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Article La Dépêche


frédéric

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Article paru le 16/08/2005

FRANCE-ITALIE ESPOIR CE SOIR À LIBOURNE.

Daniel Congré sur sa lancée

Trois Toulousains, seulement, figurent sur la liste de René Girard, le sélectionneur des Espoirs français qui affrontent l'Italie, ce soir en amical à 20 h 30 à Libourne (retransmis en direct sur Canal + Sport).

Seulement ? Sans chauvinisme aucun, sept joueurs du TFC peuvent figurer chez les Bleuets. Sept, et presque huit ! Récapitulons : les trois de ce soir (Ebondo, Congré et l'ex-Lyonnais Bergougnoux). Aubey qui relève de blessure, n'est pas en Gironde mais c'est un des piliers de la sélection. Mathieu aussi, quand il jouait avec Sochaux. Ajoutez-y Fofana et Akpa-Akpro, retenus pour le Festival de Toulon mais qui ont déclaré forfait sur blessure.

Faites les comptes, et n'oubliez jamais que Taider était régulièrement appelé, avant d'essayer d'opter pour la Tunisie et, surtout, de se blesser ! Le temps nous dira donc si le TFC est bien le réservoir numéro 1 des Bleuets

UN JOLI COUP

En attendant, tandis qu'Ebondo et Bergougnoux sont des habitués de cette sélection, Daniel Congré, né en 1985, frappe un joli coup en revenant dans le groupe. « Ma sélection pour Toulon fut une surprise même si j'y pensais un peu. Quand je me suis rendu compte que la plupart de ceux qui avaient été appelés n'avaient jamais été sélectionnés, je me suis donné à fond ». Bien lui en a pris.

Outre le fait qu'il a marqué deux buts dans le tournoi, le jeune Toulousain est un des rares (ils ne sont que cinq) à être rappelé, deux mois plus tard, dans la « vraie » équipe de France espoirs. « J'étais content de mon tournoi. Mais, si je suis rappelé, c'est que le sélectionneur croit en moi », insiste-t-il, conscient de passer un cap.

Après l'Angleterre, en demi-finale, et le Portugal, en finale à Toulon, voici en effet l'Italie qui s'avance, une des meilleures sélections d'Europe, sinon la meilleure.

« Je ne connais pas le football italien et, même si je ne sais pas encore si je joue, je suis impatient de le découvrir », savoure un jeune joueur qui n'a plus, mais la saison est longue, sa place en équipe première. « Je ne suis pas surpris des choix de l'entraîneur, je dois garder confiance en moi et m'accrocher », remarque-t-il.

Peut-être que sa polyvalence sera un élément important. Révélé sous le maillot violet au poste d'arrière gauche, ce droitier peut évoluer avec le même bonheur aux deux postes de défenseurs centraux, et ça s'est notamment vu sous le maillot bleu.

« Mon entourage me dit que mes meilleures performances sont dans l'axe mais, moi, je m'adapte à toutes les places, je n'ai pas trop de préférences et comme l'on communique beaucoup au sein d'une défense »

René Girard peut être tranquille. Congré est prêt, Italiens ou pas.

Patrick Boudreault

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merci pour l article <_< je suis abonne a la depeche mais sa fait 3 dimanche que l ont me la tchoure (cet une boite relais ) :furious:

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merci purple!!

daniel accepte de jouer plus en retrait dans la largeur et reconnait implicitement l'aspect plus finisseur de santos: je vois ça d'un très bon oeil, et dan va pouvoir, selon moi, mieux faire profiter l'équipe de sa technique, sa vitesse et sa percussion.

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Article paru le 22/08/2005

LIGUE 1. LE TFC SE FAIT REJOINDRE PAR SAINT-ETIENNE ET CONCÈDE LE MATCH NUL HIER SOIR AU STADIUM (1-1).

Ce n'est pas encore ça

Daniel Moreira a ouvert son compteur buts après trois journées et demi cette saison, d'un superbe coup-franc qui se loge au ras du poteau droit de Jérémy Janot (40e). Les Stéphanois ont eu beau contester la faute d'Hellebuyck sur Santos, la frappe d'une vingtaine de mètres plein axe du buteur téféciste a enfin débloqué une rencontre jusqu'alors extrêmement avare en sensations.

Face à l'excellente équipe stéphanoise, bien en place, les Toulousains ont essayé de rester patients, en attendant la bonne occasion. Mais la rencontre ne s'est jamais ouverte et le TFC n'a en fait inquiété le portier stéphanois que sur deux corners de Mathieu et deux têtes d'Arribagé (24e et 29e). Peu avares de leurs efforts, les joueurs toulousains vont ensuite dérouler un beau mouvement sur le flanc gauche grâce au tandem Mathieu-Mansaré et il faudra une intervention vigoureuse d'Hognon pour que Santos n'en profite pas (32e).

Jusque-là plutôt discrets, et se contentant de frappes lointaines de Sablé pour échauffer Revault, les Stéphanois vont pourtant se créer la plus belle occasion à la 34e minute, quand un tir de Feindouno contré est récupéré par Mendy en bonne position. Heureusement, Abdessadki le gêne suffisamment pour qu'il mette sa tentative au dessus (34e). Cette chance, les Toulousains ne la laisseront pas passer quelques minutes plus tard. Car ouvrir le score était visiblement des plus compliqués hier soir

SAINT-ETIENNE À SA MAIN

La réaction stéphanoise ne tarde pas. Au retour des vestiaires, les Verts sont montés d'un cran. Ils alignent les corners et, sur l'un d'entre eux tiré par Sablé et repoussé par Revault, Hognon frappe au ras (48e). Ce n'est que partie remise. Car le TFC ne sait pas trop sur quel pied danser, enfoncer le clou dans une défense hermétique, protéger ce mince avantage. Le temps de le dire, et Piquionne centre de la droite, Revault dévie devant Mazure mais Hellebuyck est à la réception, et fait mouche (59e). Saint-Etienne vient, logiquement, de revenir au tableau d'affichage.

Le TFC est alors en difficulté. Il ne parvient plus à se créer une véritable occasion, malgré ce bon ballon de Mansaré pour Santos signalé hors-jeu (58e) et ce sont les Stéphanois qui manquent d'en profiter, encore un corner de Sablé, encore une volée d'Hognon au deuxième (69e). Du côté toulousain, les jambes deviennent lourdes, les solutions ne sont pas légion, malgré de louables efforts, l'apport de joueurs frais. On sent une équipe qui se cherche, qui ne veut pas se faire à nouveau piéger. Et qui laisse, donc, beaucoup de latitudes à un adversaire qui ne parvient toutefois pas à porter l'estocade.

1-1 au final, un score qui reflète assez bien la partie. On n'ira pas jusqu'à dire que Saint-Etienne s'en tire bien mieux que son hôte, mais il est clair que ce dernier n'a pas encore les moyens de mettre le feu au Stadium.

P. B.

TOULOUSE 1 - SAINT-ETIENNE 1

Mi-temps 1-0. 21 906 spectateurs. Arbitrage de M. Ennjimi assisté de MM. Toison et Cano. Temps additionnel : 3' (1'+2').

Pour Toulouse : Moreira (40e).

Pour Saint-Etienne : Hellebuyck (59e).

TFC : Revault (cap) - Ebondo puis Congré (61e), Arribagé, Aubey, Mathieu - Abdessadki puis Dieuze (76e), Cardy, Emana, Mansaré puis Bonnet (68e) - Moreira - Santos. Entr. : Erick Mombaerts.

Avertissements : Cardy (60e, tacle par derrière sur Mazure), Bonnet (73e, obstruction sur Zokora).

SAINT-ETIENNE : Janot - F. Diawara, Z. Camara, Hognon, Ilunga - Sablé (cap), Zokora, Hellebuyck - Feindouno puis L. Perrin (90e+1), Piquionne, F. Mendy puis Mazure (55e). Entr. : Elie Baup.

Avertissement : Zokora (39e, contestation).

Y a-t-il un pilote dans l'avion ?

En s'engageant dans la coupe Intertoto, l'AS Saint-Étienne a pris du retard dans la préparation de son championnat. C'est ce que nous expliquait Elie Baup avant cette rencontre, et les résultats de l'OM sont aussi là pour le confirmer : le strapontin européen que constitue cette consolante, cette séance de rattrapage en plein été, bouffe par trop d'énergie et précipite les préparations (neuf jours d'entraînement avant le premier match de l'ASSE !). Les Verts y ont laissé du jus, quelques joueurs et ce n'est que depuis quelque temps, depuis peu en fait, que tout est - plus ou moins - rentré dans l'ordre.

Mais Saint-Etienne est, et reste, un bon élève de la Ligue 1. Un effectif peu modifié, des automatismes qui coulent de source, un système de jeu qui empoisonne la vie de l'adversaire, les Verts ont facilement accroché le match nul hier soir, mais on n'est pas certain que cela rassure pour autant leur entraîneur. Car il est avéré, dans le milieu fermé des entraîneurs, que la véritable valeur d'une formation ne se mesure qu'après une dizaine de journées. Soit au quart du championnat !

Partant de là, on va donc considérer que le TFC est sur la bonne voie, qu'il est urgent d'attendre des jours meilleurs. On va se dire que les hommes de Mombaerts recèlent des promesses, mais que le chemin sera encore long pour que s'exprime, enfin, le potentiel supposé de cette formation. Hier au soir, les Toulousains ont tenu, grosso modo, une soixantaine de minutes. Mais, entre la baisse de régime notable de leurs internationaux (Mansaré, Abdessadki, Emana et Santos, remarquablement pris par Hognon et Camara) et les difficultés qu'a connues Moreira dans son nouveau rôle où il doit couvrir beaucoup, beaucoup de terrain, la puissance offensive supposée, espérée, attendue, du TFC ne s'est guère matérialisée.

Il y a pourtant des aspects intéressants. Quelques éclairs dans la grisaille, comme on dit. Comme ce couloir gauche Mathieu-Mansaré qui manifeste beaucoup de dynamique, et qui devrait, à terme, constituer u n secteur intéressant. Comme cette combativité d'Abdessadki ou cette activité d'Emana qui peuvent donner du volume.

Mais le TFC est, pour l'heure, un chantier. Des plus gigantesques. Des plus brouillons. Des plus frustrants.

Il a, semble-t-il, effectué un pas en avant-hier. Peut-être parce qu'il a ouvert le score, sur une faute bien sévèrement sanctionnée. Peut-être parce qu'il a manifesté de bien meilleures intentions qu'il y a quinze jours. Mais il serait vain de sauter au plafond

Mercredi soir, les Toulousains devront passer un nouveau test, à Villeneuve-d'Ascq, face au LOSC. Ils ne feront pas le jeu. Ils peuvent espérer quelque chose, à la condition que les organismes suivent la cadence. Avant que ne survienne une première trêve, forcément bienvenue. Peut-être aussi qu'un chef, un patron, serait le bienvenu dans cette équipe. Un aboyeur de service. Un rassembleur, un dynamiteur. On se trompe ?.

P. B.

Arribagé : « Des progrès »

Dominique Arribagé : « C'est une déception dans la mesure où on menait un but à zéro. On espérait mieux faire après une bonne première mi-temps. C'est vrai qu'on a attaqué la deuxième un petit peu à reculons. On a un petit peu laissé faire les Stéphanois et on a vu que quand on fait ça, forcément on prend un but. Je tiens à signaler qu'il y a quand même des progrès par rapport au match de Nice même si vous allez me dire que ce n'est pas dur. Il y a eu du travail de fait, une volonté de construire davantage. Il y a encore beaucoup de choses à faire parce que la deuxième mi-temps est vraiment insuffisante mais on est dans le droit chemin. Je regrette notre manque de maîtrise technique. On perd des ballons un peu trop facilement. Il faut travailler la conservation du ballon. »

Christophe Revault : « Il y a du mieux par rapport à Nice mais on ne pouvait faire que mieux car lors de ce match on avait été en dessous de tout. On a fait un bon match à Paris même si on a perdu deux buts à zéro. Si ce jour-là, j'avais été à la hauteur de mes collègues, on ramenait quelque chose de Paris. Le groupe avait fait un gros match à Paris et ce soir, c'est dans la continuité même si il n'y a pas la victoire au bout. Ce qu'on recherche tant depuis si longtemps à domicile. On reste sur un sentiment mitigé face à un adversaire qui a fait une grosse seconde période. le nul est logique. »

Erick Mombaerts : « On est un petit peu déçu dans la mesure où on est rejoint au score. D'autant que sur l'action qui amène le but, je pense qu'il y a une grosse faute et après on est un petit peu passif. Je suis également un peu déçu par rapport à ça. Aujourd'hui, on a mis de l'énergie au moins et on a retrouvé un mental beaucoup plus à la hauteur. Cela fait partie des motifs de satisfaction. Mais on doit encore améliorer notre niveau de jeu. Mais on peut dire qu'aujourd'hui, c'est un bon point.

Vincent Hognon : « Compte tenu du fait que nous étions menés au score, on est satisfait de revenir avec un point. On était bien en place et il y a eu ce coup de pied arrêté et d'un coup on se retrouve en difficultés alors qu'on pensait tenir le match. On a eu un peu le sentiment que le but qu'on a pris était contre le cours du jeu. Avec ce match nul, on reste sur la dynamique de la saison. »

Elie Baup : « On a pris un beau coup-franc de Moreira au moment où on tenait mieux le ballon. Les deux équipes ne sont pas au mieux en ce moment. Nous sommes quand même en progrès par rapport au match précédent. Cela fait huit matches sans défaite. Il faut s'accrocher à ces choses-là. C'est bon pour le moral, pour continuer à travailler. Il faut également faire attention à l'état d'esprit. On n'a pas attaqué le match très fort. On a eu une entame de match difficile. Il y faut remédier. »

Propos recueillis par Ph.L.

La prochaine journée

Mercredi :

Lille-TFC (20 h 30, Canal + Sport).

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FOOTBALL. HIER SOIR FACE À SAINT-ETIENNE, LES TOULOUSAINS N'ONT PAS RÉUSSI À ACCROCHER LA VICTOIRE TANT ATTENDUE À DOMICILE.

Le Stadium ne voit toujours rien venir...

La venue de Saint-Etienne constitue toujours un petit événement. Les spectateurs toulousains 'étaient déplacés en nombre dans l'espoir d'un autre petit événement: enfin une victoire du TFC à domicile depuis plusieurs mois. Il n'en fut rien même si le TFC a ouvert la marque. Les questions et les réponses que l'on se pose avec Erick Mombaerts.LE SENTIMENT DE L'ENTRAÎNEUR

« A domicile, c'est toujours des points de perdus. D'autant qu'on avait ouvert le score. Notre entame de deuxième mi-temps a été dommageable.

On s'est mis un peu sur le reculoir. On a douté mais on a fini fort.»

LES PLUS

«Aujourd'hui au moins, on a mis de l'énergie et on a retrouvé un mental beaucoup plus à la hauteur. Il y avait un état d'esprit beaucoup plus conquérant que contre Nice.

Sur certaines séquences, notre remontée du ballon était satisfaisante.»

LES MOINS

« On perd encore beaucoup trop de ballons facile à mon goût.Le fait qu'on soit rejoint au score. D'autant que sur l'action qui amène le but, je pense qu'il y a une grosse faute et après on est un petit peu passif.»

BONNET, L'ESPOIR POUR LA SUITE ?

«Sa rentrée a redynamisé notre jeu offensif. C'est un jeune joueur qui montre un réel potentiel. On va bien sûr éviter de le monter trop vite pour qu'il puisse stabiliser ses progrès et qu'il puisse apporter de la fraîcheur, de l'enthousiasme, du talent.

ET MAINTENANT LILLE MERCREDI SOIR :

« Notre remontée du ballon m'a vraiment satisfait. Quelques jeunes doivent encore améliorer leur mâtrise individuelle. C'est moins un problème collectif qu'un problème individuel. C'est la voie dans laquelle il faut poursuivre. A l'extérieur, le scénario sera différent car il faut être plus campé sur ses bases et sortir en contre. Cela, on sait faire. Maintenant, j'attends de maîtriser à domicile.»

Ph.L.

A VOTRE AVIS : ET VOUS QU'EN AVEZ-VOUS PENSÉ?

Les supporters s'expriment

Guillaume Leguevaques, 16 ans

« Positif à la sortie »

Le TFC a bien joué en première mi-temps, grâce à un bon pressing et de la cohésion.

Seul Santos, qui n'a pas touché un ballon, a été en-dessous.

En seconde mi-temps, la tendance s'est inversée même si l'on peut regretter que le but ait été entâché d'une faute.

Sur l'ensemble, à la sortie, c'est plutôt positif».

Georges Chiavassa , 47 ans

« Quelle tristesse ! »

« Tristesse, c'est le premier mot qui vient dans l'analyse.Le manque de cohésion a eu pour effet une perte considérable de ballons.

On ne peut pas dire qu'un seul joueur ait surnagé ou ait été en-dessous.

Le rendement collectif est faible, d'ailleurs en seconde mi-temps le TFC n'a pas eu d'occasions. Mombaerts va avoir du travail.»

Celine Limayrac , 16 ans

« Pas trop déçue quand même»

La première mi-temps a été superbe , notamment le but inscrit par Moreira sur coup-franc.Hélas, par la suite, trop de ballons ont été perdus en route.

Le plus regrettable, c'est que le but égalisateur des Stéphanois n'ait pas suscité davantage de réactions.

Je ne suis pas trop déçue quand même.»

Marie-France Egana, 53 ans

« Garonne est viola et le restera!»

«Il y a du mieux, ça va venir.Je suis confiante,après tout le championnat n'en est qu'à ses débuts.

Disons que Saint-Etienne a dominé à partir du moment où le TFC a concédé l'égalisation.

Ce n'est pas grave, la Garonne est «viola» et le restera !

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Article du jour :

FOOTBALL. LE MARCHÉ DES TRANSFERTS SERA FERMÉ DANS HUIT JOURS. JUSQU'À HIER, ON PENSAIT QUE LE TFC EN SERAIT EXEMPT...

Lyon lorgne sur Emana

Poches pleines, milieu de terrain vide ! Depuis l'officialisation, la semaine dernière, du départ de son Ghanéen Mickael Essien à Chelsea pour la somme record de 38 M , et avec la blessure du Malien Mahamaddou Diarra pour huit semaines, le milieu de terrain de l'Olympique Lyonnais sonne le creux et le club sillonne la planète foot à la recherche de la perle rare, qui viendrait épauler Benoit Pedretti, l'ancien Marseillais.

En France, les cibles ont pour nom Toulalan (Nantes), qui ne partira pas, Chamakh (Bordeaux) et Emana (TFC), qui viennent d'être relancés, le quadruple champion de France ayant semble-t-il renoncé à ses dernières pistes exotiques.

« Je suis Toulousain pour l'instant, et j'essaie de ne pas regarder toute cette histoire de trop près. Car, la saison dernière, je me suis retrouvé dans une drôle de situation avec l'histoire du PSG, ça m'a perturbé. Je ne veux donc pas me prendre la tête avec ça », explique, officiellement interdit de parole auprès des médias depuis hier matin, Achille Emana.

Le jeune Camerounais, qui entame sa cinquième saison sous le maillot violet, ne veut pas nier que l'intérêt d'un club qui a de grandes ambitions, notamment en Ligue des champions, le laisse « insensible ». « Jouer à Lyon, c'est quelque chose », reconnaît-il. Mais il est clair pour lui que c'est son agent et sa mère qui vont gérer l'offre (éventuelle, puisque le TFC n'avait toujours rien reçu hier soir) auprès des clubs.

Malheureusement, le ver est dans le fruit Déjà gêné par la blessure en début de saison de Taider, Erick Mombaerts voit avec inquiétude se préciser le départ d'un joueur qu'il a replacé à l'intérieur du milieu, depuis le dernier match du Stadium la saison dernière, contre Caen. « Si cela doit se faire, je le perds au mauvais moment, car j'ai reconstruit l'équipe avec lui à l'intérieur et, à l'intersaison, ça s'est quand même fait au détriment de certaines choses », maugrée un entraîneur qui n'a « rien à dire ».

Derrière ses non dits, surgissent toutes les difficultés d'expression de l'équipe à l'heure actuelle. Et la nécessité, au cas où, d'aller chercher à son tour la perle rare. En huit jours, en subissant la loi des clubs vendeurs, en position de force !

Car le président Olivier Sadran, en voyage professionnel depuis hier, ne nous a pas caché qu'il respecterai « l'accord signé avec Achille Emana il y a un an et demi ». « Le joueur a été très correct et nous a prévenu que Gérard Houllier était entré en contact avec lui. Même si son éventuel départ s'entendait hors compétitions sportives, et même si je ferai tout pour garder Achille, j'ai signé un papier et je le respecterai ». Que Lyon ne se frotte pas trop vite les mains. Car, si le TFC respectera sa démarche bien tardive, ce ne sera toutefois pas aux conditions lyonnaises, « aux alentours de 7 M mais beaucoup, beaucoup plus », précise Olivier Sadran.

Patrick Boudreault

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Article du jour :

FOOTBALL. LE MARCHÉ DES TRANSFERTS SERA FERMÉ DANS HUIT JOURS. JUSQU'À HIER, ON PENSAIT QUE LE TFC EN SERAIT EXEMPT...

Lyon lorgne sur Emana

Poches pleines, milieu de terrain vide ! Depuis l'officialisation, la semaine dernière, du départ de son Ghanéen Mickael Essien à Chelsea pour la somme record de 38 M , et avec la blessure du Malien Mahamaddou Diarra pour huit semaines, le milieu de terrain de l'Olympique Lyonnais sonne le creux et le club sillonne la planète foot à la recherche de la perle rare, qui viendrait épauler Benoit Pedretti, l'ancien Marseillais.

En France, les cibles ont pour nom Toulalan (Nantes), qui ne partira pas, Chamakh (Bordeaux) et Emana (TFC), qui viennent d'être relancés, le quadruple champion de France ayant semble-t-il renoncé à ses dernières pistes exotiques.

« Je suis Toulousain pour l'instant, et j'essaie de ne pas regarder toute cette histoire de trop près. Car, la saison dernière, je me suis retrouvé dans une drôle de situation avec l'histoire du PSG, ça m'a perturbé. Je ne veux donc pas me prendre la tête avec ça », explique, officiellement interdit de parole auprès des médias depuis hier matin, Achille Emana.

Le jeune Camerounais, qui entame sa cinquième saison sous le maillot violet, ne veut pas nier que l'intérêt d'un club qui a de grandes ambitions, notamment en Ligue des champions, le laisse « insensible ». « Jouer à Lyon, c'est quelque chose », reconnaît-il. Mais il est clair pour lui que c'est son agent et sa mère qui vont gérer l'offre (éventuelle, puisque le TFC n'avait toujours rien reçu hier soir) auprès des clubs.

Malheureusement, le ver est dans le fruit Déjà gêné par la blessure en début de saison de Taider, Erick Mombaerts voit avec inquiétude se préciser le départ d'un joueur qu'il a replacé à l'intérieur du milieu, depuis le dernier match du Stadium la saison dernière, contre Caen. « Si cela doit se faire, je le perds au mauvais moment, car j'ai reconstruit l'équipe avec lui à l'intérieur et, à l'intersaison, ça s'est quand même fait au détriment de certaines choses », maugrée un entraîneur qui n'a « rien à dire ».

Derrière ses non dits, surgissent toutes les difficultés d'expression de l'équipe à l'heure actuelle. Et la nécessité, au cas où, d'aller chercher à son tour la perle rare. En huit jours, en subissant la loi des clubs vendeurs, en position de force !

Car le président Olivier Sadran, en voyage professionnel depuis hier, ne nous a pas caché qu'il respecterai « l'accord signé avec Achille Emana il y a un an et demi ». « Le joueur a été très correct et nous a prévenu que Gérard Houllier était entré en contact avec lui. Même si son éventuel départ s'entendait hors compétitions sportives, et même si je ferai tout pour garder Achille, j'ai signé un papier et je le respecterai ». Que Lyon ne se frotte pas trop vite les mains. Car, si le TFC respectera sa démarche bien tardive, ce ne sera toutefois pas aux conditions lyonnaises, « aux alentours de 7 M mais beaucoup, beaucoup plus », précise Olivier Sadran.

Patrick Boudreault

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Car le président Olivier Sadran, en voyage professionnel depuis hier, ne nous a pas caché qu'il respecterai « l'accord signé avec Achille Emana il y a un an et demi ». « Le joueur a été très correct et nous a prévenu que Gérard Houllier était entré en contact avec lui. Même si son éventuel départ s'entendait hors compétitions sportives, et même si je ferai tout pour garder Achille, j'ai signé un papier et je le respecterai ». Que Lyon ne se frotte pas trop vite les mains. Car, si le TFC respectera sa démarche bien tardive, ce ne sera toutefois pas aux conditions lyonnaises, « aux alentours de 7 M mais beaucoup, beaucoup plus », précise Olivier Sadran.

Patrick Boudreault

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Je suis fier de l'attitude de notre President. Il tient ses engagements et il vendra eventuellement Emana a une cote plus elevee, tout semble se passer dans une entente cordiale ... Bravo. <_<

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Article du jour :

FOOTBALL. LA 5E JOURNÉE DÉBUTE CE SOIR POUR LES TOULOUSAINS QUI SERONT PRIVÉS, À LILLE, DE SANTOS ET EBONDO, BLESSÉS.

Le TFC obligé de remettre le couvert

On lira ci-contre pourquoi les Toulousains sont obligés de rejouer, dès ce soir, ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle. Et pas forcément, après tout, une mauvaise nouvelle.

Car, à la limite, puisque les entraîneurs ne peuvent pas travailler en profondeur avec leur groupe (quand ce n'est pas une multitude de sélections, c'est le calendrier qui est bousculé, à preuve le fait que le TFC n'aura, en tout et pour tout, joué que deux samedis soirs depuis le début du championnat), et tenter de régler à l'entraînement un certain nombre de problèmes qui sont apparus en match ces dernières semaines, autant mettre en application, dans le vif du sujet, un certain nombre de principes. De toutes les façons, les Toulousains n'ont pas le choix.

Le Tef ira donc ce soir à Villeneuve-d'Ascq après avoir effectué, hier, une petite séance d'ajustement tactique, rien de plus.

Santos, toujours en bisbille avec sa cuisse droite, est officiellement forfait et il doit même refuser l'inévitable sélection de la semaine prochaine (la Tunisie se déplace au Kenya) pour se soigner, enfin, à Toulouse. « Ça fait deux matches que je joue à 50 % ; on ne peut pas continuer comme ça », explique-t-il. Plus de Santos donc avant la venue du Mans, le 10 septembre

L'attaquant tunisien n'est pas le seul absent du déplacement dans le Nord : Ebondo, gêné par son genou et qui s'est fait marcher sur le pied contre Saint-Étienne, est également mis au repos, le temps de se rétablir complètement et de redevenir compétitif.

Car le TFC n'a plus beaucoup de temps. Il doit absolument hisser son niveau de jeu, surtout trouver une âme et une détermination sans faille. Jamais ce championnat n'a été aussi complexe, serré, interdit aux à peu près. Défensivement, l'équipe semble se mettre en place. Offensivement, on n'est pas loin de la copie blanche. Ce qui peut expliquer le turn-over annoncé pour aujourd'hui, « un peu de fraîcheur pour ne pas être en difficulté, notamment sur le plan athlétique », dixit Érick Mombaerts. Sera-ce suffisant ?

P. B.

A 20H30 À LILLE ET SUR FOOT+

Quand Jaja déloge le LOSC...

Initialement prévu samedi en soirée, le match de ce soir entre le LOSC et le TFC a été avancé à la demande du club lillois. La raison n'est ni dans la tenue du meeting d'athlétisme de Villeneuve-d'Ascq, traditionnellement en juin, ni dans des impératifs liés, par exemple, à la Ligue des champions.

Si le Stadium Nord de Villeneuve-d'Ascq n'est pas disponible ce week-end, c'est en raison de la tenue du Ch'ti Bike Tour, une randonnée cyclotouriste inscrite depuis un an au calendrier par la Communauté urbaine de Lille.

Le plus drôle, c'est que cette épreuve de masse est notamment parrainée par le Mazamétain Laurent Jalabert, qui joue en l'occurrence un bien vilain tour aux Toulousains.

Car le TFC a tout de même été mis devant le fait accompli dans cette histoire, après avoir vainement épuisé tous les recours possibles et imaginables et après avoir également plaidé sa cause auprès des dirigeants lillois, Erick Mombaerts demandant que le match ait lieu, au moins, jeudi soir et non aujourd'hui.

Peine perdue : le TFC doit rejouer moins de trois jours après la venue de Saint-Etienne alors que Lille a évolué samedi soir. Belle solidarité

Posté(e)

Je vois que cette saison, tout le monde nous la met bien profond... :argue:

J'espere juste qu'au match retour on accueillera les lillois 2 jours apres un match de coupe d'europe...Quoique s'ils jouent comme actuellement, ca va etre du propre la Champions League :confus:

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Articles du jour :

RECRUE. L'ANCIEN TOULOUSAIN S'EST ENGAGÉ POUR 3 SAISONS.

Laurent Batlles est de retour

Avant même que ne soit officialisé le départ d'Achille Emana, si départ il y a (le joueur est aujourd'hui à Lyon pour discuter avec les représentants de l'OL et ceux du TFC), les dirigeants toulousains ont annoncé hier soir à Lille la signature de Laurent Batlles, qui s'est engagé pour trois saisons avec le club de ses débuts !

Né il y a moins de 30 ans à Nantes, Laurent Batlles a fait ses débuts dans le football à Saint-Alban, en banlieue toulousaine, avant d'intégrer l'école du Tef où il restera jusqu'en 1999. Batlles a porté pendant six saisons le maillot violet, entre 1994 et 1999. Il a effectué les trois premières saisons du club en D2, à Charleville et compagnie. Puis après deux saisons difficiles dans l'élite avec le Tef, il partira à Bordeaux pour deux saisons et demi, avant de filer à la trêve hivernale à Rennes (une saison et demi) puis Bastia (six mois). De Corse, il rejoindra l'OM à nouveau en hiver où il venait d'entamer sa troisième saison, évoluant même mardi soir dans la fameuse finale de la Coupe Intertoto contre La Corogne ! L'OM, lui, s'est assuré de les venues du Parisien Lorik Cana et de l'italo-argentin de Bâle Christian Gimenez.

Fort, au début de cette saison de 247 matches de Ligue 1 et 23 buts, ainsi que de 90 matches de Ligue 2 et 7 buts, Batlles constitue un renfort de choix pour un club qui le sollicite depuis deux ans. Ses qualités d'abnégation et de passeur souvent décisif, les buts extraordinaires qu'il a inscrit la saison passée, ne seront pas de trop au moment où il est urgent d'améliorer la transmission dans les rangs du TFC.

FOOTBALL. 2E MATCH NUL CONSÉCUTIF POUR TOULOUSE, EN MATCH AVANCÉ DE LA 5E JOURNÉE.

Le TFC n'a rien voulu céder

C'est devant un staff technique lyonnais au grand complet, Gérard Houllier et Patrice Bergues en tête, qu'Achille Emana a peut-être disputé son dernier match, hier soir à Villeneuve-d'Ascq.

L'avenir nous le dira bien assez tôt. Le présent, c'est cette rencontre avancée, la promesse d'une belle partie, que les Lillois entament sur les chapeaux de roue. Toulouse se présente dans une formation inédite, avec trois milieux défensifs chargés de former un premier rideau enfin opaque, et deux milieux excentrés, Bergougnoux à droite et le jeune Bonnet à gauche, chargés de soutenir Moreira dans l'arrière-garde lilloise. Ce genre de schéma est de plus en plus courant chez les équipes qui se déplacent, Toulouse en a fait l'amère expérience devant Nice et Saint-Etienne

Milieu renforcé ne veut pas dire anémie dans le jeu. Toulouse a logiquement subi, sous les premiers crachins automnaux, l'entregent des « dogues », mais les hommes de Mombaerts n'ont jamais manqué de tenter d'inquiéter Sylva. Bien évidemment, ce fut plus souvent au tour de Revault d'être sollicité, notamment quand Debuchy est un poil trop court sur un centre d'Aboucherouane (22e) ou quand un mauvais dégagement fournit à Gygax l'occasion de le solliciter (25e). Au fil des minutes cependant, Toulouse recule sous la pression lilloise, faute de conserver un ballon qui semble lui brûler les crampons. Et les occasions, bien que peu dangereuses, sont exclusivement nordistes jusqu'au repos.

Elles sont toujours nordistes au retour des vestiaires, mais dangereuses. Sur un corner d'Aboucherouane, un ballon qui traîne dans la surface permet à Keita d'inquiéter Revault (50e). Puis le capitaine toulousain, pris à contre-pied sur une frappe contrée de Gygax est bien content de voir son poteau droit le suppléer sur ce coup (53e). Le TFC subit et souffre, faute de pouvoir remonter et les ballons, et le jeu, quand bien même Mansaré y va d'une série de crochets au détriment de son garde du corps à la 71e minute.

Et c'est Lille qui se crée encore une grosse occasion quand Gygax déborde à gauche et que Revault doit s'envoler sur une superbe tête de Mirallas (75e). A dix minutes de la fin, Mansaré démarre un contre, obtient un corner tiré par Abdessadki, mais Dieuze ne cadre pas sa tête (80e). Puis Sylva se couche sur un centre du même Mansaré (84e). Malgré un ultime tir de Akpa-Akpro dans les bras de Sylva (90e+1), c'est Lille qui maintient une pression extraordinaire sur la cage téféciste. Et Toulouse qui gratte un point, pour l'ensemble de son uvre défensive

Patrick Boudreault

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LAURENT BATLLES SERA PRÉSENTÉ AUJOURD'HUI À SON ENTRAÎNEUR ET À SES ÉQUIPIERS.

« Je suis très attaché au TFC »

Le milieu de terrain marseillais (251 matchs en Ligue 1) qui a disputé son premier match de Ligue 1 avec Toulouse contre Lyon en 1994, revient dans son club formateur avec qui il a joué six saisons de 1993 à 1999.

On a envie de dire qu'on ne vous attendait plus

« C'est vrai que cela a traîné mais on y est arrivé. Je suis satisfait de revenir dans ce club qui m'est cher. C'est le club où j'ai été formé. J'y suis très attaché. Je suis très heureux de revenir après six ans d'exil.

Vous quittez Marseille avec des regrets ?

Je n'étais pas parti pour partir. J'avais resigné pour deux ans avec Marseille. Mais c'est vrai que j'ai moins joué ce début de saison (Ndlr : 155 minutes jouées en quatre rencontres dont une seule en tant que titulaire). Cela coïncidait bien sûr avec le changement d'entraîneur. Le président Olivier Sadran a sauté sur l'occasion pour relancer Marseille. Je n'oublierai pas que j'ai vécu une très belle expérience à Marseille qui possède le meilleur public de France.

Pourquoi avoir choisi Toulouse ?

C'est un club ambitieux qui a envie de grandir. C'est une équipe qui a besoin de joueurs de mon expérience pour apporter quelque chose à cette équipe. Mais j'arrive avec beaucoup d'humilité pour apporter ce que je sais faire. Le président connaissait mon attachement pour le TFC. J'ai signé pour le TFC mais je n'aurais pas signé ailleurs dans les mêmes conditions.

Le club compte sur vous en matière d'animation offensive. Avez-vous parlé de votre rôle avec Érick Mombaerts ?

Je ne sais pas du tout comment cela va se passer. Je dois rencontrer Érick Mombaerts aujourd'hui et je ne sais pas du tout où je vais me positionner. On peut animer une équipe offensivement tout en étant milieu axial. En arrivant à Toulouse, je ne revendique pas une place spéciale, je viens pour aider l'équipe et je jouerai là où le coach pensera que je suis le plus apte à aider l'équipe. »

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LIGUE 1. DEUXIÈME MATCH DE LA SAISON SANS PRENDRE DE BUT.

Un TFC régénéré

Cinq matches, cinq points. Il n'y a pas de quoi sauter au plafond. Il n'y pas de quoi brûler Jeanne d'Arc en place publique. Le TFC a ramené, avec un zeste de chance, un point de son difficile déplacement à Lille, mercredi soir. Il a désormais deux semaines pour mettre un certain nombre de choses à plat et le nombre peu élevé de sélectionnés, notamment en Espoirs (Congré et Bergougnoux), peut aider considérablement le staff technique: intégration de Laurent Batlles, automatismes défensifs et offensifs, variation des tactiques, etc.

Au Stadium Lille Métropole de Villeneuve-d'Ascq, sous une pluie et une température très automnales, les Toulousains ont livré un énorme match défensif, et la palme revient assurément à Jérémy Mathieu, placé aux côtés d'Achille Emana dans un 4-1-4-1, où Nicolas Dieuze a joué les tours de contrôle entre les deux lignes, où Alexandre Bonnet et Bryan Bergougnoux ont été chargés d'écarter le jeu sur les côtés et où, enfin, le tandem Mathieu-Emana s'est hissé à la hauteur de l'engagement et de la puissance lilloise, ce qui n'est pas un mince compliment. «Il ne faut pas brûler les étapes», calme d'entrée Erick Mombaerts après coup, parfaitement conscient que sa formation a bien failli réaliser le hold-up parfait dans les arrêts de jeu avec un contre de Mansaré et un tir d'Akpa-Akpro pour les bras de Sylva.

«Nous avons besoin de confiance, besoin de retrouver de la solidité mentale et nous l'avons fait aujourd'hui. C'est rassurant de voir cette débauche d'énergie, cette solidité de ce soir dans une organisation adaptée. Nous avions la volonté de profiter au mieux des ballons à exploiter, mais ce n'est pas encore assez bien dans ce domaine», note l'entraîneur toulousain, saluant au passage la performance de Mathieu.

«Ce fut plus un combat qu'un match. Ca s'est joué au mental et ce fut un véritable bras de fer devant une équipe dont c'est le point fort. Nous leur avons montré que nous n'avions rien à leur envier», note un Lucien Aubey qui a apprécié d'être «tactiquement bien en place» et de se compter quatre défenseurs centraux (dont trois de vingt ans) au moment d'attaquer les duels qui furent la donnée essentielle de cette soirée arrosée. «Le coach trouvait qu'on avait lâché mentalement contre Saint-Etienne. Nous avons enfilé le bleu de chauffe, mais il va falloir le remettre tous les week-ends», précise le solide défenseur téféciste, auteur lui aussi d'une grosse prestation.

Mentalement, et défensivement, le TFC est revenu à ce qu'on lui connaissait. Il dispose de bases pour avancer, faire progresser son jeu... et améliorer ses statistiques offensives. Car ce chantier-ci n'est pas fini, loin de là.

Patrick Boudreaul

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