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Piratage musical


13obscur

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Invité Patcoco
Posté(e)
Je veux dire quel cas de figure poserait le problème de la définition d'un artiste?

Déja pour moi un artiste n'est pas défini par ce qu'il vend mais ce qu'il crée. :unsure:

Posté(e)
Déja pour moi un artiste n'est pas défini par ce qu'il vend mais ce qu'il crée. :unsure:

oui je suis d'accord avec toi sauf qu'on vit dans un monde capitaliste et donc l'aspect commercial de l'art est central.

Posté(e)
Picasso c'est fait de la tune de son vivant

Van Gogh n'a eu qu'un succès postume :unsure:

Et s'il y avait eu une commission de sages, une académie, décidant de son talent, peut-être qu'il n'aurait même pas eu de succès posthume. Faut voir ce qui s'est passé pour les premiers impressionnistes. C'est pas pour rien qu'on parle d'académisme.

C'est toujours corporatiste et conservateur, les académies artistiques. Et ce n'est même pas une question de capitalisme ou pas.

Invité Patcoco
Posté(e)
oui je suis d'accord avec toi sauf qu'on vit dans un monde capitaliste et donc l'aspect commercial de l'art est central.

Oui sauf que l'artiste veut vivre de son art et non pas forcement s'enrichir, à mon avis.

Posté(e)
Le problème, comme je l'ai lu dans un article, c'est que ca pose le problème de la définition d'un artiste...

Il y a aussi les intermittents du spectacle, qu'on n'entend plus trop ces temps-ci.

Posté(e)
Oui sauf que l'artiste veut vivre de son art et non pas forcement s'enrichir, à mon avis.

c'est une vision idéologique des artistes. La plupart des artistes cherchent à être riches, les artistes indép. le sont souvent parce qu'ils n'ont pas le choix, c'est très rare les artistes qui ne souhaiteraient pas collaborer avec les majors...

Posté(e)
Je pense qu'on est devant un problème qui pour l'instant n'a pas de solution. Ni la loi Hadopi, ni la licence globale.

Après faut relativiser, ni Montaigne, ni Molière ne touchaient des royalties sur leurs créations. Il n'en sont pas morts. Même que Molière aurait été bien emmerdé, vu qu'il avait tout piqué aux écrivains de l'antiquité et aux italiens. :unsure:

Ta phrase me fait un peu penser aux discours des instances dirigeantes du football à propos de l'arbitrage (en gros : il n'y a pas de solution miracle alors autant ne rien changer).

Mais des solutions il y en a certainement plein (qui ne règleront nécessairement pas tout, mais qui auraient le mérite d'améliorer les choses actuelles), mais on les essaie pas car il y a de gros intérets (financiers/politiques) à ne pas changer le système actuel... tout comme dans le foot.

Posté(e) (modifié)

Les maisons de disques devront s'adapter à l'apparition d'internet comme les cochers ont dû le faire avec celle de l'automobile. Leur combat est imbécile. Les chanteurs ne vivront que de leurs concerts et/ou de leurs produits dérivés. On ne gagne plus d'argent en portant de l'eau...C'est peut-être triste mais c'est comme ça. La (les) musique(s) est (sont) de plus en plus accessible(s) et c'est tant mieux. Les grands gagnants sont la musique et les musiciens, les perdants les distributeurs. Tant pis si certains n'y trouvent plus leur compte (ou leurs comptes)...d'autres vont pouvoir exister.

Modifié par Casimir
Posté(e)
Je veux dire quel cas de figure poserait le problème de la définition d'un artiste?

Je produis une vidéo à la con ou une chanson à la con, je la fais télécharger par mes "potes du net", je peux aller réclamer du fric?

Puis comment tu choisis qui est rétribué et de quelle manière? Ca induit de savoir ce qui est artistique et aussi ce qui mérite d'être rétribué.

Puis pas facile d'avoir des chiffres précis sur combien une œuvre a été téléchargée. Qui on charge de cette mission?

Si on confie la distribution à la SACEM par exemple, tous les artistes loin de là n'en font pas partie et ne sont pas rétribués. Une licence globale agit donc dans le sens inverse de ce qu'on veut : ces artistes doivent s'acquitter d'une taxe supplémentaire qui va enrichir les plus riches (puisque la SACEM ne redistribue pas équitablement) sans recevoir d'indemnité.

Pour moi c'est aussi illogique que la taxe sur les supports de stockage qui t'oblige a filer des sous à des artistes déjà très bien payés et ce même si tu ne t'en sers que pour stocker tes propres oeuvres.

Pour moi, une licence globale serait aussi lourde à mettre en place qu'un Hadopi et tout aussi inégalitaire.

Posté(e)
Les maisons de disques devront s'adapter à l'apparition d'internet comme les cochers ont dû le faire avec celle de l'automobile. Leur combat est imbécile. Les chanteurs ne vivront que de leurs concerts et/ou de leurs produits dérivés. On ne gagne plus d'argent en portant de l'eau...C'est peut-être triste mais c'est comme ça. La (les) musique(s) est (sont) de plus en plus accessible(s) et c'est tant mieux. Les grands gagnants sont la musique et les musiciens, les perdants les distributeurs. Tant pis si certains n'y trouvent plus leur compte (ou leurs comptes)...d'autres vont pouvoir exister.

Non mais faut les comprendre les majors, après avoir exploité les artistes et surtout les consommateurs à fond, ils voient que leur mode de fonctionnement est remis en cause. Quelques bons appuis dans les plus hautes sphères devraient leur permettre de continuer d'exister même si leur fonction devrait en tout logique évoluer. Moi je ne crois pas que les majors ne servent à rien par contre je pense que la part de profit qu'ils font est scandaleuse.

Invité Patcoco
Posté(e)
Je produis une vidéo à la con ou une chanson à la con, je la fais télécharger par mes "potes du net", je peux aller réclamer du fric?

Puis comment tu choisis qui est rétribué et de quelle manière? Ca induit de savoir ce qui est artistique et aussi ce qui mérite d'être rétribué.

Puis pas facile d'avoir des chiffres précis sur combien une uvre a été téléchargée. Qui on charge de cette mission?

Si on confie la distribution à la SACEM par exemple, tous les artistes loin de là n'en font pas partie et ne sont pas rétribués. Une licence globale agit donc dans le sens inverse de ce qu'on veut : ces artistes doivent s'acquitter d'une taxe supplémentaire qui va enrichir les plus riches (puisque la SACEM ne redistribue pas équitablement) sans recevoir d'indemnité.

Pour moi c'est aussi illogique que la taxe sur les supports de stockage qui t'oblige a filer des sous à des artistes déjà très bien payés et ce même si tu ne t'en sers que pour stocker tes propres oeuvres.

Pour moi, une licence globale serait aussi lourde à mettre en place qu'un Hadopi et tout aussi inégalitaire.

Je n'avait pas vu ça sous cet aspect.

Sinon d'accord avec ton post.

Posté(e)
Je produis une vidéo à la con ou une chanson à la con, je la fais télécharger par mes "potes du net", je peux aller réclamer du fric?

Bien sûr mais bon courage pour te faire téléporter comme dirait la belle de Nicholas. Je ne vois pas où est le problème.

Puis comment tu choisis qui est rétribué et de quelle manière? Ca induit de savoir ce qui est artistique et aussi ce qui mérite d'être rétribué.

Puis pas facile d'avoir des chiffres précis sur combien une uvre a été téléchargée. Qui on charge de cette mission?

Si on confie la distribution à la SACEM par exemple, tous les artistes loin de là n'en font pas partie et ne sont pas rétribués. Une licence globale agit donc dans le sens inverse de ce qu'on veut : ces artistes doivent s'acquitter d'une taxe supplémentaire qui va enrichir les plus riches (puisque la SACEM ne redistribue pas équitablement) sans recevoir d'indemnité.

Pour moi c'est aussi illogique que la taxe sur les supports de stockage qui t'oblige a filer des sous à des artistes déjà très bien payés et ce même si tu ne t'en sers que pour stocker tes propres oeuvres.

Pour moi, une licence globale serait aussi lourde à mettre en place qu'un Hadopi et tout aussi inégalitaire.

Je pense que la licence globale ne devrait pas se placer sur le plan du jugement esthétique. T'es téléchargé 50 millions de fois, il est normal que tu sois beaucoup mieux rétribué que le mec qui a été téléchargé par ses trois potes même si c'est de la grosse merde.

La différence entre HADOPI et la licence globale ce sont les gagnants de l'affaire. Hadopi c'est pour les majors. Licence globale ce sont les consommateurs les gagnants puis les artistes. De plus l'hadopi coûte de l'argent. La licence globale en rapporte. Sur le plan budgétaire ça n'est pas du tout la même donne.

ça ne serait pas à la sacem de prendre en charge le dispositif, il faut un organisme neutre, un organisme d'état qui fonctionnera avec l'argent de la licence globale, qui sera beaucoup moins couteuse que l'hadopi car elle ne demandera pas d'envoyer des accusés de réception ni de traiter au cas par cas les téléchargeurs mais fera une évaluation des oeuvres les plus téléchargées.

Bon je dis ça bien que je ne sois pas un fervent défenseur de la licence globale. Mais des deux solutions qui s'offrent à nous je pense que la licence globale est la moins pire.

Posté(e)

La licence globale, elle risque de couter cher dans le sens où des mecs qui avant offraient leurs oeuvre, ne vont pas se priver de récupérer de l'argent puisque celui ci ne vient plus directement de la poche de celui qui télécharge ta musique. Et puis je ne vois toujours pas comment on peut savoir qui est plus téléchargé qu'un autre. Si y'avait moyen d'avoir ce genre d'infos directement, la loi s'emmerderait pas avec un mouchard. Et si la licence globale impose un autre style de mouchard, je vois pas le gain.

Alors parmi les proposition, t'entend parler de site où il faut voter pour l'artiste que tu veux le plus rémunérer. Je te dis pas les dérives avec un système pareil!

De toutes façons, la licence globale, elle existe déjà sous la forme de la taxe sur le supports numériques.

Je vois pas pourquoi il faudrait payer 2 fois de toutes façons.

Posté(e) (modifié)
La licence globale, elle risque de couter cher dans le sens où des mecs qui avant offraient leurs oeuvre, ne vont pas se priver de récupérer de l'argent puisque celui ci ne vient plus directement de la poche de celui qui télécharge ta musique. Et puis je ne vois toujours pas comment on peut savoir qui est plus téléchargé qu'un autre. Si y'avait moyen d'avoir ce genre d'infos directement, la loi s'emmerderait pas avec un mouchard. Et si la licence globale impose un autre style de mouchard, je vois pas le gain.

Alors parmi les proposition, t'entend parler de site où il faut voter pour l'artiste que tu veux le plus rémunérer. Je te dis pas les dérives avec un système pareil!

De toutes façons, la licence globale, elle existe déjà sous la forme de la taxe sur le supports numériques.

Je vois pas pourquoi il faudrait payer 2 fois de toutes façons.

La solution est simple tu télécharges non pas via des sites illégaux mais via des sites légaux. ça veut dire en gros qu'à partir du moment où t'es chez un fai, tu vas sur des sites genre vod etc. et tu télécharges sans limite vu que tu as payé la taxe.

La licence globale ce n'est pas l'idée que les sites illégaux de partage deviennent légaux. donc pas question de mouchard ou autre truc du genre...

La licence globale ne sera jamais adoptée de toute façon, ça ferait trop chier les majors.

Modifié par Baker
Posté(e) (modifié)
Le débat va faire rage : peut-on encore faire part de ses opinions à son député sans encourir les foudres de son employeur ? Emmanuel Noirot, l'avocat de Jérôme Bourreau-Guggenheim, le collaborateur de TF1, licencié pour ses positions anti-Hadopi , organise la riposte. Afin d'assurer la défense de son client, il va se placer sur le terrain de la discrimination en raison d'une opinion politique. Comment ? En combinant les articles L 1132-1 du code du travail et L 225-1 et L 225-2 du code pénal. L'affaire prend un tour sérieux puisque la loi prévoit que l'auteur d'une telle discrimination est passible de 3 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende...

Me Noirot s'inscrit en faux contre le communiqué du groupe TF1 qui, jeudi, a justifié le licenciement de son ancien collaborateur par le fait que celui-ci aurait, "à plusieurs reprises" et "publiquement" exprimé des opinions "radicalement" hostiles au projet de loi Hadopi que soutient le groupe TF1. "Cette motivation ne correspond pas à celle de la lettre de licenciement", souligne Me Noirot, qui envisagera la semaine prochaine, avec son client, les suites médiatiques à donner à cette affaire.

si cela pouvait faire raquer TF1. Super l'ambiance qu'il doit y avoir dans cette chaine, surtout que les resultats sont pas terribles, les salaries doivent serrer les fesses et les dents maintenant.

Modifié par mario
Posté(e) (modifié)
Et puis quand bien même... Si le groupe a décidé de defendre une position politique on a pas le droit d'exprimer le contraire? :unsure:

surtout que meme dans la fonction publique on ne voit pas ca avec le devoir de reserve

Modifié par mario
Posté(e)

je m'était pas trop penché sur le sujet dans le détail, c'est chose faite . Et bien j'en reste tout secoué, tout y est, de l'obligation a installer un logiciel, l'adress IP devient mieux que notre ADN , manque plus que la prison à vie pour un récidiviste .

Posté(e)
Le projet de loi Hadopi va coûter cher, très cher selon les FAI

L'argent ne fait pas le bonheur

Hadopi

En fin de semaine dernière, la Fédération Française des Télécoms a transmis un email aux députés pour les éclairer sur les coûts induits par le projet de loi Création et Internet. La question du coût de ce texte est toujours une des zones dombre du projet. Christine Albanel a évoqué dans le passé le chiffre total de 20 millions deuros pour les FAI, qui pourront se retourner auprès de lÉtat pour en obtenir le remboursement selon la jurisprudence constitutionnelle.

Mais le Conseil général des technologies de l'information, organisme rattaché à Bercy, a chiffré ladaptation des systèmes dinformation à 70 millions sur trois ans. Trifouiller dans les réseaux coûte cher lorsqu'on envisage de couper l'accès à internet de manière égalitaire, qu'on soit abonné dégroupé ou non. La Fédération Française des Télécoms revoyait d'ailleurs à la hausse ces données en évoquant 100 millions deuros, elle qui représente France Telecom (Orange), SFR (Neuf Cegetel), Numericable et Bouygues Telecom (mais pas Iliad-Free).

De fait, il se pourrait que la barrière soit bien dépassée, comme lavait expliqué Martine Billard dans lhémicycle jeudi dernier. Dans le courriel adressé aux députés et que nous nous sommes procuré, la FFT est claire : « ayant suivi les débats hier, je tenais à vous apporter quelques précisions sur le montant des surcoûts qui sont actuellement avancés dans l'hémicycle: les fameux 100 millions d'euros ne couvrent que les frais des développements techniques nécessaires pour la mise en place de la suspension, mais non les coûts correspondant aux demandes d'identification des internautes, envoi de mails, mise en place de la blacklist, coût de la solution technique pour l'industrialisation des systèmes d'information afin de répondre aux demandes d'identification des internautes ... qui excèderont également et de très loin les 100 millions d'euros ».

Pour mémoire, 6,7 millions ont été budgétisés par la Rue de Valois pour lannée 2009 au titre de la HADOPI.

Ils sont cons ou c'est moi?

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