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faites-vous un topic spécial les gars, c'est très intéressant, mais bon.... :wub2:

N'Djamena et Adré attaquées par des rebelles

N'DJAMENA (Reuters) - Au cours d'une deuxième journée de combats, l'armée tchadienne a riposté dimanche aux rebelles qui assiégeaient le palais présidentiel de N'Djamena et dit avoir également repoussé une attaque sur la ville orientale d'Adré.

Les hélicoptères ont bombardé les rebelles qui, à bord de pick-up armés de canons et de mitrailleuses, affrontaient chars et soldats pour tenter d'évincer le président Idriss Déby de son palais étroitement protégé dans l'ouest de la capitale.

"La totalité de N'Djamena est sous contrôle et ces mercenaires à la solde du Soudan ont été dispersés", a déclaré sur RFI le ministre de l'Intérieur, Ahmat Mahamat Bachir. "Le soleil s'est couché maintenant mais nous continuerons demain à les pourchasser."

Ses propos n'ont pas pu être confirmés auprès d'une source indépendante.

A la frontière orientale du Tchad avec le Darfour soudanais, l'armée gouvernementale a dit avoir repoussé une attaque aéroterrestre lancée sur Adré par une force mixte composée de soldats soudanais, de rebelles et d'alliés.

Au micro de RFI, le général Mahamat Ali Abdallah Nassour, ministre d'Etat chargé des Mines et de l'Energie, a qualifié l'attaque d'Adré de "déclaration de guerre" du Soudan.

Le porte-parole des rebelles Henchi Ordjo a affirmé pour sa part qu'Adré avait été "libérée", ainsi que la ville de Faya-Largeau, dans le nord du pays, ce qui n'a pu être confirmé de source indépendante.

Le gouvernement de Khartoum a nié soutenir l'offensive des groupes rebelles tchadiens, qui accusent Déby de corruption et d'exercice dictatorial du pouvoir. Les insurgés, dont l'assaut est sans précédent depuis deux ans, ont pénétré samedi dans la capitale par le nord après une offensive éclair à travers le pays à partir de la frontière soudanaise.

AUCUN BILAN PRÉCIS

On ne dispose d'aucun bilan précis des victimes, mais l'ONG Médecins sans Frontières estime que plusieurs centaines de personnes ont été blessées en deux jours d'affrontements confus dans la capitale, a rapporté RFI.

Selon France Info, deux soldats français ont été légèrement touchés en protégeant des ressortissants étrangers.

Le secrétaire général de l'Onu Ban qui-moon a appelé dimanche à la fin des combats et à l'ouverture de négociations de paix tout en exhortant les pays de la région à respecter les frontières de leurs voisins.

Les dirigeants tchadiens accusent le Soudan d'être à l'origine des combats et de chercher à saboter le déploiement prochain de la force de paix européenne Eufor à la frontière du Tchad avec le Darfour, où des milliers de réfugiés soudanais sont confiés aux soins des organisations humanitaires.

Selon un correspondant de Reuters, la capitale est coupée en deux, les rebelles occupant l'ouest et l'armée gouvernementale l'est de la ville.

Dans les affrontements confus qui ont émaillé la journée de samedi, des détenus se sont évadés de la prison centrale de N'Djamena et des scènes de pillage ont été signalées.

La France, dont un contingent est stationné en permanence au Tchad, a annoncé que ses avions militaires avaient transféré depuis samedi soir plus de 700 personnes du Tchad à Libreville (Gabon). Six appareils militaires sont mobilisés et neuf rotations ont eu lieu depuis samedi soir, dit un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.

A Libreville, un Boeing 777 affrété par le Quai d'Orsay et un Airbus A310 de l'armée française attendent les personnes qui arrivent de N'Djamena. Un premier départ pour Paris a eu lieu dimanche et l'avion, avec 130 Français et 69 étrangers à bord, s'est posé dimanche soir à Roissy-Charles-de-Gaulle.

L'ONG Oxfam a évacué son personnel international de la capitale tchadienne et annoncé que les combats risquaient de compromettre l'assistance destinée à un demi-million de personnes déplacées dans l'Est tchadien.

UN CHEF REBELLE ACCUSE LA FRANCE

Les ambassadeurs de l'Union européenne ont tenu à Bruxelles une réunion consacrée au Tchad, où aucune décision n'a été arrêtée. Washington a dit avoir évacué une partie de son personnel diplomatique vers le Cameroun.

La France a condamné l'offensive insurrectionnelle à l'instar de l'Union africaine et des Etats-Unis.

Dans une interview au Journal du Dimanche, Bernard Kouchner note cependant que les accords de coopération franco-tchadiens ne prévoient pas de "participation directe (des troupes françaises) aux combats".

Mais Timane Eridimi, chef rebelle du Rassemblement pour le changement (RDC), estime que la France "persiste à soutenir" Déby, dont il est le neveu. "Au lieu de l'évacuer et de nouer rapidement des relations avec nous, la France persiste à soutenir Déby", a-t-il dit au Journal du Dimanche.

Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a déclaré dimanche à des médias que la situation au Tchad restait "incertaine", avis partagé à Washington.

Le ministre français a estimé que Déby gardait "la maîtrise de la quasi-totalité de l'armée tchadienne" et avait "repris les choses en main sur une partie de N'Djamena, repoussant les forces rebelles sur la périphérie de la capitale".

Le ministre français a indiqué par ailleurs que les six avions Mirage dont Paris disposait sur l'aéroport de N'Djamena avaient été transférés au Gabon "pour des raisons de sécurité".

Plusieurs milliers de Tchadiens et d'étrangers ont franchi les frontières sud-ouest du pays avec le Cameroun et le Nigeria, ont fait savoir des responsables locaux

Posté(e)
Dans ce cas là, je ne suis pas sûr que l'aspect "femme" ait joué un quelconque rôle (mais il a joué dans bien d'autres cas). C'était juste une petite pierre de plus à l'entreprise de décrédibilisation de Royal par Sarkozy et toute son équipe (un travail qu'on ne peut "qu'admirer" tellement ça a fonctionné).

Quand t'es pote avec les 3/4 des patrons de presse ça aide un peu aussi... Pour moi ces élections auraient du être un signal d'alarme sur le problème qui se profile avec la presse...

Comme chronos, j'avoue que je vois pas trop de quoi vous parlez...

Pour le charisme, c'est aussi souvent ressorti pendant la campagne : "elle n'a pas le charisme", "elle n'a pas l'envergure pour être présidente"...

Mais qu'est ce que c'est le charisme ? Est-ce que c'est ça qui te permet de bien diriger un pays ? Est-ce que c'est inné ? Est-ce que on peut ne pas avoir de charisme en début de carrière, et en avoir lorsqu'on fait de grandes choses ?

J'en appelle aux plus anciens que moi sur ce sujet parceque je n'ai pas d'élément de comparaison. Pour vous, tous nos anciens présidents avaient-ils du charisme ? En avaient-ils avant de prendre leur fonction ?

Pour moi si on va par là, ni elle ni Sarkozy n'ont le charisme pour etre président. Sarkozy l'a appris avec Kadhafi qui lui à montré ce qu'etre un chef d'etat était. Un Mitterand ou un Chirac se seraient pas fait balader comme ça. Ne parlons pas de De Gaulle.

Posté(e)
On dit souvent que la fonction crée l'organe. Je crois que c'est vrai, la fonction crée le charisme c'est clair. La monarchie est un bon exemple. Un peu de distance calculée, et hop, plein de courtisans guettent l'attitude du chef. S'il passe à côté d'eux sans dire un mot ou sans les voir, ils en sont malades. Il faudrait relire les mémoires de Saint Simon, rien n'a changé à ce niveau, malgré la république. -_-

je ne crois pas que Rocco soit de ton avis.... :wub2:

Posté(e) (modifié)
ça tu en sais rien... trop facile de dire comment les morts où les absents auraient fait à la place du nabot... même si au fond de moi même j'ai tendance à penser comme toi...

pour ce qui est de Ségo, une partie du ps a voulu surfer sur une vague de mise en avant des femmes... ils ont pensé que ça serait un atout pour les élections... c'est une des raisons pour laquelle elle s'est retrouvé devant d'autres...

ensuite je veux bien que l'autre manipule les médias avec facilité mais c'est quand même Ségo qui a pas trouvé un autre argument que le " si j'étais un homme vous ne me poseriez pas cette question..."

Ce sont les militants qui ont catapulté segolene à la candidature, faut dire que les sondages ont fait leur travail aussi.

Donc elle a été legitimée par la base avant tout

Modifié par mario
Posté(e)

ayant un programme "vide", elle a quand même réussi à faire illusion pendant un bon moment...

mais je pense que le débat télévisé contre Sarkozy lui a vraiment fait très mal.... :wub2:

pendant que l'autre en face argumentait point par point son programme, elle ne faisait que s'emballer et restait toujours floue quant à la manière de mener à bien ses idées....

Posté(e)
ayant un programme "vide", elle a quand même réussi à faire illusion pendant un bon moment...

mais je pense que le débat télévisé contre Sarkozy lui a vraiment fait très mal.... :wub2:

pendant que l'autre en face argumentait point par point son programme, elle ne faisait que s'emballer et restait toujours floue quant à la manière de mener à bien ses idées....

c'est vrai que dans son face a face, elle a manqué de conviction, et puis d'agressivité sur le bilan de la droite.

D'ailleurs jamais la gauche a mis au pilori le bilan de Sarkozy au gouvernement, c'est assez surprenant comme stratégie d'ailleurs.

Posté(e)
c'est vrai que dans son face a face, elle a manqué de conviction, et puis d'agressivité sur le bilan de la droite.

D'ailleurs jamais la gauche a mis au pilori le bilan de Sarkozy au gouvernement, c'est assez surprenant comme stratégie d'ailleurs.

ouais mais d'un autre côté, si elle avait attaqué sur le bilan de la droite, l'autre se serait pas géné pour renchérir sur le bilan des années Mitterrand + les 4 ans du gouvernement Jospin :wub2:

Posté(e)
ouais mais d'un autre côté, si elle avait attaqué sur le bilan de la droite, l'autre se serait pas géné pour renchérir sur le bilan des années Mitterrand + les 4 ans du gouvernement Jospin :wub2:

oui mais là elle était hors du coup quand meme, elle n'avait qu'un petit ministere et puis elle pouvait mettre en lumière le fait qu'elle avait évoluée par exemple dans sa conception de la politique. Alors que Sarkozy était le n°2 du gouvernement sortant!! et il a osé parler de rupture....

Posté(e)
Si bien sûr, il y a aussi la foi en la crédibilité du discours politique de la personne quelque soit son sexe. Mais par exemple on voit bien à travers l'exemple du rapport à la langue que parmi les deux candidats, il y en a un qui fait plus de fautes que l'autre et pourtant c'est bien la personne la plus respectueuse de la langue française qui est stigmatisée. En fait quand tu ajoutes ces faits les uns aux autres, en statistique, tu appelles ça de la discrimination puisque le sexe a une influence sur le traitement qui est fait (traitement de défaveur pour les femmes même si la critique ne porte que rarement directement sur l'appartenance de sexe de la personne).

Ah mais je suis complètement d'accord; je rebondissai juste sur le fait que les forumers d'ici ne pouvant pas encadrer ségo avaient une petite part de machisme, consciente ou inconsciente, admise ou non. c'est tout. Après, on sait bien que les médias sont dans la poche de Sarkozy, donc c'est plus facile de masquer ses bourdes et foutre en avant celles des autres..

Posté(e)
pareil j'ai été affligé par sa prestation... j'ai été d'autant plus marqué que ça donnait l'impression que le seul sujet où elle avait des billes c'était sur les handicapés, et quand l'autre à voulu parler du truc, elle s'est emballée style "oh putain, voilà un sujet que je maîtrise faut pas lacher l'affaire..." pathétique...

C'est elle même qui avait mis en place ces accueils pour les handicapés. Personnellement je peux comprendre que ça lui foute les boules que le gouvernement précédent ait tout fait sauter, et que Sarkozy affirme le contraire...

Posté(e)
C'est elle même qui avait mis en place ces accueils pour les handicapés. Personnellement je peux comprendre que ça lui foute les boules que le gouvernement précédent ait tout fait sauter, et que Sarkozy affirme le contraire...

oui mais ils ont fait autre chose et ont crée des acceuils aussi. Robien avait rectifié le lendemain, et cela a fait beaucoup de tord a la socialiste. Cela a montré qu'elle ne connaissait pas ses dossiers.

Posté(e)
Primaires américaines: dernier jour de campagne avant le "Super mardi"

CHICAGO (AFP) - Les présidentiables américains se lançaient lundi dans un ultime jour de campagne effrénée avant la "primaire nationale" du lendemain, qui pourrait couronner un candidat républicain, et faire d'Hillary Clinton ou Barack Obama le favori des démocrates.

Si le républicain John McCain ne cache plus son optimisme, à la lecture de sondages le plaçant largement devant son plus proche adversaire Mitt Romney, du côté démocrate le scrutin s'annonce beaucoup plus confus.

Certains sondages montrent une progression spectaculaire du jeune sénateur Barack Obama, qui semble combler l'écart avec l'ex-Première dame Hillary Clinton.

Mais outre que les enquêtes se contredisent les unes les autres, le mode de scrutin proportionnel en vigueur, combiné au système fédéral, a bien des chances de laisser chacun des deux derniers candidats encore en lice avec l'espoir d'emporter une victoire définitive aux prochaines étapes de la course.

Dimanche soir, la sénatrice de New York a voulu reconnaître "un bon présage" dans la victoire inattendue de son équipe, les Giants, en finale du championnat de football américain, le Super Bowl.

"Quelle fin de match incroyable!" s'est-elle exclamée. "Super Bowl, super mardi... on en a gagné un, allons gagner le deuxième", a-t-elle lancé en sautant de joie.

"Nous pensons que nous serons capables d'emballer (l'investiture républicaine) mardi", a déclaré pour sa part le républicain John McCain, pendant qu'il s'installait avec une bière pour regarder le match en compagnie de militants à Boston (Massachusetts, nord-est), le fief de son adversaire Mitt Romney.

Après quelques heures de trêve accordée par le Super Bowl - dont la diffusion a été parsemée dans une vingtaine d'Etats par des spots télévisés de Barack Obama - Mme Clinton est immédiatement remontée dans son avion.

Avouant un manque de sommeil et pratiquement aphone à force d'enchaîner les rassemblements, elle devait terminer la journée de lundi sur les plateaux de télévision.

Barack Obama prévoyait quant à lui de laisser ses filles à l'aube à Chicago (Illinois, nord) avant de se rendre en Nouvelle Angleterre.

Côté républicain, Mitt Romney devait consacrer ses derniers efforts à la Georgie (sud-est), John McCain à Boston et à la région de New York.

Le prochain président des Etats-Unis devrait être l'un de ces quatre candidats.

Mme Clinton pourrait devenir la première femme à la tête des Etats-Unis, ou M. Obama le premier président noir. John McCain deviendrait, à 72 ans, le plus vieux président à prêter serment lors de sa prise de fonctions en janvier. Mitt Romney serait le premier mormon à occuper la Maison Blanche.

John McCain, en délicatesse avec la frange la plus conservatrice de son parti, tente de convaincre qu'il saura "unir" des républicains désorientés au crépuscule de l'ère Bush.

Les démocrates, s'attendant déjà à devoir l'affronter en novembre, se présentent chacun comme le mieux à même de le battre: Mme Clinton en arguant de sa capacité à combattre la machine d'attaque républicaine, M. Obama en faisant valoir que son message de rassemblement a les meilleures chances d'inaugurer une nouvelle majorité dépassant le cadre strict du parti démocrate.

Vingt-quatre Etats sont en compétition au total mardi, dont 19 où républicains et démocrates voteront en même temps, y compris la Californie, New York, le New Jersey et l'Illinois.

Il s'agit de désigner des délégués pour les conventions des partis démocrate et républicain, qui désigneront formellement cet été leurs candidats respectifs à la présidentielle.

Pour l'emporter côté démocrate, il faut rafler au moins 2.025 des 4.049 délégués invités à la convention démocrate - dont 2.084 seront désignés mardi.

Côté républicain, il faut le soutien de 1.191 délégués sur les 2.380 attendus à la convention. 1.081 délégués seront choisis mardi

Posté(e)

J'vais faire court parce que j'ai pas le temps de développer, et parce que je suis d'accord avec certaines idées, donc je vais simplemer plusuner ('fin normalement)

Comme chronos, j'avoue que je vois pas trop de quoi vous parlez...

Pour le charisme, c'est aussi souvent ressorti pendant la campagne : "elle n'a pas le charisme", "elle n'a pas l'envergure pour être présidente"...

Mais qu'est ce que c'est le charisme ? Est-ce que c'est ça qui te permet de bien diriger un pays ? Est-ce que c'est inné ? Est-ce que on peut ne pas avoir de charisme en début de carrière, et en avoir lorsqu'on fait de grandes choses ?

J'en appelle aux plus anciens que moi sur ce sujet parceque je n'ai pas d'élément de comparaison. Pour vous, tous nos anciens présidents avaient-ils du charisme ? En avaient-ils avant de prendre leur fonction ?

C'est à double face, pour moi; le charisme est complètement hors de propos dans la création de réformes, dans un projet. Si on a un bon fil conducteur et qu'on s'y tient, on peut avoir le charisme de Royal qu'on s'en fiche pas mal. Mais le problème, c'est que si t'en es dépourvu, quand tu essayes d'expliquer aux français telle réforme et pourquoi il faut qu'ils l'acceptent, si tu essayes de les rassurer sur tel ou tel point, très logiquement l'effet escompté sera diminué, et c'est emmerdant.

Et très franchement, de ce côté là ségo n'était pas une reine, je trouve..

Moi je dirais plus qu'elle n'a pas de personnalité, tout ce qu'elle "pense" sont des idées données par les autres, de droite pour la plus grande partie.

Je pense qu'elle a été surtout si loin aux elections parce que c'est une femme, et mon discours n'a rien de sexiste.

J'pense qu'une diff' entre les deux protagonistes, c'est que sarkozy et royal avaient et ont tout deux la folle obsession d'être président ou présidente, et qu'ils font tout pour y arriver, même si les idées avancées sont en désaccord avec les leurs. Leur but est de plaire aux français, point barre. En poussant un peu, on peut aller jusqu'à dire qu'ils n'ont pas de personnalité, tout n'est que stratégie.

Sauf que Sarkozy, pour quasiment tout son projet, a bien posé les bases de ce qui pourrait convenir aux français, et ensuite a donné cette apparence d'intransigeance et de "je suis convaincu de ça, je ne plierai pas" pour montrer qu'il avait une personnalité forte, alors que royal a fait son projet au fil de sa campagne, et ça a donné cette apparence de fragilité. Les deux ont eu la même technique, mais Sarkozy avait un coup d'avance, pour moi. C'est ce qui l'a sauvé

bah forcément quand tu joues pratiquemment que le jeu du contre et de la critique systématique du camp d'en face sans avancer tes pions à toi on peut quand même comprendre que les gens se disent que y'a aucun programme...

comme je te l'ai dit dans mon post précédent, je pense effctivement comme toi que les luttes internes sont en grande partie de la débacle et de l'immobilisme du ps depuis plusieurs années...

Ca, c'est pas nouveau :grin:

Pour moi si on va par là, ni elle ni Sarkozy n'ont le charisme pour etre président. Sarkozy l'a appris avec Kadhafi qui lui à montré ce qu'etre un chef d'etat était. Un Mitterand ou un Chirac se seraient pas fait balader comme ça. Ne parlons pas de De Gaulle.

On peut avoir du charisme et se faire balader, l'un n'empêche pas l'autre. 'Fin je pense

UMP: gros match des giants hier soir, une très belle fin de match avec manning le jeune qui a magnifiquement bien tenu la pression :ninja::diable:

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Kenya: reprise des pourparlers, situation toujours tendue à l'ouest

NAIROBI (AFP) - Le gouvernement kényan et l'opposition ont repris lundi leurs pourparlers à Nairobi pour tenter de sortir de la crise majeure secouant le pays, dont l'ouest restait tendu en raison d'une vaste opération de police, a-t-on appris de source officielle et policière.

Une vaste opération policière lancée depuis vendredi soir dans le district de Kericho (ouest), qui a provoqué la fuite de milliers de villageois, se poursuivait lundi, a-t-on appris auprès de la police.

"Ils (les jeunes villageois armés) continuent d'opérer dans les campagnes, armés d'arcs et de flèches, mais nous sommes déterminés à assurer le retour de la sécurité", a déclaré à l'AFP un commandant de police sous couvert de l'anonymat.

Cette opération avait notamment été lancée pour récupérer des armes et des munitions dérobées vendredi dernier par des villageois dans la zone d'Anaimoi, près de la ville de Kericho (à environ 240 km au nord-ouest de Nairobi).

Les policiers, qui ont récupéré ces armes, sont désormais à la recherche de plusieurs centaines de munitions volées.

Depuis vendredi, 74 personnes ont été tuées dans des violences politico-ethniques et lors d'opérations de la police dans l'ouest du Kenya, devenu l'épicentre des affrontements.

A Nairobi, "le dialogue a repris (entre gouvernement et opposition) et les deux camps ont réaffirmé leur détermination à mettre fin à la crise, avec comme priorité la fin des violences", a rapporté lundi à l'AFP sous couvert d'anonymat un responsable du ministère des Affaires étrangères.

Le médiateur désigné par l'Union africaine (UA) dans la crise, Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations unies, participait également à cette séance de pourparlers, a-t-on appris auprès de l'ONU.

Le président de la Croix-Rouge kényane, Abbas Gullet, a fait le point sur la situation humanitaire au Kenya pour les négociateurs.

Le 1er février, les deux équipes de négociateurs avaient signé une feuille de route censée mettre fin aux graves violences et à la crise humanitaire qui en découle, et régler la crise politique qui a résulté de l'élection du 27 décembre.

Les deux parties sont convenues que ces questions devaient être "réglées" dans une période de 7 à 15 jours, à partir du lancement officiel du dialogue, le 28 janvier, par M. Annan.

Plus de 1.000 personnes ont été tuées et 250.000 à 300.000 déplacées dans les violences politico-ethniques qui ont suivi l'annonce de la réélection, contestée par l'opposition, du président Mwai Kibaki le 27 décembre.

Posté(e) (modifié)
mais c'est pas le sujet ça! je remets pas en cause la légitimité de sa colère ou pas! je dis juste que ça donnait vraiment l'impression que c'était le seul sujet où elle avait des billes et qu'elle s'est dit " oh putain là faut pas que je laisse passer le truc parce que là j'ai des arguments"

sur les handicapés, segolene s'est planté :

1) Cest lactuelle majorité qui a fait voter la loi du 11 février 2005 rendant obligatoire linscription des enfants handicapés dans des écoles en milieu ordinaire

2) Le nombre denfants handicapés scolarisés dans les écoles ordinaires est passé de 89000 en 2002 à 160000 en 2006

faut se rendre à l'evidence qu'avec un candidat plus au fait des dossiers et plus offensif, la gauche serait passée.

Modifié par mario
Posté(e) (modifié)
sur les handicapés, segolene s'est planté :

Non, Elle est à l'origine d'une réforme à peu près sembable mais le gouvernement de droite en place l'a fait capoté, c'est par la suite que ce même gouvernement l'a mis en place. Pourquoi avoir mis des batons dans les roues pour ensuite faire cette réforme ? je ne sais pas, c'est politique.

Modifié par chronos
Posté(e)
Non, Elle est à l'origine d'une réforme à peu près sembable mais le gouvernement de droite en place l'a fait capoté, c'est par la suite que ce même gouvernement l'a mis en place. Pourquoi avoir mis des batons dans les roues pour ensuite faire cette réforme ? je ne sais pas, c'est politique.

oui mais son indignation était "jouée", si Sarkozy avait été plus au fait lui aussi, il l'aurait mouchée.

Le probleme c'est qu'en fait, il n'y a eu aucun fait de campagne à gauche, Sarkozy a rempli l'espace faute de combatant, il a joué sur du velours...On avait l'impression que chez les socialistes on baignait dans le monde de "oui oui"...

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Sri Lanka: 10 morts dans un attentat le jour des 60 ans d'indépendance

COLOMBO (AFP) - Dix civils ont été tués et plusieurs autres blessés lundi par l'explosion d'une puissante bombe contre un bus dans le nord-est du Sri Lanka, le deuxième attentat de la journée dans le pays qui célèbre ses 60 ans d'indépendance, a indiqué un responsable militaire.

Le véhicule a été frappé à Weli Oya, dans le nord-est du pays, une région revendiquée par les séparatistes tamouls. Bon nombre de victimes ont été emmenées à l'hôpital, a dit au téléphone le responsable militaire, mais sans plus de détails.

Quelques minutes auparavant, un soldat avait été tué et trois autres blessés par l'explosion d'une mine au bord d'une route du sud de l'île, selon le ministère de la Défense, qui a accusé les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) d'avoir perpétré cet "attentat".

Le Sri Lanka célèbre lundi ses 60 ans d'indépendance de la puissance coloniale britannique, en pleine guerre contre les Tigres tamouls que le chef de l'Etat a une nouvelle fois juré d'éliminer.

"Le défi que nous a légué l'histoire, c'est de vaincre le terrorisme", a proclamé le président Mahinda Rajapakse en hissant le drapeau national sur le front de mer de Colombo, une ville sous très haute sécurité par crainte de violences perpétrées par les rebelles.

Deux explosions avaient déjà secoué la banlieue de Colombo lundi matin, mais sans faire de victime. Seul un transformateur électrique a été détruit.

Mais lundi, le Sri Lanka se remettait à peine de trois attentats au cours du week-end qui ont fait 34 morts et quelque 200 blessés.

Quatorze personnes ont péri dans un attentat suicide commis dimanche en gare de Colombo, une action attribuée aux rebelles tamouls. Quelques heures plus tôt, au moins six personnes avaient été blessées par une grenade lancée dans un zoo proche de la capitale. Samedi, un attentat à la bombe contre un car dans le centre de l'île avait fait 20 morts et une soixantaine de blessés.

Indépendant depuis le 4 février 1948, le Sri Lanka, anciennement Ceylan et peuplé de 20 millions d'habitants, s'enlise dans le plus vieux conflit en cours en Asie, une guerre où alternent phases de combats, attentats et périodes d'accalmie.

Dans le nord du pays, là où les rebelles contrôlent de facto un mini-Etat, les accrochages militaires vont crescendo depuis plusieurs semaines: Colombo et les Tigres tamouls ne sont plus tenus depuis le 16 janvier par le fragile cessez-le-feu qu'ils avaient péniblement signé le 23 février 2002, sous l'égide de la Norvège.

En réalité, cette trêve avait volé en éclats depuis l'élection fin 2005 du président Rajapakse, un nationaliste partisan de la manière forte contre ceux qu'il qualifie de "terroristes", tout comme d'ailleurs les Etats-Unis et l'Union européenne.

Livrés à eux-mêmes et sans observateurs étrangers, les deux camps se livrent désormais une guerre à outrance, chacun affirmant quotidiennement reprendre du terrain sur l'autre et lui infliger de lourdes pertes.

"Nos forces de sécurité enchaînent actuellement victoire sur victoire contre le terrorisme. C'est sans précédent dans l'histoire", a ainsi proclamé M. Rajapakse.

Depuis 1972 et plus encore depuis 1983, les Tigres tamouls hindouistes se battent pour l'indépendance du nord et du nord-est du Sri Lanka, un pays peuplé à 75% de Cinghalais bouddhistes. Si l'on en croit les bilans officiels, entre 60.000 et 70.000 personnes ont été tuées en trois décennies et des milliers sont mortes depuis la fin 2005.

Et tout règlement politique est une gageure, surtout depuis l'échec cuisant de pourparler de paix à Genève en octobre 2006. Fin 2007, le chef suprême des Tigres, Velupillai Prabhakaran, avait jugé impossible de faire la paix avec un Etat "génocidaire". Ce dernier avait rétorqué qu'il serait éliminé, lui et sa rébellion, d'ici juin.

Les Tigres tamouls disposent d'une armée de terre, d'une force navale et même de petits avions, un cas unique au monde pour une guérilla. Ils commettent régulièrement des attentats suicide visant surtout des militaires, mais qui n'épargnent plus les civils.

Face au conflit, la communauté internationale est désarmée et les bailleurs --Etats-Unis, UE, Japon et Norvège-- ne mettent jamais à exécution leurs menaces de couper l'aide à Colombo. Régissant à un énième avertissement brandi par Tokyo la semaine dernière, M. Rajapakse a répondu que le Sri Lanka avait "établi de nouvelles relations avec ses voisins, des pays arabes et bouddhistes".

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ayant un programme "vide", elle a quand même réussi à faire illusion pendant un bon moment...

mais je pense que le débat télévisé contre Sarkozy lui a vraiment fait très mal.... :diable:

pendant que l'autre en face argumentait point par point son programme, elle ne faisait que s'emballer et restait toujours floue quant à la manière de mener à bien ses idées....

bah il pouvait bien assener son semblant de programme vu que personne lui opposait la contradiction. C'est sur que c'est aussi la faute de Royal, mais il s'est fait regulièrement servir la soupe.

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Crise politique italienne: consultations cruciales avec Berlusconi

ROME (AFP) - Le président du Sénat italien Franco Marini rencontrait, lundi au dernier jour de consultations cruciales, les principaux dirigeants de droite et de gauche, en particulier Silvio Berlusconi, acteur clé de la crise, qui exige des élections le plus rapidement possible.

Franco Marini a entamé cette journée à 10H00 GMT par un entretien avec Gianfranco Fini, chef d'Alliance nationale (droite conservatrice, deuxième parti à droite), avant une entrevue-clé à 11H00 GMT avec le leader de la droite Silvio Berlusconi. Tous deux réclament la dissolution du Parlement au plus vite et l'organisation d'élections législatives anticipées en avril.

Walter Veltroni, maire de Rome et chef du Parti démocrate (PD, principal parti de gauche), qui exige que la loi électorale soit réformée avant tout retour aux urnes, devait être reçu à 12H00 GMT.

Sauf surprise, M. Berlusconi devrait camper sur ses positions, signant vraisemblablement l'échec de la mission confiée à Franco Marini par le chef de l'Etat Giorgio Napolitano, après la démission de Romano Prodi le 24 janvier à l'issue de 20 mois de gouvernement.

Le président du Sénat, qui devait examiner la possibilité de former un gouvernement chargé de réformer la loi électorale avant un retour aux urnes, bouclera ses consultations en fin d'après-midi avec les trois derniers présidents de la République. Il rendra ensuite compte de sa mission au chef de l'Etat, peut-être dès lundi soir.

Face au blocage de la droite, donnée gagnante en cas d'élections anticipées, Giorgio Napolitano n'aurait d'autre choix que de dissoudre le Parlement. Le scrutin doit avoir lieu 45 jours au plus tôt après la dissolution des chambres parlementaires.

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C'est cool, plus on parle de Royal plus Kike nou met une info :ninja:

Ouais sinon, Berlusconi est en train de faire un grand coup apparemment, il a réussi à faire croire que le chef du gouvernement était tout pourri à un point où l'assemblé va être dissoute :diable:

Et sinon le programme du PS est facilement accessible, celui de l'UMP aussi ( baisser les impôts quoi, pseudo privatisation et repression :grin: )

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