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Article La Dépêche


frédéric

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La depeche Article paru le 03/03/2005

EN DIRECT DU STADIUM

Chelsea, Aubey et la rumeur

Une rumeur fait état de l'intérêt que porte Chelsea à Lucien Aubey. Le défenseur toulousain répond : « J'en ai entendu parler, mais je n'ai eu aucun contact direct avec ce club qui supervise une quarantaine de joueurs dans une saison. Je suis sous contrat avec le TFC jusqu'en 2009, même si ce n'est pas cela qui peut effrayer Chelsea. Pour l'instant, je me sens bien à Toulouse. Qu'un tel club s'intéresse à moi, cela prouve la qualité de la formation toulousaine. Mais, entre Chelsea et moi, il y tout de même un continent. »

Alors d'où vient cette rumeur qui concernerait aussi Albin Ebondo ? En fait, José Mourinho, l'entraîneur du club londonien, a répondu, il y a plusieurs mois, sur un site internet anglais, qu'il surveillait une vingtaine d'espoirs européens. Sur sa liste, on retrouvait notamment, outre Lucien Aubey, Hatem Ben Arfa (Lyon), Jérémy Menez (Sochaux), Samir Nasri (Marseille) et le Portugais Cristiano Ronaldo (Manchester United).

Cela étant, Lucien Aubey, qui souffre des adducteurs, ne s'est toujours pas entraîné cette semaine, se consacrant aux soins, tout comme Issou Dao (lire notre édition d'hier). En revanche, Albin Ebondo et Nabil Taider, mala des en début de semaine, ont repris normalement hier. Julien Cardy, ménagé la semaine dernière, avait, lui, réintégré le groupe dès lundi.

Erick Mombaerts espion à Castres

Erick Mombaerts a pris, à l'issue de l'entraînement d'hier après-midi, la route de Castres pour y assister au match de coupe opposant Albi à Sochaux. En CFA, Albi affrontera Toulouse dimanche et, en Ligue 1, Sochaux viendra au Stadium le samedi 19 mars. Initialement programmé à 20 heures, ce match a été avancé à 17 h 15 pour cause de transmission télévisée sur Canal Plus. D'autre part, la rencontre Lille-TFC, prévue le samedi 12 mars à 20 heures, a été repoussée au dimanche 13 à 18 heures, le club nordiste devant affronter Auxerre le jeudi 10 en 1/8e de finale aller de la Coupe de l'UEFA.

Le TFC remercie ses supporters

Le TFC souhaite remercier les supporters qui ont fait le déplacement jusqu'à Auxerre, dimanche dernier, afin de soutenir leur équipe dans le cadre de la 27e journée de championnat. Suite au report de la rencontre, le club souhaitait assurer à ces mêmes supporters des Club des Indians et du Viola Club que leur « second » déplacement à Auxerre serait pris en charge par le TFC.

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Article paru le 03/03/2005

RETOUR. LE DÉFENSEUR TOULOUSAIN N'A PLUS GOÛTÉ À LA LIGUE 1 DEPUIS CINQ MOIS.

Lièvre court toujours

« Numéro 7, Stéphane Lièvre. » Depuis le 25 septembre 2004, date du match Bordeaux-TFC (8e journée), aucun speaker d'un stade de Ligue 1 n'a eu à annoncer la présence de ce Parisien passé par la Normandie (5 ans à Caen) et les Pays de Loire (3 ans à Nantes) avant de rejoindre les bords de la Garonne à l'orée de la saison 2000-2001.

« Je me suis blessé à une cuisse fin septembre, précise l'intéressé. J'ai sans doute repris trop vite l'entraînement et j'ai rechuté à deux reprises. Ça a duré trois mois. Je n'étais pas complètement arrêté, je m'entretenais, mais je ne pouvais pas sprinter. »

Des blessures graves, il en a déjà connu dans sa carrière riche de 287 matches de L1. Des fractures du cinquième métatarse lui ont valu un an (à Nantes en 1998) puis six mois (à Toulouse en 2000) d'arrêt. Et, à 32 ans (1), une nouvelle longue coupure, ça peut être dur à avaler : « L'année dernière, j'avais perdu ma place au profit de Lucien Aubey. Je suis revenu en début de saison, profitant des blessures d'autres joueurs, et je pense avoir effectué un bon début de parcours jusqu'à fin septembre. »

Stéphane n'a repris l'entraînement que début janvier, disputant trois rencontres avec la CFA (Marseille, Bastia et Saint-Priest) avant le rendez-vous manqué d'Auxerre, dimanche dernier. « C'est dur de regagner sa place. Dans l'ensemble, l'équipe continuait à bien tourner. Il faut prendre son mal en patience. C'est le métier qui veut ça. »

UN DIAMANT À L'ÉTAT BRUT

Mais notre homme a l'habitude de relever les paris difficiles. N'a-t-il pas réussi celui de participer à la relance du club en acceptant d'encadrer, avec Prunier et Revault, les « pitchouns » en 2001. « Il est vrai que je n'avais pas d'autres propositions, je revenais à peine après une blessure. Mais le discours du président Sadran m'a séduit. Cela pouvait ressembler à un pari fou. Avec William (Prunier) et Christophe Revault), quand nous avons débarqué à Boulogne-sur-Mer pour la deuxième journée de National (2), nous nous demandions où nous avions mis les pieds. Mais, finalement, compte tenu de la qualité de l'encadrement et des jeunes, le pari n'était pas si fou. Nous n'avons pas eu le temps de gamberger et les bons résultats se sont enchaînés. C'était le début d'une grande aventure. Aujourd'hui, je suis fier d'y avoir participé. »

Et Stéphane n'a plus quitté la Ville rose : « Le pays me plaît et ma femme a trouvé du travail ici. Et le club a gagné en puissance. Certes, le plus difficile est de rester en haut, mais il y a toujours un potentiel ici. Le diamant doit être taillé, mais le travail est bien avancé. »

Dimanche, Stéphane aurait donc dû fouler la pelouse de l'Abbé-Deschamps. La rencontre a été reportée, inutile d'épiloguer. « A priori, je devais être titulaire, mais tant que la composition officielle de l'équipe n'est pas communiquée par le coach, rien n'est sûr. »

Ce n'est sans doute que partie remise. Samedi, pour la venue de Nice ?

Jean-Paul Pronzato

1. Stéphane Lièvre, né le 3 octobre 1972 à Paris, est l'un des trois trentenaires de l'effectif toulousain avec Dominique Arribagé (il aura 34 ans le 11 mai) et Christophe Revault (33 ans le 22 mars).

2. Victoire 3-0 du TFC.

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Merci Yannick,

ton cousin le mexicain!

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salut !!! tu pourrais poster plus souvent <_<

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FOOTBALL. LE JOUEUR DU TFC ÉTAIT COURTISÉ PAR UN DRÔLE DE « CHASSEUR ».

Ces agents cramponnés au talon d'Achille Emana

Alors que la Fédération française de football (FFF) traque les agents indélicats qui ont tendance à prospérer dans le milieu du football français, le cas d'Achille Emana, 23 ans, milieu offensif du TFC, ne fait que renforcer la position de la FFF. Et l'histoire de l'international camerounais illustre à merveille les dérives de ces « chasseurs de tête » (ou de pieds), parfois non titulaires de la fameuse licence d'agent sportif.

« L'année dernière, raconte Achille Emana, une personne se présentant comme un agent m'appelle et me propose des contrats juteux avec des clubs européens. Mais son discours était très axé sur l'argent. En fait, il me proposait 10 % sur le montant d'un transfert avec un gros club. Sur cette opération, il se mettait 7 % dans la poche J'ai senti que cette personne n'était pas très honnête. Cet homme ne m'a jamais rencontré et tout se faisait par téléphone. Quand on est jeune, on manque parfois d'expérience et de recul par rapport à ce milieu. Mais ce qui est sûr, poursuit le joueur du TFC, c'est que nous, on trime sur le terrain quand ces gens-là sont bien au chaud, chez eux, le téléphone toujours collé à l'oreille. »

Après deux mois de transactions et d'imbroglio juridico-financier, l'affaire s'est soldée par un classement sans suite du dossier par le parquet.

« Tout le monde peut devenir agent de joueurs, avance un avocat de la FFF. Il suffit de passer un examen comportant un tronc commun et des matières spécifiques. Titulaires d'une licence, il est ensuite déclaré comme travailleur indépendant. Après, c'est le relationnel qui fait la différence. Ce n'est pas un hasard si, dans l'entourage même des joueurs, les agents, les vrais, ont tendance à prospérer. À titre d'exemple : le fils Courbis, le frère de Cantona ou d'Anelka. » Arrivé au TFC, il y a cinq ans, Achille Emana tire aujourd'hui les leçons de cette amère expérience. C'est sans agent que le joueur aux crampons dorés poursuit sa prometteuse carrière au sein des « violets ». Sans agent, mais avec un avocat. « Tout passe par lui, ajoute le joueur. Désormais, s'il y a un contrat à revoir, c'est mon avocat qui gère » Le contrat qui lie Achille Emana au TFC court jusqu'en 2008. Les agents n'y changeront rien.

Frédéric Abéla, la depeche 4/03/2004

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Article d'aujourd'hui 7 mars

LIGUE 1. JAMAIS UNE ÉQUIPE TOULOUSAINE N'AVAIT PRIS AUTANT DE POINTS EN AUSSI PEU DE MATCHES.

TFC : l'appétit vient en mangeant

Quarante points, c'est en moyenne ce qu'il faut à un club de Ligue 1 pour se maintenir et ce, depuis vingt-deux saisons et le retour du TFC parmi l'élite, en 82-83.

Ce chiffre moyen, les Toulousains l'ont atteint (et même dépassé) samedi soir, dès leur 27e match de championnat. Une performance pratiquement sans précédent, puisque seules deux équipes ont fait mieux ou aussi bien depuis le retour du TFC parmi l'élite, celle de 83-84 (première saison de Daniel Jeandupeux) s'assurant le maintien dès la 25e journée tandis que celle de 86-87 (deuxième saison de Jacques Santini) assurait le coup à la 27e journée, comme le TFC d'aujourd'hui.

Mais le Téfécé du troisième millénaire a d'ores et déjà récolté plus de points que ses deux prédécesseurs, 41 contre l'équivalent de 40. Quand on songe que les violets de 83-84 terminèrent l'exercice à la 5e place, avec l'équivalent de 64 points d'aujourd'hui, et que ceux de 86-87 finirent 3e avec 66 points et une qualification pour la coupe de l'UEFA, on se dit que la saison est loin d'être terminée pour la troupe d'Erick Mombaerts : sera-t-elle capable de faire mieux que ses prestigieuses devancières ?

Il reste aux Toulousains onze matches, mais sept de ceux-ci se dérouleront à l'extérieur (et l'on pourrait même avoir fin avril trois déplacements consécutifs, Bastia, Monaco et Auxerre si les marguerites y sont repoussées). Sachant qu'une place en coupe de l'UEFA se négocie à un minimum de 62 points, le TFC peut d'ores et déjà se fixer d'autres paliers, se découvrir d'autres appétits. A la condition qu'il fasse preuve d'efficacité, son principal souci contre Nice

« Nous avons six occasions en première période, et de bonnes opportunités, mais nous nous sommes trop précipités, nous n'avons pas fait les bons choix dans le dernier geste. Alors que nous aurions dû tuer ce match, nous sommes restés sous la menace des Niçois », convient Erick Mombaerts.

CONCURRENTIELS

Satisfait du comportement et de la solidité défensive de sa formation (qui n'a concédé que deux occasions sur la soirée), appréciant sa « volonté de prendre de la vitesse » et certaines « séquences de toute beauté », l'entraîneur toulousain se focalise pourtant sur deux points, la nécessité de « gagner en efficacité », et l'interdiction de se relâcher dans le dernier geste ». Pour avoir joué avec le feu, les Toulousains ont bien failli laisser quelques illusions dans la froidure du Stadium et l'on comprend que les Niçois aient pu râler sur une égalisation qu'ils ont laissé filer. Mais le scénario de la rencontre plaide malgré tout en faveur des Toulousains, logiquement victorieux selon la formule consacrée.

On retiendra encore que cette victoire s'est bâtie avec deux joueurs que l'on n'avait plus vu depuis longtemps, Stéphane Lièvre qui avait quitté sur blessure l'équipe leader au soir de la 5e journée, le 11 septembre, et Pantxi Sirieix, dont le dernier match comme titulaire date du 18 décembre et la victoire à Caen. Deux joueurs qui portent donc chance, apparemment, qui viennent de livrer un match sérieux, et qui ajoutent à la valeur du groupe. « On ne peut pas faire une saison de cette qualité avec onze joueurs seulement. Notre groupe est fort, il a déjà su se sortir de la période où nous avions toutes ces blessures, il apporte là une nouvelle réponse. Et ça me plaît d'avoir des choix à faire, de bénéficier de cette émulation », sourit le coach. Ça tombe bien, car l'appétit est là

Patrick Boudreault

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Pantxi Sirieix, chien un peu moins fou

Sale temps pour les milieux axiaux toulousains ! Ils sont déjà quatre pour deux places (Cardy, Dieuze, Sirieix et Taider) et voilà que Dalmat a également joué à l'intérieur samedi soir, pour la première fois de la saison.

Son association avec Sirieix, la première du genre, a été dictée par les circonstances (Dieuze suspendu, Taider malade). Mais elle a bien fonctionné. « J'ai joué un peu comme Nico (Dieuze), à la récupération, et Stéph (Dalmat) était plus dans le rôle de Taider. Je suis content, mais sans plus », avance Pantxi Sirieix, arrivé d'Auxerre à l'intersaison. « Ici, je ne vis pas trop mal de ne pas jouer tout le temps, je rentre souvent alors qu'à Auxerre, je suis resté deux saisons sans une seule minute ».

Le Basque d'origine n'a démarré que huit des trente matches officiels disputés jusqu'ici (dont trois de coupe). Il a été associé quatre fois à Taider, deux à Cardy, une à Dieuze, une enfin à Dalmat samedi soir. La paire que l'on a le plus souvent vu cette saison ? Elles sont en fait deux, Cardy-Taider et Taider-Dieuze, huit fois chacune, devant Cardy-Dieuze (six fois) Mais il savoure son bonheur du moment. « Cela faisait deux mois et demi que je n'avais plus joué un match entier, même en CFA ! J'avais un peu d'appréhension mais j'ai vite trouvé le rythme ». Et on l'a vu tacler, récupérer, aller chercher dans les pieds, relancer. Sans trahir la confiance de son entraîneur, qui a apprécié. « Il a incarné sur ce match la discipline collective de l'équipe. Il a couru avec justesse, bien compensé, puisque nous n'avons pas été pris en contre ». Des compliments que l'ancien Auxerrois reprend au vol, en reconnaissant qu'il s'est « moins éparpillé », qu'il a « moins fait le chien fou », alors que son « point fort, c'est le rendement ».

En se rappelant au bon souvenir du coach, Sirieix lui complique la tâche, même si la concurrence est saine au sein du groupe toulousain. Mais il n'aime quand même pas trop finir le boulot. « Quand on rentre, on n'a pas le temps de retrouver son souffle. Il ne s'agit pas de se montrer à tout prix, mais souvent de préserver le résultat ». On comprend dès lors qu'il ait pu faire voir son « envie de jouer », en la canalisant, pour le plus grand bien de l'équipe. Et tant pis si Erick Mombaerts se retrouve devant des choix cornéliens dans les semaines qui viennent.

P. B.

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La prochaine journée (28e)

Samedi 12 mars : Lyon - Istres (17h15, Canal +); Ajaccio - Paris SG; Bordeaux - Saint-Etienne ; Marseille - Lens (20 heures, TPS Star) ; Metz - Rennes ; Nantes - Caen ; Nice - Strasbourg ; Sochaux - Bastia (tous à 20 heures).

Dimanche 13 mars : Lille - Toulouse (18 heures) ; Auxerre - Monaco (21 heures, Canal +) .

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Article d'aujourd'hui 7 mars

LIGUE 1. JAMAIS UNE ÉQUIPE TOULOUSAINE N'AVAIT PRIS AUTANT DE POINTS EN AUSSI PEU DE MATCHES. 

Merci aux 15000 qui étaient présents pour assister à ce temps fort du foot toulousain, en train pas à pas de se construire, et m... aux chacals.

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Merci aux 15000 qui étaient présents pour assister à ce temps fort du foot toulousain, en train pas à pas de se construire, et m... aux chacals.

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+1000 ;)

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Toujours dans La Dépêche d'aujourd'hui:

35.9 millions d'euros de déficit pour les clubs de L1

Même s'il a été divisé par 4 par rapport à 2003, le déficit cumulé des clubs de L1 atteint 35.9 millions d'€ au 30 juin 04. Le PSG est celui qui affiche les plus grosses pertes avec 31 millions d'€. Encore loin du l'Inter de Milan qui atteint 100 million d'€.

1) Monaco: +28,78 M€

2) Metz: +3.357 M€

3) Toulouse: +2.503 M€

4) Nantes: +1.6 M€

5) Guimgamp: +1.44 M€

6) Nice: +1.149 M€

7) Marseille: +1.139 M€

8) Montpelier: +1.126 M€

9) Le Mans: +544 000 €

10) Ajaccio: +356 000 €

11) Lens: - 1.945 M€

12) Strasbourg: -1.969 M€

13) Lille: -2.790 M€

14) Bastia: -4.460 M€

15) Lyon: -6.518 ME

16) Paris SG: -31 M€

Rennes, Sochaux et Bordeaux n'ont pas communiqué leur chiffre, tout comme Auxerre dont on sait cependant qu'il est positif.

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Toujours dans La Dépêche d'aujourd'hui:

35.9 millions d'euros de déficit pour les clubs de L1

Même s'il a été divisé par 4 par rapport à 2003, le déficit cumulé des clubs de L1 atteint 35.9 millions d' au 30 juin 04. Le PSG est celui qui affiche les plus grosses pertes avec 31 millions d'. Encore loin du l'Inter de Milan qui atteint 100 million d'.

1) Monaco: +28,78 M

2) Metz: +3.357 M

3) Toulouse: +2.503 M

4) Nantes: +1.6 M

5) Guimgamp: +1.44 M

6) Nice: +1.149 M

7) Marseille: +1.139 M

8) Montpelier: +1.126 M

9) Le Mans: +544 000

10) Ajaccio: +356 000

11) Lens: - 1.945 M

12) Strasbourg: -1.969 M

13) Lille: -2.790 M

14) Bastia: -4.460 M

15) Lyon: -6.518 ME

16) Paris SG: -31 M

Rennes, Sochaux et Bordeaux n'ont pas communiqué leur chiffre, tout comme Auxerre dont on sait cependant qu'il est positif.

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le TFC géré comme une entreprise , marge de 10% :cry:

CA 25M, RN 2.5M :D

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LIGUE 1. DEVANT UN LILLE RETROUVÉ ET QUI L'AURA FAIT SOUFFRIR, TOULOUSE N'A PAS CÉDÉ (1-1).

Heureux qui comme les Toulousains

Il ne fait jamais bon à Villeneuve-d'Ascq, et ce n'est pas seulement parce qu'il existe une sérieuse différence d'ordre climatique Devant ce LOSC bien décidé à interrompre son surplace, qui a retrouvé hier soir toute sa santé, toute sa vitalité, et où Claude Puel n'a pas hésité à mettre sur le banc deux de ses pièces maîtresses, le capitaine Brunel et le métronome Bodmer, les Toulousains ont joué très groupés mais trop bas, étant donné le nombre de ballons redonnés une heure durant.

Dans leur domination quasi constante, les Nordistes n'ont pas eu non plus de réelle occasion. Des coups de pied arrêtés d'Acimovic au seul corner de la première période, tapé à la 35e minute parce que Revault avait préféré claquer un coup-franc d'Acimovic, Lille a dominé, mais en vain. Avant le repos, son seul ballon sérieux est venu d'une hésitation d'Aubey, sur laquelle Odemwingie a faussé compagnie à la défense toulousaine, mais pour tirer sur Revault (41e).

Rares ont été les occasions de se réchauffer, et l'état du terrain justifie en grande partie le scénario et les imprécisions de cette rencontre. Toulouse, qui a subi, qui n'a pas pu profiter de Moreira, très bien pris notamment dans les airs, s'est pourtant créé une occasion, quand Dalmat a récupéré un loupé de Chalmé sur son aile et que son centre instantané a permis à Moreira de frapper, trop mollement. Sylva a réussi à se détendre, et l'état de la pelouse a fait le reste, permettant à Vitakic de récupérer le ballon (17e). Une occasion et rien d'autre, le Tef ne pouvait, forcément, qu'être satisfait du 0-0 à mi-parcours. Mais certainement pas les spectateurs

Bien que le TFC se crée au retour des vestiaires une occasion sur une ouverture de Dalmat pour Moreira et une mésentente entre Chalmé et son gardien (53e), il continue de subir « outrancièrement ». C'est bien d'avoir confiance en sa défense, mais ça l'est moins quand, sur un centre de Landrin de la droite, Odemwingie plonge dans le dos pour venir couper la trajectoire au premier poteau, au nez et à la barbe de Revault (61e).

Ce but a du bon puisqu'il oblige les Téfécistes à mettre enfin le nez à la fenêtre. Et comme Chalmé se sent obligé de leur donner un coup de main en écopant d'un rouge pour une faute grossière sur Eduardo (72e), la rencontre vire de bord en quelques secondes. Car, sur un coup-franc de Dalmat de l'aile droite, renvoyé par une défense lilloise qui n'a pas eu le temps de se réorganiser, Moreira, bien seul au deuxième poteau, prend son temps pour enrouler une frappe qui rebondit sur le bas du poteau gauche de Sylva (74e). Pas malheureux, les Toulousains manquent même rafler la mise dans les arrêts de jeu par Giresse (90e+4). C'eût été trop

Patrick Boudreault, à Lille LILLE 1 - TFC 1

M-T : 0-0. 12 820 spectateurs. Arbitrage de M. Hamer. Temps add. : 5' (0'+5').

Pour Lille : Odemwingie (61e).

Pour Toulouse : Moreira (74e).

LILLE : Sylva - Chalmé, Tavlaridis, Schmitz, Vitakic - Cabaye puis Bodmer (78e), Dumont (cap) - Debuchy puis Angbwa (75e), Landrin, Acimovic puis Brunel (63e) - Odemwingie. Entr. : Claude Puel. Avertissements : Vitakic (66e, charge dangereuse sur Eduardo), Odemwingie (90e+2, simulation).

Expulsion : Chalmé (72e, tacle par derrière sur Eduardo).

TFC : Revault (cap) - Ebondo, Arribagé, Aubey, Congré - Sirieix puis Giresse (73e), Taider - Emana puis Akpa-Akpro (61e), Psaume puis Eduardo (63e), Dalmat - Moreira. Entr. : Erick Mombaerts. Avertissements : Sirieix (8e, tacle en retard sur Dumont), Taider (83e, tacle ne retard sur Odemwingie), Moreira (87e, contestation).

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Daniel Moreira, au clair de la lune De Maubeuge, son pays de naissance, à Valenciennes, son premier club, en passant par Lens où il a éclaté au grand jour, Daniel Moreira respire nordiste, pense nordiste et joue nordiste.

Hier soir, à Villeneuve-d'Ascq, il était d'autant moins dépaysé qu'après les supporters lensois venus le saluer à l'aéroport ou à l'hôtel, il a eu droit à un traitement de faveur des supporters du LOSC. « Ils m'ont insulté pendant tout le match, et je m'étais promis que si je marquais », dit-il. A un quart d'heure de la fin, le Toulousain a marqué son troisième but en trois matches, le neuvième de sa saison, une jolie frappe savamment dosée, loin des gants de Sylva. Puis il est allé derrière les filets du gardien saluer ses amis de Lille. Bien le bonjour, ch'ti gars !

Le TFC a contraint Lille à partager les points pour la sixième fois en sept matches. Le maintien est en poche, mais ce n'est pas le genre de truc qu'a l'habitude de regarder Moreira. « Il y avait un coup à faire ici », répète-t-il, en songeant à l'occasion de Giresse dans les dernières secondes. En bon Lensois qu'il est resté, la performance convaincante de Lille hier soir ne l'intéresse pas. Il la salue, peste comme Claude Puel sur l'état du terrain, mais il enchaîne aussitôt sur ces « places à prendre ». Elles sont devant le TFC et Moreira confirme que ni lui ni ses coéquipiers n'ont jamais regardé « vers la zone de relégation ».

« C'est un bon point et la série continue pour nous », avait dit auparavant Christophe Revault. Le capitaine toulousain a tenu à saluer la performance de Lille, « ils n'étaient pas du tout fatigués, ils nous ont secoué, il faut leur tirer un coup de chapeau ». Mais lui aussi regarde en haut, vers cette tête du classement où les situations ne sont pas définitives, où la chance peut sourire aux audacieux. « Nous n'avons aucune limite, nous voulons aller le plus loin possible », confirmera Erick Mombaerts à son tour. L'entraîneur du TFC a aimé le comportement défensif de sa formation, et souligné le peu d'occasions des Lillois. Il aime bien aussi qu'on « ne parle pas nous, c'est bien, on n'a pas besoin de ça ». L'ennui, c'est qu'avec cet autre point ramassé, on va peut-être encore parler du Téfécé. Et de son buteur en Nord, qui a décroché une fois de plus la lune. Celle de Maubeuge

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LIGUE 1. SOUVENT SECOUÉS PAR UN LILLE RÉGÉNÉRÉ, LES TÉFÉCISTES ONT RAMENÉ LE NUL DE LILLE. COMME À BORDEAUX ET RENNES.

La passe de trois du TFC

Claude Puel n'aime pas qu'on lui marche sur les crampons Quand il apprend que le pauvre terrain de Villeneuve-d'Ascq, qui a accueilli la semaine dernière deux matches de son LOSC, va en accueillir cette semaine deux de Wasquehal (National), co-locataire de ce stade battu par les vents, avant d'enchaîner sur un match de rugby, il s'énerve.

Et ce n'est pas le genre du Castrais de s'énerver. Mais la pilule est dure à avaler en ce dimanche soir. Il a retrouvé, au cours de ce 49e match officiel de sa formation depuis le début de la saison (en comparaison, le TFC en est à son 30e, un demi-championnat d'écart !), le LOSC qui a décoiffé pas mal de monde depuis août dernier, à commencer par Lyon qui a subi là sa première défaite de la saison.

Et, alors que ses Lillois, plutôt virevoltants pour des joueurs fatigués, ont fait le plus dur en prenant en défaut le bloc toulousain, en ouvrant une brèche dans la forteresse téféciste, voilà que les dieux du stade lui font un énorme pied de nez. C'est d'abord son latéral droit qui assassine Eduardo (sur ses trois premiers ballons, le Brésilien a eu droit à trois attentats et provoqué deux cartons) et se prend un rouge direct et mérité, c'est ensuite son libéro grec Tavlaridis qui dévie malheureusement un coup-franc de Dalmat vers son complice, Moreira, pour une égalisation qui sera mal vécue dans le camp nordiste.

Cette rencontre et celle entre Auxerre et Monaco, sont donc à classer dans la catégorie « un coup pour rien ». Le partage des points laisse en effet les quatre rivaux en course, ce qui fait dire à Erick Mombaerts qu'on « se prend un peu à rêver ». Avec la réussite qui l'a accompagné dimanche soir, le TFC ne craint rien, ni personne. Mais c'est aussi la troisième fois que les Toulousains remontent un score à l'extérieur, la quatrième avec la venue de Nantes.

  • 2 semaines plus tard...
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LIGUE 1. LES TOULOUSAINS VONT MEUBLER LE DERNIER TROU DANS LE CALENDRIER EN TRAVAILLANT L'ATHLÉTIQUE.

Le TFC veut finir en boulet de canon

Selon toute vraisemblance, les objectifs sportifs des Téfécistes seront revus à la hausse cette semaine. Il n'y a pas de raison qu'il en soit autrement, au vu de la bonne impression laissée samedi après-midi, même si Erick Mombaerts regrette « le manque de profondeur, dû essentiellement à la blessure de Moreira à l'échauffement, qui l'a fait jouer avec le frein à main ».

« L'équipe a assumé son rôle, en livrant une première période parmi ses plus accomplies, avant de baisser de pied en raison de sa débauche d'énergie ».

Conséquences ? Les voici

PAS DE MATCH AMICAL CETTE SEMAINE

Trois joueurs sélectionnés (Aubey et Ebondo avec les Espoirs, Émana avec le Cameroun), quatre blessés (Dieuze et Cardy qui reprennent cette semaine, Dao de nouveau en bisbille avec sa cheville, Moreira qui passe une échographie aujourd'hui pour déterminer la gravité de son élongation aux ischio-jambiers droits), le groupe pro n'a pas à disputer une rencontre amicale pour meubler la trêve des matches internationaux.

Mais des pros seront du voyage mercredi à Gap (match de CFA en retard), comme ils ont été réquisitionnés hier après-midi contre Montpellier. « Ceux qui manquent de compétition vont jouer », précise Erick Mombaerts.

PRÉPARATION

Que faire pendant deux semaines, avant le match à Metz ? « Profiter de cette mini-trêve, la dernière dans le calendrier, pour faire faire un travail individualisé aux joueurs. Nous ferons une préparation athlétique, car il y a notamment des jeunes qui doivent travailler dans ce registre. Nous voulons terminer la saison en boulet de canon et, pour élever notre niveau d'ambition, il faut faire deux mi-temps comme la première contre Sochaux. Samedi, on a manqué de jus pour finir. Et, de toutes les façons, vu les absents, il est impossible de faire du tactique », répond Erick Mombaerts.

SANS MOREIRA ET DALMAT À METZ

Le TFC ne reprendra la compétition que le 2 avril prochain, avec un difficile déplacement à Metz, qui lutte pour le maintien. Ce voyage en Lorraine se fera sans Dalmat, qui a récolté samedi son troisième carton en moins de dix matches (après ceux contre Lyon en coupe de France et Nice), et Moreira qui, non content d'être suspendu pour les mêmes raisons, s'est blessé à l'échauffement samedi. Le ch'ti connaîtra aujourd'hui la durée de son indisponibilité, mais le docteur Bichon l'estime à une dizaine de jours. Ce qui laisse largement le temps de préparer la venue de Rennes le 9 avril.

AUXERRE-TFC LE 1ER MAI ?

La qualification de l'AJ Auxerre en quarts de finale de la coupe de l'UEFA, où les Bourguignons affronteront le CSKA Moscou, et en quarts de finale de la coupe de France, où ils iront jouer contre Boulogne-sur-Mer (CFA) à Lens, ne laisse plus que deux dates dans le calendrier, sachant qu'il est obligatoire que ce match en retard soit joué avant les deux dernières journées de championnat, soit avant le 21 mai.

La date la plus probable reste le dimanche 1er mai en fin d'après-midi, au lendemain de la finale de la coupe de la Ligue qui aura opposé, au Stade de France, Strasbourg et Caen.L'autre possibilité dépend essentiellement de la qualification ou non des Auxerrois en coupe de l'UEFA, dont les demi-finales sont fixées les 28 avril et 5 mai.

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LIGUE 1. L'ART ET LA MANIÈRE DE TIRER LA QUINTESSENCE DE L'EFFECTIF TOULOUSAIN.

L'exceptionnelle réussite du TFC

Quoiqu'il advienne dans les deux mois qui vont suivre, le TFC peut garder la tête haute. Ce qu'il est en train de réaliser, dans un championnat fermé, où la moindre erreur se paie au prix fort, est « exceptionnel », comme le reconnaît d'ailleurs volontiers Erick Mombaerts.

L'entraîneur toulousain est bien obligé de glisser que « c'est fantastique ». Son équipe, qui n'était pas, au départ, armée pour la haute mer, est en train de battre les records, et dépasser, considérablement, ses objectifs. « On ne va pas se plaindre, n'est-ce pas. On ne s'attendait pas à être à ce niveau mais on va tout faire pour que dure la fête. Et, si nous sommes européens à la fin de la saison, ce sera exceptionnel. Oui, exceptionnel. Car il ne faut surtout pas banaliser notre parcours, dans ce championnat très dur, où chaque match est très difficile, il suffit de voir Monaco qui chute lourdement à Ajaccio »

A Metz, contre une formation qui lutte pour le maintien (et on sait ce que ça veut dire à Toulouse), les Toulousains ont souffert devant la débauche d'énergie des Lorrains. Mais « on est toujours resté lucide », apprécie l'entraîneur du TFC.

Son équipe a joué sur ses points forts, un grand gardien, une charnière centrale impeccable et deux demis défensifs ratisseurs en diable, un « meneur » nommé Taider (que l'on avait déjà vu dans ce rôle à Saint-Etienne). Mais la performance téféciste est avant tout collective, née d'un formidable état d'esprit.

« On s'attendait à un match très enlevé, on l'a eu. Notre idée était de ne pas encaisser de but, mais Metz a eu des occasions chaudes. Et peut-être qu'en deuxième période, on aurait pu mieux négocier certains ballons ». Mais Erick Mombaerts insiste d'abord sur le « remarquable état d'esprit, malgré les absences » et « la capacité à se remettre dans le système de jeu, en y respectant l'organisation ». Des points sensibles, qui ont fait échec aux Lorrains : le bloc toulousain n'est pas le premier venu et ses adversaires savent bien qu'il vaut mieux le prendre en défaut sous peine de se faire châtier. C'est ce qui est arrivé à Metz où les Toulousains, occupés à défendre, ont pourtant mis un but. Une leçon de réalisme terrible pour les locaux, empêtrés, eux, dans la toile téféciste.

Finalement, le TFC reste au contact des équipes habituées à jouer les premiers rôles. Le plus drôle, c'est qu'il y parvient sans les deux joueurs recrutés pour amener un plus offensif : sans Moreira et Dalmat en janvier, le club toulousain a battu Strasbourg et Nantes et fait match nul à Paris. Il a récidivé à Metz. En y faisant preuve d'une efficacité totale, d'un réalisme outrancier.

PSAUME BLESSÉ Toute médaille ayant son revers, le staff était plutôt inquiet hier quand Benjamin Psaume s'est sérieusement blessé à la cheville lors du match de CFA contre Balma, au point de partir immédiatement à la clinique.

Diagnostic du Dr Bichon ? Une énorme entorse, qui l'éloignera des terrains pendant environ trois semaines. Le mot d'ordre étant de ne prendre aucun risque, on verra si les blessés de ces derniers jours (Cardy, Aubey, Congré, Moreira) sont aptes à revenir cette semaine. Pour que la fête continue.

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FOOTBALL. TOUJOURS BIEN EN PLACE ET FAISANT PREUVE D'UNE BELLE INTELLIGENCE DE JEU, LES TOULOUSAINS S'IMPOSENT À METZ HIER SOIR (1-0).

Le TFC soigne sa différence

Pantxi Sirieix n'a inscrit cette saison que deux buts. Ce n'est surtout pas un reproche, encore moins quand on sait que le Basque formé à l'AJ Auxerre n'avait jusqu'à son arivée à Toulouse mis qu'un seul but en LIgue 1.

Mais, en triplant hier soir son capital à la 34e minute, le milieu toulousain n'a fait que donner beaucoup d'air, et surtout encore plus de facilité à son équipe, assez peu ennuyée jusqu'au repos par le FC Metz.

En clair, Toulouse a concrétisé une demi-occasion, le deuxième et dernier corner du TFC en première période, tiré par Giresse, repoussé par Tum, repris à l'instinct par Sirieix à une vingtaine de mètres de la cage messine, dans laquelle Wimbée était probablement masqué par Eduardo (34e). Peu importe.

Cette leçon de réalisme, les Toulousains vont en profiter jusqu'au repos, qu'ils atteignent avec un but d'avance.

Metz, qui a toujours besoin de points pour rester en Ligue 1, n'aura pas démontré grand chose durant cette première période. Une domination très stérile, peu stressante, une accumulation assez invraisemblable de corners (10 à 2), rien de bien concret en fait pour inquiéter réellement Revault et consorts. En fait, hormis une tentative de corner direct de Proment "claquée" par Revault à la 13e minute, les Téfécistes n'ont jamais été mis en danger durant cette première période, même quand Meniri a essayé de surprendre Revault sur un coup-franc rentrant d'Avezac (9e), même quand Gueye s'est essayé au tir en pivot (43e).

Tranquilles comme rarement cette saison à l'extérieur, les Toulousains ont donc "géré" cette première période. Pas de risque, un bon quadrillage, beaucoup d'application et rien pour déclencher le spectacle. Mais ce n'est pas à eux, non plus, d'entamer les hostilités. Celles-ci viennent après la mi-temps. Une bonne entame messine. Une tête de Gueye sur centre de Caillet que Revault bloque impeccablement (52e), un tir en pivot de Tum que le gardien toulousain dévie en corner (54e). Deux escarmouches, mais plus rien jusqu'à la 66e minute et ce centre de Caillet que Gueye met au dessus.

MOHAMED Fofana POUR LA PREMIÈRE FOIS

La maîtrise est toulousaine. Dans le placement, le replacement, la mise en échec de toute offensive locale. On dirait que c'est facile, ce n'est pas le cas. Toulouse déroule, affiche une sérénité à tout crin. C'est du bon boulot, bien fait, d'autant mieux que Metz semble se déliter au fil des minutes. Ce n'est qu'une impression. Car il faut du grand Revault pour s'interposer sur une reprise appuyée d'Ogbeche d'un centre de Tum (78e), juste avant que le capitaine toulousain ne soit victime d'une charge de Tum sur un coup-franc de Proment (81e).

En fin de match, Erick Mombaerts lance pour la première fois en Ligue 1 Mohamed Fofana, qui va bien disputer la dizaine de minutes qui reste au Téfécé pour signer une excellente opération. Sous les sifflets qui envahissent Saint-Symphorien, Akpa-Akpro met son tir en pivot juste au dessus (83e), Suarez manque d'un rien le deuxième but sur une mésentente entre Caillet et Wimbée (89e), juste avant qu'Ogbeche mette sa reprise au dessus (90e). Les derniers espoirs lorrains viennent de s'envoyer, Toulouse signe sa deuxième victoire consécutive à Metz en Ligue 1

FC METZ 0 - TFC 1

Mi-temps 0-1. 15626 spectateurs. Arbitrage de M. Lannoy assisté de MM. Delorme et Dansault. Temps additionnel: 4' (1'+3').

Pour Toulouse: Sirieix (34e).

FC METZ: Wimbée - Caillet, Meniri, Borbiconi, Signorino - Nicaise puis Obraniak (77e), Proment (cap), Avezac puis Ogbeche (46e) - Socrier puis Contout (71e), Tum, Gueye. Entr.: Jean Fernandez.

Avertissement: Contout (79e, antijeu).

TFC: Revault (cap) - Ebondo puis Fofana (84e), Arribagé, Lièvre, Clément - Sirieix, Dieuze - Emana, Taider puis Akpa-Akpro (79e), Giresse - Eduardo puis Suarez (68e). Entr.: Erick Mombaerts.

Avertissements: Arribagé (28e, charge irrégulière sur Gueye), Sirieix (50e, tacle en retard sur Nicaise).

De notre envoyé spécial Patrick Boudreault

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Un seul mot, maîtrise

S'il est une évidence, c'est bien que la troisième victoire du TFC cette saison à l'extérieur ne souffre d'aucune contestation. Les Toulousains n'ont pas dominé outrageusement Metz. Mais ils lui ont flanqué une trouille terrible, à partir d'un collectif parfaitement huilé, qui a déroulé son savoir faire avec beaucoup d'intelligence et de maîtrise. Au fait, combien les Messins se sont-ils créé d'occasions ? Peu, très peu, trop peu.

Rarement dangereux, mais toujours présents, très difficiles à faire déjouer, en permanence à l'affût, les hommes de Mombaerts ont démontré qu'il allait falloir compter avec eux en cette fin de saison. Ils n'ont rien à perdre, tout à gagner et leur précieuse victoire à Metz hier soir est un (tout petit) peu banalisée par les victoires d'Auxerre, Sochaux et Rennes à domicile: ce qui veut dire que cette douzième victoire de la saison ne prend que plus de saveur, face à une telle concurrence.

Malgré les absences de quatre joueurs habituellement titulaires (Moreira, Dalmat, Aubey, Congré), le collectif toulousain a parfaitement surmonté la difficulté. La défense centrale Arribagé-Lièvre a fonctionné comme au début de saison, solide, sécurisante, et la constitution du tandem défensif Sirieix-Dieuze a permis de libérer le joueur intelligent qu'est Taider, quasiment omniprésent hier soir. Dans cette équipe qui joue juste, qui lit le jeu en permanence, qui s'adapte, disposer d'un tel talent grâce à autant de liberté est un régal... sauf pour l'adversaire.

C'est de bon augure pour la suite, les deux derniers mois de la compétition. Toulouse ne jouera plus que trois fois au Stadium (dès samedi contre Rennes, un concurrent direct), pour six déplacements à venir dont, probablement, trois consécutifs en fin de mois. Mais, loin de ses bases et sûr de ses qualités, le TFC ne craint pas grand chose. Il n'a d'ailleurs pas à craindre quoi que ce soit, qui que ce soit. Surtout avec une telle aptitude au voyage, puisqu'on rappelera que cette formation présenterait un bilan positif si elle avait su éviter la déculottée de Lyon. Mais l'exercice du haut niveau suppose un rendez-vous manqué de temps en temps. Donc...

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