Article La Dépêche

[al_thunder]

Article paru le 02/11/2005

Ils se consoleront peut-être avec le concours du baiser le plus langoureux, celui de penalties, ou les rencontres de simulation sur PS2 (avec Pro Evolution Soccer). « On jouera sans doute mieux sur la console qu'eux sur le terrain », rigolent Freddy et Kevin, 20 ans.

ils ont pas pu s'empecher

[ToulouseL1]

FOOTBALL. LE BRÉSILIEN DE LYON EST LE MEILLEUR TIREUR DE COUP-FRANC DU MONDE.

Au secours, Juninho revient ...

Deux minutes de jeu, à peine. Revault doit, déjà, aller chercher le ballon au fond de ses filets. Nous sommes le 5 février 2005, le match Lyon-TFC n'est pas commencé qu'il est déjà terminé. La faute à Juninho. Un coup-franc de 30 mètres, sous la barre. Un de plus.

Le milieu de terrain brésilien des quadruples champions de France en est, depuis mardi soir, à 22 coups-francs pour le compte de l'OL, toutes compétitions confondues. Un peu plus même, si l'on tient compte des deux qu'il a inscrits - depuis qu'il porte le maillot lyonnais - avec le Brésil, contre la Grèce en Coupe des Confédérations, et contre la Bolivie, le coup-franc «le plus haut du monde» puisqu'inscrit à 3600 mètres d'altitude, à La Paz...

Contrairement à une légende tenace, Antonio Augusto Ribeiro Reis Junior, dit «Juninho Pernambucano», n'est pas qu'un exécuteur (de génie) de coups de pied arrêtés. Encore que. Ses 50 buts officiels sous le maillot bleu et rouge se décomptent comme suit: 7 penalties, 22 coups-francs, 21dans le jeu. Mais les hommages de ses coéquipiers soulignent aussi sa qualité de passe et son intelligence de jeu.

CAUCHEMARDESQUE

Revenons aux cauchemars de ses adversaires... «Cauchemar, non, le mot est trop lourd», corrige Christophe Revault. Et pourtant. Le capitaine du TFC a donc encaissé deux coups-francs du maître en février. Il n'a pas eu le temps de voir arriver le premier, expédié de 30 mètres, «un missile qui flottait, dont tu ne sais pas quand il va retomber».Il s'est assommé sur son poteau, en voulant arrêter le deuxième, ajusté à 20 mètres.

«C'est le seul à avoir eu le courage d'aller chercher une balle impossible», a apprécié Grégory Coupet. Le gardien lyonnais sait de quoi il parle. A l'entraînement, il refuse de participer à ce qu'il appelle «une séance de torture». «Il laisse les jeunes y aller», confirme Revault, «huit fois sur dix, c'est au fond, c'est injouable, sauf à prendre le poteau...».

Manière, peut-être, de se rassurer, Revault glisse qu'il ne veut «pas se focaliser là dessus. J'aurai d'autres balles à sortir», prévoit-il avant la venue de l'ogre, samedi. Il y a sept mois, il avait pensé supprimer le mur, pour perturber Juninho.

«J'en ai parlé avec Bryan Bergougnoux, et il m'a répondu de ne surtout pas faire ça, car les Lyonnais sont très capables de faire eux-mêmes le mur», répond le capitaine toulousain. «Il pourrait taper tout droit et ça arriverait encore plus vite. Moi, à moins de 25 mètres, je ne change rien avec un type comme ça en face. Sinon, tu te fais une «Revault»!...», a répondu, à l'époque, Coupet.

«Je ne sais pas», enchaîne Revault. «Peut-être placer le mur différemment ?»

La question reste posée. Juninho a telle qualité de frappe, qui «mélange les frappes enroulées de Platini et les frappes lourdes de Bertin et Sauzée», qu'il peut «tout faire», commente Revault. D'autant que «Juninho ne donne aucune indication, ni dans sa course d'élan, ni dans sa frappe, avec beaucoup de force en plus», ajoute Coupet.

Un coup-franc à vingt mètres, c'est un penalty, dit-on à Gerland. Le Brésilien rigole. Lyon aussi. «Sur un coup-franc, je ne pense à rien.Le gardien peut faire ce qu'il veut, je ne changerai pas mon idée». Hélas.

Article paru le 03/11/2005

FOOTBALL. AVANT TFC-LYON, SAMEDI, NOUS AVONS DEMANDÉ AUX JOUEURS TOULOUSAINS LEUR AVIS SUR L'INVINCIBLE ARMADA LYONNAISE.

« Des extraterrestres du championnat »

L'invincible armada débarque samedi au Stadium de Toulouse. L'Olympique lyonnais, avec toutes ses vedettes, arrive avec un appétit d'ogre pour dévorer tout cru le petit poucet toulousain. Lyon, neuf points d'avance sur son dauphin Bordelais, est-il déjà champion ? Nous sommes tentés de l'écrire tant cette équipe maîtrise son sujet et ce n'est pas l'élimination en coupe de la Ligue (plusieurs de ses stars étaient au repos) à Nantes qui nous fait penser le contraire. Même si nous devons rappeler l'effondrement de Monaco, nanti de huit points d'avance sur Lyon, il y a deux saisons, au mois de janvier.

Que pensent les joueurs du TFC de cette équipe ? Qui craignent-ils en particulier ? Nous en avons interrogé quelques-uns à ce sujet.

Dominique Arribagé : « À Lyon, tout le monde est capable de faire la différence. Ils sont montés en puissance depuis deux-trois ans dans la construction de leur équipe pour atteindre presque la perfection. Cette année, les résultats le prouvent. Il n'y a pas de faille. Nous n'avons pas droit à la moindre petite erreur. Je compte sur le public. Nous devrons être très concentrés, jouer à bloc, savoir leur mettre le feu et espérer une belle part de réussite pour gagner. »

Lucien Aubey : « Ce sont presque des extraterrestres du championnat. C'est la meilleure équipe de France, l'une des cinq-six meilleures d'Europe. Je crains tout le monde, de Coupet à Carew. »

Julien Cardy : « Lyon devient une équipe très reconnue au niveau européen. Au-delà des individualités, leur collectif est très fort et ça les fait gagner. Qui craindre ? Tout le monde. »

« D'ADMIRABLES COMPÉTITEURS »

Nicolas Dieuze : « Je crains surtout l'équipe, un collectif très bien huilé depuis plus de quatre saisons. Et il y a de nombreuses individualités de grand talent. Ils savent se remettre en question à chaque match, ne lâchent jamais. Ce sont d'admirables compétiteurs, constants dans la performance. Cela dit, on ne va pas faire que les regarder. Il y a des points à prendre. Si on s'en persuade, on peut les inquiéter. »

Daniel Moreira : « C'est la plus grosse équipe du championnat et elle a prouvé en Ligue des champions qu'elle pouvait rivaliser avec les grandes formations européennes. Sur coup de pied arrêté, Juninho peut marquer n'importe quand. Il est chaud en ce moment. Il faudra éviter de lui donner des coups francs. »

Christophe Revault : « Il faut craindre un collectif très très fort. Ils sont complets et n'ont pratiquement pas de points faibles. Mais il se sont fait bouger à Nantes. Il faut donc se dire que c'est faisable, mais il faudra être un ton au-dessus de ce qu'on a fait à Lens. »

Propos recueillis par Jean-Paul Pronzato

Il reste des places

Pour ce match TFC-Lyon de samedi (17 h 15), il reste des places dans toutes les catégories, de 13 (virages) à 40 (balcons) dans tous les points de location. Hier soir, près de 26 000 places avaient déjà été louées. Il est donc plus prudent de réserver sans attendre le dernier moment pour acheter sa place. On attend environ 33 000 spectateurs.

[yannlib]

faudra faire gaffe aux tacles aux abords de la surface...

... et pas qu'aux abords d'ailleurs

[dim]

JUNINHOOOOOO !

[pascalbergerac]

en voyant la compo d'équipe de ce soir, on saura qui n'a pas la mentalité de mouiller le maillot.

Concernant le demi frère de je sais plus qui (pas envie de nommer le nom), ca a autant d'interêt que moi qui ai gueulé a mon voiusin qui fouille les poubelles et qui en met partout.

mouais enfin quand même insulter un juge ça le fait pas trop, et je trouve d'ailleurs qu'elle a très bien répondu. Si ça ne vous choque pas, moi si, désolé...Je suis presque choqué par contre que ça vous laisse froid...

[NicoPaviot]

mouais enfin quand même insulter un juge ça le fait pas trop, et je trouve d'ailleurs qu'elle a très bien répondu. Si ça ne vous choque pas, moi si, désolé...Je suis presque choqué par contre que ça vous laisse froid...

Le problème c'est que la dépeche cherche toujours a monter en epingle le moindre truc pour faire du sensationnalisme (ah ils faisaient plus de page en national avec l'aventure des 3 jeunes qu'avec les resutats du tef, ca je l'ai pas oublié...). Donc comme on a pas tous les éléments pr juger, je pense qu'il est sage de s'abstenir...

[ray]

Article paru le 07/11/2005

LIGUE 1. IL A ENCAISSÉ LA MOITIÉ DE SES BUTS SUR COUPS DE PIED ARRÊTÉS.

Le TFC n'est pas assez vigilant

Quatre-vingt buts ont été inscrits sur coups de pied arrêtés depuis le début de la saison en Ligue 1, avant les matches qui avaient lieu hier dimanche. Par rapport au nombre total de buts inscrits depuis le début de la saison, cela représente environ 30 %, soit un peu moins d'un but sur trois.

50 de ces buts l'ont été sur coups-francs, directs ou non, 18 sur corners et 12 sur penalty. Certaines équipes se distinguent, comme Rennes qui a déjà encaissé six coups-francs, ou Nancy qui en a déjà marqué cinq, de façon indirecte. Dans le cas du TFC, le pourcentage de buts encaissés n'est pas le même qu'en France : il grimpe jusqu'à 50 %, quatre sur coup-franc, deux sur corner, deux sur penalty. Trop, beaucoup trop.

La transformation d'un coup de pied arrêté en but traduit assez bien la capacité de concentration, d'attention, de vigilance d'une équipe. Si, souvent, il n'y a pas grand-chose à faire sur une frappe de Juninho quand elle est dans sa zone de compétence, il y a moyen de lutter pour couper la trajectoire d'un corner ou d'un coup-franc indirect. Et c'est là qu'on reconnaît les grandes défenses : ce n'est pas un hasard si Bordeaux et Lens n'ont jamais été trompés sur coup de pied arrêté, encore que ce même hasard fait que Lyon, avec sa remarquable défense, a encaissé cinq de ses huit buts sur coup de pied arrêté

Pour en revenir au Téfécé, dont le niveau d'expérience n'est visiblement pas encore assez élevé, on notera simplement qu'Erick Mombaerts a dédouané ses joueurs, et notamment Achille Emana qui était au marquage de Govou, sur le corner fatidique de la 9e minute. « Il n'y avait strictement rien à faire, il n'y a pas d'erreur de marquage », assure l'entraîneur toulousain après avoir vu et revu, sous tous les angles, l'action lyonnaise.

« Mais nous, nous avons le même, et nous ne le mettons pas », poursuit Mombaerts, allusion au corner de la 92e minute, cette tête à bout portant de Moreira détournée par Coupet, ce qui vaudra à l'immense gardien lyonnais de voir Cris et Caçapa lui tomber dans les bras au coup de sifflet libérateur.

« Tous ces coups de pied arrêtés, ce sont des détails qui font mal », reconnaît Jérémy Mathieu. « Pourtant, nous les travaillons. Mais il y a des fautes d'inattention et c'est donc à nous d'être encore plus vigilant. Parce que ça devient énervant »

L'ancien Sochalien, qui revient petit à petit à son véritable niveau (« j'ai retrouvé ici le même travail qu'à Sochaux, sauf que, physiquement, c'est beaucoup plus dur, on nous demande beaucoup plus de choses »), regrette qu'il y ait autant de « gâchis » dans la production téféciste. Car « on a le potentiel », assure-t-il encore.

La situation de plus en plus périlleuse du TFC au classement et le déroulé de son calendrier (il va falloir jouer trois mal classés en suivant, Ajaccio, Metz et Troyes) impliquent que ce potentiel s'exprime enfin.

[ray]

Je trouve que cet article est inopportun.

Le fait qu'on prenne trop de buts sur coups de pied arrêtés est connu, Revault (notamment) et l'ensemble de l'équipe travaille dessus.

Le but de Lyon n'est ni du à Revault (trop loin pour sortir), ni du à Congré comme on a pu le voir sur certains posts, et je ne pense pas qu'Emana soit responsable.

Je pense que Govou a été plus rapide tout simplement.

Par contre la déclaration de Mathieu m'inquiète, "on nous demande beaucoup plus de choses qu'à Sochaux".

J'aimerai bien savoir quoi ?

Parce que si c'est physiquement, ça relance un débat déjà créé sur ce forum. La préparation physique est-elle trop importante ?

Dans l'affirmative et aux vues du nombre de blessés que l'on collectionne, il y a peut-être une politique d'entrainement à revoir..

La question est posée (ou re-posée..) !

[metallicats]

merci pour l'article

[chronos]

Par contre la déclaration de Mathieu m'inquiète, "on nous demande beaucoup plus de choses qu'à Sochaux".

J'aimerai bien savoir quoi ?

Parce que si c'est physiquement, ça relance un débat déjà créé sur ce forum. La préparation physique est-elle trop importante ?

Dans l'affirmative et aux vues du nombre de blessés que l'on collectionne, il y a peut-être une politique d'entrainement à revoir..

La question est posée (ou re-posée..) !

c'est peut être au niveau tactique aussi qu'EM demande beaucoup...

[Pouic]

faut aussi mettre les joueurs devant leur responsabilité.

Le constat fait par cet article est réel. Et on peut penser que il y a un réel problème de concentration de nos joueurs sur ces phases.

Dire que Govou est allé plus vite, ca c'est une évidence, mais il aurait du être suivi par un joueur du TFC (je pense aussi que emana n'a rien à faire la dedans de mémoire), où plutôt géné par un violet.

Maintenant le but est superbe, avec une sacré tête, dans un angle fermé. Pas évident à faire.

JC