Gollum

Un peu plus à la peine sur le jeu au pied qu'à Monaco mais il a clairement retrouvé son éclat du début de saison, après un début 2024 en demi teinte.

Pourquoi ? Perso, je ne l'ai pas trouvé "décevant". Je l'ai juste trouvé égal à lui-même...

Pas mauvais aujourd'hui mais je ne sais pourquoi, il me fait peur à chacune de ses initiatives... Footballistiquement parlant, c'est quand même pas absolument maîtrisé .

J'imagine que Novell donne dans la sophrologie pour encore l'envisager ne serait-ce que sur le banc. Je ne peux évidemment pas envisager que le coach puisse en espérer quoi que ce soit mais l'idée est, j'imagine, de ne pas perdre complètement le garçon, qui doit avoir une petite valeur marchande (je ne sais pas quel est le terme de son contrat). Ces dernières saisons, on a vu quelques fantômes évoluer sous le maillot téféciste mais il peut sans doute postuler à ce qu'on a fait de mieux, dans ce registre...

Le foot . Projetons-nous deux semaines en arrière, après une énième défaite à domicile contre un concurrent direct (Nantes). Nous pleurions toutes les larmes de notre dépit amoureux, vouant la direction, le coach et les joueurs aux gémonies de la L2. Car le calendrier nous promettait une descente aux enfers. Deux semaines plus tard, ce sont 6 points contre Monaco et Lille, deux prétendants crédibles au titre de dauphin du QSG en temps normal. Inimaginable. Inimaginable, comme le foot. Et pourtant, cet après-midi, c'est sans coup férir que le TFC a mis un LOSC méconnaissable à la raison, simplement en s'énervant un peu pendant 20 minutes... Rarement vu une telle domination toulousaine, cette saison, au point que pour la première fois sans doute, je n'ai même pas envisagé un retour lillois - au vrai, pas même une réduction du score - en fin de match. C'est de manière clinique, évidente, sereine que le TFC s'est aujourd'hui imposé à un adversaire qui était bien moins fort que lui, bien qu'étant autrement mieux classé ; et je le répète, lors des matches aller, non seulement le LOSC est l'une des équipes qui m'ont le plus impressionné dans le jeu mais jamais nous n'avons obtenu point plus heureux que là-bas. On me rétorquera qu'au vu de la première période, ce diagnostic de supériorité toulousaine est un chouia exagéré. Oui et non. D'abord parce que les premières minutes donnent quand même un avant-goût de ce que les Toulousains pouvaient aujourd'hui infliger à ces Lillois, en termes d'impact. Mais surtout parce que la composition de Novell relevait d'un 5-1-2 relativement inédit, compte tenu de deux joueurs à peu près inutiles - Schmidt et Gelabert - uniquement alignés pour reposer les potentiels titulaires et, accessoirement, continuer d'impliquer tout le monde. À quasiment 9 contre 11, on a donc normalement souffert, reculant perceptiblement au fil de la première MT et laissant les Lillois ouvrir le score. J'exagère naturellement avec mon "9 contre 11". Schmidt a pu gratter un ballon ou deux, Gelabert n'a pas absolument tout raté et puis, ces deux là contribuent évidemment à fixer un adversaire. Mais bon, s'ils ne servent pas tout à fait à rien, on n'en est pas loin quand même. Il aura donc fallu que nos attaquants s'y filent sévère en matière de repli défensif et, bien entendu, que les 6 de derrière - je mets Casseres dans le lot - nous sortent une première période toute en courage, pour compenser ce handicap. Or, à 0-1 et compte-tenu du petit rythme du match, on sent bien qu'avec Gboho et Sierro à la place de Schmidt-Gelabert, l'écart potentiel de niveau peut faire un bond quantique, côté téféciste. Et c'est à peu près ce qui s'est passé, même si je me suis étonné de la sortie de Babicka (pas toujours inspiré, bien entendu mais tellement menaçant). Car la triple entrée de la mi-temps permet immédiatement au bloc toulousain de jouer plus haut, comme en début de match. L'entrée de Gboho permet notamment à Mawissa de pointer le bout de son nez, plutôt que de colmater derrière et on a vu immédiatement ce que ça a donné. Je reste cependant étonné de la fébrilité, pour ne pas dire de la passivité des Lillois mais ça les regarde (je gage que les joueurs lillois vont prendre cher sur leur forum de supporters...). L'essentiel est que les joueurs toulousains aient fait le job simplement en montant en pression, puisqu'il était aujourd'hui relativement aisé d'obtenir les oreilles et la queue de ces dogues édentés. J'entends Chevalier très remonté contre l'arbitrage et il faudra sans doute que je revoie l'image du corner amenant le but égalisateur ; je reconnais également avoir été surpris par la validation du but de Dallinga. Mais bon, quand tu te fais balader dans ces proportions pendant 20 mn et qu'ensuite, tu butes toute la fin de match sur une équipe toulousaine légitimement entamée mais jouant à sa main, faut-il vraiment la ramener sur l'arbitre ? Il ne nous a pas été défavorable, tant mieux mais enfin, les buts toulousains récompensent une pression palpable sur le but adverse, face à un adversaire étonnamment fragile. Après la belle impression laissée en coupe d'Europe, cette victoire signe une reprise en main de RedBird sur le destin du club. On a beaucoup douté et c'est normal. Mais la direction a tenu le cap, n'a pas cédé à la tentation de démettre un coach légitimement fragilisé par la série de mauvais résultats et a effectué un mercato d'hiver qui est en train de porter ses fruits. De la belle ouvrage . Sans oublier la contribution de notre jeunesse à ce renouveau, l'éclosion de Mawissa s'ajoutant à la progression de Diarra et, aujourd'hui, à la très belle prestation de Keben : car il n'y a pas de bonne saison téféciste sans pitchouns qui pointent le bout de leur nez. Jje ne sais pas si cette saison sera finalement "bonne" mais on se donne quand même une marge considérable sur la descente directe et si rien n'est fait concernant la 16ème place, la confiance engrangée ces derniers temps, la relative densité de l'effectif et la potion magique de la défense à 5 redonnent pas mal d'éclat au violet de notre maillot . Et ce d'autant que sous d'autres cieux hexagonaux, pas mal de nos adversaires semblent tirer la langue (Strasbourg et Le Havre en particulier). On n'a pas fini de serrer les fesses mais on peut voir l'avenir de cette saison sous un autre jour que celui qui se dessinait, il y a peu...

J'aurais dit "neutron cadenassé", pour ma part .

Score pas si mal si tu considères que tu choisis de jouer la première MT à 9 contre 11 ou pas loin (Gelabert et Schmidt ne servant à presque rien, comme prévu). Faut voir ce que ça donne à 11 contre 11, quand Novell l'aura décidé.

Et bien je dirais que ça se discute. Mais n'ayant rien vu de l'action en question ni d'ailleurs de ce match (oui, oui, je sais, ça ne devrait pas m'arrêter), j'opte en l'occurrence pour la prudence... Plutôt content, d'ailleurs, de ne pas l'avoir vu. Cela me permet de rester sur l'impression largement lue partout d'un TFC en mode perdant magnifique, ce qui constituait l'espoir largement partagé par la population forumique, au moment du tirage. Et d'éviter, donc, de m'agacer du déchet de notre équipe à la finition, fléau relativement habituel cette saison...

A alterné le bon et le nettement moins bon en première période ; disons qu'à ce moment du match, je l'ai trouvé relativement investi et avec des ailiers à ses côtés, ça aurait pu être intéressant. Ensuite, ça vire au tragique. Insuffisant dans l'ensemble mais hélas, comme d'habitude. Puisque Novell s'obstine à le titulariser, ne pourrait-il au moins lui interdire purement et simplement toute tentative de passe en retrait ?

Et bien de mon point de vue, son match d'hier est loin d'être le meilleur, comme par hasard quand il retrouve le côté gauche. Je crois qu'on confond deux choses : Gboho apporte un tel dynamisme à notre équipe, il est tellement au-dessus de ce à quoi on était habitués, que la moindre de ses accélérations suffit à le créditer d'un match extraordinaire. Il va de soi que quand tu le compares à Donnum ou Gelabert, ça pique effectivement les yeux. Mais hier, je lui ai trouvé beaucoup de mauvais choix, face à une équipe prenable défensivement, en première MT du moins. On peut mettre ça sur le compte d'une mésentente collective sur le front offensif mais j'ai parfois trouvé qu'il s'obstinait dans des percussions stériles, en plus de ses mauvaises passes... Mais bon, encore une fois, son royaume, c'est l'axe.

J'avais envie de voir ce qu'il donnerait à ce poste de piston ou arrière gauche et du coup, je ne sais pas ce qui lui convient le mieux, tellement il est bon partout... Bien sûr, il a la chic pour commettre de grosses bêtises. Je crois qu'on appelle ça des erreurs de jeunesse. Mais quelle palette de qualités, quand même... Il est pour beaucoup dans notre mieux général...

Surtout après toutes ces défaites qu'on n'a pas gagnées !

Je m'étais promis de le faire avant l'apéro de midi (un tgv à prendre un dimanche de grève, sitôt le coup de sifflet final venu) Bon, commençons par le trivial : troisième victoire à l'extérieur, ça commence à ressembler à un bilan de viking, impitoyable dans son entreprise de conquête des terres hostiles... Et sur le papier, c'est après Liverpool bien sûr, la plus grosse victoire de l'ère RedBird compte tenu du calibre présumé de l'adversaire. Présumé seulement, il faut bien l'avouer tant Monaco paie cher l'hécatombe qui frappe son effectif. N'empêche, je ne donnais pas cher des chances de nos Toulousains avant la rencontre et encore moins, il faut l'avouer, lors de notre seul quart d'heure faible du match, le premier de la deuxième MT. Or, compte-tenu du résultat de nos concurrents en bas de tableau, avoir engrangé ces trois points, c'est à la fois inestimable et pas du luxe. Le championnat commence à sérieusement se décanter : pour Metz et Clermont, ça sent un peu la sapin même si rien n'est joué. Reste une lutte farouche pour la place de barragiste. Perso d'ailleurs, je verrais bien une dégringolade havraise arranger nos bidons mais bon, on en est pas là. Sur le match d'hier, il n'y a pas photo pour moi. Hutter a beau dire que son équipe a dominé dans le jeu, pour moi, c'est Toulouse qui dicte le tempo et la configuration du match, durant 5 quarts d'heure sur 6. Et pourtant, je vais me permettre de faire la fine bouche : si cette victoire est de grand standing, je pense qu'il y avait mieux à faire encore, voire qu'on aurait pu se rendre le match plus facile. En première période, en effet, Monaco joue haut mais pas vraiment en bloc et accélère très sporadiquement. Il y avait donc la place pour leur faire mal sinon que si la compo de Novell est irréprochable sur le plan défensif, elle est plus discutable devant... On ne peut que féliciter Novell de s'être converti à la défense à 3. J'y vois une raison évidente, la plus simple du monde : dans l'ensemble, nos défenseurs sont de meilleurs joueurs que nos milieux et nos attaquants. En mettre un de plus est donc une bonne idée. Et la hargne de nos DC ainsi que leur bon placement ont souvent obligé les attaquants monégasques à tirer de loin, dans des conditions inconfortables. On a aussi profité de la petite forme de Balogun, bien entendu mais Restes a repris du crédit sur le match d'hier. Sur sa ligne, il est toujours aussi précieux. Et je trouve qu'on ne met pas assez en exergue une autre de ses qualités : son jeu au pied est globalement bon. C'est peu dire que notre relance, derrière, n'a pas toujours été impeccable, la faute (aussi) au pressing monégasque. Restes est souvent parvenu à nous sortir d'un mauvais pas en la matière. Défensivement, donc, c'est bien si l'on excepte cet énorme trou d'air à la sortie des vestiaires, où pendant 15 mn, l'équipe tangue dans des proportions parfois affolantes. On devra composer avec cette fébrilité pendant le reste de la saison, c'est ainsi. Mais précisément au vu de cette faiblesse chronique, on peut aussi se féliciter d'avoir (pour une fois) tenu le résultat pendant plus de 20 mn après le but victorieux de Costa. Offensivement, c'est moins convaincant... comme toujours. Mais le foot étant ce qu'il est, tandis qu'on se désolait de l'indigence de nos CPA contre Nantes (à l'image de la saison, il faut bien le dire), ce sont eux qui nous rapportent la mise hier. Va comprendre... Tant mieux car sinon, on aurait eu motif à s'agacer. Si Novell a bien joué le coup sur le plan défensif - en titularisant Sierro et Casseres devant la défense, tels une évidence - et s'il a choisi de jouer en 343, ce que je trouve pertinent au regard du profil hasardeux de nos pistons (Mawissa constituant un pari - gagnant, je ne m'en étonne pas - et Kamanzi ayant encore montré combien il est au-dessous de la plupart de ses coéquipiers), son choix de triplette offensive ne laisse pas d'étonner. Pour étirer un adversaire assez peu compact et prendre les espaces, il y a franchement mieux que Magri, tandis que Gboho a montré qu'il était aussi à l'aise dans l'axe que peu à l'aise à gauche... C'est sans doute facile à dire une fois le match commencé et son profil révélé : mais tout le monde aura remarqué qu'en première période, hier, la vitesse de Babicka, voire le sens du dribble de Cissokho auraient fait plus mal que ce qu'ont montré nos trois offensifs. On peut aussi se demander, une fois de plus, ce que Dallinga apporte dans une équipe qui décide de jouer bas et en transition (en étant méchant, on peut aussi se demander ce qu'il apporte en jouant autrement mais la méchanceté n'est pas mon genre ) À mon avis, quand on décide de jouer à 3 attaquants, il faut titulariser des ailiers. Là, on a en fait pas trop su si Novell voulait deux attaquants axiaux (ce que sont Magri et Dallinga) avec Gboho au soutien ou s'il comptait sur une ligne de trois offensifs. Or, le match a plutôt validé ce dernier schéma. On a donc renoué avec cette tendance novellienne consistant à ne pas optimiser ses choix offensifs et cela aurait pu coûter cher. Car hier, si la perf reste belle dans l'absolu, elle n'a rien de miraculeux et perso, tout autre résultat qu'une victoire m'aurait déçu. Mais bon, qui aurait misé sur ces trois points avant le match ? À peu près personne. Au-delà de ce constat comptable, l'équipe se donne de la confiance, en se persuadant qu'elle est au niveau requis par cette L1. L'air de rien, les choses vont plutôt mieux depuis décembre. Je ne pense pas qu'on ait les moyens de vivre une fin de saison excitante mais si ce que l'on voit nous permet de sauver notre peau, ce sera largement mieux que bien...

Dallinga qui sur une passe en retrait, redonne aux Monégasques...

quelle fragilité...

Suffisait de demander. On pestait lors du dernier match contre Nantes à cause de notre nullité sur CPA et hop !!!

Je me demande si n'existe pas un syndrome des joueurs à 4-5 millions... Ce doit être aussi le prix de Birmancevic à peu de choses près et pas mal de nos flop recrues de l'ère Sadran devaient coûter ce prix là. Bon, faudrait une étude sur un large échantillon pour être sûr mais j'ai l'impression que ce prix est trompeur. Au fond, nos succès data viennent de joueurs vraiment bon marché (donc convoités par personne). Après y'a Vitinha à l'OM pour 32 millions... Finalement, avec Donnum, on s'en tire bien .

Je plussoie galliardement . La question, qui va forcément de pair avec le maintien de Novell (car si quelque chose peut encore se maintenir, c'est lui ) est de savoir si on continue à chercher une "identité de jeu" manifestement introuvable ou si on bascule en mode commando. Et si on opte pour ce dernier cas, le mieux est d'identifier nos 10 joueurs de champ les plus capables - de courir, en premier lieu- et de bricoler un truc autour de ça. Cela pourrait d'ailleurs passer par un 352 avec Mawissa-Costa-Nicolaisen dans l'axe puisque ces trois là doivent être titulaires. Ensuite, tu élimines et par déduction, tu trouves les 7 mecs qui complètent . Je prends note ce désaccord (pas absolu en plus puisque je dis bien qu'on est apathique en seconde période). Je vous envoie un huissier cette semaine . Concernant Skytta, je doute que quiconque le prenne pour un ballon d'or mais on compare à ceux qui lui sont pour l'heure préférés. Et au TFC, cette saison, quand on se contemple, on se désole ; quand on se compare, on se console aussi mais moins .

Je ne suis pas plus impressionné que ça par sa "distribution" en plus... Disons qu'au regard de la maladresse de ses compères du milieu, il peut faire illusion mais si tu regardes son début de match, il est plutôt meilleur à la récupération (ça n'a pas duré longtemps) qu'à la transmission. Là où il pourrait être utile, c'est sur les CPA. Mais en fait même pas.

Faut voir comment ça tourne contre Benfica. Je n'exclus pas complètement qu'il finisse par s'agacer mais je m'illusionne sans doute...

Schmidt m'évoque un peu le style Riquelme : un football d'un autre âge, où l'on pouvait mener le jeu en marchant. D'ailleurs, quand je marche, je pense que je vais plus vite que lui quand il court . J'ajoute qu'en première période, nombre de ses transmissions courtes ne sont pas bonnes... Il ne sert franchement à rien alors qu'au contraire de Sierro, le foot de possession - car on a un peu possédé, aujourd'hui - devrait lui convenir...

Un tournant ? Comptablement, c'est possiblement catastrophique. Tu te fais doubler par un rival que tu relances, qui ne mettait pas un pied devant l'autre et une fois de plus, tu confirmes que le stadium est un paillasson pour toutes les équipes de L1. Très, très dur. Sur le contenu du match, je serais probablement moins sévère que certains mais la réalité est là, lancinante, implacable. La moindre erreur, on la paie cash et surtout, on la paie sans espoir d'un retour de fortune. Ce ne sont pourtant pas les efforts ni la détermination qui manquent à cette équipe que personnellement, je ne pourrais pas détester. Mais dieu que son impuissance est lassante, que la voir évoluer, si laborieusement, est usant. Le mot qui colle à cette équipe, c'est la peine : une équipe à la peine qui fait peine à voir. Je tire cependant un coup de chapeau aux Nantais : ils ont joué le match parfait d'une équipe cherchant à sauver sa peau, profitant au max de ses opportunités et livrant un match ô combien courageux, face à des Toulousains auxquels on peut tout reprocher sauf de renoncer. Si nos centres n'arrivent jamais, si nos attaquants ne sont jamais en situation de frappe, si rien ne semble nous sourire, c'est aussi parce que les Nantais ont défendu comme des morts de faim, concédant un nombre considérable de corners, témoins de la domination toulousaine. Mais en parlant de corners, on touche là l'un de nos énormissimes points faibles : je ne m'étonne pas qu'une équipe de notre standing peine à trouver la brèche face à une défense hyper regroupée ; en fait, à part Manchester City, toutes les équipes galèrent dans cette configuration . Qu'est-ce qui permet de s'en sortir, alors ? Et bien souvent, ce sont les CPA. Or, s'il est un domaine où je nous trouve particulièrement calamiteux, peut-être le domaine où entre tous, nous sommes le plus désespérants, c'est celui-là. C'est sur un coup franc que Nantes ouvre le score aujourd'hui tandis que nous ne sommes pas capables de convertir le moindre de nos nombreux corners en simple occasion. Les coups francs, c'est pareil et au vrai, même les pénos, on les rate... Cette faiblesse coûte au final fort cher. Surtout en donnant d'entrée un but à l'adversaire ; c'est sans doute moins mal de le donner à la 2ème qu'à la 95ème minute (on a changé nos habitudes ) mais enfin, à l'arrivée, le résultat est le même. Entre un mur en trompe l'oeil et un gardien qui n'est pas loin de coller son poteau gauche alors que le ballon va forcément lui arriver sur la droite, faut reconnaître que le but de Mohammed est évitable. Or, il scelle le match car il permet aux Nantais de jouer leur partition de hérisson venu à la chasse aux points. Et quand on connaît l'impuissance offensive de notre équipe, on sait que ça a de grandes chances de faire quine... Après le but, les Toulousains montent clairement le curseur de l'intensité mais sans être capables de quoi que ce soit aux abords des trente mètres adverses. Quand on arrive à profiter de la vitesse de Babicka - notamment grâce à de bonnes ouvertures de Mawissa - manquent la précision dans la passe ou le bon appel. Quand on parvient à bénéficier de la vivacité de Gboho - l'une des rares satisfactions de l'après-midi - manque le soutien offensif. Et quand on parvient à toucher Donnum, manque... Hum, manque Donnum (je me suis un peu emballé à l'évocation de ce "joueur", pardon ). Dallinga, enfin, a fait du Dallinga. Sans doute paie-t-il l'indigence de notre animation offensive car il n'est pas un soliste, capable de jouer dans le registre d'un Mohamed (quand je pense que celui-ci aurait pu venir chez nous ). Mais on se demande quand même à quoi il sert la plupart du temps. Son but trop tardif ne peut pas faire oublier qu'un de ses hors-jeux nous prive du but de l'espoir à un quart d'heure du terme ni, surtout, qu'une de ses passes trop molles, plein axe, nourrit le second but nantais... Après une première MT rythmée mais stérile, la deuxième période est d'abord un long pensum, rapidement plié par le but du KO nantais. Et puis, une fois n'est pas coutume (il y a quelques nouveautés quand même, sur ce match), les changements font un peu de bien, relançant la fin de rencontre. Il faut dire que coïncidant avec la sortie de ce pauvre Donnum, ça ne pouvait pas faire de mal... Spierings, notamment, a donné le meilleur de lui-même, son entrée mettant un coup de pression bienvenu sur les Nantais. Les entrées de Skytta et Cissoko auraient également dû avoir lieu plus tôt. Sans doute Novell se résigne-t-il à ce que son coaching ne serve à rien mais pour autant, à 0-2 et compte-tenu de notre apathie durant une bonne vingtaine de minutes, il aurait dû réagir plus vite. Un peu plus, un peu moins, dira-ton... Rien n'aurait probablement changé le cours de ce match et rien ne changera après ce match. Novell continuera de diriger nos rencontres au stadium et la concurrence ne jouera pas pour tous nos joueurs. Il faut s'y résigner... Mon dernier mot sera pour Mawissa, évidemment dans le dur aujourd'hui, directement impliqué sur nos deux buts (rien d'étonnant pour un DC) et ce au moment où le retour de Costa questionne sa titularisation. Cet après-midi, il a payé pour apprendre, face à un briscard en état de grâce. Pour autant, il reste un de nos éléments les plus intéressants, non seulement dans le dynamisme mais également balle au pied. Lui et Costa doivent jouer. À Novell de trouver comment mais la titularisation de ce garçon reste une évidence.

le deuxième but nantais part d'une passe de Dallinga trop molle dans l'axe... Franchement, c'est pas possible...

J'ai l'impression qu'il se distingue souvent contre nous : or, on avait envisagé le recruter, si je ne m'abuse. Finalement, il a préféré Nantes mais on le paie quand même . Oui. Disons qu'on avait pas trop vu Mawissa éprouvé de la tête et là, il a un client...

Le pire scénario : tu donnes un but d'avance à ton adversaire, qui joue donc regroupé. Idéal pour mettre en exergue l'impuissance offensive de ce TFC...