Le seul argument recevable aurait été la prescription. On voit bien par le comportement de la supposée "victime" qui refuse de remuer le passé, l'intérêt de la prescription (en plus de la difficulté à rassembler des preuves si longtemps après, etc...). L'action en justice si tardive trouble "la paix publique" au lieu de la préserver. La prescription est connue du droit US et un acte tel que celui que RP aurait commis se prescrit en Californie après quelques années (je ne me souviens plus exactement, moins de 10ans il me semble) sauf si la personne en cause tente de fuir la justice apparemment. Le crime dont il est accusé ne serait donc pas prescrit aux USA pour cette raison.
Tout talentueux cinéaste qu'il est, il ne peut donc se soustraire à la justice US...Certains auraient déjà eu le cerveau grillé faute de ne pas savoir tenir une caméra. Il est là le scandale.
L'affaire pose malgré tout la question de l'utilité de la prescription, c'est le seul élément intéressant dans l'histoire, à mes yeux du moins.