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connemara

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Posté(e)
:(

Si on va par là, jusqu'en 1994, il y avait inscrit dans le code pénal: "tout condamné à mort aura la tête tranchée..." :ninja:

C'est juste qu'on se moque des lois américaines, mais les notres sont pas mal également...

Posté(e) (modifié)
C'est juste qu'on se moque des lois américaines, mais les notres sont pas mal également...

Le français est con :ninja:

Il est plus facile de voir la paille dans l'oeil du voisin que la buche qui est dans le sien.. :(

Modifié par ma2t
Posté(e) (modifié)
C'est juste qu'on se moque des lois américaines, mais les notres sont pas mal également...

C'est clair. Ils ont mis la barre assez haut quand même...

Modifié par Casimir
Posté(e)
:( Il fera rien contre moi, il a trop peur :ninja:

Tu sais, moi, les gamins qui m'insultent, ça me faire sourire...

Quand tu auras un peu grandi, tu répondras par autre chose que des insultes.

Posté(e)

Dépêche

Violence. Des incidents entre adolescents et jeunes des quartiers éclatent au centre-ville depuis plusieurs semaines. Place Occitane, des commerçants s'avouent «excédés.»

Si le phénomène des bandes de quartier qui s'expatrient pour agresser en ville des proies faciles en l'occurrence des adolescents n'est pas nouveau, il commence aujourd'hui à s'amplifier et à inquiéter de nombreux commerçants du quartier Saint-Georges, témoins de cette violence gratuite.

« Ils disent qu'ils n'aiment pas les fashions. Tout a commencé pendant les vacances de Noël. On était une bande regroupée sur la place Occitane. L'un d'entre nous enchaînait les danses en regardant vers un groupe de jeunes venus des cités. L'un d'eux, très énervé s'est dirigé vers le danseur et il l'a tapé pour un regard de travers. C'est parti comme ça », raconte Julien (1)lycéen à Colomiers et adepte de la Tecktonik. Des jeunes devenus depuis peu la cible de bandes de cités qui profitent de ces rassemblements pour voler des téléphones portables ou des Ipods, « ça vire au racket », soutient Julien.

Si le phénomène des bandes de quartier qui s'expatrient pour agresser en ville des proies faciles en l'occurrence des adolescents n'est pas nouveau, il commence aujourd'hui à s'amplifier et à inquiéter de nombreux commerçants du quartier Saint-Georges, témoins de cette violence gratuite.

C'est parfois au terme des « Batlles », ses fameux défis de danse improvisés que les incidents éclatent. Un des danseurs est repéré avant d'être agressé par trois ou quatre individus qui tentent alors de le dépouiller. Attentifs à ces rassemblements spontanés, les policiers essaient d'enrayer l'escalade de ces violences gratuites qui ne touchent pas uniquement le petit monde de la Tecktonik.

Je persiste et signe après les sifflets du Kop. C'est sans doute ça qu'on appelle la tolérance. Bravo et merci.

Posté(e)

puisqu'on a parlé un peu du rapporrt Attali ces derniers jours, une chronique de son auteur à ce propos :

http://www.lexpress.fr/idees/tribunes/doss....asp?ida=464775

LEXPRESS.fr du 22/01/2008

Comme un oiseau sur la branche

j@attali.com

«Dites-le dans votre rapport, parce que moi, je ne peux pas.»

Préparer ce rapport sur la croissance fut l'occasion d'un formidable voyage en France: des centaines d'auditions, des dizaines de milliers de suggestions, et trois conclusions majeures. D'abord, la désespérance croissante des plus fragiles (jeunes, femmes, seniors, minorités), mis à l'écart, oubliés, recevant parfois de l'Etat une indigne obole et comprenant que leur avenir est sacrifié. Ensuite, l'extraordinaire morgue des élites anciennes (détentrices de rentes, petites ou grandes), accaparant une part immense des richesses produites, vautrées sur leurs privilèges, sachant parfaitement les défendre, sans même chercher à les justifier par un quelconque simulacre de modernisation. Enfin, la formidable mobilité des élites nouvelles (créateurs, entrepreneurs, chercheurs, animateurs sociaux et éducatifs), dynamiques, imaginatives, mais de plus en plus réceptives aux sollicitations étrangères, de moins en moins loyales envers un pays dont elles ne se sentent pas solidaires, de plus en plus soucieuses de leur avenir personnel, prêtes à partir à la première menace. Elles sont comme un oiseau sur la branche.

Face à cela, l'élite politique et administrative est de plus en plus résignée, de moins en moins courageuse, de moins en moins honnête. Au gouvernement, dans l'opposition, au Parlement, dans la fonction publique, au patronat, dans les syndicats, chacun sait ce qui ne va pas, connaît les gaspillages, les impasses: tout le monde les murmure en cercle fermé, d'un air entendu, nul n'ose les reconnaître publiquement. La phrase que j'ai le plus souvent entendue de leur part, tout au long de l'enquête, fut: «Dites-le dans votre rapport, parce que moi, je ne peux pas.» Et, pire, ceux qui ajoutaient: «Si vous le dites, je serai obligé de vous critiquer, mais pas trop fort, parce que je voudrais que ça change, mais je ne peux pas me permettre de le dire publiquement et de prendre le risque de perdre les élections.» Alors, nous le disons dans notre rapport. Et bien des propositions qui s'y trouvent seront critiquées en public par ceux-là mêmes qui nous les ont suggérées en privé.

Ainsi va la France, heureuse, riche, puissante, enviée, prometteuse. Jusqu'à ce que l'envol des derniers oiseaux sur la branche signe son arrêt de mort. j@attali.com

Posté(e) (modifié)
Dépêche

Je persiste et signe après les sifflets du Kop. C'est sans doute ça qu'on appelle la tolérance. Bravo et merci.

Ok super, c'est quoi le rapport avec le kop ? :ninja:

Modifié par chronos
Posté(e) (modifié)
Violence. Des incidents entre adolescents et jeunes des quartiers éclatent au centre-ville depuis plusieurs semaines. Place Occitane, des commerçants s'avouent «excédés.»

Si le phénomène des bandes de quartier qui s'expatrient pour agresser en ville des proies faciles en l'occurrence des adolescents n'est pas nouveau, il commence aujourd'hui à s'amplifier et à inquiéter de nombreux commerçants du quartier Saint-Georges, témoins de cette violence gratuite.

Que de courage chez ces gars ! Puis ça respire l'intelligence.

S'en prendre à plus faible et en plus grand nombre. Merci les gaziers quoi !

:)

C'est parfois au terme des « Batlles », ses fameux défis de danse improvisés que les incidents éclatent.

Il ferait mieux de se concentrer sur la fin de saison le Lolo ...

:ninja:

Ok super, c'est quoi le rapport avec le kop ? :ninja:

Sergio n'a pas encore compris que les sifflets ne venaient pas du kop ...

Il voulait certainement parler de tolérance, plus que de groupes de jeunes ?

:)

Modifié par Caramel
Posté(e)
Sergio n'a pas encore compris que les sifflets ne venaient pas du kop ...

Il voulait certainement parler de tolérance, plus que de groupes de jeunes ?

:)

Les sifflets non mais les chants oui :ninja:

Mais bon je vais pas me remttre à expliquer encore une fois..

Posté(e)
Enfin, la formidable mobilité des élites nouvelles (créateurs, entrepreneurs, chercheurs, animateurs sociaux et éducatifs), dynamiques, imaginatives, mais de plus en plus réceptives aux sollicitations étrangères, de moins en moins loyales envers un pays dont elles ne se sentent pas solidaires, de plus en plus soucieuses de leur avenir personnel, prêtes à partir à la première menace. Elles sont comme un oiseau sur la branche.

Comme en foot, quoi. L'arrêt Bosman aura eu au moins l'intérêt de nous faire respirer la réalité. Effectivement, ça nous pend au nez.

Face à cela, l'élite politique et administrative est de plus en plus résignée, de moins en moins courageuse, de moins en moins honnête. Au gouvernement, dans l'opposition, au Parlement, dans la fonction publique, au patronat, dans les syndicats, chacun sait ce qui ne va pas, connaît les gaspillages, les impasses: tout le monde les murmure en cercle fermé, d'un air entendu, nul n'ose les reconnaître publiquement. La phrase que j'ai le plus souvent entendue de leur part, tout au long de l'enquête, fut: «Dites-le dans votre rapport, parce que moi, je ne peux pas.» Et, pire, ceux qui ajoutaient: «Si vous le dites, je serai obligé de vous critiquer, mais pas trop fort, parce que je voudrais que ça change, mais je ne peux pas me permettre de le dire publiquement et de prendre le risque de perdre les élections.» Alors, nous le disons dans notre rapport. Et bien des propositions qui s'y trouvent seront critiquées en public par ceux-là mêmes qui nous les ont suggérées en privé.

Ainsi va la France, heureuse, riche, puissante, enviée, prometteuse. Jusqu'à ce que l'envol des derniers oiseaux sur la branche signe son arrêt de mort. j@attali.com

Qu'il y ait double langage, ça ne m'étonne pas. Dans notre inconscient, quand quelque chose ne tourne pas rond, ce n'est jamais notre faute, mais la faute aux autres - institutions, contremaître, collègue de boulot, voisin de palier, etc. -. Donc, le premier qui dit ces vérités a peu de chances d'être entendu... et élu. Le positif dans l'affaire, c'est que je m'attendais à ce que le rapport Attali soit plus attaqué qu'il ne l'a été. Raffarin, qui s'est livré à l'exercice, a pris une telle baffe, que peu se risqueront à lui emboîter le pas. Au passage, chapeau au courage politique de la mère Royal, qui a salué un rapport qui n'avait pas été initié par son camp. Voilà au moins une raison d'espérer.

L'exemple le plus récent qui me vient à l'idée date d'hier. Il est bénin, mais significatif. J'ai déposé ma soeur au Casino Barrière. Elle allait y voir MyFair Lady. A deux pas, on construit un espace vert, rien de plus consensuel à priori. Le maître d'oeuvre, je ne sais pas si c'est le Conseil Général ou la Municipalité, s'est cru obligé de mettre devant les travaux une grande affiche sur laquelle il y avait écrit que ce chantier fournissait 36000 heures de travail. Voilà à quoi on en est réduit pour que les râleurs éternels ferment leur bouche.

Sergio n'a pas encore compris que les sifflets ne venaient pas du kop ...

Il voulait certainement parler de tolérance, plus que de groupes de jeunes ?

Bien sur. Si j'ai été mal compris, je m'en excuse. Il s'agit bien de tolérance. Quand j'étais gosse, l'équivalent des expéditions contre les gars qui se livrent à la tektonik, c'était la chasse aux pédés au Cours Dillon. Les gars qui s'y livraient, des petites frappes, s'en vantaient au collège le lendemain. C'était pas joli, joli. Je suppose que ça existe encore par ci, par là. Le droit à la différence, ce n'est pas encore gagné...

Posté(e)
Au passage, chapeau au courage politique de la mère Royal, qui a salué un rapport qui n'avait pas été initié par son camp. Voilà au moins une raison d'espérer.

En effet...

Par ailleurs, la première phrase "Préparer ce rapport sur la croissance fut l'occasion d'un formidable voyage en France: des centaines d'auditions, des dizaines de milliers de suggestions, et trois conclusions majeures." me rappelle étonnamment la longue démarche participative, initiée par cette même Royal avant les présidentielles, et tellement critiquée par ses opposants (et même alliés).

Posté(e)
En effet...

Par ailleurs, la première phrase "Préparer ce rapport sur la croissance fut l'occasion d'un formidable voyage en France: des centaines d'auditions, des dizaines de milliers de suggestions, et trois conclusions majeures." me rappelle étonnamment la longue démarche participative, initiée par cette même Royal avant les présidentielles, et tellement critiquée par ses opposants (et même alliés).

cette meme Royale qui a soutenu un programme durant toute sa campagne pour dire une fois battue qu'elle n'était pas d'accord.....

Posté(e)
cette meme Royale qui a soutenu un programme durant toute sa campagne pour dire une fois battue qu'elle n'était pas d'accord.....

Pas compris :ninja:

Posté(e)
cette meme Royale qui a soutenu un programme durant toute sa campagne pour dire une fois battue qu'elle n'était pas d'accord.....

Les programmes sont des catalogues destinés à faire plaisir à son électorat potentiel. C'est malheureux, mais dans les faits, c'est comme ça. Alors que le champ des réformes "impossibles" à réaliser mais nécessaires, est beaucoup plus vaste, et dépasse largement les clivages politiques habituels. C'était pour en revenir au rapport Attali. :ninja:

Posté(e)
Pas compris :ninja:

elle a defendu un programme dont on pouvait penser qu'elle y était pour quelque chose, pour le renier ensuite,

puis elle defend les initiatives adverses, cela me parait curieux comme demarche politique :)

Les programmes sont des catalogues destinés à faire plaisir à son électorat potentiel. C'est malheureux, mais dans les faits, c'est comme ça. Alors que le champ des réformes "impossibles" à réaliser mais nécessaires, est beaucoup plus vaste, et dépasse largement les clivages politiques habituels. C'était pour en revenir au rapport Attali. :)

on verra ce que l'on fera de ce rapport.......à mon avis seul les lignes qui rentrent dans la politique du gouvernement seront pris en compte..au moins cela donne une image d'ouverture, mais on sait bien que c'est du pipeau

quand on est dans l'opposition , on s'oppose © (pour faire caricatural)

Posté(e)
elle a defendu un programme dont on pouvait penser qu'elle y était pour quelque chose, pour le renier ensuite,

puis elle defend les initiatives adverses, cela me parait curieux comme demarche politique :ninja:

J'avoue que je vois pas quand elle a renié son programme... :)

Posté(e)
J'avoue que je vois pas quand elle a renié son programme... :ninja:

elle a fait explicitement dans une intw apres l'election presidentielle, en disant que le programme ne refletait pas entierement sa pensée.

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