Gollum

Dommage. Le score est sévère car le TFC a tenu la dragée haute aux Parisiens. On sort une prestation très juste, dans l'ensemble mais... les surfaces, les surfaces, les surfaces. Pour faire un résultat ce soir, il aurait fallu performer dans la surface parisienne, surtout. Dans la nôtre, je ne vois qu'une grosse erreur - Sierro et Magri qui se gênent et donnent une passe décisive à Beraldo - mais c'est une de trop. Il est cependant normal de ne pas être aussi efficace que notre adversaire parisien et de perdre sur son terrain. Et si le score ne reflète pas vraiment le rapport de forces, c'est parce que cette équipe parisienne un peu expérimentale derrière a été très (trop) sérieuse dans l'ensemble, et notamment au milieu. Cette équipe parisienne est moins talentueuse que ses devancières mais bien plus sérieuse. En L1, elle ne devrait pas laisser grand-chose même si, en contrepartie, on comprend qu'elle rame en LDC... Or, pour performer au Parc, il faut quand même tomber sur une équipe parisienne un peu démobilisée, un peu étourdie, un peu arrogante. Rien de tout ça ce soir. Novell a plutôt bien mené sa barque : jusqu'au but de Neves, la défense toulousaine a fait montre de sa sérénité habituelle, malgré l'absence de deux titulaires (Sidibé et Nicolaisen, excusez du peu). Je nous ai trouvés vraiment intéressants dans notre moitié de terrain. Nos défenseurs se livrent peu mais leur placement est remarquable et ils aimantent les ballons. Et en plusieurs occasions, j'ai aussi trouvé qu'on ressortait pas mal. Bien sûr, cette tactique attentiste a livré nos offensifs au milieu et à la défense parisiennes et force est de constater que, sans surprise, nos attaquants se sont fait manger en un contre un alors qu'on aurait pu espérer secouer un peu la défense expérimentale des Parisiens. Ça n'a pas eu lieu, grâce au travail plutôt impressionnant de la triplette Neves-Vitinha-Zaïre-Emery. Mais la fin de match a montré qu'en dépit de cette précarité offensive, jouer bas et attentiste était la seule chose à faire. Face à Barcola et Dembélé, si tu remontes le bloc de 20 mètres, tu manges chaud à l'arrivée... Au final, nos trois défenseurs centraux ont bien emmerdé les trois attaquants parisiens. Mais en contrepartie, Sierro et Casseres ont inévitablement souffert face à un adversaire en surnombre au milieu. La première MT a globalement mis en relief les forces respectives des deux équipes. Alors bien sûr, la tactique toulousaine vole un peu en éclat avec le but de Neves, qui intervient sur le côté qu'aurait dû occuper Sidibé. Mais l'équipe toulousaine ne se démonte pas et continue de jouer sa partition, y compris au retour des vestiaires. Tout change vers la 71ème mn et ce rush d'Aboukhlal formidablement lancé par Sierro, que Zaïre-Emery contre alors que le but toulousain était au bout (à mon sens, la frappe croisée d'Aboukhlal fait mouche si Zaïre-Emery ne la contre pas). Cette action dit un peu tout du match : on est pas loin de marquer mais on ne le fait pas parce qu'un des milieux parisiens se dépouille. Ensuite, les Toulousains jouent normalement leur va-tout, initient un pressing terrible - quelle occase de Babicka...- mais en contrepartie, remontent le bloc et s'exposent. La fin de match n'est pas moins près du 1-1 que du 0-3, comme la joie démonstrative d'Enrique le montre, sur le deuxième but parisien. Ça n'a pas souri, voilà tout. Alors bien sûr, ça n'a pas souri parce que les individualités parisiennes sont plus fortes que les nôtres, ce dont nul ne s'étonnera. Le seul bémol que je trouve à notre prestation vient d'une maladresse offensive que je trouve quand même excessive en fin de rencontre. On décide d'attaquer en nombre dans la surface et on ne trouve pourtant pas de vraie position de frappe, face à des Parisiens nettement moins mobiles. C'est forcément frustrant mais je vois quand même une équipe toulousaine qui a une filière de jeu et qui me donne l'impression d'une vraie marge sur le maintien, ce qui n'est pas trivial au regard d'où on vient. En gros, il faut continuer comme ça.

Idem, à 3-14, j'ai vu l'inéluctable branlée. Mais je suis connu pour la fiabilité de mes intuitions pronostiques . Je reste cependant sur l'idée que perdre de 15 points aurait été une perf honorable. Je réitère : ce à quoi on a assisté hier est complètement barje...

Sur la première MT, c'est vrai. Il s'est mis au diapason de l'équipe en seconde MT. L'EDF a réalisé une performance supramajuscule hier. Un truc herculéen. La mémoire étant ce qu'elle est, je me dis qu'il doit bien y avoir des précédents mais justement, je ne m'en souviens pas. Ce match, tu le joues 10 fois, la France le perd 9 fois dont 5 branlées. Survivre à cette faillite en touche et en mêlée en première période et face à des Blacks aussi saignants balle en main, y'a pas de superlatif pour en rendre compte. Survivre à la perte de ton pilier droit au bout de 5 mn, puis la sortie aussi rapide de ton deuxième ligne remplaçant alors que le combat est à son comble, c'est juste dingue. Les Français ont fait un effort d'abnégation (en première période) et de concentration (en seconde) qui force le respect. Au sortir de ce match, on comprend mieux l'éviction de Jallibert au motif d'un manque de "détermination". C'est une perf sur laquelle ces Bleus vont pouvoir s'appuyer. Difficile de ressortir des individualités d'un collectif aussi fort, d'autant que certaines perfs sont un peu ambiguës. Mauvaka et Gros ont par exemple été dévastateurs dans le jeu mais les lancers du premier sont toujours aussi fragiles tandis que la sortie du second coïncide avec un mieux en mêlée (on avait l'impression que c'est Colombe qui explosait mais pas sûr qu'il soit premier responsable...). Du coup, je retiendrais Boudehent, Meafou et Roumat devant, Ramos, Fickou, Buros et (surtout) Bielle-Barrey derrière. Ce dernier va devenir l'équivalent de Penaud, à ce rythme de progression. On dirait qu'il pèse 25 kg mais quel joueur...

Oui. Le speech qu'il sert à Mbappé, notamment, est édifiant. Son discours et la façon dont Mbappé sort de la pièce après l'avoir écouté .

Sur hors-jeu ? Si oui, c'est un de ses péchés mignons...

Énorme résultat !! Je n'ai vu que la seconde période - pas la meilleure, semble t-il - mais ça m'a permis de voir que Rennes n'était pas Montpellier et que même si cette équipe rennaise n'est manifestement pas au mieux, une victoire là-bas vaut son pesant de cacahuètes. J'ai serré les fesses durant les 20 premières mn de la seconde période car on n'a plus vu le ballon dans cette période du match. Gros pressing rennais, impossibilité de ressortir proprement chez nous, on a dû s'en remettre à la solidarité et au savoir faire défensif dans nos 20 mètres. Mais c'est tellement important : au lieu de craquer sous les coups de boutoir adverses, on a défendu en panique parfois, mais plus souvent encore en contrôle, comme si cette équipe toulousaine était sûre de sa force dans la tempête. C'est inédit et plutôt rassurant. Ensuite, le match s'équilibre. On fait circuler la balle en mode gestion, plaçant quelques simili contres ça et là mais sans grande conviction. L'important, on le sent, c'est de préserver le score. Avec un Gboho un tantinet moins perso - agaçant même, parfois - on aurait peut-être pu espérer un troisième pion mais fi de fine bouche, c'est de la belle ouvrage, dont un excellent Donnum est le symbole (j'imagine qu'il a été bon en première période aussi). Un grand bravo !!

Les sudistes donnent le ton de cette tournée d'automne. Que les Blacks gagnent en Irlande, c'est déjà pas évident mais les Australiens en Angleterre...

Ouais... Les stats confirment tous les a priori que l'on veut. Elles ont ce mérite. Si tu prends les stats des xG, elles vont confirmer qu'avec des attaquants simplement du niveau fond de L1, le PSG ramenait 3 points au lieu de O...

Je ne crois pas avoir évoqué une "équipe de classe mondiale". Paris est une équipe moyenne, sur la scène européenne, au mieux. Moi, en l'occurrence, je ne parle que du match contre l'Atletico, elle-même une équipe moyenne (au mieux aussi) en ce moment. Et à ce propos, quand on analyse un match au travers des stats plutôt qu'au travers de ce qui se passe sur le terrain, il n'y a pas grand préjudice à être "aveugle" .

Je suis loin d'être inconditionnel du jeu d'Enrique mais dire que les joueurs ne sont pas "libérés", ça ne correspond pas franchement à ce que j'ai vu mercredi. Avec des attaquants simplement moyens, l'Atletico aurait pris une danse (on est loin du grand Atletico, au demeurant). La seconde période est à sens unique, notamment (à l'ultime seconde près). C'est moins vrai en première période en partie parce qu'Asensio est effectivement invisible et c'est pourquoi Enrique le sort rapidement. Que ce PSG soit loin d'être un épouvantail, c'est évident. Mais là, on parle d'un match ayant opposé deux équipes dont l'une était franchement supérieure à l'autre. Je crois que c'est typiquement le genre de match dont le résultat conditionne 100% de l'analyse. En pratiquant le jeu du PSG mercredi, aucune équipe européenne ne serait sortie du match avec autre chose qu'une victoire, éventuellement large. Le foot est un sport de ratés et la saison dernière, sur tous les terrains d'Europe, j'en ai vu beaucoup. Mais en aligner autant que les offensifs du PSG, sans parler de l'incompétence défensive qui se dégage de cette équipe, c'est hallucinant à ce niveau. Le seul point sur lequel je peux te rejoindre c'est que cette équipe parisienne manifeste une forme évidente de fébrilité, qui peut en expliquer les ratés et autres trous d'air. Et sur ce point, impossible de dédouaner le coach. La fébrilité est d'ailleurs une marque de fabrique du PSG version qatari et ça s'est encore vu ; en particulier, c'est en vain qu'on trouverait un leader, dans cette équipe. Pour toutes ces raisons, le PSG est au mieux une équipe moyenne de la scène européenne et elle est en grand danger. Mais face à ce petit Atletico, elle devait l'emporter. Il y a une faiblesse claire au marquage : ça s'est vu ô combien sur le deuxième but madrilène. C'est d'ailleurs un souci qu'éclipse la spectaculaire indigence offensive des Parisiens mais je suis au moins autant frappé par leur naïveté défensive. Par contre, le pressing parisien a rapporté pas mal d'interceptions, au milieu. Souvent, les Madrilènes ont carrément été étouffés, incapables de déployer le moindre jeu. Et comme ils ont passé leur temps à se replier pour tenter de récupérer le ballon qu'iis venaient de perdre, pas étonnant qu'ils aient gagné plus de duels...

Comme quoi, Barcola a prouvé que changer de Dembelé, ça fait toujours pas lunette .

Ramos ne suffit pas... parce qu'il est blessé. Mais le seul être qui manque au PSG cette saison, c'est bel et bien lui. J'entends les journalistes qui déplorent que Paris n'ait pas d'avant-centre mais entre Asensio (certes décevant), Kolo Muani (certes plus attaquant de rupture que vrai 9) et Ramos, il y avait quand même du matos en début de saison. Il en faudrait donc un quatrième, voire un cinquième car on n'est jamais sûr de rien... Par ailleurs, quand Barcola (certes HJ) tire au-dessus seul à six mètres du gardien, que doit faire Enrique ? Quand tu recrutes les musiciens d'un orchestre philharmonique, tu ne t'attends pas forcément à devoir leur apprendre le solfège .

D'autant plus que la défense de l'Atletico, c'était mieux avant. La maladresse des offensifs parisiens est juste irréelle et quelque part, je comprends l'abattement de Luis Enrique à ce propos. Il y a clairement des résultats dont l'entraîneur peut difficilement être tenu pour responsable. Une équipe mal branlée, des joueurs hors de forme, des déplacements ou positionnements incohérents, c'est de son ressort. Mais des joueurs aussi inefficaces dans les deux surfaces, ça questionne sans doute le recrutement mais à ce degré là, c'est quand même compliqué à anticiper (on parle des attaquants mais la manière dont Mendes sur le premier but et Vitinha sur le second, défendent, est juste impossible. Donnaruma en revanche, Paris aurait pu s'apercevoir qu'il ne fait pas l'affaire...). Bon, le but parisien est pas mal non plus dans la rubrique "bourdes adverses" ; à croire qu'il faut ça pour que Paris marque en LDC. Dans ce florilège de grand n'importe quoi offensif, je décerne mon raté d'or à Hakimi. Les deux occases qu'il mange en seconde période - soit en ne passant pas son ballon, soit en le passant de façon foireuse - incarnent la devise du club : Paris est magique. Mais on peut toujours se consoler. Le péno concédé par Aston Villa face à Bruges est over the top .

La puissance d'Haaland et la précision d'Haaland, c'est pas forcément moins bien .

Les avants toulousains aussi . Je ne suis pas fan, je dois dire... À sa décharge, quand on supplée Dupont, on souffre forcément de la comparaison.

Un point de BD à Bayonne, ça reste une bonne perf car tout le monde sombre à Bayonne. Le Stade finit sans demi de mêlée et avec un pack un peu jeune. On sent que l'équipe a du mal à se replacer sur la largeur, en fin de rencontre. Dommage.

C'est vrai qu'on a connu le gardien de l'Atlético plus hermétique .

Les supporters montpelliérains ne sont pas contents (https://www.lesviolets.com/actu/mhsc-tfc-la-honte-totale-toulouse-ne-semble-pas-avoir-force-du-tout,74295.html) ce que je peux vaguement comprendre après avoir vu ce match... L'un d'eux s'en prend aux latéraux montpelliérains. Et c'est vrai que je n'ai pas reconnu le Sylla des dernières saisons, qui avait progressé. Il nous a même gratifié d'un centre (au moins) digne de ses jeunes années chez nous. Mais pour que ce joueur soit à ce point largué dans le combat, c'est quand même que Montpellier a un gros, gros souci de préparation physique...

Et sans que Willis ait eu à détruire le pack varois à lui tout seul. Probablement le match le plus abouti de la saison, d'autant que les Toulonnais ont longtemps été féroces en défense (beaucoup d'en-avants toulousains suite à des placages).

Champion du moooooooonde !!!!

Yes ! À la MT, j'avoue avoir eu quelque inquiétude quant à notre capacité à garder le résultat. Au final, aucune frayeur. Bravo à l'équipe pour ces trois points inestimables qui, alors que notre classement commençait franchement à sentir le roussi, nous permettent de garder un rival à distance. Même si 90 minutes plus tard, je ne suis plus sûr que Montpellier soit vraiment un "rival"... Car si les trois points sont inestimables, cette victoire a aussi quelque chose d'irréel, à moins éventuellement d'avoir vu jouer cette équipe montpelliéraine cette saison, seule façon de pouvoir en appréhender le niveau. Au-delà de ce premier succès de la saison à l'extérieur - et c'est de toute façon l'essentiel - il y a peu d'enseignements à tirer de ce match sinon celui-ci : notre équipe va jouer le maintien et a les moyens d'y arriver. Cette équipe montpelliéraine , elle, est très loin d'un espoir de maintien, en l'état. Elle va devoir tout revoir de fond en comble - le chantier est immense - si elle ne veut pas traverser sa saison comme un fantôme. Car dans ces dispositions, même en L2, elle se ferait marcher dessus. C'est le TFC de 2019-2020 voire pire. En fait, je sais même pas comment c'est possible de prétendre jouer une rencontre de L1 avec les lacunes montrées par notre adversaire, aujourd'hui. Du coup, c'est assurément la faiblesse de notre adversaire qui domine l'analyse du match de ce soir. Balle au pied, les Montpelliérains ne valent pas grand-chose (je compte une voire deux occases en leur faveur). Mais alors sans ballon, c'est tragique : une équipe oscillant entre le poulet sans tête et le paresseux en mode sieste, désarticulée, étirée, permettant à son adversaire de jouer dans les espaces libres (béants), à sa main. Or, une équipe de L1 dispose généralement de joueurs de L1 et quand tu laisses autant de liberté à ces joueurs-là pour faire ce qu'ils ont à faire - jouer au foot - ça se paye forcément cher à la fin. Que retenir de notre prestation, donc ? D'abord qu'on a su plier le match vite et bien ; ce n'est pas si fréquent, ne boudons évidemment pas notre plaisir. Ensuite, les Toulousains se sont permis quelques sorties de balles alertes - voire imprudentes parfois (mais sans conséquence préjudiciable) - parfois émaillées de gestes de classe (quelques délicieuses remises derrière la jambe d'appui, à l'image d'une biscouette de King qui enrhume deux ou trois adversaires à mi-terrain, très exactement à la 34ème mn. Le garçon sait manier un ballon...). Défensivement, notre match est tout ce qu'il y a de plus sérieux, à l'image d'un Sidibé impérial. Globalement, on a joué comme on le voulait, presque tranquillement, alternant séquences de circulation pépère et piques offensives plus ou moins bien menées. Dans la rubrique "peut mieux faire", j'ai regretté que l'équipe n'enfonce pas le clou en fin de première période, quand Montpellier est au fond du cratère... On a alors fait montre d'une nonchalance dommageable, quand on connaît notre difficulté à garder un score. Mais bon, la fragilité toulousaine, ça se paie contre Lille ou Marseille, pas contre cette équipe de Montpellier. Autre petit motif de contrariété, étonnant au regard du score du jour : nos offensifs attendront encore un peu avant d'être qualifiés de "réalistes". Car une fois le job fait et bien fait, que de laisser aller dans la conclusion de nos sarabandes, en seconde période ! Les Montpelliérains pourront se féliciter de la relative minceur du score car s'il avait fallu en mettre 8 - et donc jouer quelques coups avec plus d'implication - je pense que c'était faisable. Mais entre la pluie battante et la faiblesse forcément déconcertante de l'adversaire, impossible de tirer le moindre enseignement de ces petites scories. Il s'agissait de gagner, ce qu'ont fait nos Toulousains en maîtres incontestés de la partie. Sur le plan individuel, il faut aussi se féliciter du peps retrouvé d'Aboukhlal - je ne doutais pas que ça reviendrait, le garçon a besoin d'être au max de son punch et dans ces dispositions, il ne fera pas souffrir que la "défense" de Montpellier - et du match plein d'autorité de Sidibé, parti pour devenir un leader de cette équipe toulousaine. J'ai également aimé le match de nos pistons, pleins d'activité et d'implication (Kamanzi fait toujours peur à la moindre de ses prises de balle mais il est en jambes et a montré beaucoup de disponibilité). Cette victoire ne peut donc pas être surestimée, mais ce qu'elle a d'inestimable réside en les perspectives qu'elle donne. Nos joueurs avaient la banane, à la fin du match et l'essentiel est sans doute là.

suis-je le seul à avoir vu le moment où Savanier allait en mettre une à l'arbitre ?

Merci pour ce lien . Du coup, j'ai pu assister au show Aboukhlal mais plus encore, au boulot qui attend Gasset. Parce que j'aime par dessus regarder/commenter mon équipe mais là, comment dire... Le phénomène marquant de ce match, c'est quand même l'état de Montpellier... Des milieux qui regardent jouer leur adversaire à la moindre perte de balle et sans faire l'effort de jouer en bloc bas, je ne savais même pas que ça pouvait exister en L1. Pourtant y'a des joueurs dans cette équipe montpelliéraine. Enfin, des noms en tout cas. Comment on fait pour transformer ces joueurs en ce que je vois aujourd'hui ? Alors heureusement qu'on est très au-dessus de ça, au point de ne guère avoir qu'à se baisser pour ramasser les morceaux de notre adversaire. J'en viens même à m'agacer de la nonchalance excessive montrée par nos joueurs dans les 20 dernières minutes. Je pense qu'on pouvait envisager d'aller en planter un ou deux autres sans guère se faire violence et au lieu de ça, on a laissé le ballon à Montpellier. Or, j'ai peine à imaginer que les Montpelliérains reviennent du vestiaire dans les mêmes dispositions. J'imagine que Gasset va prendre 5 minutes pour leur rappeler ce que c'est que le football. De son côté, j'espère aussi que Novell va remobiliser sa troupe car il n'est évidemment plus question de laisser échapper les trois points .

Dont acte pour le temps de jeu ; mais ce chiffre dit bien que les deux ont eu largement le temps de montrer qu'ils n'avaient pas le niveau chez nous. Tant mieux si cette saison est celle du déclic pour Skytta mais il serait audacieux de miser dessus...

Ah ? Je n'ai pas franchement souvenir que Begraoui ait eu plus de temps que Skytta mais j'imagine que pour le coup, un décompte confirmerait/infirmerait ça. Dans mon souvenir, les deux ont été peu utilisés et surtout, très peu titularisés. Et pour cause. J'ai quand même un peu l'impression qu'on cherche un peu à justifier l'injustifiable avec ces arguments de la rubrique "attention, c'est pas pareil" . Je peux comprendre qu'on ait envie de croire en Skytta, a fortiori quand on identifie certaines faiblesses de notre milieu. Mais au-delà de ça, le précédent Begraoui rappelle quand même (s'il en était besoin) que quelques matches aboutis en L2 ne font pas forcément un joueur compétitif en L1...