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Disons que j'étais plutôt content des premiers pas de Saito mais ce qu'il montre dernièrement rappelle en effet à quel point un phénomène aussi phénoménal que le Phénomène ne peut être tenu pour épiphénoménal . Tiens, je ne suis pas d'accord avec le passage en gras. Outre que les Castrais sortent régulièrement des joueurs intéressants - le Stade partage visiblement cette vision des choses - (hier, par exemple, le jeune ouvreur - Lebrun - m'a beaucoup plu), ils sont plus joueurs que ce que dit leur réputation d'équipe rugueuse. Par séquences, hier, ils ont mis à mal la défense toulousaine (y compris en première période). Le match était plutôt agréable, d'ailleurs, nonobstant que voir le Stade se faire ainsi marcher dessus pendant une demi-heure, c'est forcément pénible... Je partage le reste : le Stade s'est un peu fait endormir par les éloges du début de saison et son statut d'épouvantail dans un championnat dont le niveau est exceptionnellement élevé. Et si tu radoucis la pédale face à des mecs remontés comme des coucous, tu risques effectivement la sortie de route. Mais quand je vois, hier, les attitudes de Mola et de certains de ses cadres (Ramos en particulier), tu comprends que le club va se remettre au travail fissa.
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Championnat Lille OSC 2 - TFC 1 / 7è journée de L1
Gollum a répondu à un Modérateur de Gollum dans Espace supporters
Je n'exclus pas que ça puisse arriver un de ces quatre mais selon mon cardiologue, j'ai plus de chances de passer l'hiver que Novell n'en a de rester à la tête du TFC . Par contre, je suis médiatiquement décédé, en effet, depuis que DAZN a emporté les droits TV (je fais partie de la masse de gens qui en ont un peu plein le cul de la valse des diffuseurs, sans parler du tarif). Je serai donc rare (et ravi d'être cher à certains ). -
Merci pour cette dernière sentence mais c'est très provisoire (car lié au désespoir de DAZN, réduit à diffuser ce match gratuitement pour attirer du monde) .
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Alors, ce commentaire m'hallucine tellement que j'en viens à douter de ce que j'ai vu sur DAZN : le joueur qui flingue notre match avec son contrôle foireux que les Lillois vont transformer en but égalisateur, c'est bien lui ? Si oui, le "chapeau" qui conclut ce post me paraît passible de poursuites pénales avec à la clé, une sanction sévère (c'est dans l'air du temps). Si non, je requiers de ce pas mon internement en pôle d'activités et de soins adaptés en EHPAD, tout en dédommageant le joueur pour tout ce que je viens d'écrire d'accablant à son propos, dans mon post-pavé de 32 pages. mais à peine.
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Championnat Lille OSC 2 - TFC 1 / 7è journée de L1
Gollum a répondu à un Modérateur de Gollum dans Espace supporters
Merci à DAZN de m'avoir permis de regarder mon deuxième match de la saison téféciste, à la faveur de cette semaine de gratuité . Cela m'aura permis de prendre la mesure de ce que j'avais lu et entendu de ce début de saison, s'ajoutant à ce que j'avais pu apercevoir ça et là (notamment les deux buts passablement grotesques encaissés face à Lyon ; mais Lyon, ça ne compte jamais vraiment puisque l'OL passe en gros son temps à nous ridiculiser, saison après saison). Ce que j'ai vu ce soir, face à l'une des bonnes équipes de la L1, confirme que le TFC est devenu une équipe fragile. Ça ne joue effectivement pas si mal au football et c'est même peut-être champion du monde des clubs à la playstation ou selon la data, à en croire notre président . Mais ça perd tout le temps et si j'en crois le match de ce soir, à peu près quand l'adversaire le décide. Jusqu'à aujourd'hui flirter avec la relégation. J'ai pourtant été plutôt emballé par notre première période : un petit chef d'oeuvre de manoeuvre à l'extérieur, face à une équipe sans doute anesthésiée par son exploit de mercredi dernier mais dont le potentiel offensif est indéniable. Durant 45 mn, les Toulousains ont joué en bloc, ont magnifiquement quadrillé le terrain et ont été intraitables sur tous les seconds ballons. Tactiquement, l'équipe toulousaine a perpétuellement oscillé entre son 343 habituel et un 442 plus hermétique. Et dans cette configuration, personne ne donnant sa part au chien en termes d'efforts, chaque joueur toulousain a une zone bien définie à couvrir, ce qui lui permet de multiplier les courses et les déplacements à haute intensité dans la zone en question. Les Lillois n'en sont pas revenus ; ça devient très compliqué de prétendre jouer au foot face à un adversaire qui t'impose une telle rigueur défensive. Last but not least, une récupération de balle haute et le talent de Gboho nous permettent de scorer (laborieusement, ce qui en dit long sur nos lacunes offensives mais bon, ne mégotons pas). Franchement, à la mi-temps, j'étais bluffé. Le problème - récurrent depuis l'avènement de Novell - vient manifestement de ce que cette discipline tactique pompe une énergie au-dessus de nos forces. Et au retour des vestiaires, le bel édifice toulousain a tout simplement volé en éclat - en particulier sur notre côté droit - sans d'ailleurs que j'aie trouvé les Lillois particulièrement énervés ; certes, et leur entraîneur a raison de s'en enorgueillir, les Lillois en ont mis un peu plus au retour des vestiaires. Mais rien qui justifie le rapide sentiment d'affolement, voire de déliquescence, se dégageant de ce TFC de la seconde période, soudain devenu le fantôme de ce qu'il était quelques minutes plus tôt. On perçoit rapidement, dans cette deuxième MT, le parti pris par les hommes de Novell de jouer plus bas, pour piquer en contre et cela aurait pu fonctionner si nous avions des attaquants à la hauteur de cette option tactique (tactiquement, donc, c'était pas con). Mais si l'on choisit de jouer bas, il faut le faire de manière autrement hermétique et surtout, éviter de rendre le ballon à notre adversaire dans nos 25 mètres. Il aura suffi d'un contrôle foiré de l'espace de Donnum pour se transformer en passe quasi décisive au bénéfice des Lillois, puis en but, à la faveur d'une panne de courant totale dans notre défense. Je peux pardonner le second but lillois, à un moment où on sent que le match a tourné ; il m'est en revanche difficile de tolérer le premier, alors que même en difficulté, les Toulousains ont la main sur le match et peuvent faire tourner le chrono, au détriment de leur adversaire. Las, et c'est manifestement habituel, on se suicide littéralement sur ce but égalisateur... Déjà, on ne peut pas se permettre cette bourde intersidérale de Donnum. On est quand même face à une équipe niveau LDC qui essaie de refaire son retard alors si tu lui fais cadeau de ce genre de ballon... Mais ensuite, les Lillois scorent à 2 attaquants contre 5 défenseurs toulousains qui se paluchent gentiment en regardant leur adversaire les planter. N'en jetez plus. Après ce but hallucinant, y'a plus de match et celui-ci est logiquement scellé sur le but de Bakker ; lequel, précisons-le, est un latéral qui sait jouer les face-à-face comme un bon attaquant, quand King joue le sien quelques minutes auparavant, comme un mauvais latéral. Inefficacité dans les deux zones de vérité, fébrilité dans les moments-clés, c'est bien ce que j'avais perçu de cette formation toulousaine jusqu'ici. Et c'est ce que des Lillois loin d'être flamboyants ont aussi mis en exergue, à peu près quand ils l'ont voulu et sans trop forcer. Le match est donc vite plié même si on pousse un peu sur la fin, en essayant de profiter de la fatigue européenne de notre adversaire ; mais tout le monde sent bien que la messe est dite depuis que les Lillois ont (facilement) marqué. Mentalement, le visage donné par notre club préféré est donc fort inquiétant. On sombre face à des équipes certes meilleures que nous, mais qui ont quand même un match hebdomadaire de plus dans les pattes et pas des moindres. Nous planter un pion semble facile. Tandis qu'en marquer un à l'adversaire semble presque insurmontable. Je crains que nous ne soyons à notre place au classement car les équipes qui sont capables de proposer un football cohérent voire sympa par séquences, mais qui sombrent sur son aspect fondamental - la compétition - ne font généralement pas de vieux os en L1. Le bémol, bien sûr, vient de ce que nous avons affronté une majorité d'équipes qui ne sont pas de "notre championnat" (l'expression est idoine). Certains pourront aussi alléguer que l'arbitrage, ce soir, fut parfois étrange ; mais il n'y a pas de scandale non plus. Une chose est certaine : la saison dernière, on parvenait à performer contre les gros (en deuxième partie de saison, il est vrai). D'ici le mercato d'hiver - car notre effectif sera étoffé à ce moment là - il serait donc de bon ton de glaner un maximum de points face aux équipes dans nos eaux (sachant qu'on en a déjà perdu deux contre Nantes, à domicile). Ce n'est pas une option mais bien une question de survie. Je suivrai tout ça de loin car l'abonnement DAZN est décidément trop cher (même si la réalisation de ce Lille-TFC était parfaite). Et on l'aura compris, d'ici janvier, je n'ai pas l'impression que pour les amoureux du TFC, regarder évoluer cette équipe téféciste sera très réjouissant. Bien sûr, on est habitué à ce que le TFC perde des matches. Mais là, quand même, il en perd vraiment beaucoup. Je comprends naturellement les atermoiements défensifs - la saignée de l'intersaison se paie légitimement - et l'absence d'un buteur est criante. Mais au-delà de cette première période trop aboutie pour être vraie, je n'ai pas souvenir d'une équipe estampillée RedBird d'une telle fragilité, d'une telle faiblesse dans les moments-clés...- 542 réponses
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C'est sûr que la défaite de ce soir fait tâche. Pas tellement en soi - perdre à Castres est habituel - mais au regard du contexte (deux défaites d'affilée) et surtout, surtout, de la manière. D'habitude, même balloté, le Stade donne toujours l'impression d'en avoir suffisamment sous la pédale pour sortir indemne de ses temps faibles. Là, les Stadistes ramassent un 17-3 en seconde période et donnent l'impression de s'effondrer corps et biens au retour des vestiaires ou presque (à l'image du TFC deux heures plus tôt, d'ailleurs). Comme tu le dis, certains sont clairement en méforme, le jeu au pied de Saito devient problématique, l'erreur de Kinghorn qui amène l'essai décisif castrais est en soi un signe inhabituel de vulnérabilité. Quant à la mêlée, elle a été désossée, ridiculisée dans des proportions pas loin d'être inédites (c'était déjà compliqué avec Merkler mais ce pauvre Aldegheri a pris cher de cher...). Et malgré tout ça, il va en falloir beaucoup plus pour m'inquiéter . Il y a vraisemblablement un relâchement physique et le poids des absents/blessés se fait sentir. Mais tout ça est humain après tout ce que ce club a réussi. Ces deux piqûres de rappel vont remettre le Stade dans l'axe et lui faire prendre conscience qu'une nouvelle saison a commencé. D'autant que comptablement, revenir avec le bonus de Castres est loin d'être infamant...
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Possible. À Costes de lui "donner tort" lors de ses entrées. Retière l'a parfaitement fait la semaine dernière mais bon, ce sera moins simple à gérer .
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Disons qu'il n'était pas titulaire hier soir, ce qui est un peu différent (je crois qu'il revenait d'une légère blessure)). Mais il a failli être décisif lors de son entrée. Enfin, il a surtout failli. Ce que j'adore, c'est la manière dont il ne peut pas s'empêcher de se la péter quoi qu'il fasse et hier, ce qu'il a fait s'appelle "rien". Sur une action, il se retrouve sur son côté gauche et hérite d'un ballon arrêté. Il fait semblant d'envisager de déborder, ce qui supposerait qu'il retrouve un démarrage de dragster qu'il n'a manifestement plus (soyons charitables : qu'il n'a plus depuis un moment, en tout cas). Il se ravise donc, regarde autour de lui en tripotant le cuir d'un air altier puis se résigne à une passe en retrait elle-même exécutée de manière fort ostentatoire. Chez Petit ange, comme tu l'appelles judicieusement, même le néant se pratique de manière aristocratique. Plus tard, il ose un dribble qui se fait contrer par l'ARD lillois (un client, faut dire, il sort un match de fou) et cela initie la seule contre attaque dangereuse des Lillois dans la dernière demi-heure du match. Car s'il n'y a rien à lui reprocher sur la perte de balle en soi - qui ne dribble rien n'a rien - sa Majesté Kyllian laisse ensuite le latéral lillois initier la contre attaque sans même songer à venir le contrarier. En somme, il n'a toujours pas changé. Je ne sais pas s'il récupèrera la vitesse de ses jeunes années (il l'a peut-être troquée pour un surcroît de puissance, comme d'autres avant lui). Mais la vraie question est de savoir si Ancelotti peut en faire un footballeur plutôt qu'un joueur de playstation...
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Son absence est évidemment un point-clé. Mais pour moi, la vraie différence entre Bordeaux et Toulouse se situe dans le jeu au pied. Saito a été nul là-dessus mais avant ça, que ce soit Ramos ou Ntamack, c'était vraiment mauvais dans ce secteur. Pour le reste, c'est un match de très haut niveau entre deux top équipes à touche-touche, et une performance défensive irréelle des Bordelais, au près comme au large. C'est une piqûre de rappel qui tombe à pic pour le Stade. Cette défaite va les rendre encore plus forts...
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D'accord avec ça. Plus globalement, le match est moche et peu de Stadistes s'en sortent vraiment à leur avantage mais face au barragiste de la saison dernière - après être allé visiter le promu, c'est un début de saison diesel à l'extérieur - la marge de cette équipe toulousaine est écoeurante. Montpellier s'accroche et vire en tête à la MT, en profitant de quelques étourderies stadistes. Retour des vestiaires, Toulouse accélère et plie le match en 10 mn. Après la 50ème, globalement, y'a plus rien (et avant, il n'y avait pas grand-chose). En faisant la fine bouche, on pourrait juste reprocher aux Toulousains de ne pas avoir pris le bonus mais bon... Ce qui me scotche, sur ce match, c'est précisément cette faculté de ne rien laisser à l'adversaire - ou presque - tout en pratiquant un jeu minimal, presque la tête ailleurs. Je trouve le message encore plus déprimant - pour les rivaux - qu'une victoire par 50 points d'écart .
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Exact : il est même très classique dans sa conduite du jeu mais c'est parce qu'il mise tout sur sa vitesse d'éjection pour déborder la défense adverse. Or il va vraiment très vite, dans ce domaine... Il colle au ballon et sa passe a la vitesse de la foudre. Beau coup de pied dans l'espace déserté par l'ailier adverse, aussi, preuve qu'il voit le jeu. Ça ressemble quand même à une vraie bonne pioche...
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Marrant parce que ce France-Belgique ressemblait un peu à France-Italie mais... avec la Belgique jouant comme la France : dominante en début de match puis rapidement éteinte, un peu revigorée en seconde période après le but de Dembélé mais impuissante. Il y a une classe d'écart entre cette Belgique et l'Italie de vendredi. Mais l'EDF a, hier, ressemblé à une équipe de foot : trois milieux qui bossent au lieu de deux complètement paumés, des latéraux qui défendent, ça te remet tout de suite un collectif en selle. C'était meilleur en DC aussi. La perf de Kanté dit beaucoup sur ce qu'est le foot : à la ramasse complet vendredi, il a été rayonnant hier. À ça il peut y avoir une part d'impondérable - un peu plus de rythme, jour avec vs joue sans - mais quand tu joues dans une équipe cohérente, que tu peux compter sur le coéquipier pour faire le job et last but not least qu'à côté de toi, Koné pète tout - non mais l'écart de niveau avec ce pauvre Fofana... - ta performance s'en ressent. Le foot est bel et bien un sport collectif... Que de chemin parcouru par Manu Koné, enfin. Le potentiel était visible, chez nous. Mais l'approximation et l'inconstance, aussi. Hier, il a été impitoyable et nul doute que les Belges s'en souviendront...
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Hum, Lebel au centre, c'est juste sur la fin. Ahki-Costes ont joué l'essentiel du match.
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J'aurais dit plus indiscipliné que brouillon mais c'est peut-être synonyme (disons que ça se paie par des pénalités). Ça se comprend d'autant mieux que les stadistes plient le match en première période. Ils se relâchent ensuite, les Bretons en profitent pour rééquilibrer les débats mais dès qu'ils marquent, c'est pour se faire punir ensuite. Jusqu'à concéder le bonus offensif sur le gong. Comdab, ce Stade fait en gros ce qu'il veut quand il veut. Et je suis impressionné par la stabilité de son effectif : quasiment rien au niveau des départs et arrivées. Les joueurs garderont-ils le même appétit de titres ? Ce n'est pas tout à fait la seule question qui leur est adressée - il faudra voir si leurs adversaires ont progressé - mais ça pourrait bien être la principale...
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Ah mince, ça s'est fini en queue de poisson ?
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Est-ce qu'un leader suffirait ? Peut-être mais ce que j'ai vu hier me semble aller au-delà. Si ça avait été une équipe de club, on aurait dit qu'elle avait lâché son coach... Mais c'est sûr que ça irait mieux avec un bon Griezmann - ou un bon Mbappé - et on a ni l'un ni l'autre. J'ai grandement foi en Olise, qui me semble être un footballeur hors pair mais il a hier cherché des solutions de passes qu'il n'a jamais trouvées, faute de proposition ou de dédoublement (bon, le match de Clauss, aussi, faut dire...). Et aligner les deux - Olise et Griezmann - je pense que c'est la première et la dernière fois (réponse lundi j'imagine). Donc "fin de cycle ?", la question vaut d'être posée . Et ça donne un intérêt inattendu au match de lundi. Pareil. Mais un France-Italie, pour les vieux, ça a une saveur particulière. Bon, en plus, j'ai regardé le début à titre expérimental (assez décidé à ne pas dépasser le quart d'heure) et entre le but éclair de Barcola et le premier quart d'heure tonitruant des Français - ils ont cramé tout ce qu'ils avaient en 15 mn - le teasing m'a convaincu de rester . En soi et malgré les approximations techniques hallucinantes des joueurs français, ce n'était pas vilain. Plutôt enlevé, un premier but italien sublime (quand tu laisses des joueurs de ce niveau effectuer une reprise sans la moindre opposition, tu vois tout de suite le résultat...) et une défense française tellement à la ramasse que forcément, ça a contribué au spectacle...
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Si c'est pas la pire prestation de l'EDF made in Deschamps, ça y ressemble bigrement. Je pense pas avoir jamais vu une équipe aussi pathétique dans le registre défensif. Le plus surprenant, c'est à quel point ça ne ressemble pas à la DD touch. La faillite individuelle des défenseurs et des deux milieux défensifs l'explique à 80% mais l'investissement mesuré de nos attaquants et surtout, l'absence d'un troisième milieu travailleur l'expliquent largement, surtout quand on voit ce qu'a donné "l'animation" offensive. Dans ce dernier registre, on a le choix entre des poulets sans tête qui galopent certes vite mais ont un peu de mal à faire ce qu'il faut d'un ballon, et des milieux qui non seulement ne savent pas faire une passe - que de transmissions à côté ou dans les talons des receveurs - mais ont un QI foot d'huître, avec des fautes d'orientation du jeu hallucinantes (mention spéciale à Konaté et Kanté dans ce domaine mais bon, tout le monde est à jeter sur ce match). Quant à Mbappé, à son propos, la question se pose plus que jamais : le Real en fera-t-il un footballeur, plutôt qu'une icône de playstation ? Parce que même en playstationnerie, c'est plus ce que c'était...
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Identifier une "contradiction" entre une proposition générale faite en réponse à une question de Rissili et un questionnement relatif à la "com long terme de Comolli", fait en réponse à un post d'Alfcat, donc en mélangeant tout et en décontextualisant le propos, c'est quand même lunaire. Mais habituel sur ce forum. Donc OK, pas de souci, tu as raison .
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Historiquement... on les confie à l'État car les projets dont tu parles ne concernent guère que les infrastructures. De nos jours, planifier à un an ou deux, c'est déjà compliqué (la tronche des plans décennaux qui se sont pris le covid dans la tronche, je te dis pas). Alors à un demi-siècle... En pratique, personne n'a heureusement besoin de planifier autant à l'avance : dans le plan de Comolli, un sujet - certes primordial - relève d'une planification à long terme, c'est le stade ; mais ça relève d'un horizon qui reste jouable (disons une dizaine d'années, peut-être moins si tout le monde y met du sien). Pour le reste, c'est plus de la prospective que de la planification car 40 ans, ça laisse largement à Comolli le temps de mourir, aux dirigeants de RedBird aussi et pas mal d'entre nous avec eux (à long terme nous serons tous morts comme à dit un de mes économistes préférés ).
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99% d'accord : mais 40-50 ans, c'est quand même un horizon temporel un poil long pour un fonds d'investissement . La stratégie et le discours sont indéniablement de grande qualité. Mais la temporalité de cette stratégie correspond-elle à celle de l'engagement de RedBird et de Comolli au TFC ? Il y a quand même lieu d'être perplexe...
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C'est ça. Comolli semble penser à long terme - voire à trop long terme - et les extraits de sa conf de presse sur les violets.com le confirment : grand stade, pensée "holistique" (faire de Toulouse une grande ville d'infrastructures), structuration du club pour en faire un grand du championnat au-delà des perfs one shot. C'est très ambitieux, tellement que ça peut sembler en décalage avec les vrais desseins d'un propriétaire qui reste un fonds d'investissement US. Quand je le lis faire de la prospective à 40 ans, ça me laisse un peu perplexe mais ça ne manque pas de gueule (et puis, je serai plus là pour juger). Pour le reste, je pense aussi que les matches aller seront compliqués (comme les deux dernières saisons, au demeurant) mais il y a des moyens pour étoffer l'équipe si le besoin se fait sentir. Tu nous vois carrément descendre sans lutter ?
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Merci. C'est nettement moins prescriptif que ce qu'en disent certains... "On veut retourner en coupe d'Europe", "on a le potentiel", ça suppose de surperformer et c'est très bien que le club l'envisage. Sans doute Comolli exagère-t-il le potentiel en question mais pour autant, "vouloir retourner en coupe d'Europe", ça ne signifie pas "avoir l'objectif de terminer dans les six premiers". La nuance a beau être subtile, elle est claire. Quant aux résultats à domicile, tout le monde est d'accord . "On prend les matches les uns après les autres et si on en gagne plus qu'une douzaine de nos concurrents, on sera pas mal. Y'a que si on perd plus que tout le monde que ça craindra vraiment". Les objectifs, en foot, ça va pas plus loin que ça .
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On a surtout un président qui fait de la com et en l'occurrence, c'est dangereux. Mais de toute façon cette com est une impasse car il y a le choix entre : - "on joue l'Europe" et youpi, les supporters sont contents, ils ont un club "ambitieux" alors que l'examen clinique démontre qu'il n'a pas les moyens de cette ambition. Parce que jouer l'Europe, à un moment, ça veut dire griller la politesse à minimum un ou deux clubs d'un bloc constitué par Paris, Marseille, Lyon, Lille, Lens, Nice, Rennes et Monaco. Ça peut toujours arriver dès lors qu'un de ces gros se rate et qu'émerge un Brest (la saison dernière) ou un Montpellier d'il y a 12 ans. Mais justement, la saison de Brest est totalement imprévisible et ne peut en aucun cas donner lieu à un "on joue l'Europe" en début de saison. Donc si Comolli a dit ça - je ne l'ai pas lu/entendu mais dont acte - soit il déconne plein tube (à moins que sa foi quasi religieuse en la data lui ait fait tourner la tête dans des proportions dignes de l'Exorciste ), soit justement il "communique", notamment pour mettre la pression sur son staff et ses joueurs (pas sûr que ce soit judicieux). Le prendre au mot est alors naïf. - "on joue le maintien" et là, ça chouine chez les supporters pour lesquels "yaka sortir le chéquier". Je suis le premier à comprendre que se résigner à viser le ventre mou, c'est pas bandant. Mais que le club soit ambitieux ou pas, de toute façon, certains brûleront tout au moindre match perdu (c'est vrai dans tous les clubs). C'est quand même compliqué de construire un projet sportif sur cette base... La bonne com serait un truc du genre "c'est notre troisième saison en L1, le club grandit petit à petit à l'orée d'une saison perturbée par les problèmes économiques que l'on sait. On a dû reconstruire largement un effectif en lequel on croit, on essaiera donc de bien figurer dans cette L1 mais sans brûler les étapes". Voilà, c'est flou comme il faut, prudent sans être timoré et ça n'implique évidemment pas de se résigner à ne pas progresser. Notamment à domicile où le bilan n'est clairement pas acceptable.
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Tu as raison su le passage en gras : il y avait une concurrence potentielle au poste d'avant-centre et ce n'est plus guère le cas. C'est d'ailleurs à ce poste qu'il pourrait y avoir une heureuse surprise, soit dans les prochains jours (joker) soit en janvier. Mais je pense que l'idée - à concrétiser dans les plans de Novell - est peut-être de se passer d'un pur avant-centre (en tout cas de surface, sinon de fixation) pour impliquer plus de monde à la finition. On verra .
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Je comprends ce pessimisme mais je pense que le président anticipe la crise potentiellement sévère qui s'abat ou va s'abattre sur la L1. Pour ma part, je suis curieux de savoir si et combien de temps DAZN va tenir car l'abonnement me semble fort cher et je doute que le public soit au rendez-vous. Il peut donc y avoir une spirale déflationniste avec une demande en berne pour le spectacle proposé et donc, une nouvelle chute des droits. Vendre des joueurs pour équilibrer le budget ne sera alors plus une option (et c'est déjà le cas, évidemment). Comolli en a pris acte et a donc laissé partir des joueurs qui, de toute façon, voulaient aller voir ailleurs (seul Mawissa n'étant pas annoncé mais c'est hélas dans l'ordre des choses). C'est sûr que ça fiche un sacré coup à la défense, toute à reconstruire ou presque ; mais Comolli n'a pas pour autant laissé tomber l'équipe puisqu'il a compensé presque tous les départs, en s'appuyant sur sa data qui donne plutôt satisfaction. Offensivement, Dallinga n'est pas remplacé mais même si je n'ai jamais été inconditionnel du joueur, il a fait montre d'une progression et d'une capacité à enfiler les buts qui ne se trouve pas sur le marché (à nos tarifs). D'ailleurs, on oublie que ses débuts ont été compliqués. Laisser un peu de temps à Magri n'est donc pas déconnant mais la perte de notre buteur exige de partager les tâches et donc, de pouvoir attaquer en nombre (c'est sans doute là que le bât blesse). Toutes proportions gardées, notre problématique est un peu identique à celle du PSG sans Mbappé (je nous trouve parfois un parallélisme avec le PSG). Avec tout ça, le seul truc qui m'embêterait résiderait dans une com "enfumage" consistant à aller déclamer qu'on joue l'Europe ou je ne sais quoi. Non, on joue le maintien et le "aussi bien que possible", comme une bonne dizaine d'équipes. Et c'est normal. Après, s'il y a le feu au lac après 17 journées, je ne doute pas que le président remettra le navire à flot en janvier.