiques concordant avec les choix tactiques du club et du coach

Encore un coup de chance face à une équipe bis

Là où tu as raison, c'est qu'il y a peu de chance que le club compte sur lui. J'aimerais le voir plus sur le pré, mais voilà, c'est comme ça.

Si je compare la première moitié de 2022/2023 à la deuxième partie de 2023/2024, je vois de très nombreux points sur lesquels l'équipe a progressé.

Je ne sais pas si le Président "a bien géré le problème" (dans le sens où l'on est pas sûr qu'il ait pu y avoir un problème), je ne crois pas au moindre instant qu'il a souhaité faire l'impasse sur ce match, mais effectivement, le club s'est évité une polémique douteuse et n'est plus l'incarnation du manque de discernement des footballeurs. C'est toujours ça de pris dans ce triste contexte.