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Gollum

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Tout ce qui a été posté par Gollum

  1. Pour Brest, c'est nouveau, quand même .
  2. En LDC, une formule analogue permet à Brest de briller et c'est sympa. Comme quoi, la justice, c'est chiant .
  3. C'est l'un des rares repères collectifs que ce déplacement exotique n'a pas remis en cause . Du coup, je ne le lui reprocherais même pas... Mais comme les autres, il a manqué de lucidité sur ses franchissements.
  4. Oui. C'est une victoire en trompe l'oeil au terme d'un match qui a frisé l'abominable. C'est un objectif raté, au terme d'une prestation ratée, et ça ressemble presque à une défaite pour les raisons que tu dis. Manifestement, c'était à peu près injouable. Et faut reconnaître que pour les organismes stadistes, passer aussi soudainement du froid et de la boue septentrionaux à l'étuve de l'été austral, on comprend que ça ne se passe pas bien. Mais au vu du match des Sharks, je ne suis même pas sûr que ce soit un souci d'adaptation. J'ai donc pas de jugement sur la prestation du jour, sinon qu'elle ne plaide vraiment pas pour l'insertion des sudafs dans la compétition... Il reste que quelques joueurs stadistes ont sorti leur épingle du jeu (je rajouterais Flamant à ta liste ; et Barassi sort un match honnête). Ce sont donc les habituels points forts stadistes qui ont failli dans le jeu. La charnière a été atroce, la troisième ligne très effacée et beaucoup trop de joueurs ont eu des soucis d'oxygénation du cerveau (que de pénalités...). Mais le point crucial est quand même qu'il s'est agi d'un match indigne du haut niveau. Il y avait même longtemps que je ne m'étais pas emmerdé dans ces proportions devant un match de rugby télévisé...
  5. Même les jambes, je trouve ça ambitieux .
  6. En tant que chef de la famille des Gollum, on m'appelle souvent Jefe Gollum dans le privé. Donc oui, je pense à moi . En plus, je gobe les mouches et Jeff Goldblum en est une .
  7. C'est vrai, d'autant que le Stade fait progresser à peu près tout le monde. Les cas Aldegheri et Lebel - qui plafonnent - montrent que ce n'est cependant pas une garantie. Costes est un joueur ultra-dynamique et il a crevé l'écran sur cette qualité-là. Mais pour un centre, il manque de puissance et ce n'est pas un génie technique. Or, j'ai l'impression qu'il présume de ces deux qualités... À lui de retrouver sérénité et lucidité pour se mettre patiemment au travail car à son âge, en effet, le travail peut payer assez vite.
  8. Ce qui pourrait expliquer pourquoi il semble un peu énervé...
  9. Dans une équipe qui défend sereinement, lui s'expose un peu plus aux fautes quand il défend plus avancé car la vitesse n'est évidemment pas son fort. Mais lui et McKenzie forment un attelage redoutable...
  10. Je réitère : c'est notre meilleur joueur de ballon, et de loin.
  11. Oui, oui, j'ai fait remarquer tout ça : à la MT du match, je le démolis proprement pour les erreurs que tu dis. Je les rappelle dans mon post-pavé et je salue plus la VAR que son propre arbitrage. Il est évident que sa première MT totalement ratée a pesé lourd dans sa prestation d'ensemble. Il reste que dans l'adversité - et quelle adversité - il a tenu la baraque en seconde période. Je suis pas du tout d'accord avec certains commentaires que je viens de lire, à propos de son match : en seconde période, les Lensois ont un comportement simplement inadmissible, banc et joueurs compris. Sous cette pression constante, faite de récriminations incessantes et de simulations grotesques pour obtenir en permanence des fautes qui n'existaient pas, Bel El Hadj aurait humainement pu craquer, en compensant ou en se désunissant. Il ne l'a pas fait : il est resté droit dans ses crampons et c'est tout à son honneur. Je ne suis pas le dernier à taper sur les arbitres quand ils le méritent mais je ne considère pas pour autant qu'ils doivent être des machines insensibles à la pression ou l'intimidation. Et franchement, ce que les Lensois lui ont fait subir ne m'a pas plus du tout .
  12. Un match marqué par le réveil... arbitral de la deuxième période et sanctionné par un bien beau résultat, dans des conditions compliquées. L'acteur-clé de ce match, c'est M. Ben El Hadj, qui a eu bien du mérite de garder son sang-froid dans la tourmente lensoise, après avoir raté sa première MT dans les grandes largeurs. Les supporters lensois pourront toujours brailler, les joueurs lensois pester, le coach lensois ironiser avec son petit sourire en coin : si cette équipe lensoise a de vraies qualités d'impact, certains gestes lensois du soir relèvent plus du CAP boucherie que d'un centre de formation au football professionnel . En première période, Danso peut s'estimer heureux de ne prendre que jaune pour une charge improbable sur Suazo (laquelle m'a presque rappelé celle de Latu sur le jeune demi de mêlée du Stade toulousain, hier soir). Et M. Ben El Hadj ne peut pas ne pas réaliser, à la pause, que lui et ses collègues de la VAR ont commis une erreur monumentale, de nature à fausser le match, en ne sifflant pas péno sur Sidibé à la 34ème minute. Le corps arbitral est donc revenu plus concentré et par deux fois, la VAR a fait ce pour quoi elle a été instituée : sanctionner les atteintes aux règles du foot. Une première fois, en expulsant Pereira Da Costa pour un geste digne de l'Inter Milan des années 1970 sur la cheville de Sidibé. Une seconde, pour enfin accorder le penalty dont auraient déjà dû bénéficier les Toulousains, pour un geste de MMA de Sarr sur Aboukhlal (que je n'ai pas été particulièrement serein de voir tirer mais ça s'est bien passé ). Je ne sais pas si les Lensois "jouent" toujours comme ça mais les gestes dont ils se rendent coupables sont quand même inhabituels, à une époque où les caméras filment tout sous tous les angles. Il y a un contraste saisissant entre la grossièreté des fautes lensoises et l'espèce de calme olympien, de résilience constante avec laquelle le collectif toulousain défend et récupère les ballons. Le souci de défendre proprement est une marque de fabrique - sans doute la principale et en tout cas, la plus positive - du TFC made in Novell. Will Still aura appris ce soir que ça peut rapporter des points. Bien sûr, le jeu lensois ne se résume pas à ça. Les Lensois ont mis beaucoup d'impact durant les 20 premières mn de chaque période et pour mettre autant de conviction dans le pressing et la récupération, il faut une condition physique hors pair et un gros collectif. Il n'est pas impossible que la réponse toulousaine opposée à cet engagement ait agacé les Lensois. Car à de maints égards, les deux équipes se ressemblent : on a affaire à deux collectifs de combat, qui pèchent très clairement dans la finition, voire la préparation offensive. Mais le TFC sait défendre sereinement, lui, et ça fait toute la différence du soir. Ce hérisson toulousain, fait de joueurs qui galopent sans cesse et se battent sur tous les ballons, est pénible à souhait. En tout début de saison dernière, lorsque Novell faisait ses premiers pas, je prédisais que ce collectif étrange, inélégant voire laborieux prendrait beaucoup de points car il était fait pour la L1. La suite m'a clairement démenti avant que la deuxième partie de saison ne redresse la barre, mais plutôt en faisant état d'un talent offensif insoupçonné. Nous y voici peut-être car après un tout début de saison franchement poussif, cette équipe toulousaine m'évoque "ça". Offensivement, avouons-le, si ce n'est pas horrible, ce n'est vraiment pas terrible. Quel que soit l'adversaire, quelle que soit la possession, le TFC novellien ne sait rien faire d'autre que s'en remettre aux raids solitaires de Gboho ou Aboukhlal, voire aux centres de Suazo lesquels, au regard de la qualité du pied gauche de notre piston chilien, sont de loin ce que nous produisons de meilleur sur le plan football. Mais reprendre les centres en question est une autre histoire... Mais si le venin offensif de cette équipe toulousaine est limité, sa solidarité défensive est sans faille et son savoir faire aussi. Les milieux et défenseurs toulousains ont régulièrement le souci d'accompagner le porteur adverse pour le contrer ou l'encercler plutôt que de se jeter comme des ânes. Ce souci très typiquement novellien de récupération propre repose sur une grosse lucidité, une grosse concentration et bien entendu, une grosse sérénité nécessairement fruits d'un gros travail foncier. Il s'agit, bien entendu, d'éviter ce que n'ont pas su éviter les Lensois, à savoir concéder expulsions et pénos. Mais il s'agit aussi de récupérer le ballon dans des conditions qui facilitent la transition sur laquelle tout se joue, côté toulousain. Cet aspect là des choses marche moins bien mais ça viendra peut-être. Toujours est-il que l'application défensive du team novellien forme le socle d'une véritable compétence collective, qui reflète également beaucoup de foi en soi-même. Il y a quelque chose de l'ordre d'une force tranquille -la génération Mitterrand appréciera - dans cette citadelle toulousaine, bâtie à la force du travail après avoir perdu deux centraux titulaires à l'intersaison puis Nicolaisen très rapidement. Le match de McKenzie en est l'illustration pour moi la plus éclatante : ce garçon est tout simplement intraitable (quel roc...). Niveau individuel, je suis également marqué par la sérénité retrouvée de Restes : il y avait longtemps que je ne lui avais vu attitudes aussi souveraines. Il fait deux ou trois parades (dont la toute dernière, au pied...) qui valent son pesant de cacahuètes. Je ne m'appesantis pas sur le match de Casseres - je me réjouis que ce garçon soit devenu ce qu'il aurait toujours dû être : une évidence - et Canvot s'est remarquablement fondu dans le collectif toulousain, en jouant propre, ce qui constitue une excellente nouvelle. Une petite mention aussi pour Gboho qui n'a pas tout réussi tant s'en faut, mais semble avoir retrouvé des jambes et a rapporté pas mal de coups francs. C'est solide et ça décroche une victoire plutôt logique. Comme un voeu de bonne année .
  13. L'arbitrage s'est remis dans l'axe à la mi-temps. C'est bien : après tout, errare humanum est, seul perseverare est diabolicum. Le corps arbitral s'est bien réveillé de sa sieste de la première période et dirige maintenant les débats dans les règles de l'art.
  14. Match intense des deux équipes, gros engagement défensif des deux côtés, c'est plutôt sympa. Mais on risque de regretter ce sucrage de pénis XXL intervenu à la 34ème mn, suite à ce péno non sifflé sur Sidibé. Yavait longtemps qu'on s'était pas fait enfler dans ces proportions mais là, c'est plus du sucrage, c'est de la caramélisation. Que l'arbitre ne le "voie pas", c'est déjà bizarre car il est bien placé (qu'il n'en ait pas le courage, ça me paraît plus conforme à la réalité). Mais que les guignols du VAR ne rectifient pas cette erreur manifeste, ça en dit long sur le dévoiement de cet outil... J'aimerais aussi qu'on explique à Aboukhlal la différence entre un but (au soccer) et un touchdown (football "américain" mais justement, ce n'est peut-être pas clair pour lui ). Tant que personne n'aura fait cet effort de pédagogie, Aboukhlal continuera de penser que pour marquer un but, il faut accompagner le ballon au fond des filets...
  15. Avant ça, Costes manque de faire retourner une pénalité en faveur du Stade sur une attitude de coquelet agressif qu'un joueur pro doit bannir de son registre. Je mise plus sur l'agressivité que sur la fatigue pour expliquer son manque de lucidité. À part ça, je suis d'accord avec toi .
  16. Ce qui m'étonne, c'est que le genou ait survécu, en plus de l'épaule... Quand je vois le contact, d'une violence et d'une illégalité inouïes, pour moi, y'a zéro doute mais bon, l'arbitrage, encore et toujours, ça a ses raisons que la raison ignore. Ceci dit, l'arbitre demande à ses assistants s'ils sont "d'accord" avec sa décision de ne mettre qu'un jaune et dans sa question, il me semble entendre plus qu'une formule de politesse. Or, personne ne lui dit que le rouge s'impose alors que l'arbitre VAR est quand même mieux placé que Ramos pour évaluer la violence du choc. Par ailleurs, je ne pense pas que ce Stade puisse prendre une branlée contre qui que ce soit. Manifestement, ces jeunes s'entraînent avec les pros, ont les dents longues, apprennent très vite. Et comme La Rochelle n'est plus ce qu'elle était (pour l'heure en tout cas), je t'ai trouvé fort imprudent de pronostiquer une déroute : les saisons précédentes, les jeunes Toulousains sont quand même allés jusqu'à gagner à l'extérieur. On est donc averti de ce que le Stade toulousain est aujourd'hui en mesure de faire à tous les étages du club... Causée par Costes sur un énième geste d'énervement alors qu'il était l'un des Toulousains les plus expérimentés hier. Il est décidément dans le dur et s'agissant d'un joueur toulousain, c'est suffisamment rare pour être noté. Disons qu'Atonio s'envoie par terre un peu tout seul, en glissant sur le changement d'appui de Vignères mais ça ne change rien au fond. J'ai quand même trouvé les Rochelais terriblement maladroits mais bien entendu, la furia défensive des pitchouns stadistes n'y est pas pour rien. En contrepartie, et c'est normal, les pitchouns en question n'ont pas vu le ballon de la partie ou presque. J'ai rêvé d'un holdup sur le raid d'Épée et ça s'est joué à rien mais la victoire rochelaise reste logique. N'empêche, BD côté toulousain + privation d'un bonus offensif pour les Rochelais, c'est méga fort. Difficile de ressortir des prestations individuelles mais je mettrais deux coups de coeur sur la prestation du jeune Argentin Elias (pas la première fois qu'il m'impressionne) et le jeu au pied (sans même parler du but) de Delpy m'a bluffé. De la bonne graine, assurément...
  17. J'ai trouvé que Lebel avait (encore) sorti un gros match. On s'est un temps demandé qui Thomas pourrait bien remplacer et bizarrement, on n'a pas pensé à lui... Lui et Aldegheri risquent pourtant de devoir aller jouer à Montpellier la saison prochaine . Mais en dehors de ça, il y avait tout pour que le Stade français prive son homologue toulousain du bonus offensif, hier soir : grosse défense aidée par des attaques toulousaines qui ressemblaient à une séance d'entraînement tactique (c'est d'un scolaire, parfois...). Sauf que non. Même dans un mauvais soir d'hiver (pléonasme), si ça passe pas par la porte, ça le fera par la fenêtre et à défaut, par le toit. Rester aussi sûr de sa force même quand ça grince autant, c'est impressionnant. Et Ramos est en train de s'affirmer comme LE leader de cette équipe. Son discours d'avant-match ("ne pas jouer à la baballe", c'est plutôt prémonitoire...) a été suivi d'actes pendant le match. Énorme mental...
  18. Son profil est sans équivalent. Je ne sais si le Stade entend s'en séparer (au profit de Thomas) mais ce serait dommage car c'est une corde de plus à l'arc des Toulousains. Il y avait longtemps que le Stade ne m'avait pas agacé mais hier, c'était un peu mon sentiment. La touche est LE point faible de cette équipe mais dans ces proportions, on frise l'indécence. Et le manque de soutien/justesse sur les percées toulousaines est rageant. Mais bon, c'est un épiphénomène. Les blessures sont autrement emmerdantes, évidemment.
  19. Le match habituel. Certains aiment la magie de la coupe de France mais ces tours de chauffe joués sur des terrains vagues - voire de vagues terrains - sont quand même d'une laideur... Les risques de blessure sont élevés et ne parlons pas de la manière dont c'était filmé (un quidam avec son smartphone n'aurait pas fait pire ). On va dire que les Toulousains avaient envie de passer ce tour et qu'ils y sont parvenus. Ils ont tenté d'accélérer en fin de rencontre et ça a pu épuiser leur adversaire, ce qui s'est vu aux tirs aux buts. Pour autant, même sur cette taupinière, ne pas être capable de battre une équipe de 5ème division qui gagne apparemment un match tous les six mois, il vaut quand même mieux embrayer sur les vacances ensuite. Parce que pour la confiance, franchement... Mais bon, vu que ça se passe tout le temps comme ça, on va pas faire semblant de s'étonner. La seule chose que ce match confirme, c'est l'indigence offensive de cette équipe toulousaine. C'est même top d'arriver en décembre en étant neuvième de L1 avec si peu de venin offensif en magasin ! Y'a tellement rien qu'on en est réduit à des rushes individuels qui, inévitablement, se terminent en eau de boudin, même contre des amateurs. Aujourd'hui où il était inconcevable de jouer au sol, il aurait fallu pouvoir centrer dans la surface pour un mec capable de mettre un bon coup de tête de temps à autre. Mais on ne sait pas centrer et de toute façon, la faillite de Magri - parce que ce diagnostic s'impose le concernant, à ce stade de la saison - rend la chose superflue. Il reste que si cette équipe téféciste est sans doute la moins talentueuse de l'ère RedBird, elle n'est pas la moins capable. Parce que l'air de rien ou de pas grand-chose, elle nous sort une première partie de saison tout à fait respectable.
  20. Quelque chose de Cavani, qui avait aussi cette caractéristique.
  21. Vu le match sur grand écran au Flashback café (pour ceusses qui connaissent Toulouse ) mais d'un oeil distrait pour cause de soirée binade rugby. Pas d'analyse qui outrepasserait ce que j'ai pu voir de ce match, donc. Simplement une impression générale. La première période m'a paru d'une pauvreté offensive hélas habituelle. Des raids solitaires de nos attaquants facilement muselés par la défense adverse, de pauvres tentatives de combinaison à deux ou trois avortées faute de la course ou de la passe justes. L'équipe m'a paru soucieuse de se projeter mais de manière plutôt désordonnée, laissant d'ailleurs des espaces à l'adversaire. Quand les Stéphanois ouvrent le score, je me dis que cette vilaine soirée niveau foot va hélas se voir au score final, réveillant d'un coup d'un seul les démons du début de saison. En plus, je n'ai pas trouvé les téfécistes franchement plus inspirés dans le jeu après ce but. Un peu plus volontaires peut-être mais pas plus inspirés. Mais, et c'est évidemment l'excellente nouvelle du soir, nos Toulousains égalisent rapidement et ça change tout. On doit donc mettre en exergue leur foi en eux-mêmes parce qu'arriver à si peu de choses face à l'une des équipes les plus faibles du championnat et gagner à la fin, c'est la marque d'une force réelle. C'est une banalité que de mentionner cette force mentale quand on gagne après avoir été mené mais il y a de ça parce que vraiment, ramener trois point en étant aussi pauvre dans le jeu, c'est une gageure. À moins que mon oeil distrait ne soit en l'occurrence trop sévère avec cette deuxième période décisive. Les Stéphanois doivent être désespérés de ne rien avoir ramené après la partie qu'ils ont fournie mais bon, on sait que pour eux, le maintien sera compliqué et on a justement vu pourquoi. Non, pas vraiment... Désolé .
  22. Ce n'est pas complètement la première fois. Il a manifestement un peu de mal à confirmer, cette saison. Et Barassi (effectivement saignant hier) lui repasse devant.
  23. Je n'ai pas trouvé Donnum pire que ses coéquipiers, bien entendu mais je l'ai souvent trouvé loin du porteur en défense et absolument pas inspiré balle au pied. Difficile de le créditer d'un match satisfaisant mais au vrai, je ne vois pas bien quel Toulousain je ressortirais du match d'hier.
  24. Bon, soyons moins sévères que dans le live. Ce match à Monaco est une déception dans le contenu mais il ne mérite aucun superlatif infamant. Et il se termine d'ailleurs sur un score parfaitement décent. Mais il confirme ce à quoi on a forcément du mal à se résigner, à savoir qu'il y a bien deux championnats, pour nous en tout cas. Fondamentalement, je ne suis pas sûr qu'il y ait matière à s'en plaindre car le championnat, ce n'est pas la coupe : une touche de romantisme, un exploit de ci de là est toujours agréable mais l'important, ça reste de prendre cliniquement les points contre les adversaires dans nos eaux et le compte y est à peu près dans ce domaine. Ce dont souffre ce match à Monaco, c'est de la comparaison avec celui récemment joué à Paris. À Paris, on a été plus près du nul 1-1 que du 0-3. Le score ressort comme sévère et l'équipe a livré une belle version d'elle-même. À Monaco, on n'a jamais été en position de marquer le moindre but, le score est flatteur et l'impuissance montrée par l'équipe est forcément déprimante. Pour autant, le TFC s'est battu avec ses armes, n'a pas lésiné sur les efforts, a même montré un semblant de réaction après l'ouverture du score monégasque. Rien d'infamant, donc. Simplement, la déception de ce qui relève à la fois d'un jour sans, et plus généralement des faiblesses chroniques de cette équipe toulousaine. Comdab, l'adversaire l'explique en partie. Comme Paris, Monaco presse fort pour récupérer le ballon et il est logique que nous ayons été embêtés face à cet adversaire qui, bien que privé de son maître à jouer Zacaria, a livré un match sérieux dans le jeu sans ballon. Comme Paris, Monaco croque face au but, heureusement pour nous. Mais la comparaison s'arrête là, notamment parce que Monaco est bien plus pénible en un contre un que ne peut l'être Paris. Au milieu et en défense, ça cogne fort à la récupération. Et balle au pied, les Minamino et autres Akliouche sont vraiment pénibles d'autant qu'on le sait, l'une des faiblesses défensives majeures de cette équipe toulousaine, c'est son incapacité à arrêter les dribbleurs/puncheurs. Ajoutons que Monaco a parfois des accélérations fulgurantes dans le jeu de passes, comme le montre leur première période. Ce n'était peut-être pas le meilleur Monaco mais par séquences, c'est quand même du haut de gamme, comme son classement en LDC le rappelle incidemment. Il reste qu'en de rares moments, on a aussi relevé une fébrilité qu'explique la crise de résultats des Monégasques. Si l'on avait pu un peu plus souvent sauter leur milieu pour aller titiller leur défense en nombre, peut-être se serait-on créé une occasion. On a pu le voir en quelques situations mais la pertinence offensive du TFC s'arrête à ce stade, tant l'on est maladroit sur le plan offensif. Tellement que c'est à se demander ce que nos joueurs bossent à l'entraînement, dans ce domaine... On est donc largués dans tous les compartiiments du jeu, sur l'ensemble du match. D'abord parce que ce qui avait tactiquement marché à Paris - un bloc bas conçu pour priver les attaquants parisiens d'espace et des contres sur les côtés inhibant les deux pistons adverses - a nettement moins fonctionné à Monaco. Le 343 novellien a évidemment les avantages de ses inconvénients : avec 4 joueurs latéraux, l'idée était de contrarier les montées de Henrique et Vanderson, ce qui a été partiellement fait (on les a relativement peu vus mais quand on les a vus, on les a bien vus). Mais en contrepartie, avec deux milieux et un attaquant axiaux seulement, on manque cruellement de présence offensive et surtout, on a copieusement perdu la bataille du milieu. Face à l'abattage des Monégasques, je nous ai trouvés mitigés dans le duel, y allant trop (quelques fautes grossières) ou pas assez (trop d'attentisme) et donc, subissant le tempo adverse. Ça donne une équipe toulousaine fébrile sur l'ensemble du match, et probablement pas aidée par les vociférations de Novell sur son banc de touche. La première période est franchement compliquée dans le jeu sans ballon et si elle se termine sur un 0-0 flatteur, c'est dans la continuité qu'on concède l'ouverture du score au sortir des vestiaires, de façon quasi inéluctable. Je me demande encore comment Sidibé, Donnum ou l'un de nos deux milieux axiaux peuvent laisser Cresswell défendre tout seul, sur le côté droit, face à Ilenikhena qui a un espace de dix mètres pour prendre notre défenseur anglais de vitesse. Ce qu'il fait, évidemment, en se contentant de pousser le ballon vers la ligne de sortie pour se mettre tranquillement en position de centrer. Du coup, la faute que commet Cresswell pour l'éviter est la seule chose à faire. Et derrière, ça fait but. On peut tout reprocher à Restes sur ce but - clairement, notre gardien était dans le dur hier soir - mais le système novellien ne devrait justement pas permettre qu'un attaquant se retrouve seul à seul face au plus axial de nos trois centraux, sur un côté. C'est un oubli fatal et peu excusable. Si notre 343 ne bloque pas les côtés adverses, il ne sert à rien car par ailleurs, il a trop d'inconvénients. Deux milieux axiaux, c'est trop peu pour se projeter dans la surface adverse et cela explique aussi la faillite de nos offensifs. Offensivement, la tactique novellienne consiste quand même un peu exclusivement à ce que Gboho et Aboukhlal aillent amuser la défense adverse. On va ensuite leur reprocher de ne pas être au mieux mais faut quand même voir ce qu'on leur demande. Il faudrait que nos deux ailiers dribblent gentiment les latéraux adverses aidés d'un ou deux milieux, aient ensuite la passe juste pour pas grand-monde - le seul King suffisant d'autant moins qu'il a rapidement rendu les armes du combat face à Singo - et tout ça en se repliant pour aider les copains dans le jeu défensif. Or, si défendre est une affaire collective, attaquer aussi. Quand le bloc est dans une espèce d'entre-deux, comme en première période, défenseurs comme attaquants toulousains sont trop seuls. Quand il est plus haut, comme en seconde (après le but), on utilise mieux les côtés - ça combine plus - mais sans réel danger dans la surface adverse, quand bien même Donnum ou Suazo y ont pointé le bout du nez. Gboho a bien essayé de dézonner pour compenser ce déficit mais alors, il n'y a personne pour lui donner le ballon. Tout ceci étant dit, je n'exonère ni Gboho, ni Aboukhlal, ni Donnum des ballons parfois dégueulasses qu'ils balancent dans la surface adverse. Hier, le plus sidérant est peut-être là : les passes offensives pour personne, une absence totale de coordination entre les joueurs, comme s'ils jouaient pour la première fois ensemble... Novell dort, boit et mange 343, on l'aura compris. Or hier, face à une équipe bien plus physique que le PSG, ce n'était pas le système adéquat. A fortiori avec un Sierro vaguement à côté de ses crampons et un Donnum que j'ai trouve moins souverain, le rendement de Casseres s'en ressentant aussi inévitablement. Le Zajc que j'ai vu hier plaide plutôt en faveur d'un 352, à mon sens. Mais on le sait, l'adaptabilité de Novell n'est pas son point de fort. Il n'a rien changé à une équipe ayant pris l'eau en première période et ses changements, plus d'hommes que de système, ont été trop tardifs. À l'image de ses joueurs, Novell a donc raté sa partie, hier. Mais bon, ce n'est pas bien grave. Comptablement, ça ne change même rien. Disons que pour la suite de la saison, un peu plus d'harmonie offensive et de flexibilité dans les options tactiques serait bienvenu. Et puis, on peut aussi se réjouir de lire des choses plutôt prometteuses sur le front du mercato hivernal car cette équipe toulousaine a besoin de concurrence, donc de renouvellement (d'autant que certains joueurs auront bientôt besoin de souffler). Next, en somme .
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