LaCroix Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 source ? La composition des gouvernements auxquels elle a pris part, la théorie de la relativité, Christian Estrosi, Eric Ciotti et toute l'UMP du 06, y en a plein des sources hein Citer Lien vers le commentaire
HaGu Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 Oxi = Non Nai = Oui #secouchermoinsbête Citer Lien vers le commentaire
Bebs Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 Oxi = Non Nai = Oui #secouchermoinsbête Oui Citer Lien vers le commentaire
PaG Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 D'ailleurs je lis partout les grecs ont voté non, mais je trouve jamais la question à laquelle ils ont voté Citer Lien vers le commentaire
HaGu Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 (modifié) D'ailleurs je lis partout les grecs ont voté non, mais je trouve jamais la question à laquelle ils ont voté C'était d'accepter ou pas les nouvelles mesures décidées par FMI/BCE etc. En gros : on accepte d'en prendre encore plus dans la gueule, ou on leur dit "merde"/ "revoyez votre copie sivoplé"/"oui vous pourriez p-e nous éjecter" C'est un coup de poker politique. En mettant la pression sur les négos, et l'Allemagne par exemple. http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-le-non-grec-place-angela-merkel-au-pied-du-mur-489692.html Modifié 5 juillet 2015 par HaGu Citer Lien vers le commentaire
Ekelund Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 Poker c'est vraiment le mot. Beaucoup de ceux qui ont voté non espèrent quand même ne pas être éjectés de l'Europe Citer Lien vers le commentaire
HaGu Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 Poker c'est vraiment le mot. Beaucoup de ceux qui ont voté non espèrent quand même ne pas être éjectés de l'Europe La question posée était floue (puisque negos en cours) Ça ressemble + à un vote de confiance à Tsipras (vas-y gros, lâches rien, on te suit), ce qui n'est pas anodin non plus. Quelle est la question posée lors du référendum ? Le gouvernement grec a libellé ainsi la question soumise aux électeurs : « Le plan d’accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fond monétaire international lors de la réunion de l’Eurogroupe du 25/06/12, qui comprend deux parties et constitue leur proposition commune, doit-il être accepté ? Le premier document est intitulé “Réformes pour l’achèvement du programme actuel et au-delà” et le second “Analyse préliminaire de la soutenabilité de la dette”. Non accepté/NON ; accepté/OUI » La question n’est pas très difficile à comprendre. Mais les deux documents mentionnés, encore en cours de négociation au moment de l’annonce du référendum, sont truffés de chiffres et d’acronymes, et difficilement compréhensibles pour le plus grand nombre -> http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/07/03/6-questions-sur-le-referendum-en-grece_4669390_3234.html#dAJXhERD7ViGmtDK.99 Citer Lien vers le commentaire
fredC Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 Poker c'est vraiment le mot. Beaucoup de ceux qui ont voté non espèrent quand même ne pas être éjectés de l'Europe Je pense d'ailleurs qu'ils ont bien sous-estimé la pression que va prendre Merkel de la part de l'opinion publique allemande pour pousser la Grèce hors de la zone euro que ça soit souhaitable ou pas j'en sais rien. En tout cas, la balle est maintenant dans le camp de l'euro groupe. En face d'une position qu'ils vont juger extrême de la Grèce, vont-ils rester inflexibles ? Moi ça me paraît probable. En tout cas, politiquement parlant, pour l'Europe c'est une période intéressante à suivre qui s'ouvre.. Citer Lien vers le commentaire
HaGu Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 Je pense d'ailleurs qu'ils ont bien sous-estimé la pression que va prendre Merkel de la part de l'opinion publique allemande pour pousser la Grèce hors de la zone euro que ça soit souhaitable ou pas j'en sais rien. En tout cas, la balle est maintenant dans le camp de l'euro groupe. En face d'une position qu'ils vont juger extrême de la Grèce, vont-ils rester inflexibles ? Moi ça me paraît probable. En tout cas, politiquement parlant, pour l'Europe c'est une période intéressante à suivre qui s'ouvre.. "Et maintenant, à qui le tour ?" (Premier truc qui me passe par la tête ) Citer Lien vers le commentaire
LaCroix Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 (modifié) La Grèce se retrouve ce soir dans la même position que la France lors du référendum de 2005, ni plus ni moins. A l'époque, on entendait les mêmes maitres-chanteurs qu'aujourd'hui nous expliquer que voter "non" au traité établissant une constitution européenne signifiait la fin de l'aventure européenne, on va tous mourir, toussa. Il va se passer la même chose aujourd'hui, malgré l'ignoble chantage des mâles dominants de l'EuroGroupe: la France ne peut pas se permettre de ne jamais revoir l'argent qu'elle a prêté à la Grèce, et c'est la même chose pour tout le monde ou presque au sein de la zone Euro. Donc les mecs vont faire comme à chaque fois, réfléchir à un moyen de la leur mettre encore plus profond. Sauf que cette fois ils sont tombés sur un pays qui ne va pas se laisser faire et ça va leur faire tout drôle. Bien content de voir que dès que les élites daignent devoir entendre l'avis du peuple, ledit peuple les envoie à chaque fois proprement et salement chier. Modifié 5 juillet 2015 par Trollololala Citer Lien vers le commentaire
Baker Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 Bien content de voir que dès que les élites daignent devoir entendre l'avis du peuple, ledit peuple les envoie à chaque fois proprement et salement chier. C'est pas le contraire? Le gouvernement grec est à l'origine du référendum et aurait démissionné si le oui l'avait emporté. Citer Lien vers le commentaire
fredC Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 "Et maintenant, à qui le tour ?" (Premier truc qui me passe par la tête ) Alberto Contador Citer Lien vers le commentaire
LaCroix Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 C'est pas le contraire? Le gouvernement grec est à l'origine du référendum et aurait démissionné si le oui l'avait emporté. Je parle des élites européennes. Pour le coup, le gouvernement grec a été irréprochable et a adopté la bonne attitude. Citer Lien vers le commentaire
HaGu Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 (modifié) (...) Il va se passer la même chose aujourd'hui, malgré l'ignoble chantage des mâles dominants de l'EuroGroupe: la France ne peut pas se permettre de ne jamais revoir l'argent qu'elle a prêté à la Grèce, et c'est la même chose pour tout le monde ou presque au sein de la zone Euro. Donc les mecs vont faire comme à chaque fois, réfléchir à un moyen de la leur mettre encore plus profond. (...) Là je te trouve un peu trop optimiste/sûr de toi. "la France ne peut pas se permettre de ne jamais revoir l'argent" c'est plutôt que la France, ou l'Allemagne, Hollande ou Merkel, ne peuvent pas politiquement annoncer qu'on devra s'assoir dessus. Le FMI lui même a signifié un temps que le remboursement était une gageure. Ce côté "doigt d'honneur" est p-e réjouissant ce soir pour beaucoup, mais c'est certainement pas encore une victoire ; juste l'espérance de prolongations. Sauf que cette fois ils sont tombés sur un pays qui ne va pas se laisser faire et ça va leur faire tout drôle. A minorer quand même. Ils souhaitent/ont besoin, d'aide au final. Modifié 5 juillet 2015 par HaGu Citer Lien vers le commentaire
LaCroix Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 (modifié) Là je te trouve un peu trop optimiste/sûr de toi. "la France ne peut pas se permettre de ne jamais revoir l'argent" c'est plutôt que la France, ou l'Allemagne, Hollande ou Merkel, ne peuvent pas politiquement annoncer qu'on devra s'assoir dessus. Le FMI lui même a signifié un temps que le remboursement était une gageure. Ce côté "doigt d'honneur" est p-e réjouissant ce soir pour beaucoup, mais c'est certainement pas encore une victoire ; juste l'espérance de prolongations. C'est pas une question d'être optimiste, c'est une question d'être réaliste. Que la Grèce sorte ou non de la zone Euro, la France et l'Allemagne ne peuvent pas se permettre de se passer de la somme qui leur est dûe (la France doit en partie ses taux d'intérêts favorables à la reconnaissance de dette grecque, si cette dette s'envole dans la nature il y a de bonnes chances que ça nous mette dans le pétrin) et donc vont devoir tout faire pour aller le récupérer. C'est un renversement considérable de la situation, et l'attitude plutôt conciliante de Hollande va d'ailleurs dans le sens de dire "vous voyez que nous on vous veut pas de mal". La Grèce n'a pas forcément besoin d'aide, la Grèce a besoin de temps pour pouvoir mettre en place une politique économique sur la durée. Or, tout ce à quoi ils sont soumis depuis 4 ans va dans le sens inverse, à peine un régiment de réformes a-t-il été pris qu'on leur exige d'en faire un autre. Là ils vont peut-être enfin devenir les maîtres du jeu et on va voir ce qu'ils vont faire de la main qu'ils ont pris ce soir. Modifié 5 juillet 2015 par Trollololala Citer Lien vers le commentaire
HaGu Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 (modifié) Le soutien à la Grèce d'Hollande, je le vois plus dans un contexte d'intégrité de l'Europe.(là c'est sans doute moi le bisounours : accordé) Qu'on se touche sur les intérêts (avec des taux amenés très bas quand même, moins pire qu'avant) Ok, mais le remboursement, je vois pas qui peut y croire. (Même si tu rappeles fort à propos que ces avoirs comptent dans notre "estimation") Sinon c'est le côté romancé du résultat qui m'emmerde (pas toi en particulier mais les réacs), "on,le peuple, a gagné contre les élites de la finance!". Rien gagné du tout encore. Mais réaffirmer l'envie de se battre, en suivant Tsipras. Modifié 5 juillet 2015 par HaGu Citer Lien vers le commentaire
KousKous Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 Une sortie de la Grèce de la zone Euro serait défavorable aux 2 camps. À partir de ce moment là si tout le monde met de l'eau dans son vin il y aura sans doute un accord. Toujours est-il que la situation de la Grèce actuellement est en grande partie dûe au mauvais diagnostic et au mauvais traitement du FMI et l'Europe. L'austérité imposée par l'Allemagne depuis la crise montre ses limites. Les Grecs ont fait des efforts énormes et voient dans le même temps leur dette exploser ... Si la Grèce en est là c'est bien sûr la faute de ses dirigeants, mais également celle de l'Europe qui s'est rendu compte trop tard du problème de la dette. Donc c'est bien marrant de voir certains dirigeants faire la morale alors qu'ils ont une grosse part de responsabilité dans cette crise. Tsipras à quand même des convictions et il agit en conséquence, ça nous change de nos politiques. J'espère que ça fera changer les choses. Et j'espère surtout que Hollande va essayer de prendre le dessus sur Merkel, il a déjà du l'occasion de le faire, il n'a pas osé. C'est le moment, Merkel fait face à la pression de son opinion publique et Hollande peut s'appuyer sur des alliés comme Renzi. On a laissé faire Merkel et ses copains depuis 2009 on a vu ce que ça a donnée. Sortir d'une crise par l'austérité est un non sens ... Citer Lien vers le commentaire
LaCroix Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 Si la Grèce en est là c'est bien sûr la faute de ses dirigeants, Si c'est de la faute de leurs dirigeants, c'est de celle des mecs qui ont mis en place des politiques depuis 30 ans. Donc pas de la coalition actuellement au pouvoir. Citer Lien vers le commentaire
KousKous Posté(e) 5 juillet 2015 Partager Posté(e) 5 juillet 2015 Si c'est de la faute de leurs dirigeants, c'est de celle des mecs qui ont mis en place des politiques depuis 30 ans. Donc pas de la coalition actuellement au pouvoir. Oui bien sûr, les fautes remontent à longtemps. Tsipras tentent d'améliorer le sort de son peuple par tous les moyens qu'il possède, mais c'est un peu trop tard, l'objectif est désormais de limiter la casse et de redonner des perspectives d'avenir à ce pays (60% de chômage des jeunes et Bruxelles veut reculer la retraite ...). Mais la corruption, la fraude fiscale ont gangréné ce pays, qui a quand même beaucoup d'atout (tourisme, accès stratégique à la méditerranée, ...). D'ailleurs, la Grèce avait menti sur l'ampleur de sa dette pour rentrer dans la zone euro ... Citer Lien vers le commentaire
Ekelund Posté(e) 6 juillet 2015 Partager Posté(e) 6 juillet 2015 Là je te trouve un peu trop optimiste/sûr de toi. "la France ne peut pas se permettre de ne jamais revoir l'argent" c'est plutôt que la France, ou l'Allemagne, Hollande ou Merkel, ne peuvent pas politiquement annoncer qu'on devra s'assoir dessus. Le problème pour eux étant surtout que si ils annoncent accepter de s'asseoir dessus y'a de grandes chances que Espagne et Portugal demandent la même chose dans la foulée Citer Lien vers le commentaire
elkjaer Posté(e) 6 juillet 2015 Partager Posté(e) 6 juillet 2015 A peu de choses près, difficile de ne pas être d'accord avec la plupart des posts ici. Il y a autant de matière à se réjouir qu'à s'inquiéter. Se réjouir - car c'est un bel exercice démocratique (en Grèce en plus ), - car les grecs ont décidé de dire une deuxième fois non à la politique européenne avec un gouvernement d'extrême gauche plutôt que non à l'Europe avec un gouvernement d'extrême droite, - car on a un bel exemple de gouvernement dirigé par l'extrême gauche qui tient apparemment jusqu'ici assez bien la route, - car c'est une belle claque à une vision de l'Europe plus attachée aux marchés financiers qu'aux questions sociales. S'inquiéter car: - c'est une porte ouverte aux populismes anti-européens sur le continent et le FN doit tout autant rêver de surfer sur cette vague jusqu'à 2017 au moins autant que sur celle de l'insécurité. - car s'ouvre un risque de fraction dans l'Union Européenne a un moment où les crises présentes et à venir sont déjà et seront génératrices de tensions. - car ce n'est pas sûr que cela augmente les chances de s'intéresser plus aux questions essentielles qui sont la lutte contre la misère sur le continent européen et le défi de l'environnement. - car sur un sujet aussi essentiel pour leur avenir, il y a quand même eu une très forte abstention. Je connais mal le rapport historique des grecs aux élections mais j'ai peur d'y voir de nouveau que là-bas aussi une part importante de la population ait abandonné l'idée de destin collectif pour le chacun pour soi. C'était un message fu consensus mou et chiant Citer Lien vers le commentaire
Ekelund Posté(e) 6 juillet 2015 Partager Posté(e) 6 juillet 2015 par contre j'ai du mal à comprendre la démission de Varoufakis...lui qui prenait de haut les instances européennes et avait pris l'habitude de les renvoyer dans leur 22, son peuple lui donne raison et il se barre... Citer Lien vers le commentaire
Damdam Posté(e) 6 juillet 2015 Partager Posté(e) 6 juillet 2015 par contre j'ai du mal à comprendre la démission de Varoufakis...lui qui prenait de haut les instances européennes et avait pris l'habitude de les renvoyer dans leur 22, son peuple lui donne raison et il se barre... Apparemment c'est Tsipras qui l'aurait poussé à démissionner... Si tu avances que je recule Citer Lien vers le commentaire
GG Posté(e) 6 juillet 2015 Partager Posté(e) 6 juillet 2015 Je suis le seul à rien comprendre à ces histoires de dettes, de FMI, de triple A et compagnie ? VIX ? Citer Lien vers le commentaire
Ekelund Posté(e) 6 juillet 2015 Partager Posté(e) 6 juillet 2015 Je suis le seul à rien comprendre à ces histoires de dettes, de FMI, de triple A et compagnie ? VIX ? c'est quoi que tu piges pas ? Apparemment c'est Tsipras qui l'aurait poussé à démissionner... Si tu avances que je recule je viens de lire qu'il était persona non-grata à Bruxelles suite à ses dernières sorties une preuve de plus que Tsipras, malgré sa "fronde", n'a aucunement envie de sortir de l'europe. c'est vraiment du poker à tous les niveaux Citer Lien vers le commentaire
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