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connemara

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Le 10/06/2022 à 16:50, PaG a dit :

Oui et ils sont partis aujourd'hui :love:

Qu'il est fort ce darmanin 

Tu ne dis pas tout. Des trous du cul, probablement une courageuse milice d'extrême droite,  les attendaient à 10 devant la maison à minuit quand la famille partait du logement, avec cagoules et lacrymos.

À gerber toute cette histoire putain, du connard qui profite de la misère pour louer illégalement des biens à des étrangers en galère, aux sous -merde de nouveau proprios qui profitent aussi de la situation pour payer moins cher leur logement, puis mentent en toute connaissance de cause, et enfin donc le ramassis de salopards encagoulés à 10 contre une famille avec enfants qui viennent jouer les justiciers zemmouriens.

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Et surtout le principe de la dénonciation publique, qui est devenu un sport national ( mondial?) dans tous les domaines. S’il y a in truc encore plus gerbant, c’est comment médias, société et gouvernements avalent et relaient des dénonciations sans preuve, juste pour pouvoir se présenter comme des pères la vertu contre une bande de salauds vaguement identifiés ( la des immigrés, cela pourrait être une autre catégorie).

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  • 2 semaines plus tard...
Il y a 2 heures, bibeyolo a dit :

merci pour ce partage, très instructif. A lire jusqu'au post-scriptum, tout simplement ahurissant... Et ce sont ces dirigeants, adulés par @chubee et @kike qui voulaient nous pondre une loi sur les fake news...

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Il y a 1 heure, Sandwich2Ross a dit :

merci pour ce partage, très instructif. A lire jusqu'au post-scriptum, tout simplement ahurissant... Et ce sont ces dirigeants, adulés par @chubee et @kike qui voulaient nous pondre une loi sur les fake news...

Comme ça sent grave le fake, j'ai voulu mener ma petite investigation : je recherche donc le premier article, plusieurs liens sur Google mais tous les liens arrivent sur message type page indisponible. Tiens donc :rolleyes:

Bon je continue mon investigation dès que je serais allé voir qui s'est pendu à la sonnette de ma porte d'entrée. Me demande qui ça peut être à cette heure-ci.

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il y a 5 minutes, elkjaer a dit :

Comme ça sent grave le fake, j'ai voulu mener ma petite investigation : je recherche donc le premier article, plusieurs liens sur Google mais tous les liens arrivent sur message type page indisponible. Tiens donc :rolleyes:

Ce brave Hugo a effacé ses traces dès qu'il a eu vent de l'article de Fakir...

il y a 6 minutes, elkjaer a dit :

Bon je continue mon investigation dès que je serai allé voir qui s'est pendu à la sonnette de ma porte d'entrée. Me demande qui ça peut être à cette heure-ci.

Tiens, d'ailleurs le voilà qui débarque chez toi pour que tu arrêtes tes investigations...

Donne-nous un signe de vie assez rapidement, je vais commencer à m'inquiéter pour toi.

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  • 2 semaines plus tard...

La famille délogée avec une grande violence par le couple de menteurs, appuyé par Darmanin LeParisien TPMP... avait bien acheté la maison et s'était fait arnaquer.

Bizarrement Le Parisien diffuse ça sans bruit dans un article payant alors qu'il avait déroulé le tapis gratuitement au fameux couple..

 

 

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il y a 5 minutes, marco a dit :

Quelqu'un a l article ?

Maison «squattée» en Essonne : le père de la famille qui occupait les lieux s’exprime pour la première fois

EXCLUSIF. Saber B. revient pour la première fois, avec son avocate, sur son expulsion mouvementée d’une maison d’Ollainville (Essonne), le 9 juin. Ce père de cinq enfants a déposé plainte pour escroquerie et violences aggravées. De l’achat du bien à un intermédiaire véreux jusqu’à l’agression de la famille, récit d’un conflit devenu une affaire nationale.

Saber B. (ici en novembre 2021) dit avoir emménagé à la rentrée 2021 dans cette maison d'Ollainville (Essonne) après avoir signé une fausse promesse de vente. DR Saber B. (ici en novembre 2021) dit avoir emménagé à la rentrée 2021 dans cette maison d'Ollainville (Essonne) après avoir signé une fausse promesse de vente. DR
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Le 11 juillet 2022 à 12h56, modifié le 12 juillet 2022 à 10h18

Il veut faire entendre sa vérité. Saber B., père de famille tunisien, ne s’était jamais exprimé publiquement. Il a choisi le Parisien pour s’expliquer sur l’affaire de la « maison squattée » d’Ollainville (Essonne), dont les ramifications complexes démontent chaque jour un peu plus la thèse du simple « squat ». Ce lundi, cela fait un mois que cet ouvrier de 41 ans, sa femme et ses cinq enfants âgés de 4 à 16 ans, sont logés d’hôtel en hôtel par la préfecture de l’Essonne, via le 115.

Le 9 juin, un arrêté d’expulsion lui ordonne de quitter la maison qu’il occupait avec sa famille. Pourtant, Saber B. a toujours cru être dans son bon droit. « Mon client est rentré chez lui avec des clés, par la grande porte : ce n’est pas un squatteur et ça ne l’a jamais été », affirme son avocate, maître Samia Maktouf. En réalité, Saber B. s’est fait arnaquer par Issam A., désormais en fuite en Tunisie. Selon nos informations, le père de famille a déposé plainte pour escroquerie auprès des gendarmes de Palaiseau le 20 mai dernier.

En août 2021, Saber B. dit signer « un contrat de gré à gré »

La maison d’Ollainville appartenait par le passé à une retraitée. Lorsqu’elle décède, sa nièce en hérite. Elle lutte régulièrement pour faire expulser des squatteurs. Un arrêté préfectoral fait état de l’expulsion de deux d’entre eux en avril 2021. Pendant ce temps-là, Saber B. rencontre Issam A., une connaissance qui se présente comme le propriétaire de la maison. Il lui fait signer un faux compromis de vente le 29 août 2021. « Il a signé un contrat de gré à gré, comme cela peut se faire en Tunisie », poursuit Me Maktouf. « Au pays, ça se passe comme ça », justifie Saber B., qui maîtrise mal le français.

Sur les 120 000 euros demandés par Issam A., Saber B. aurait ainsi fait un virement de 43 000 euros et lui aurait donné le reste en liquide, selon son avocate. « C’est ma grande erreur », reconnaît-il. Une transaction illégale en France où le plafond maximal autorisé de liquide pour une transaction immobilière s’élève à 3 000 euros. Cet argent, Saber B. dit l’avoir obtenu par la vente d’une parcelle en Tunisie et ses nombreux chantiers non déclarés.

Sur les 120000 euros demandés par Issam A. pour cette maison, Saber B. aurait fait un virement de 43000 euros et donné le reste en liquide, selon son avocate Sur les 120000 euros demandés par Issam A. pour cette maison, Saber B. aurait fait un virement de 43000 euros et donné le reste en liquide, selon son avocate DR

Pour Saber B., l’offre d’Issam A. tombe à point nommé. Arrivé en France en 2017 via l’Italie par bateau, il a fait venir sa famille avec qui il vit en colocation avec une autre famille à Stains (Seine-Saint-Denis). Lorsqu’il visite la maison d’Ollainville, il tombe sur deux squatteurs. En échange de petits travaux de jardinage, Saber B. accepte qu’ils restent dormir le temps de son emménagement. Puis il s’y installe « en septembre 2021 », en entrant avec des clés. « Quelles clés ? C’est une énigme », s’étonne le maire de la commune, Jean-Michel Giraudeau.

La maison est rénovée, les enfants scolarisés dans la commune

Saber B. fait une petite fête, nettoie sa maison, lui passe un coup de peinture et scolarise tous ses enfants à Ollainville le 12 novembre, selon le maire. Mais Issam A., qui s’est volatilisé, n’était pas le seul à avoir des vues sur le logement. Une agence immobilière est sollicitée par la réelle propriétaire du bien. Elle constate que la maison n’est pas occupée légalement et la propose donc à bas prix à Laurent et Élodie, le couple du Val-de-Marne que nous avions rencontré en juin. Ils signent une promesse de vente le 2 mars chez le notaire. Contactée, l’agence n’a pas répondu à nos sollicitations, tandis que la notaire a invoqué le « secret professionnel ».

Sur le « squat », contrairement à ce qui a pu être évoqué, le couple a toujours maintenu la même version : ils savaient que la maison était occupée – comme l’indique la mention « occupation sans droit ni titre » sur leur acte notarié –, mais pas par une famille de cinq enfants. Leur visite a eu lieu en septembre 2021, comme le montrent des photos que nous avons pu consulter. Ont-ils loupé, à quelques jours près, l’emménagement de la famille ? « L’information (selon laquelle il y avait une famille) était connue », souffle une source immobilière.

De son côté, Saber B. affirme avoir reçu au moins trois visites du couple entre mars et mai 2022. « Ils sont venus me proposer 2 000 euros pour partir, puis 5000, puis 10 000 », indique-t-il. Contacté, Laurent le contredit : « C’est faux, je ne lui aurais jamais donné un centime. C’est lui qui exigeait 10 000 euros, puis 5 000, puis 2 000 le soir où je suis passé à la télé (dans l’émission Touche pas à mon poste). C’est du racket caché. »

« Je dormais dans mon camion devant ma maison car j’avais peur d’une agression »

Le ton monte en mai, à mesure que la situation se fige. En témoignent plusieurs interventions des gendarmes pour apaiser la tension. « Je dormais dans mon camion devant ma maison car j’avais peur d’une agression, poursuit Saber B. Les enfants ne dormaient plus, tout le monde était stressé ».

Ollainville, le 19 mai 2022. Les gendarmes sont intervenus pour apaiser la tension alors que Laurent, Élodie et leurs amis souhaitaient entrer dans la maison. Ollainville, le 19 mai 2022. Les gendarmes sont intervenus pour apaiser la tension alors que Laurent, Élodie et leurs amis souhaitaient entrer dans la maison. DR

Jusqu’au 19 mai, où Élodie et Laurent viennent fêter leur emménagement avec un « barbecue ». Selon une vidéo que nous avons pu consulter, le couple a escaladé le portail, puis a été rejoint par une dizaine d’amis costauds, parfois casqués ou masqués.

Le couple tente de discuter avec la famille tandis que les « gros bras » les entourent. « Ce ne sont pas vraiment des tenues pour faire un barbecue, plutôt un casse », observe Me Maktouf. « On était venus fêter l’emménagement, maintient Laurent. Certains de mes amis sont casqués parce qu’ils sont venus à scooter. » Ce jour-là, Laurent appelle les gendarmes, qui lui demandent de sortir de la maison.

Ollainville, le 19 mai. Élodie, Laurent et leurs amis sont venus casqués et masqués pour tenter d'entrer dans la maison. Ollainville, le 19 mai. Élodie, Laurent et leurs amis sont venus casqués et masqués pour tenter d'entrer dans la maison. DR

Le lendemain, Saber B. dépose une main courante à la gendarmerie d’Égly, où il explique l’escroquerie et exprime sa « peur ». Dans une impasse, Élodie et Laurent contactent le Parisien. À la suite de l’intervention du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le préfet expulse la famille le 9 juin. « On a voulu faire de cette affaire un symbole de la lutte contre les squats et s’en servir pour appuyer une politique sécuritaire, dénonce Me Maktouf. Sauf qu’en se basant sur des préjugés, on s’est attaqués à d’honnêtes gens. »

Comme nous l’avions révélé, la famille sera victime d’une violente agression le soir de leur départ. Vers 23h20, alors que le père charge son camion avec un ami, une dizaine de personnes masquées et vêtues de noir se jettent sur lui, l’aspergent de gaz lacrymogène et le frappent.

À coups de bâtons, les agresseurs dégradent son camion, puis se rendent dans la maison et gazent le garage. Une plainte a été déposée pour violences aggravées, violation de domicile et dégradation en réunion. Saber B. et sa femme écoperont de deux jours d’interruption totale de travail (ITT) chacun. Aucune interpellation n’a eu lieu pour l’heure.

Ollainville, 10 juin. Lors de leur départ de la maison, le camion de la famille a été fortement dégradé par une dizaine d'agresseurs, en présence d'un des enfants dans l'habitacle. Ollainville, 10 juin. Lors de leur départ de la maison, le camion de la famille a été fortement dégradé par une dizaine d'agresseurs, en présence d'un des enfants dans l'habitacle. DR

L’affaire de la maison « squattée » n’en est pas à son épilogue, puisque Me Maktouf compte déposer une requête en revendication de propriété afin que Saber B. récupère le logement. « Cela a peu de chances d’aboutir, vu que la famille n’a aucun document légal de propriété », doute un spécialiste.

« Je suis là pour travailler, pas pour me bagarrer »

« Cette affaire illustre la complexité des dossiers de squat, que doit parfois trancher un préfet en 48 heures, analyse Me Romain Rossi-Landi, avocat spécialiste en droit immobilier à Paris. Le ministre s’est un peu précipité. Si l’une des parties se plaint d’escroquerie, un juge aurait pu être nommé et éclaircir cette situation avant que ne soit ordonnée une expulsion. »

Saber B. et sa famille cherchent désormais activement à se reloger. L’ouvrier a récemment obtenu un récépissé qui l’autorise à travailler le temps que son dossier soit étudié, confirme la préfecture de l’Essonne. « J’aimerais savoir pourquoi on m’a frappé avec mes enfants, se demande-t-il. Je suis là pour travailler, pas pour me bagarrer, je ne veux plus de problèmes. »

Laurent, lui, reste déterminé à rester dans sa maison. « On peut m’amener le GIGN, les hélicoptères, je ne sortirai pas ! assure-t-il. C’est ma maison, je suis prêt à aller en prison ou à mourir pour la garder. »

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  • 4 semaines plus tard...
il y a 28 minutes, Piou a dit :

 

Ça me paraît important. 

Ouf... je ne suis pas RN. Pour le reste, je ne pensais pas être aussi éclectique 😃

Sinon, c'est vraiment le degré zéro du journalisme, même pour des boissons fortes.

Modifié par Alfcat
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