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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Le mettre au niveau de Casseres, c'est plein d'imagination . Propre, tout à fait satisfaisant, et c'est déjà énorme ! Mais évidemment en retrait de son compère du milieu - le contraire serait presque insultant pour tout le staff - et un peu trop nonchalant sur certaines interventions ou d'ailleurs, non interventions... Le métier rentre. Pourvu que ça dure !
  2. Merci pour ce retour . Comme toujours, à chaque weekend, l'arbitrage est ciblé. Parfois, c'est justifié. Mais là, je vais faire mon @ResetBulshit et le défendre bec et ongles ; les récriminations qu'il suscite relèvent d'une aigreur compréhensible de supporter mais à froid, maintenir cette position n'est plus justifiable. D'abord, il est normal que l'arbitre ne voie pas tout en temps réel, donc qu'il ne soit pas infaillible. Sinon, à quoi justement servirait le VAR ? Moi aussi, en temps réel, je vois péno indiscutable sur Gboho. Je vois un but indiscutable d'Emegha en première période. Et je vois un beau but de Magri en seconde. Et puis, dès que je revois les images (sauf sur le but d'Emegha dont le HJ est quasi indétectable, même s'il y est), je comprends que les décisions seront annulées. Inutile d'évoquer le vrai-faux péno, la faute est à l'extérieur de la surface. Mais je lis que certains contestent le "HJ passif" de Mc Kenzie alors que celui-ci, excusez du peu, est pile devant le gardien au moment de la frappe de Magri, l'empêchant éventuellement de voir le ballon et à coup sûr, de tenter la moindre intervention. Si tu siffles pas un HJ passif sur cette action, tu le siffles quand ? Perso, dès que je vois le replay, je sais que c'est mort et c'est absolument logique...
  3. Le genre de match dont une saison ne livre vraisemblablement qu'une poignée d'exemplaires... La série toulousaine devait bien cesser un jour et on aurait sans doute préféré qu'elle s'interrompe face à un cador du championnat plutôt que contre un rival direct... pour un statut d'outsider plutôt sexy, a fortiori quand on se rappelle nos débuts laborieux en championnat. Mais perdre contre cette équipe strasbourgeoise n'a rien d'infamant, d'autant que rarement score final ne m'aura semblé aussi anecdotique. Le TFC ne méritait pas de perdre, il ne méritait pas franchement le nul, il ne méritait pas de gagner non plus et il méritait un peu tout ça à la fois. Même chose pour Strasbourg, évidemment. C'était un joli match de foot, ouvert, alerte, entre deux bonnes équipes de L1, au terme duquel tout était possible. On peut donc analyser ce match à l'aune de ses faits de jeu. Ou alors, d'un point de vue plus global. Au final, la boulette initiale de Restes - car on pourra dire ce qu'on veut, invoquer les dieux du foot, engueuler la pelouse ou se lamenter de la passe de McKenzie, notre gardien est seul et total responsable de ce but - a scellé le sort d'une rencontre qui avait grand besoin d'être bien arbitrée, et l'a été grâce à un usage impeccable de la VAR. Ça aussi ça fait du bien, tant cet outil a pu être dénaturé. Bien sûr, un match à l'ancienne se serait peut-être terminé sur un 3-3 autrement profitable pour nos couleurs, en considérant la possibilité d'un come back d'anthologie après avoir été mené 3-1 par Strasbourg. Peut-être. Il n'empêche que les décisions qu'elle a contribué à prendre, en annulant deux buts et un péno, rétablissent le football dans les règles qui sont les siennes et à partir de là, tout est bien. D'un point de vue global, Strasbourg a profité des impondérables toulousains et ça lui a réussi. Pour moi, Strasbourg n'a pas battu le TFC, ce soir. Mais Rosenior a battu Novell et la différence au score se joue fondamentalement là. Je n'ai pas envie d'être sévère avec notre coach, qui fait du bon boulot et dont on peut comprendre qu'il ait cherché à valoriser Akdag, en ne changeant pas de système alors que les circonstances l'imposaient. Mais force est de constater qu'il a donné à son vis-à-vis le bâton qui lui a permis de le battre. C'est manifeste en première période - évidemment moins en seconde et ce, même avant qu'on change (enfin) de système - tant, au-delà de la glissade de Restes, les Strasbourgeois ont remarquablement mis leur vis-à-vis sous l'éteignoir, voire au supplice défensif, en ciblant notre côté gauche, au pressing (question pressing, les Strasbourgeois n'ont pas ciblé que le côté gauche...) et dans le duel. Or, effectivement, quand tu alignes Akdag-Suazo pour protéger ton flanc gauche, tu peux donner quelques idées au coach adverse... Les Strasbourgeois nous ont donc empêché de ressortir les ballons et de leur côté, se sont magnifiquement défait de notre propre pressing, il est vrai nettement moins résolu, se créant alors des espaces que notre côté gauche a payé au prix fort. On vantait la semaine dernière la maestria défensive de cette équipe toulousaine. Sans McKenzie à gauche de la défense, on a vu que c'était plus du tout la même... Mais bien sûr, pour réussir ce qu'a réussi notre adversaire, il faut de la qualité et je dois dire que physiquement et tactiquement en particulier, cette équipe strasbourgeoise m'a plutôt bluffé (elle a néanmoins quelques failles qu'on aurait pu mieux exploiter, j'y reviendrai). En somme, on peut penser qu'une défense à 4 aurait donné aux Toulousains la possibilité de se dégager du pressing des Strasbourgeois, en exploitant une solution de relance au milieu qui, pour le coup, n'existait pas. En contrepartie, les rares fois où on a pu ressortir, notamment grâce à de bons relais sur les côtés - Suazo et Donnum savent jouer au ballon - on a emmerdé la défense adverse. Les "faits de jeu" qui émaillent ce match, ce sont aussi, avant l'erreur fatale de Restes, deux superbes occases qui auraient mérité meilleur sort de notre côté (tête de Cresswell et surtout, cette frappe non cadrée d'Aboukhlal après un bijou de remise pleine course de Canvot). Le deuxième acte se joue moins sur l'aspect tactique, comme souvent. Parce que les brèches s'ouvrent, en particulier. Je comptais un peu sur une fatigue strasbourgeoise pour se refaire la cerise mais force est de constater que ces jeunes Alsaciens ont du coffre et du gaz. Ils dominent donc les 20 premières minutes de la deuxième période avant, enfin, de flancher plus nettement entre la 65ème et la 85ème, ce moment du match où on aurait pu revenir. Le tout dernier quart d'heure, arrêts de jeu compris, ne me laisse plus guère d'espoir car on pioche tandis que Strasbourg s'accroche. Il aurait fallu que Petrovic nous fasse un cadeau à la Restes pour que ça se rééquilibre (il n'en est pas si loin d'ailleurs car sur une de ses dernières interventions, je le trouve "limite") mais ça n'est pas venu. Qu'aurait-on pu faire de mieux pour inverser ce score, malheureux sans être injuste ? Passons sur le fait qu'une glissade comme celle de Restes, c'est d'abord un manque de concentration. Il y en a eu d'autres, de la part d'autres joueurs. Mais un gardien, lui, ne peut pas. Il doit "penser" à ses appuis et les assurer. Je gage que la leçon sera retenue. Plus fondamentalement, comme on l'avait fait à Lens, on a réussi à éprouver les Strasbourgeois sur le plan défensif : ceux-ci ont donc commis beaucoup de fautes, dont une a failli rapporter un péno. C'est une limite criante de notre adversaire, aujourd'hui, l'une des rares que je lui ai vues. Sur ce point, les stats pourraient être utiles et nous dire si le TFC obtient plus de coups francs que ses adversaires ; quoi qu'il en soit Strasbourg en a concédé beaucoup et un carton jaune de plus à son encontre ne m'aurait pas paru superflu. Reste que pour capitaliser sur cette impétuosité adverse, il faut être meilleur sur les CPA. Je suis un peu injuste dans la mesure où on marque sur l'un d'eux mais franchement, ce n'est pas assez. Une équipe aussi punchy que la nôtre va rapporter beaucoup de coups francs, c'est écrit. Or, je ne suis déjà pas totalement convaincu par Sierro dans ce domaine mais ce que j'ai vu ce soir m'oblige à exhorter notre président à rappeler... VdB. Sweet memories . C'est dommage ne de pas disposer de cet atout dans la perspective d'une ascension-surprise au classement. Sur le plan individuel, une fois n'est pas coutume, il y a des tops et des flops ou, du moins, des coups de moins bien. Comme je suis passé sur Restes, je vais passer sur Akdag. Il a fait ce qu'il a pu - pas grand-chose - mais il lui est demandé de suppléer un top défenseur (McKenzie) dans une défense qui marche sur l'eau, face à un ailier particulièrement pénible. Pas simple, pour le moins. On se serait sans doute mieux sortis d'affaire si Suazo et Gboho - voire Canvot - l'avaient un peu plus aidé dans ses tâches défensives, tant il était presque palpable qu'il demandait du secours. Sa sortie coïncide avec un mieux toulousain même si, au vrai, le mieux en question commence quelques minutes avant qu'on ne passe en 442 (parce que les Strasbourgeois baissent de pied). Au fond, le joueur qui m'inspire le plus de sévérité est King. Sa sortie fait du bien parce qu'elle rappelle que si Magri n'est que Magri et que, selon toute vraisemblance, il va quitter le TFC, Magri est un avant-centre. King est un attaquant, sans doute et certains de ses raids restent spectaculaires. Mais on voit à quel point il n'est pas un avant-centre. Mais alors, du tout... Et je lui trouve une tendance fort préjudiciable à proprement disparaître certains moments du match. On aurait besoin d'un attaquant qui pèse et il est le contraire de ça, depuis un petit moment. Gboho, de son côté, se démène et continue de faire peur aux défenses adverses mais il ne réussit pas grand-chose. En contrepartie, Aboukhlal sort un vrai gros match, non seulement de par son punch et les occases qu'il se crée mais aussi, en seconde période, par la qualité de ses centres. Gros écart de forme et de rendement, donc, entre nos attaquants. À cet Aboukhlal en forme, comment ne pas associer Casseres qui, s'il ne réussit pas tout, survole les rencontres qu'il joue et irradie l'équipe de son leadership. On a réussi à remplacer Nicolaisen, ce qui est une sorte de miracle. Mais il faut brûler cent cierges pour que rien n'arrive à Casseres. Un dernier mot sur Canvot, qui a confirmé combien il était prometteur. Début de match très propre, l'un des rares Toulousains à surnager dans ce qui est un moment compliqué de la rencontre, se permettant même un geste fuoriclasse qui aurait fait le tour des plateaux télé si Aboukhlal avait eu le bon goût de convertir cette offrande en but. Passé ce premier quart d'heure, Canvot n'a pas démérité et a su rester constant et propre, toute la rencontre. Mais, il y a un petit mais qui fait partie de l'apprentissage : il trimballe un air nonchalant qui n'est pas toujours qu'un air. Il doit y faire attention : si je ne m'abuse, le deuxième but strasbourgeois (mais je peux confondre avec le "faux" troisième, annulé par la VAR) part d'une perte de balle assez ballote de sa part, à l'entrée de la surface strasbourgeoise. Certains de ses replis défensifs ont aussi manqué de tranchant. C'est le métier qui rentre, il saura corriger ces petites imperfections. Dans l'ensemble, l'équipe devra donc rester dans les dispositions mentales et physiques qui sont les siennes depuis plusieurs semaines. Le revers du jour est anecdotique et ne remet rien en cause. Ça fait juste partie des péripéties d'une saison. Je gage qu'un de ces soirs, c'est nous que les péripéties de la rencontre avantageront.
  4. Exactement. Akdag déstabilise la défense à lui seul par son attentisme (Suazo et Gboho ont cependant tardé à venir l'aider) mais le point que tu dis est fondamental. Les Strasbourgeois bloquent remarquablement nos relances alors que nous, on se consomme dans un pressing inefficace et on prend la marée derrière... En gros Rosenior a mieux bossé son match que Novell, qui n'a pas pris la mesure de ce que l'absence de Sidibé imposait. C'était pas non plus le jour pour donner un but à l'adversaire. Mais nos Toulousains ont de la ressource. Ils sont en cannes (on le savait), ils se battent, nos raids offensifs sont plutôt pas mal (voire mieux que d'habitude). Il faudrait que les Strasbourgeois aient un coup de mou en deuxième MT et qu'on soit réalistes devant. Le premier point me paraît jouable. Le second, je suis hélas moins sûr... Et naturellement, va falloir changer de schéma...
  5. qu'est-ce qu'on ramasse sur notre côté gauche...
  6. Les meilleures choses ont une fin... Strasbourg est meilleur, sans que les Toulousains déméritent mais bon, les absences font mal (en défense) et pour un coup, faudrait cadrer les frappes, ce qu'on ne fait toujours pas...
  7. Pour Brest, c'est nouveau, quand même .
  8. En LDC, une formule analogue permet à Brest de briller et c'est sympa. Comme quoi, la justice, c'est chiant .
  9. C'est l'un des rares repères collectifs que ce déplacement exotique n'a pas remis en cause . Du coup, je ne le lui reprocherais même pas... Mais comme les autres, il a manqué de lucidité sur ses franchissements.
  10. Oui. C'est une victoire en trompe l'oeil au terme d'un match qui a frisé l'abominable. C'est un objectif raté, au terme d'une prestation ratée, et ça ressemble presque à une défaite pour les raisons que tu dis. Manifestement, c'était à peu près injouable. Et faut reconnaître que pour les organismes stadistes, passer aussi soudainement du froid et de la boue septentrionaux à l'étuve de l'été austral, on comprend que ça ne se passe pas bien. Mais au vu du match des Sharks, je ne suis même pas sûr que ce soit un souci d'adaptation. J'ai donc pas de jugement sur la prestation du jour, sinon qu'elle ne plaide vraiment pas pour l'insertion des sudafs dans la compétition... Il reste que quelques joueurs stadistes ont sorti leur épingle du jeu (je rajouterais Flamant à ta liste ; et Barassi sort un match honnête). Ce sont donc les habituels points forts stadistes qui ont failli dans le jeu. La charnière a été atroce, la troisième ligne très effacée et beaucoup trop de joueurs ont eu des soucis d'oxygénation du cerveau (que de pénalités...). Mais le point crucial est quand même qu'il s'est agi d'un match indigne du haut niveau. Il y avait même longtemps que je ne m'étais pas emmerdé dans ces proportions devant un match de rugby télévisé...
  11. Même les jambes, je trouve ça ambitieux .
  12. En tant que chef de la famille des Gollum, on m'appelle souvent Jefe Gollum dans le privé. Donc oui, je pense à moi . En plus, je gobe les mouches et Jeff Goldblum en est une .
  13. C'est vrai, d'autant que le Stade fait progresser à peu près tout le monde. Les cas Aldegheri et Lebel - qui plafonnent - montrent que ce n'est cependant pas une garantie. Costes est un joueur ultra-dynamique et il a crevé l'écran sur cette qualité-là. Mais pour un centre, il manque de puissance et ce n'est pas un génie technique. Or, j'ai l'impression qu'il présume de ces deux qualités... À lui de retrouver sérénité et lucidité pour se mettre patiemment au travail car à son âge, en effet, le travail peut payer assez vite.
  14. Ce qui pourrait expliquer pourquoi il semble un peu énervé...
  15. Dans une équipe qui défend sereinement, lui s'expose un peu plus aux fautes quand il défend plus avancé car la vitesse n'est évidemment pas son fort. Mais lui et McKenzie forment un attelage redoutable...
  16. Je réitère : c'est notre meilleur joueur de ballon, et de loin.
  17. Oui, oui, j'ai fait remarquer tout ça : à la MT du match, je le démolis proprement pour les erreurs que tu dis. Je les rappelle dans mon post-pavé et je salue plus la VAR que son propre arbitrage. Il est évident que sa première MT totalement ratée a pesé lourd dans sa prestation d'ensemble. Il reste que dans l'adversité - et quelle adversité - il a tenu la baraque en seconde période. Je suis pas du tout d'accord avec certains commentaires que je viens de lire, à propos de son match : en seconde période, les Lensois ont un comportement simplement inadmissible, banc et joueurs compris. Sous cette pression constante, faite de récriminations incessantes et de simulations grotesques pour obtenir en permanence des fautes qui n'existaient pas, Bel El Hadj aurait humainement pu craquer, en compensant ou en se désunissant. Il ne l'a pas fait : il est resté droit dans ses crampons et c'est tout à son honneur. Je ne suis pas le dernier à taper sur les arbitres quand ils le méritent mais je ne considère pas pour autant qu'ils doivent être des machines insensibles à la pression ou l'intimidation. Et franchement, ce que les Lensois lui ont fait subir ne m'a pas plus du tout .
  18. Un match marqué par le réveil... arbitral de la deuxième période et sanctionné par un bien beau résultat, dans des conditions compliquées. L'acteur-clé de ce match, c'est M. Ben El Hadj, qui a eu bien du mérite de garder son sang-froid dans la tourmente lensoise, après avoir raté sa première MT dans les grandes largeurs. Les supporters lensois pourront toujours brailler, les joueurs lensois pester, le coach lensois ironiser avec son petit sourire en coin : si cette équipe lensoise a de vraies qualités d'impact, certains gestes lensois du soir relèvent plus du CAP boucherie que d'un centre de formation au football professionnel . En première période, Danso peut s'estimer heureux de ne prendre que jaune pour une charge improbable sur Suazo (laquelle m'a presque rappelé celle de Latu sur le jeune demi de mêlée du Stade toulousain, hier soir). Et M. Ben El Hadj ne peut pas ne pas réaliser, à la pause, que lui et ses collègues de la VAR ont commis une erreur monumentale, de nature à fausser le match, en ne sifflant pas péno sur Sidibé à la 34ème minute. Le corps arbitral est donc revenu plus concentré et par deux fois, la VAR a fait ce pour quoi elle a été instituée : sanctionner les atteintes aux règles du foot. Une première fois, en expulsant Pereira Da Costa pour un geste digne de l'Inter Milan des années 1970 sur la cheville de Sidibé. Une seconde, pour enfin accorder le penalty dont auraient déjà dû bénéficier les Toulousains, pour un geste de MMA de Sarr sur Aboukhlal (que je n'ai pas été particulièrement serein de voir tirer mais ça s'est bien passé ). Je ne sais pas si les Lensois "jouent" toujours comme ça mais les gestes dont ils se rendent coupables sont quand même inhabituels, à une époque où les caméras filment tout sous tous les angles. Il y a un contraste saisissant entre la grossièreté des fautes lensoises et l'espèce de calme olympien, de résilience constante avec laquelle le collectif toulousain défend et récupère les ballons. Le souci de défendre proprement est une marque de fabrique - sans doute la principale et en tout cas, la plus positive - du TFC made in Novell. Will Still aura appris ce soir que ça peut rapporter des points. Bien sûr, le jeu lensois ne se résume pas à ça. Les Lensois ont mis beaucoup d'impact durant les 20 premières mn de chaque période et pour mettre autant de conviction dans le pressing et la récupération, il faut une condition physique hors pair et un gros collectif. Il n'est pas impossible que la réponse toulousaine opposée à cet engagement ait agacé les Lensois. Car à de maints égards, les deux équipes se ressemblent : on a affaire à deux collectifs de combat, qui pèchent très clairement dans la finition, voire la préparation offensive. Mais le TFC sait défendre sereinement, lui, et ça fait toute la différence du soir. Ce hérisson toulousain, fait de joueurs qui galopent sans cesse et se battent sur tous les ballons, est pénible à souhait. En tout début de saison dernière, lorsque Novell faisait ses premiers pas, je prédisais que ce collectif étrange, inélégant voire laborieux prendrait beaucoup de points car il était fait pour la L1. La suite m'a clairement démenti avant que la deuxième partie de saison ne redresse la barre, mais plutôt en faisant état d'un talent offensif insoupçonné. Nous y voici peut-être car après un tout début de saison franchement poussif, cette équipe toulousaine m'évoque "ça". Offensivement, avouons-le, si ce n'est pas horrible, ce n'est vraiment pas terrible. Quel que soit l'adversaire, quelle que soit la possession, le TFC novellien ne sait rien faire d'autre que s'en remettre aux raids solitaires de Gboho ou Aboukhlal, voire aux centres de Suazo lesquels, au regard de la qualité du pied gauche de notre piston chilien, sont de loin ce que nous produisons de meilleur sur le plan football. Mais reprendre les centres en question est une autre histoire... Mais si le venin offensif de cette équipe toulousaine est limité, sa solidarité défensive est sans faille et son savoir faire aussi. Les milieux et défenseurs toulousains ont régulièrement le souci d'accompagner le porteur adverse pour le contrer ou l'encercler plutôt que de se jeter comme des ânes. Ce souci très typiquement novellien de récupération propre repose sur une grosse lucidité, une grosse concentration et bien entendu, une grosse sérénité nécessairement fruits d'un gros travail foncier. Il s'agit, bien entendu, d'éviter ce que n'ont pas su éviter les Lensois, à savoir concéder expulsions et pénos. Mais il s'agit aussi de récupérer le ballon dans des conditions qui facilitent la transition sur laquelle tout se joue, côté toulousain. Cet aspect là des choses marche moins bien mais ça viendra peut-être. Toujours est-il que l'application défensive du team novellien forme le socle d'une véritable compétence collective, qui reflète également beaucoup de foi en soi-même. Il y a quelque chose de l'ordre d'une force tranquille -la génération Mitterrand appréciera - dans cette citadelle toulousaine, bâtie à la force du travail après avoir perdu deux centraux titulaires à l'intersaison puis Nicolaisen très rapidement. Le match de McKenzie en est l'illustration pour moi la plus éclatante : ce garçon est tout simplement intraitable (quel roc...). Niveau individuel, je suis également marqué par la sérénité retrouvée de Restes : il y avait longtemps que je ne lui avais vu attitudes aussi souveraines. Il fait deux ou trois parades (dont la toute dernière, au pied...) qui valent son pesant de cacahuètes. Je ne m'appesantis pas sur le match de Casseres - je me réjouis que ce garçon soit devenu ce qu'il aurait toujours dû être : une évidence - et Canvot s'est remarquablement fondu dans le collectif toulousain, en jouant propre, ce qui constitue une excellente nouvelle. Une petite mention aussi pour Gboho qui n'a pas tout réussi tant s'en faut, mais semble avoir retrouvé des jambes et a rapporté pas mal de coups francs. C'est solide et ça décroche une victoire plutôt logique. Comme un voeu de bonne année .
  19. L'arbitrage s'est remis dans l'axe à la mi-temps. C'est bien : après tout, errare humanum est, seul perseverare est diabolicum. Le corps arbitral s'est bien réveillé de sa sieste de la première période et dirige maintenant les débats dans les règles de l'art.
  20. Match intense des deux équipes, gros engagement défensif des deux côtés, c'est plutôt sympa. Mais on risque de regretter ce sucrage de pénis XXL intervenu à la 34ème mn, suite à ce péno non sifflé sur Sidibé. Yavait longtemps qu'on s'était pas fait enfler dans ces proportions mais là, c'est plus du sucrage, c'est de la caramélisation. Que l'arbitre ne le "voie pas", c'est déjà bizarre car il est bien placé (qu'il n'en ait pas le courage, ça me paraît plus conforme à la réalité). Mais que les guignols du VAR ne rectifient pas cette erreur manifeste, ça en dit long sur le dévoiement de cet outil... J'aimerais aussi qu'on explique à Aboukhlal la différence entre un but (au soccer) et un touchdown (football "américain" mais justement, ce n'est peut-être pas clair pour lui ). Tant que personne n'aura fait cet effort de pédagogie, Aboukhlal continuera de penser que pour marquer un but, il faut accompagner le ballon au fond des filets...
  21. Avant ça, Costes manque de faire retourner une pénalité en faveur du Stade sur une attitude de coquelet agressif qu'un joueur pro doit bannir de son registre. Je mise plus sur l'agressivité que sur la fatigue pour expliquer son manque de lucidité. À part ça, je suis d'accord avec toi .
  22. Ce qui m'étonne, c'est que le genou ait survécu, en plus de l'épaule... Quand je vois le contact, d'une violence et d'une illégalité inouïes, pour moi, y'a zéro doute mais bon, l'arbitrage, encore et toujours, ça a ses raisons que la raison ignore. Ceci dit, l'arbitre demande à ses assistants s'ils sont "d'accord" avec sa décision de ne mettre qu'un jaune et dans sa question, il me semble entendre plus qu'une formule de politesse. Or, personne ne lui dit que le rouge s'impose alors que l'arbitre VAR est quand même mieux placé que Ramos pour évaluer la violence du choc. Par ailleurs, je ne pense pas que ce Stade puisse prendre une branlée contre qui que ce soit. Manifestement, ces jeunes s'entraînent avec les pros, ont les dents longues, apprennent très vite. Et comme La Rochelle n'est plus ce qu'elle était (pour l'heure en tout cas), je t'ai trouvé fort imprudent de pronostiquer une déroute : les saisons précédentes, les jeunes Toulousains sont quand même allés jusqu'à gagner à l'extérieur. On est donc averti de ce que le Stade toulousain est aujourd'hui en mesure de faire à tous les étages du club... Causée par Costes sur un énième geste d'énervement alors qu'il était l'un des Toulousains les plus expérimentés hier. Il est décidément dans le dur et s'agissant d'un joueur toulousain, c'est suffisamment rare pour être noté. Disons qu'Atonio s'envoie par terre un peu tout seul, en glissant sur le changement d'appui de Vignères mais ça ne change rien au fond. J'ai quand même trouvé les Rochelais terriblement maladroits mais bien entendu, la furia défensive des pitchouns stadistes n'y est pas pour rien. En contrepartie, et c'est normal, les pitchouns en question n'ont pas vu le ballon de la partie ou presque. J'ai rêvé d'un holdup sur le raid d'Épée et ça s'est joué à rien mais la victoire rochelaise reste logique. N'empêche, BD côté toulousain + privation d'un bonus offensif pour les Rochelais, c'est méga fort. Difficile de ressortir des prestations individuelles mais je mettrais deux coups de coeur sur la prestation du jeune Argentin Elias (pas la première fois qu'il m'impressionne) et le jeu au pied (sans même parler du but) de Delpy m'a bluffé. De la bonne graine, assurément...
  23. J'ai trouvé que Lebel avait (encore) sorti un gros match. On s'est un temps demandé qui Thomas pourrait bien remplacer et bizarrement, on n'a pas pensé à lui... Lui et Aldegheri risquent pourtant de devoir aller jouer à Montpellier la saison prochaine . Mais en dehors de ça, il y avait tout pour que le Stade français prive son homologue toulousain du bonus offensif, hier soir : grosse défense aidée par des attaques toulousaines qui ressemblaient à une séance d'entraînement tactique (c'est d'un scolaire, parfois...). Sauf que non. Même dans un mauvais soir d'hiver (pléonasme), si ça passe pas par la porte, ça le fera par la fenêtre et à défaut, par le toit. Rester aussi sûr de sa force même quand ça grince autant, c'est impressionnant. Et Ramos est en train de s'affirmer comme LE leader de cette équipe. Son discours d'avant-match ("ne pas jouer à la baballe", c'est plutôt prémonitoire...) a été suivi d'actes pendant le match. Énorme mental...
  24. Son profil est sans équivalent. Je ne sais si le Stade entend s'en séparer (au profit de Thomas) mais ce serait dommage car c'est une corde de plus à l'arc des Toulousains. Il y avait longtemps que le Stade ne m'avait pas agacé mais hier, c'était un peu mon sentiment. La touche est LE point faible de cette équipe mais dans ces proportions, on frise l'indécence. Et le manque de soutien/justesse sur les percées toulousaines est rageant. Mais bon, c'est un épiphénomène. Les blessures sont autrement emmerdantes, évidemment.
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