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jouons au citations une petite de joseph stiglitz prix nobel d'économie:

"On l'a fondé le FMI parce que l'on jugeait nécessaire d'exercer sur les États une pression internationale pour les amener à adopter des politiques expansionnistes (augmentation des dépenses publiques, réduction d'impôts ou baisse des taux d'intérêt pour stimuler l'économie), et voici qu'aujourd'hui en règle générale, il ne leur fournit des fonds que s'ils mènent des politiques d'austérité (réduction des déficits, augmentation d'impôts ou hausse des taux d'intérêt entraînant une contraction de l'économie). Keynes doit se retourner dans sa tombe en voyant ce qu'est devenu son enfant."

dc oui keynes est bien un des "fondateurs" des "precurseurs" du FMI ! et keynes est bien ce qu on peut appeler "un social democrate".

Alors même alcoolisé ( <_< ) il me semble avoir quelques idées comme quoi Keynes n'a en aucun cas était à la base de la création du FMI.

Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, deux nations ont proposé des plans de restructuration de l'économie mondiale, Keynes pour l'Angleterre, White pour les Etats Unis. Pour diverses raisons(dont notament le fait que c'est la nation la plus forte qui quasi constament impose sa vision au reste du monde), l'ambitieux plan Keynes a été rejeté au profit du plan White prévoyant lui la création du FMI. Keynes proposé plus que le FMI,il proposait la création d'une banque centrale mondiale(refusé par les Etats Unis au risque de perdre de leur souveraineté). Alors dans ce sens on peut dire que le FMI s'inscrit dans une pensée keynesienne(pensée dominante à l'époque tant la théorie génerale à bouleversé l'histoire économique), mais en aucun cas le FMI a été cré par JMK.

Apres je ne t'ai JAMAIS dit que JMK n'était pas social-démocrate. Soit dit en passant,il aurait peut etre même était plus perspicace pour toi, si c'était ce que tu voulais démontrer,citer Beveridge plutôt que Stiglitz(proteger l'homme "du berceau jusqu'à la mort' toussa). De plus, je ne t'ai jamais dit que les actions du FMI étaient toutes fantastiques, je t'ai juste demander de me citer un vrai article économique citant Adam Smith et sa main invisible explicitement, en tant que réelle théorie économique.

Après si tu veux citer du Stiglitz: "Nulle idée n'a plus de force que la "main invisible" d'Adam Smith."

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Je ne suis pas d'accord avec Moa ( <_<) mais je respecte son opinion et je le trouve courageux de continuer son argumentaire. Et je trouve aussi très dangereux de lui faire tenir des propos qu'il n'a pas écrit.

Pour revenir au sujet du topic :

Toulouse. Les travaux du tramway dans les temps

Les travaux avancent au rythme prévu. La ligne E devrait donc ouvrir fin novembre 2010. Sauf si la dépollution du site du Giat s'éternise.

Si longtemps nommé désir, le tramway toulousain est enfin en bonne voie. Les travaux vont bon train et Joël Carreiras, le président de la Société du métro de l'agglomération toulousain, s'en félicitait hier, lors d'une visite de chantier : « A ce stade, il n'y a pas de retard. » Donc pas de surcoût.

Prévue le 30 novembre 2010, la date de mise en service devrait donc être respectée. Sauf complication du côté des travaux de dépollution du site de GIAT. En vertu du principe pollueur-payeur, le GIAT et Tisséo, dont les bus ont occupé les lieux, doivent prendre financièrement en charge les travaux. Seule la profondeur du terrain à dépolluer reste incertaine.

Quoi qu'il en soit, sur les 10,9 km du tracé (voir infographie), le chantier prend tournure. En particulier aux Arènes, centre névralgique multimodal de la ligne E où conflueront tramway, métro, bus et train.

Dans toutes les villes où il a resurgi, ces dernières années, le tramway a redessiné le paysage urbain. De nouvelles poches de vie s'y sont greffées. Toulouse ne dérogera pas à cette règle. L'ouverture de la ligne E sera par exemple contemporaine de la naissance de la ZAC de la Cartoucherie, entre l'hippodrome de la Cépière et le Zélnith. Nicolas Tissot, adjoint chargé du développement des services publics et référent de ce quartier, fait observer qu'ici « 2 000 à 3 000 logements seront construits. Soit une population de 6000 à 7000 personnes qui s'installeront dans un quartier déjà équipé en transports en commun et en services publics ».

Plus loin, à Purpan, les travaux avancent aussi. Dire que le développement des transports en commun entraîne mécaniquement une diminution du trafic routier tient de la lapalissade. Une évidence qu'il n'est pourtant pas inutile de rappeler lorsqu'on sait par exemple que la plupart des 20000 personnes en visite à l'hôpital chaque jour s'y rendent en voiture.

Au reste, un effort particulier d'engazonnement et de plantations d'arbres est consenti. Pour des raisons écologiques et esthétiques, mais aussi de confort acoustique : à la différence du minéral, le végétal réduit le bruit de deux décibels. Ligne E, ligne verte.

Jean-Louis Dubois-Chabert La Depeche.

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Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat aux relations avec le parlement et candidat à la candidature UMP aux élections régionales en Ile-de-France, a révélé publiquement vendredi son homosexualité.

"Oui, j'ai une vie. Je ne suis ni dans la discrimination, ni dans l'ostentation", a-t-il expliqué dans une déclaration transmise à l'Associated Press par son cabinet. "Je le dis de manière naturelle: j'ai un compagnon et je suis heureux avec lui. Comme je suis bien, je ne vois pas pourquoi il faudrait que je le cache", a-t-il ajouté.

S'il savait comment on s'en fout <_<

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voici qu'aujourd'hui en règle générale, il ne leur fournit des fonds que s'ils mènent des politiques d'austérité (réduction des déficits, augmentation d'impôts ou hausse des taux d'intérêt entraînant une contraction de l'économie). Keynes doit se retourner dans sa tombe en voyant ce qu'est devenu son enfant."

C'est une blague ? :ninja:

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Bon alors, en ce qui concerne mon point de vu par rapport à "la" crise:

Le point clef pour moi est justement le "la crise" dans lequel les média et autres ont tendance à mettre un peu tout et n'importe quoi. Je ne pense vraiment pas qu'il y'ai UNE crise du système capitaliste dans son entier mais une malheureuse succession, un "empilement" d'événements qui ne sont pas tous liés les uns aux autres. Pour être plus précis, je pense qu'il faut distinguer une vraie crise dans le milieu de la finance, un ralentissement de cycle de l'économie et quelques problèmes sectoriels.

En effet, je ne pense pas que la crise financière soit l'origine du ralentissement économique, la crise a bien entendu certainement pas arranger la situation économique mais ne l'a pas causé. Vous l'aurez remarquer le système capitaliste est un système très cyclique, ou expansions et ralentissements se répètent inlassablement sur des cycles d'approximativement 10 ans (c'est une idée que l'on retrouve déja dans l'ancien testament d'ailleurs il me semble). Dans ces cycles, ce qui fascine les macro économistes (comme le nombre pi peut fasciner les mathématiciens des nombres), c'est que les cycles américains précedent les cycles européens de deux ans environ. Or le dernier point haut de l'économie américaine est 2005, le dernier point haut du cycle français est lui arrivé en...2007. Si bien que ce que le ralentissement que l'on voit en ce moment n'a, au vu de l'histoire économique, rien d'anormal et n'est pas la conséquence directe de la crise financière comme les medias nous le disent bien trop souvent. Il se peut même bien qu'il y'ai,dans une certaine mesure, une sorte de hasard de calendrier entre ces deux évènements.

Après il est bien évident que la crise financière aggrave le ralentissement(difficulté d'acces au crédit toussa) mais la causalité crise financiere > crise économique est, je pense un raccourci bien trop caricatural pour être pertinent.

Après concernant les origines de la crise financière, je pense vraiment que le point de départ de tout cela est une décision politique, la volonté de l'ancien président Bush d'un pays de propriétaires, avec un objectif fixé à 70% de propriétaires. Attention, je ne remet pas en cause la moralité de la chose, je pense même que c'est un choix de société intéressant dans l'optique de protéger les plus pauvres de la volatilité des loyers. Ce que je critique, c'est qu'une telle décision est un choix de solidarité national et que le problème est que l'administration Bush a voulu faire financer ce projet par des banques,en l'occurrence les fameuses Fanny et Feddie,sortes d'organismes hybrides entre public et privés. Or le le métier d'une banque n'est pas de prêter à des gens dont elle sait qu'ils ne pourront pas rembourser,ce n'est pas un jugement moral mais un constat. Si le president Bush voulait un pays de propriétaire(chose louable a mes yeux je vous rappel), il devait donc faire jouer la solidarité nationale, crée des fonds via l'impot, pas se servir de banques privées.(Poiur la petire histoire Fanny Mae a enregistré 200 Milliards de perte).

En effet, ces banques ont prit des risques inconsidérés (prêter de l'argent tout en sachant qu'il y'aura une importante défaillance de remboursement) sous la pression politique de l'administration Bush. Or quand un individu détient un risque, il veut légitiment s'en débarrasser. Ici intervient donc le phénomène de titrisation.

Ce qu'il faut vraiment garder en mémoire c'est que la titrisation est en soit quelque chose de bien,c'est une innovation financière majeure qui permet de crée de la liquidité sur le marché, qui aide les banques à se diversifier, qui aide les banques à se refinancer. Le problème est que cette titrisation est devenu excessive, notament du fait de l'exces de risque que les pouvoirs publiques ont fait prendre à certaines banques(Fanny et Feddie). En l'espace de 5 ans, nous sommes passer d'un taux de titrisation de 46% à un taux de 81%,et trop de titrisation deresponsabilise complètement les agents qui ne supportent plus aucun risque.

Si bien que a ce moment dans notre histoire, les banques privés pouvaient à leur tour maintenant faire signer elles aussi des contrats du type subprimes, très juteux, et maintenant devenu sans risque,du fait de l'aubaine qu'est l'essor de la titrisation.

Second problème, en plus de deresponsabliser, trop de titrisation nuit à la transparence. Pour passer à un taux de titrisation de 81% il y'a eu tout d'abord la création de CDO,puis des CDO square puis des CDO cube etc, c'est à dire que le risque a été titrisé, ce titre a re été titrisé,encore retitrisé et ainsi de suite. Si bien que plus personne ne sais ou sont les risques, ce qui peut en cas du retournement du marché de l'immobilier (dans notre cas) devient plus que risqué...

Un deuxieme fait doit être mis également en lumière. Il faut revenir en 2001,année qui était le dernier trou bas, dans nos histoires de cycles, de l'économie américaine. A ce moment, pour faire repartir la machine, la FED de Monsieur Greenspan a fait passer ses taux de 7% à 1%. Or, le prix d'un actif immobilier est de la forme valeur du bien/taux d'intérêt. Le taux d'intérêt est divisé par 7 (les taux accordés donc par les banques aux agents sont donc au moins divisé par trois), la valeur des titres explosent: nous avons ici la flambée de l'immobilier des années 2000.

Donc nous avons une situation ou l'immobilier explose,c'est donc un investissement rentable, des taux d'intérêt tres faibles, qui ne peuvent que remonter(et donc fragiliser les ménages les plus pauvres) et une volonté politique d'avoir 70% de propriétaires. De quoi déstabiliser le système financier américain et bouger le système financier dans son ensemble.

Alors, a qui la faute? Je ne pense pas que blâmer Monsieur Greenspan soit vraiment honnete, quand l'économie ralentie, les taux baissent pour la faire repartir.Il a fait son job, et je pense qu'il l'a plutôt bien fait. Si l'on doit trouver un responsable, si il y'en a vraiment un(chose bien française de vouloir couper des têtes), c'est l'erreur d'appréciation de l'administration Bush: faire financer un prohet trop risqué par les banques et non par la solidarité nationale.

Apres doit on blâmer ce monde de la finance? Oui en partie. Mais moi j'adhère plus à tout ce qui est la théorie des incitations(Dont l'Université de Toulouse est la référence au niveau mondial): la finance n'est pas en soit folleje pense, on donne juste de mauvaises incitations dans lesquels s'engouffrent rationnellement les agents. Imposer aux banques de prendre des risques inconsidérés, ces banques trouveront le moyen de se débarrasser de ce risque. Je pense que ce que nous vivons en est un très bel exemple.

C'est dans cette optique que je vous dit que pour moi, mettre trop de règles ne sert à rien. Une règle de toute façon sera imparfaite et les financiers,personnes se servant juste de leur reflexion, mettront à mal ces règles. En plus, concernant la régulation, et sans vouloir être provocateur mais en regardant juste la vérité en face,il y'a un soucis majeur. Les gens les plus intelligents,les plus brillants mêmes(des types qui ont fait LLG en MP**,puis ULM maths quoi) travaillent pour les banques, les régulateurs eux,sont, et je dit ca sans aucun dénis pour eux, moins brillants, ce sont des personnes ayant de très bons parcours,c'est indéniable mais qui n'ont pas la même créativité... Alors que faire? Imposer un système plein de règles qui seront voués à être contournés? Regarder la vérité en face, telle qu'elle est, et même si hélas le constat est pas top, et se dire que si réguler ne sert à rien, regardons ce qu'on peut faire d'autres...

Je pense donc qu'avant tout, ce qu'il faut reformer et même réguler, c'est la régulation elle même. Il y'a un très gros problème de connivence en plus(Mon histoire que je vous avez raconté entre la Sogé, Monsieur Trichet et Seguin quoi). La finance est un microcosme ou tous se conaissent, ou les régulateurs sont d'anciens banquiers, ou des jeunes qui rêvent de le devenir. La y'a un problème quoi.

Et personnellement, je pense que ce qui est le plus urgent à reformer c'est les agences de notations, qui sont elles devenues les vrais régulateurs du marché mais dont le fonctionnement est aberrant. Par exemple, un membre d'une agence est payé en fonction de la qualité du risque qu'il attribue à un titre chez Standards and Poors (l'agence leader). SI le type met un AAA(la meilleur note), c'est jackpot pour lui, et inversement. Comment dans ces conditions avoirs des vrais notes objectives?Le type surévaluera toujours un peu la qualité d'un titre pour toucher plus,c'est juste humain quoi. Et si en plus on ajoute à cela tous les conflits d'interets déja évoqués...

Voila pour moi le point principal, attaquons nous aux parachutes dorés si vous voulez, mais si on ne regarde pas quel sont les vrais problèmes(le fonctionnement des agences de notation à mes yeux), ont cours à la prochaine crise( Rappelons que c'est deja S&P qui a foutu la merde dans l'affaire Enron il y'a maintenant 7 ans...)

Et gardons en mémoire que le système est devenu fou en ce moment du fait d'une pression politique bien trop forte...

Concernant la crise de l'automobile, je me permettrait juste de citer un article brillant d'Elie Cohen http://www.telos-eu.com/fr/article/faut_il_sauver_detroit

Et je rajouterai juste que bien évidement, le fonctionnement de la finance n'est pas parfait. A mes yeux il y'a un probleme majeur,un problème dont les principaux intéressés sont les banquiers eux mêmes, et qui peuvent expliquer quelques débâcles actuelles:

Le système d'évaluation des actifs financiers se font à travers des modèles. Le modèle le moins imparfait(par définition,un modèle ne peut pas être parfait), et donc le modèle de réference est celui dit Modele de Black-Scholes.

Ce Modèle fonctionne dans un Cadre Gaussien. Le problème est que dans un tel cadre, les queues de probabilités sont certainement sous évalués(Quand on s'interesse à une loi Normale on s'interesse au moment centré,pas aux distributions extremes). Quand le marché fonctionne normalement, ce défaut n'est pas grave. Mais le problème est que quand les marchés s'affolent, il conviendrait de faire plus attention aux événements "extremes", et ce modèle est incapable de le faire. D'où en partie certainement,quelques effondrements dramatiques.

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Bon alors, en ce qui concerne mon point de vu par rapport à "la" crise:

Le point clef pour moi est justement le "la crise" dans lequel les média et autres ont tendance à mettre un peu tout et n'importe quoi. Je ne pense vraiment pas qu'il y'ai UNE crise du système capitaliste dans son entier mais une malheureuse succession, un "empilement" d'événements qui ne sont pas tous liés les uns aux autres. Pour être plus précis, je pense qu'il faut distinguer une vraie crise dans le milieu de la finance, un ralentissement de cycle de l'économie et quelques problèmes sectoriels.

En effet, je ne pense pas que la crise financière soit l'origine du ralentissement économique, la crise a bien entendu certainement pas arranger la situation économique mais ne l'a pas causé. Vous l'aurez remarquer le système capitaliste est un système très cyclique, ou expansions et ralentissements se répètent inlassablement sur des cycles d'approximativement 10 ans (c'est une idée que l'on retrouve déja dans l'ancien testament d'ailleurs il me semble). Dans ces cycles, ce qui fascine les macro économistes (comme le nombre pi peut fasciner les mathématiciens des nombres), c'est que les cycles américains précedent les cycles européens de deux ans environ. Or le dernier point haut de l'économie américaine est 2005, le dernier point haut du cycle français est lui arrivé en...2007. Si bien que ce que le ralentissement que l'on voit en ce moment n'a, au vu de l'histoire économique, rien d'anormal et n'est pas la conséquence directe de la crise financière comme les medias nous le disent bien trop souvent. Il se peut même bien qu'il y'ai,dans une certaine mesure, une sorte de hasard de calendrier entre ces deux évènements.

Après il est bien évident que la crise financière aggrave le ralentissement(difficulté d'acces au crédit toussa) mais la causalité crise financiere > crise économique est, je pense un raccourci bien trop caricatural pour être pertinent.

Après concernant les origines de la crise financière, je pense vraiment que le point de départ de tout cela est une décision politique, la volonté de l'ancien président Bush d'un pays de propriétaires, avec un objectif fixé à 70% de propriétaires. Attention, je ne remet pas en cause la moralité de la chose, je pense même que c'est un choix de société intéressant dans l'optique de protéger les plus pauvres de la volatilité des loyers. Ce que je critique, c'est qu'une telle décision est un choix de solidarité national et que le problème est que l'administration Bush a voulu faire financer ce projet par des banques,en l'occurrence les fameuses Fanny et Feddie,sortes d'organismes hybrides entre public et privés. Or le le métier d'une banque n'est pas de prêter à des gens dont elle sait qu'ils ne pourront pas rembourser,ce n'est pas un jugement moral mais un constat. Si le president Bush voulait un pays de propriétaire(chose louable a mes yeux je vous rappel), il devait donc faire jouer la solidarité nationale, crée des fonds via l'impot, pas se servir de banques privées.(Poiur la petire histoire Fanny Mae a enregistré 200 Milliards de perte).

En effet, ces banques ont prit des risques inconsidérés (prêter de l'argent tout en sachant qu'il y'aura une importante défaillance de remboursement) sous la pression politique de l'administration Bush. Or quand un individu détient un risque, il veut légitiment s'en débarrasser. Ici intervient donc le phénomène de titrisation.

Ce qu'il faut vraiment garder en mémoire c'est que la titrisation est en soit quelque chose de bien,c'est une innovation financière majeure qui permet de crée de la liquidité sur le marché, qui aide les banques à se diversifier, qui aide les banques à se refinancer. Le problème est que cette titrisation est devenu excessive, notament du fait de l'exces de risque que les pouvoirs publiques ont fait prendre à certaines banques(Fanny et Feddie). En l'espace de 5 ans, nous sommes passer d'un taux de titrisation de 46% à un taux de 81%,et trop de titrisation deresponsabilise complètement les agents qui ne supportent plus aucun risque.

Si bien que a ce moment dans notre histoire, les banques privés pouvaient à leur tour maintenant faire signer elles aussi des contrats du type subprimes, très juteux, et maintenant devenu sans risque,du fait de l'aubaine qu'est l'essor de la titrisation.

Second problème, en plus de deresponsabliser, trop de titrisation nuit à la transparence. Pour passer à un taux de titrisation de 81% il y'a eu tout d'abord la création de CDO,puis des CDO square puis des CDO cube etc, c'est à dire que le risque a été titrisé, ce titre a re été titrisé,encore retitrisé et ainsi de suite. Si bien que plus personne ne sais ou sont les risques, ce qui peut en cas du retournement du marché de l'immobilier (dans notre cas) devient plus que risqué...

Un deuxieme fait doit être mis également en lumière. Il faut revenir en 2001,année qui était le dernier trou bas, dans nos histoires de cycles, de l'économie américaine. A ce moment, pour faire repartir la machine, la FED de Monsieur Greenspan a fait passer ses taux de 7% à 1%. Or, le prix d'un actif immobilier est de la forme valeur du bien/taux d'intérêt. Le taux d'intérêt est divisé par 7 (les taux accordés donc par les banques aux agents sont donc au moins divisé par trois), la valeur des titres explosent: nous avons ici la flambée de l'immobilier des années 2000.

Donc nous avons une situation ou l'immobilier explose,c'est donc un investissement rentable, des taux d'intérêt tres faibles, qui ne peuvent que remonter(et donc fragiliser les ménages les plus pauvres) et une volonté politique d'avoir 70% de propriétaires. De quoi déstabiliser le système financier américain et bouger le système financier dans son ensemble.

Alors, a qui la faute? Je ne pense pas que blâmer Monsieur Greenspan soit vraiment honnete, quand l'économie ralentie, les taux baissent pour la faire repartir.Il a fait son job, et je pense qu'il l'a plutôt bien fait. Si l'on doit trouver un responsable, si il y'en a vraiment un(chose bien française de vouloir couper des têtes), c'est l'erreur d'appréciation de l'administration Bush: faire financer un prohet trop risqué par les banques et non par la solidarité nationale.

Apres doit on blâmer ce monde de la finance? Oui en partie. Mais moi j'adhère plus à tout ce qui est la théorie des incitations(Dont l'Université de Toulouse est la référence au niveau mondial): la finance n'est pas en soit folleje pense, on donne juste de mauvaises incitations dans lesquels s'engouffrent rationnellement les agents. Imposer aux banques de prendre des risques inconsidérés, ces banques trouveront le moyen de se débarrasser de ce risque. Je pense que ce que nous vivons en est un très bel exemple.

C'est dans cette optique que je vous dit que pour moi, mettre trop de règles ne sert à rien. Une règle de toute façon sera imparfaite et les financiers,personnes se servant juste de leur reflexion, mettront à mal ces règles. En plus, concernant la régulation, et sans vouloir être provocateur mais en regardant juste la vérité en face,il y'a un soucis majeur. Les gens les plus intelligents,les plus brillants mêmes(des types qui ont fait LLG en MP**,puis ULM maths quoi) travaillent pour les banques, les régulateurs eux,sont, et je dit ca sans aucun dénis pour eux, moins brillants, ce sont des personnes ayant de très bons parcours,c'est indéniable mais qui n'ont pas la même créativité... Alors que faire? Imposer un système plein de règles qui seront voués à être contournés? Regarder la vérité en face, telle qu'elle est, et même si hélas le constat est pas top, et se dire que si réguler ne sert à rien, regardons ce qu'on peut faire d'autres...

Je pense donc qu'avant tout, ce qu'il faut reformer et même réguler, c'est la régulation elle même. Il y'a un très gros problème de connivence en plus(Mon histoire que je vous avez raconté entre la Sogé, Monsieur Trichet et Seguin quoi). La finance est un microcosme ou tous se conaissent, ou les régulateurs sont d'anciens banquiers, ou des jeunes qui rêvent de le devenir. La y'a un problème quoi.

Et personnellement, je pense que ce qui est le plus urgent à reformer c'est les agences de notations, qui sont elles devenues les vrais régulateurs du marché mais dont le fonctionnement est aberrant. Par exemple, un membre d'une agence est payé en fonction de la qualité du risque qu'il attribue à un titre chez Standards and Poors (l'agence leader). SI le type met un AAA(la meilleur note), c'est jackpot pour lui, et inversement. Comment dans ces conditions avoirs des vrais notes objectives?Le type surévaluera toujours un peu la qualité d'un titre pour toucher plus,c'est juste humain quoi. Et si en plus on ajoute à cela tous les conflits d'interets déja évoqués...

Voila pour moi le point principal, attaquons nous aux parachutes dorés si vous voulez, mais si on ne regarde pas quel sont les vrais problèmes(le fonctionnement des agences de notation à mes yeux), ont cours à la prochaine crise( Rappelons que c'est deja S&P qui a foutu la merde dans l'affaire Enron il y'a maintenant 7 ans...)

Et gardons en mémoire que le système est devenu fou en ce moment du fait d'une pression politique bien trop forte...

Concernant la crise de l'automobile, je me permettrait juste de citer un article brillant d'Elie Cohen http://www.telos-eu.com/fr/article/faut_il_sauver_detroit

Et je rajouterai juste que bien évidement, le fonctionnement de la finance n'est pas parfait. A mes yeux il y'a un probleme majeur,un problème dont les principaux intéressés sont les banquiers eux mêmes, et qui peuvent expliquer quelques débâcles actuelles:

Le système d'évaluation des actifs financiers se font à travers des modèles. Le modèle le moins imparfait(par définition,un modèle ne peut pas être parfait), et donc le modèle de réference est celui dit Modele de Black-Scholes.

Ce Modèle fonctionne dans un Cadre Gaussien. Le problème est que dans un tel cadre, les queues de probabilités sont certainement sous évalués(Quand on s'interesse à une loi Normale on s'interesse au moment centré,pas aux distributions extremes). Quand le marché fonctionne normalement, ce défaut n'est pas grave. Mais le problème est que quand les marchés s'affolent, il conviendrait de faire plus attention aux événements "extremes", et ce modèle est incapable de le faire. D'où en partie certainement,quelques effondrements dramatiques.

c'est ton point de vue....

:ninja:

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Je pense que tu as raison de séparer le problème de la crise financière et celui des primes de licenciements des grands PDG. Cela ne veut pas dire que le second problème ne doit pas être traité. Quand une grande entreprise élabore un plan de restructuration profonde, que des centaines et des milliers de salariés dans le monde sont licenciés avec aucune indemnités sauf le droit de toucher 60 % de leur salaire pendant 8 mois (en France) et que pendant ce temps le pdg se barre avec des millions d'euros, ce qui n'aide pas d'ailleurs l'entreprise à se relever, et bien là on est dans un système indécent et injuste. Symboliquement c'est ultraviolent.

Pour ce qui est du problème de la crise financière, ton point de vue est intéressant et argumenté et beaucoup moins provocateur que les posts précédents. Mon seul problème c'est qu'au final tu dis c'est pas trop de la faute des financiers, c'est la faute à Bush. Je pense que les financiers ont aussi leur part de responsabilité. Plus généralement les banques devraient faire l'objet d'un contrôle beaucoup plus fort notamment dans les prestations proposées aux cliens qui se font enc... tous les jours sans pouvoir faire valoir la concurrence. Moi je suis un peu radical, selon moi les banques ne devraient pas avoir le droit de faire de profits par la spéculation mais uniquement assurer les échanges entre les agents économiques. Ce qui signifierait la refonte totale du système bancaire...

Modifié par Baker
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mario a profité de la tempête pour changer de sexe, maintenant il faut l'appeller maria

quand je pense à tout ceux qui se barrent au Bresil :ninja:

Eric Besson, nouveau Ministre de limmigration, de lidentité nationale et du développement solidaire, a commis un lapsus alors quil était interviewé sur RTL, dimanche 25 janvier. Interrogé sur les origines de la France comme terre dimmigration, le ministre a parlé dune "invasion venue dAfrique" avant de rectifier ses propos. C'est vrai des temps anciens, tout le monde le sait, des grandes invasions. C'est vrai du XIXème et du XXème siècle, avec les Italiens, les Polonais, d'autres qui se sont intégrés. Ensuite, il y a eu à la fois une invasion... euh, une immigration de provenance d'Afrique et du Maghreb. Non pas une invasion, qu'il n'y ait pas de lapsus sur le sujet".

Ancien secrétaire national à léconomie du parti socialiste, Eric Besson avait démissionné de son poste, en pleine campagne présidentielle, après un profond désaccord avec la candidate Ségolène Royal. Le 24 janvier 2009, il est élu secrétaire général adjoint de l'UMP

ca y est, il a mis le costume :ninja:

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Selon le secretaire adjoint de l'UMP, Eric Besson represente la branche "gauche progressiste" de l'UMP.

Je commence a avoir peur de la branche "droite conservatrice" :ninja:

C'est vrai que ca fait peur...

Enfin bon un ministère nommé "ministère de l'immigration" ca fait pas tres gaucho aux premiers abords....

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Non, mais maintenant qu'on connait les mécanismes, il va devenir possible de le guérir rapidement. Surtout que c'est le corps médical qui en est la plus grosse victime, normal. :grin:

Je ne suis pas sûr non plus qu'il soit plus rentable de le soigner que de le guérir, vu que la plupart des gens attendent qu'il passe tout seul. Mais c'est vrai que ça serait con pour les mouchoirs en papier. Encore une utilisation des arbres de nos forêts qui se perdrait. <_<:diable:

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Non, mais maintenant qu'on connait les mécanismes, il va devenir possible de le guérir rapidement. Surtout que c'est le corps médical qui en est la plus grosse victime, normal. :grin:

Je ne suis pas sûr non plus qu'il soit plus rentable de le soigner que de le guérir, vu que la plupart des gens attendent qu'il passe tout seul. Mais c'est vrai que ça serait con pour les mouchoirs en papier. Encore une utilisation des arbres de nos forêts qui se perdrait. <_<:diable:

De toute façon une rhume ça dure une semaine, que tu prenne des médocs ou non, c'est juste que c'est plus confortable avec les médocs. Mais qui dit que c'est le mieux pour ton organisme...Après faut voir ce que ça donne avec ces avancées, est ce que si on le traite par des vaccins ça ne peut pas créer des rhumes qui évoluent et deviennent dangereux...

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