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Gollum

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Gollum's Achievements

  1. Un joueur étrange. Pétri de talent, à l'évidence. Un potentiel de top joueur, capable d'actions de classe. Mais une propension étonnante - car chronique - aux grosses bêtises. C'était pareil chez nous : brillant et parfois fatal pour nos couleurs... Au niveau au-dessus, ça se voit forcément plus. Problème de concentration ? Il doit impérativement résoudre ce sérieux problème pour "passer le fameux palier".
  2. Quand il est en cannes, je pense qu'il s'agit tout simplement de notre joueur le plus intelligent balle au pied. Et sa grinta est fantastique. Mais hélas, le "quand il est en cannes" est un sujet... Ce soir, il l'était et c'est total régal (et comme de l'autre côté, Donnum a l'air disposé à continuer sur sa lancée, ça nous fait des côtés pas dégueu).
  3. Comme contre Rennes, je n'ai pas vu la bonne MT, celle où on marque. Mais ce second acte contre Auxerre n'était pas mal non plus... Je nous avais trouvés bons à Paris et on a pu voir que cette défaite malheureuse n'a en rien entamé la force qui se dégage de l'équipe toulousaine tout au long de ce mois de novembre inhabituel (l'automne nous réussit rarement...). Ce qui frappe, quand on regarde le TFC en ce moment, c'est sa santé. Physique d'abord, tant les joueurs sont athlétiquement au top. Mentale ensuite tant la joie de jouer ensemble qui s'en dégage est manifeste. Les joueurs toulousains s'éclatent dans cette équipe, ça se voit et pour l'adversaire, j'imagine que ça se subit. Jusqu'à la 70ème environ - disons jusqu'à la sortie de Restes, sans qu'il n'y ait de relation cause-effet - les Toulousains mettent un engagement maximal dans tout ce qu'ils font : les duels, les sorties de balles, les transitions. Les Auxerrois essaient bien de pointer le bout de leur nez pour tenter de revenir mais on les en empêche, ne serait-ce qu'en forçant leur défense à rester en place : parce qu'à chaque récupération de balle, on distribue rapidement sur les côtés et ça met la DC auxerroise au supplice. Dans ce registre de l'attaquant qui pèse, ce qu'a montré King est bluffant. Il percute, il oriente, il garde le ballon. Il sait à peu près tout faire... Il commence à piocher peu avant sa sortie et ça coïncide à peu près avec le (petit) recul-frein des violets, en fin de partie. Disons qu'on concède une vingtaine de mètres à notre adversaire, qui tente son va-tout mais sans nous inquiéter le moins du monde. La faute à une défense toulousaine dont la sérénité va finir par poser un problème pour le moins inattendu il y a quelque temps : quid du retour de Nicolaisen ? . Pas évident l'histoire... Comme j'ai cru comprendre que la première période avait été à sens unique, on peut parler de prestation XXL des Violets. Si on doit trouver un bémol, on l'identifiera comme toujours dans la surface auxerroise. En fait, je trouve que dans la surface adverse, on est bizarrement plus timorés, moins déterminés que dans toutes les autres zones du terrain. Mais bon, ce n'est pas aujourd'hui que ça porte préjudice. À la décharge de nos attaquants, leur débauche d'énergie défensive est telle que ça se paie forcément en termes de lucidité. Il reste que dans les dispositions de ce jour, le TFC est tout simplement injouable pour le tout venant de la L1, celui qu'on identifiait, il y a peu, comme "notre championnat". J'ai un peu plus de mal avec cette expression aujourd'hui tant on est manifestement au-dessus du dernier tiers du classement quand on joue comme ça. Et comme on joue comme ça depuis un moment, ce n'est pas le coup d'un soir . Deux questions se posent donc : jusqu'à quand tiendra-ton cette forme physique ? Et peut-on espérer embêter les gros du championnat, comme la saison dernière ? Pour l'heure, ce TFC ressemble plus à celui d'il y a deux saisons : une marge évidente sur le bas du classement mais un déficit fatal de talent face aux gros. On va enfin espérer que la blessure de Restes ne soit pas grand-chose. Je miserais bien sur une contracture au mollet donc rien de bien méchant. Mais à suivre, bien sûr. En attendant, bravo pour cette superbe performance (face à des Auxerrois qui, décidément, nous réussissent ).
  4. Le match typique du coeur de l'hiver. Ça a toujours un petit parfum de division d'honneur XXXXL le top 14, à cette période de l'année. Des petits tas, des en-avants, des mecs pas lancés... Mais comme tu dis, ça passe. Or, je n'en menais pas large en seconde période. Ce Stade se donne toujours les moyens de gagner un match...
  5. Bon, OK, on n'est en effet pas tout à fait d'accord (mais le "pas tout à fait" s'impose, on n'est pas sur du Gollum vs Régis causant du programme économique du NFP ). Pour ma part, je trouve que Barassi est un très bon joueur mais je n'irais pas au-delà. Peut-être à cause des blessures, d'ailleurs. Il est tout à fait possible qu'elles aient contrarié la progression du joueur. Mais ça fait hélas partie de l'équation. Le problème, c'est que d'autres en ont profité. Je pense que Costes est aujourd'hui devant Barassi dans la hiérarchie. Et Chocobares a été épatant en phase finale du championnat. Je ne suis pas sûr que Mola parte avec des idées préconçues, que ce soit sur Retière ou sur Barassi. L'effectif du Stade est justement conçu pour promouvoir une émulation maximale et les meilleurs emportent la mise, dans l'esprit du coach (et celui-ci ne se trompe pas...). Ce qui ne va pas sans difficulté quand des seconds choix stadistes seraient sans problème titulaires à peu près partout ailleurs. Le recrutement de Thomas peut s'entendre ainsi : on a un joueur en fin de carrière qui acceptera (probablement) son statut.
  6. En effet. Barassi sera pour toi ce que Retière était pour moi . J'ai également regretté que le Stade se sépare de celui-ci mais on peut bien regretter ce que l'on veut, les résultats parlent d'eux-mêmes. Et on voit bien que Barassi n'a jamais été qu'un second choix quand bien même, comme Retière, il n'a jamais démérité (sans non plus concrétiser les espoirs qu'il avait laissé entrevoir en début de carrière).
  7. Le hors-jeu aussi...
  8. À ce train là, on va pouvoir envisager le recruter l'été prochain... Un club sain lui ferait vraisemblablement du bien même si au TFC, un joueur qui défend comme lui, ça rappellerait forcément Imbula .
  9. Faut reconnaître que pour les concurrents, tomber sur Du Toit, c'est la tuile .
  10. Akdag ??? En première MT, il a Dembélé dans sa zone et il le fixe plutôt pas mal. À moins de lui reprocher le centre d'Hakimi sur le but de Neves, il n'est pas directement fautif et sur le second, le vrai responsable est Magri, pour moi. Peut-être verrait-on une passivité coupable d'Akdag à la revoyure des images mais globalement, bien qu'ayant vu les critiques à son encontre, je l'ai trouvé plutôt pas mal au regard du contexte, encore une fois (en fait, je pensais qu'il ramerait nettement plus, c'est peut-être ce qui m'incite à l'indulgence). Ce qu'on peut questionner, c'est d'avoir persisté avec trois DC plutôt que de renforcer notre milieu. Mais le scénario du match ne donne pas tort à cette option, d'autant que la capacité des Toulousains à jouer en 433 (et avec quel milieu à côté de Sierro et Casseres ?) est sujette à caution.
  11. Ah... Je suis donc l'un des seuls à trouver qu'il a fait son match, dans un contexte pas facile...
  12. Dommage. Le score est sévère car le TFC a tenu la dragée haute aux Parisiens. On sort une prestation très juste, dans l'ensemble mais... les surfaces, les surfaces, les surfaces. Pour faire un résultat ce soir, il aurait fallu performer dans la surface parisienne, surtout. Dans la nôtre, je ne vois qu'une grosse erreur - Sierro et Magri qui se gênent et donnent une passe décisive à Beraldo - mais c'est une de trop. Il est cependant normal de ne pas être aussi efficace que notre adversaire parisien et de perdre sur son terrain. Et si le score ne reflète pas vraiment le rapport de forces, c'est parce que cette équipe parisienne un peu expérimentale derrière a été très (trop) sérieuse dans l'ensemble, et notamment au milieu. Cette équipe parisienne est moins talentueuse que ses devancières mais bien plus sérieuse. En L1, elle ne devrait pas laisser grand-chose même si, en contrepartie, on comprend qu'elle rame en LDC... Or, pour performer au Parc, il faut quand même tomber sur une équipe parisienne un peu démobilisée, un peu étourdie, un peu arrogante. Rien de tout ça ce soir. Novell a plutôt bien mené sa barque : jusqu'au but de Neves, la défense toulousaine a fait montre de sa sérénité habituelle, malgré l'absence de deux titulaires (Sidibé et Nicolaisen, excusez du peu). Je nous ai trouvés vraiment intéressants dans notre moitié de terrain. Nos défenseurs se livrent peu mais leur placement est remarquable et ils aimantent les ballons. Et en plusieurs occasions, j'ai aussi trouvé qu'on ressortait pas mal. Bien sûr, cette tactique attentiste a livré nos offensifs au milieu et à la défense parisiennes et force est de constater que, sans surprise, nos attaquants se sont fait manger en un contre un alors qu'on aurait pu espérer secouer un peu la défense expérimentale des Parisiens. Ça n'a pas eu lieu, grâce au travail plutôt impressionnant de la triplette Neves-Vitinha-Zaïre-Emery. Mais la fin de match a montré qu'en dépit de cette précarité offensive, jouer bas et attentiste était la seule chose à faire. Face à Barcola et Dembélé, si tu remontes le bloc de 20 mètres, tu manges chaud à l'arrivée... Au final, nos trois défenseurs centraux ont bien emmerdé les trois attaquants parisiens. Mais en contrepartie, Sierro et Casseres ont inévitablement souffert face à un adversaire en surnombre au milieu. La première MT a globalement mis en relief les forces respectives des deux équipes. Alors bien sûr, la tactique toulousaine vole un peu en éclat avec le but de Neves, qui intervient sur le côté qu'aurait dû occuper Sidibé. Mais l'équipe toulousaine ne se démonte pas et continue de jouer sa partition, y compris au retour des vestiaires. Tout change vers la 71ème mn et ce rush d'Aboukhlal formidablement lancé par Sierro, que Zaïre-Emery contre alors que le but toulousain était au bout (à mon sens, la frappe croisée d'Aboukhlal fait mouche si Zaïre-Emery ne la contre pas). Cette action dit un peu tout du match : on est pas loin de marquer mais on ne le fait pas parce qu'un des milieux parisiens se dépouille. Ensuite, les Toulousains jouent normalement leur va-tout, initient un pressing terrible - quelle occase de Babicka...- mais en contrepartie, remontent le bloc et s'exposent. La fin de match n'est pas moins près du 1-1 que du 0-3, comme la joie démonstrative d'Enrique le montre, sur le deuxième but parisien. Ça n'a pas souri, voilà tout. Alors bien sûr, ça n'a pas souri parce que les individualités parisiennes sont plus fortes que les nôtres, ce dont nul ne s'étonnera. Le seul bémol que je trouve à notre prestation vient d'une maladresse offensive que je trouve quand même excessive en fin de rencontre. On décide d'attaquer en nombre dans la surface et on ne trouve pourtant pas de vraie position de frappe, face à des Parisiens nettement moins mobiles. C'est forcément frustrant mais je vois quand même une équipe toulousaine qui a une filière de jeu et qui me donne l'impression d'une vraie marge sur le maintien, ce qui n'est pas trivial au regard d'où on vient. En gros, il faut continuer comme ça.
  13. Idem, à 3-14, j'ai vu l'inéluctable branlée. Mais je suis connu pour la fiabilité de mes intuitions pronostiques . Je reste cependant sur l'idée que perdre de 15 points aurait été une perf honorable. Je réitère : ce à quoi on a assisté hier est complètement barje...
  14. Sur la première MT, c'est vrai. Il s'est mis au diapason de l'équipe en seconde MT. L'EDF a réalisé une performance supramajuscule hier. Un truc herculéen. La mémoire étant ce qu'elle est, je me dis qu'il doit bien y avoir des précédents mais justement, je ne m'en souviens pas. Ce match, tu le joues 10 fois, la France le perd 9 fois dont 5 branlées. Survivre à cette faillite en touche et en mêlée en première période et face à des Blacks aussi saignants balle en main, y'a pas de superlatif pour en rendre compte. Survivre à la perte de ton pilier droit au bout de 5 mn, puis la sortie aussi rapide de ton deuxième ligne remplaçant alors que le combat est à son comble, c'est juste dingue. Les Français ont fait un effort d'abnégation (en première période) et de concentration (en seconde) qui force le respect. Au sortir de ce match, on comprend mieux l'éviction de Jallibert au motif d'un manque de "détermination". C'est une perf sur laquelle ces Bleus vont pouvoir s'appuyer. Difficile de ressortir des individualités d'un collectif aussi fort, d'autant que certaines perfs sont un peu ambiguës. Mauvaka et Gros ont par exemple été dévastateurs dans le jeu mais les lancers du premier sont toujours aussi fragiles tandis que la sortie du second coïncide avec un mieux en mêlée (on avait l'impression que c'est Colombe qui explosait mais pas sûr qu'il soit premier responsable...). Du coup, je retiendrais Boudehent, Meafou et Roumat devant, Ramos, Fickou, Buros et (surtout) Bielle-Barrey derrière. Ce dernier va devenir l'équivalent de Penaud, à ce rythme de progression. On dirait qu'il pèse 25 kg mais quel joueur...
  15. Oui. Le speech qu'il sert à Mbappé, notamment, est édifiant. Son discours et la façon dont Mbappé sort de la pièce après l'avoir écouté .
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