D'ailleur les critique ne s'y trompe pas:
Kill Bill : volume 2
Film américain (2003). Action, Karaté. Durée : 2h 15mn. Interdit aux moins de 12 ans
Date de sortie : 17 Mai 2004
Avec Uma Thurman, David Carradine, Michael Madsen, Daryl Hannah, Gordon Liu Plus...
Réalisé par Quentin Tarantino
Presse
L'avis de la presse--------------------------------------------------------------------------------
Zurban - Véronique Le Bris
Cette suite manie avec un talent inégalé les références au western spaghetti, aux arts martiaux chinois et les explications psychologiques. Le tout dégage une forte émotion. On en rêvait. Quentin l'a fait, il signe ici l'un, sinon le meilleur, de ses films.
Télérama - François Gorin
Les ellipses, les incises, les parenthèses reposent (...) sur un mécanisme d'horlogerie impeccable. C'est précis, minutieux, millimétré. Tarantino est bien l'héritier des Billy Wilder et Joseph L. Mankiewicz.
L'Ecran Fantastique - Paul Fries
Au finish, un Tarantino de grand cru -l'un des moments de cinéma pulp les plus délirants et enthousiasmants que l'on ait jamais vu sur grand écran!
Figaroscope - Emmanuèle Frois
Kill Bill volume II est tout à la fois une grande et tragique histoire d'amour avec, en toile de fond, un hommage aux arts martiaux chinois, aux westerns spaghetti, aux films noirs des années 40 et un clin d'oeil aux films d'horreur. Tarantinesque à mort !
Les Inrockuptibles - Serge Kaganski
(...)Tarantino manie moins le sabre et un peu plus les dialogues, tout aussi tranchants, pour dénouer le roman familial. (...) C'est ça Kill Bill : (...) une belle tranche de gâteau, comme disait Hitchcock, avec des colorants et des conservateurs, mais aussi la totale, glace, coulis et chantilly par-dessus, et dedans plein de morceaux qu'on aime et qu'on reconnait. (...) Allez-y, gavez-vous.
Le Figaro - La rédaction
Une grande et tragique histoire d'amour avec, en toile de fond, un hommage aux arts martiaux, au western spaghetti et aux films noirs des années 40. Brillantissime.
Première - Nicolas Schaller
Une oeuvre aussi majestueuse que personnelle (...) Kill Bill apparaît comme l'autobiographie fantasmée d'un romantique monomaniaque. Tarantino ne peut désormais plus fuir sa vraie nature (et sa raison de vivre) : celle de Superman des cinéastes.
Studio - Patrick Fabre
Tarantino nous assène le "coup de grâce" (comme il est dit deux fois dans ce second volet), en jouant merveilleusement sur l'émotion. Après le sang, les larmes. Qui l'eût cru? Encore une fois, Tarantino nous a eus. En beauté. Et déjà on compte les jours qui nous séparent de son prochain film.
Chronic'art - Vincent Malausa
Kill Bill (vol 2) n'est en rien le film d'une soumission à la toute-puissance du passé. En son arène immobile et silencieuse -gymnase et jardin multicolore dans le premier, living-home ou désert mythique ici-, plutôt la confirmation en forme de chef-d'oeuvre apaisé d'une redéfinition totale de l'espace du cinéma de genre moderne.
Le Monde - Florence Colombani
Sans suspense, sans étude de caractère, avec cet argument si mince, que reste-t-il ? Le meilleur, c'est-à-dire un jeu délectable, complice, entre le cinéaste et le spectateur.
Fluctuat.net - Agathe Moroval
Par rapport au Vol. 1, le Vol. 2 est donc plus bavard et moins musclé (les duels remplacent les grands massacres), plus long, plus narratif et moins novateur. Mais on retrouve avec délectation une marque de fabrique : cette b.o. hallucinante (chapeau à RZA), et ce sens de l'humour qui traverse toutes les séquences.
Ciné Obs - Olivier Bonnard
Les personnages titubent légérement sous le poids de l'armure mythologique que le cinéaste leur fait endosser, mais il s'en faut de peu que celui-ci nous livre le chef d'oeuvre qu'il entendait réaliser.
Aden - La rédaction
(...) Quand le premier volume jouait de la vitesse et de la fulgurance, le second mise sur l'attente, l'étirement et la tension qui grimpe dans un suspense plus silencieux. (...)Tarantino joue sur l'attente, l'observation, l'apprentissage. Qui, à chaque fois, dévoile la vraie nature des héros : avidité, orgueil, jalousie...
M. Cinéma - Hugo de Saint Phalle
Quentin Tarantino frappe encore un grand coup, aussi puissant et précis qu'une bonne raclée de la Mariée. Le cinéaste cinéphile en a gardé sous la pédale et boucle le tout de façon magistrale. Moins survolté que le premier opus, KILL BILL VOLUME 2 reste tout aussi culotté et réussi.
Ciné Live - Marc Toullec
Le changement dans la continuité, soit une suite à la fois portée sur le vague à l'âme de ses protagonistes et les courbettes cinéphiliques. Les tueurs ont désormais du coeur chez Tarantino.
Le Figaro - Dominique Borde
(...) on s'attend à retrouver la fulgurance et le déchaînement esthétique et on a droit à un récit fragmenté entrecoupé de trois séquences brèves et violentes (...) Alors déçu ? Un peu. On se console du bavardage et de la (relative) passivité du volume 2 en repensant au volume 1 que rien ne vous empêche de revoir avant ou après.
Le Point - François-Guillaume Lorrain
Après un KB1 mutique, Tarantino renoue donc avec ses parties de ping-pong verbal. Mais c'est un ping-pong décomposé, joué au ralenti, où le cinéaste pose au maître zen qui contrôle sa violence pour mieux nous donner sa leçon (de cinéma). Pédanterie ? Sans nul doute. Mais Tarantino est assez malin et cinéphile pour pratiquer tous azimuts la parodie et s'assurer ainsi la connivence admirative du spectateur
Cahiers du cinéma - Antoine Thirion
Si la découpe du film ne trahit pas tout à fait les intentions de Tarantino, elle permet de vendre sans vergogne le film deux fois. Est-ce grave? Oui car le film tend à disposer côte à côte, comme célibataires, ses épaisseurs. Pareille opération réduit le film au commerce clos des références, et Tarantino à la petite logique du genre. (...) Mieux on parvient à regarder le volume 2 en ayant le 1 en mémoire, mieux il apparaît combien Tarantino excelle à ce que le cinéma lui offre de plus pauvre: l'art patient de dialogues où l'attention s'éparpille et les centres se dipersent.
Moi c'est sur je veux voir la fin