Aller au contenu

Informations en direct


connemara

Messages recommandés

Posté(e) (modifié)

:(

//EDIT : Merde je sais pas pourquoi on ne peut pas tout afficher, je mets l'intégralité du texte ci-dessous//

 

Citation

Il vient d'arriver cela à un collègue enseignant à Paris-1 (ça n'est pas moi!). Une scène horrible et impensable il y a quelques années. Le discours anti-flic primaire me fatigue. Mais à un moment il faut ouvrir les yeux.

"Je sortais d’une gare de banlieue avec une copine, en fin de journée. Au moment de passer les tourniquets, on entend des hurlements. Pas un cri normal, mais un cri de douleur, intense, et l’on comprend immédiatement qu’il se passe quelque chose. Comme tous les autres à côté de nous, mon regard est capté par la scène qui se déroule sur notre gauche. Une femme noire d’une cinquantaine d’années est menottée, et c’est elle qui hurle que les menottes lui broient les mains, qu’elle n’en peut plus. Entre elle et le petit attroupement d’habitants qui s’est formé, une trentaine de policiers équipés, avec un chien d’assaut. Il y a la sûreté ferroviaire et la police nationale.

Les gens sont inquiets, l’ambiance est très tendue, tout le monde demande ce qui se passe, pourquoi ils torturent cette femme en pleine rue. La scène est marquante, elle ressemble à cet été après l’assassinat d’Adama, ou aux images de la mobilisation aux Etats-Unis : une rangée de policiers, face à une autre rangée d’habitantes et habitants noirs de la ville. Ces derniers sont clairs, ils n’ont aucune confiance. Un homme raconte comment son frère a été interpellé sans raison, mis en garde à vue et violenté. Les flics nous disent de « nous casser ».

J’avais peur pour la victime de cette interpellation, peur de cette scène raciste, je voyais la police déraper à tout moment. J’ai sorti mon téléphone pour filmer, en me disant que cela pourrait cadrer les choses, faire baisser le niveau d’impunité. Ça n’a pas duré plus d’une minute. L’un des flics m’attrape par l’épaule gauche et me fait pivoter : « celui-là on lui fait un contrôle d’identité ». Je demande pourquoi, il m’arrache mon téléphone. Je lui dis qu’il n’a pas le droit de le consulter sans mandat de perquisition.

Mais tout s’accélère : dès qu’ils ont réussi à me tirer de leur côté du cordon formé par leurs collègues, ils se mettent à deux sur moi, chacun me faisant une clé à l’un des bras. Une douleur énorme me traverse les articulations. J’ai les deux bras torsadés dans le dos, avec ces deux hommes dans des positions qu’ils ont apprises, qui pèsent de toute leur force pour me plaquer contre le mur. A plusieurs reprises, ils m’écartent un peu et me rebalancent, pour que je me cogne. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait juste de m’intimider et de me mettre à l’écart. Mais ils ne relâchent pas. J’ai le souffle coupé et je ne proteste plus, je me dis qu’ils vont m’embarquer pour « outrage » ou « rébellion », et sont en train de chercher à créer des faits de toutes pièces.

Le pire en réalité n’était pas la douleur. Les deux flics qui sont sur moi sont surexcités. Et ils se lâchent. Crânes rasés, les yeux brillants, j’ai du mal à croire que la scène qui suit est réelle. « On va te tuer, tu es mort, on va te défoncer, je te crève là sur place dans dix minutes ». Et au fur et à mesure que les cartilages s’étirent sous la torsion, ils remontent mes poignets dans mon dos, et augmentent la torsion. Celui de gauche me met la main sur les fesses. « T’as cru que t’allais jouer avec la police ? Regarde comme on va jouer avec toi ». Et il me met une première béquille. Puis il remet sa main sur mes fesses. Avec les clés de bras, je ne peux plus respirer normalement. Nouvelle béquille. « On va te violer, ça te plaît ça ? Je vais te violer et on va voir si après tu filmeras la police ».

Ça continue. « Tu soutiens Daesh c’est ça ? ». « Quand ils vont venir tu feras quoi ? Tu vas les sucer ? ». « Faudra pas pleurer et demander qu’on te protège ». Je n’ai réalisé que plus tard qu’ils étaient en train de parler de Daesh...pour justifier leur attitude face à une femme racisée qui avait oublié son pass navigo.

Ils ouvrent mon sac et prennent mon portefeuille, le vident dans mon dos. Ils me prennent mes clopes en me disant de m’asseoir dessus. Ils trouvent ma carte de prof précaire à la fac. « T’es prof ? Quand l’Etat islamique viendra à la Sorbonne tu vas les regarder en te branlant ? ». Celui de gauche : « Regarde-moi sale pédé. Sale pute. Tu habites là-bas hein ? (il montre mon immeuble). Je vais venir chez toi, je vais mettre une cagoule et je vais te violer ». Je suis vraiment abasourdi, je pense qu’il a répété les mêmes menaces une bonne vingtaine de fois en tout. J’ai affaire à des flics politisés, des flics de l’état d’urgence permanent, qui se vivent comme en guerre contre Daesh, un Daesh qu’ils assimilent à toute personne racisée, et avec qui j’aurais pactisé en me solidarisant de leur victime du jour.

Ils montent encore d’un cran. « Maintenant on va te mettre des coups de tazer, tu vas voir comment ça pique ». Et, toujours celui de gauche, m’envoie une décharge dans le bras. Je sursaute, et je me mets à trembler. J’essaie de ne pas le montrer, je ne dis rien, mais la pensée qui me vient à ce moment est que la situation va peut-être déraper encore plus. Qu’ils vont me faire une autre clé, ou me frapper avec leur tonfa avant de m’embarquer. « Tu vas crever ». « Je vais t’enculer ». Avec toujours les attouchements. Et la douleur est telle dans les bras, les épaules, le dos, que je me dis que je dois me préparer à ce qu’une de mes articulations lâche.

Derrière, j’entends la copine avec qui j’étais qui crie, qui leur dit de me lâcher. Je voudrais lui dire de laisser tomber. J’ai une boule au ventre : qu’est-ce que ces tarés lui feront s’ils l’interpellent ? Mais entre-temps, l’attroupement a probablement un peu grossi, et le groupe de policiers doit savoir qu’il ne peut pas faire durer indéfiniment la situation. Celui qui me torsade le bras droit me dit : « Il faut qu’on chope la meuf, on la charge pour appel à rébellion ».

J’entends qu’ils discutent entre eux. Un des deux hommes me lâchent le bras et me dit : « Tu regardes le mur, si tu te retournes, si tu bouges, on t’ouvres le crâne ». Je ne bouge pas. « On va venir à la Sorbonne, on va vous exterminer toi et tes collègues, sale gauchiste ». Puis ils me retournent et je me retrouve devant les yeux exorbités du flic qui me tenait le bras gauche. « T’es contractuel sale bâtard ? On va te faire un rapport salé, ta titu tu peux te la mettre ». Je ne dis rien. Ils m’appuient sur la poitrine. « Maintenant tu déverrouilles ton téléphone et tu effaces la vidéo ». Je m’exécute, en me disant que c’est dans ma tête et pas sur ces images de l’attroupement statique que ce qui vient de se passer est gravé. Il m’arrache l’appareil, et ouvre le dossier photo, commence à tout regarder.

Puis tout à coup, le reste de leur groupe charge les habitants qui s’étaient regroupés. C’est rapide et extrêmement violent. Je vois leur chien se jeter sur les gens, et eux avec les gazeuses et les tonfas. Tout le monde fuit, en panique, y compris les personnes âgées. Les deux policiers qui m’ont agressé me jettent mon portefeuille et son contenu à la figure et partent en courant. Je craint pour mon amie, je ne la vois pas. Mais je l’aperçois finalement qui revient, elle avait réussi à s’échapper. Rien à faire d’autre que rentrer chez nous, la rage au ventre, et tout le torse ankylosé et douloureux. Je me dis que cette police raciste serait allée encore plus loin si j’étais racisé. Un homme nous explique que c’est comme ça dans toute la ville depuis ce matin. « Vous voyez on ne fait rien, mais ils tabassent des gens au hasard pour susciter des troubles ». On se réconforte mutuellement, se souhaite bon courage. Il en faudra ; mais on n’en manque pas."

 

 

 

Modifié par 3noze3
Posté(e)

Hallucinant ... je pense qu'il doit y avoir un paquet de flics passif qui ne balancent pas à leur direction ou au ministère ces agissements ... Et après certains traitent les banlieusards de sauvages, vu ce qu'ils subissent au quotidien je les trouve bien calmes personnellement. Si c'est Sarkozy ou Le Pen le prochain président je pense que ça va péter dans les banlieues.

Posté(e)
il y a 5 minutes, KousKous a dit :

Hallucinant ... je pense qu'il doit y avoir un paquet de flics passif qui ne balancent pas à leur direction ou au ministère ces agissements ... Et après certains traitent les banlieusards de sauvages, vu ce qu'ils subissent au quotidien je les trouve bien calmes personnellement. Si c'est Sarkozy ou Le Pen le prochain président je pense que ça va péter dans les banlieues.

A mon avis, (malheureusement), pas mal de flics n'attendent que ça. ça grogne beaucoup chez les flics , ils se disent à bout de nerfs pour des multiples raisons,

"le ça va péter est une expression" que "eux aussi" ils emploient beaucoup entre eux,

donc pour l'instant ils sont plutôt globalement sur la retenue :blink2:

 

Posté(e) (modifié)
il y a 2 minutes, Footballeur82 a dit :

A mon avis, (malheureusement), pas mal de flics n'attendent que ça. ça grogne beaucoup chez les flics , ils se disent à bout de nerfs pour des multiples raisons,

"le ça va péter est une expression" que "eux aussi" ils emploient beaucoup entre eux,

donc pour l'instant ils sont plutôt globalement sur la retenue :blink2:

 

Ouais les SS se mettent en ordre de marche aussi. Je me demande d'ailleurs si ce qui se passe aux USA peut pas servir de déclencheur.

Modifié par KousKous
Posté(e)
à l’instant, KousKous a dit :

Ouais les SS se mettent en ordre de marche aussi. Je me demande d'ailleurs si ce qui se passe aux USA peut pas servir de déclencheur.

hein ? ?? va falloir t'expliquer car là c'est incompréhensible.

moi je te donne les informations que j'ai sur le moral de la police. Tu en fais ce que tu en veux, pas la peine de ressortir des histoires de SS à la con, et de tout mélanger .

Posté(e)
il y a 11 minutes, Footballeur82 a dit :

hein ? ?? va falloir t'expliquer car là c'est incompréhensible.

moi je te donne les informations que j'ai sur le moral de la police. Tu en fais ce que tu en veux, pas la peine de ressortir des histoires de SS à la con, et de tout mélanger .

Fermes la à tout jamais -_-

Posté(e)
Il y a 2 heures, Footballeur82 a dit :

hein ? ?? va falloir t'expliquer car là c'est incompréhensible.

moi je te donne les informations que j'ai sur le moral de la police. Tu en fais ce que tu en veux, pas la peine de ressortir des histoires de SS à la con, et de tout mélanger .

Tu remarques pas une montée en puissance de l'extrême droite ? Des bavures policières ? Et dans le même temps une stigmatisation des musulmans et des habitants de banlieue, ...

Donc disons que le contexte est fait pour que ca pète. S'il y a un évènement marquant et symbolique qui intervient ça risque de péter c'est tout.

Après je sais pas si on peut parler de SS si c'est ça qui te choque mais moi en lisant l'article ou ce qui se passe aux USA ou avec Adama Traoré ça me fait penser à ça ...

Posté(e)
à l’instant, KousKous a dit :

Tu remarques pas une montée en puissance de l'extrême droite ? Des bavures policières ? Et dans le même temps une stigmatisation des musulmans et des habitants de banlieue, ...

Donc disons que le contexte est fait pour que ca pète. S'il y a un évènement marquant et symbolique qui intervient ça risque de péter c'est tout.

Après je sais pas si on peut parler de SS si c'est ça qui te choque mais moi en lisant l'article ou ce qui se passe aux USA ou avec Adama Traoré ça me fait penser à ça ...

la guardia civil sous Franco tu as du en entendre parler, non ? c'est plutôt vers cela que l'on se dirige si Sarkozy ou quelqu'un de plus à droite prend le pouvoir.

Même avec Jupé, rien de garantit  <_< mais bon vous serez content vous serez débarrassé de Valls :ninja:

 

 

Posté(e)
Il y a 3 heures, KousKous a dit :

Ouais les SS se mettent en ordre de marche aussi. Je me demande d'ailleurs si ce qui se passe aux USA peut pas servir de déclencheur.

heu, si je te comprends bien, tu compares les policiers aux SS ? :mellow:

Posté(e)
il y a 30 minutes, Yoda a dit :

heu, si je te comprends bien, tu compares les policiers aux SS ? :mellow:

Ah ca vous surprend que je dise qu'il y a une partie de la police notamment chez les CRS, certes minimes, qui est vraiment très à droite ? 

Les SS je sais pas, même si à l'époque ceux qui ont commis ces bavures auraient sans doute rejoint les rangs. Mais des bons gros fachos ça c'est sûr.

Enfin je sais pas comment vous appelez des gens qui profitent de leur statut pour humilier, violenter des ados, des femmes et même des hommes pour le cas d'Adama Traoré. On en entend plus parler mais ça pu la magouille, les pièces qui disparaissent du dossier, les témoignages des pompiers qui invalident la version des policiers, ...

Et le tout en raison de leur couleur de peau ou de leur confession. Le terme SS me paraît pas si delirant en tout cas ...

 

 

Posté(e)
Il y a 3 heures, Footballeur82 a dit :

et en quel honneur ? tu es de la police politique ?

oui -_-

Il y a 3 heures, Nista a dit :

T'es pas au Stadium toi ? :ninja: 

Eh oh arrêtez de me surveiller!!! :ninja:

 

Sinon pour rester dans le sujet, la police d'aujourd'hui :

- "le droit, on s'en fout" :ninja:

 

Posté(e)
Il y a 8 heures, KousKous a dit :

Ah ca vous surprend que je dise qu'il y a une partie de la police notamment chez les CRS, certes minimes, qui est vraiment très à droite ? 

Les SS je sais pas, même si à l'époque ceux qui ont commis ces bavures auraient sans doute rejoint les rangs. Mais des bons gros fachos ça c'est sûr.

Enfin je sais pas comment vous appelez des gens qui profitent de leur statut pour humilier, violenter des ados, des femmes et même des hommes pour le cas d'Adama Traoré. On en entend plus parler mais ça pu la magouille, les pièces qui disparaissent du dossier, les témoignages des pompiers qui invalident la version des policiers, ...

Et le tout en raison de leur couleur de peau ou de leur confession. Le terme SS me paraît pas si delirant en tout cas ...

ok, ça me va mieux.

Ben, en fait, pas plus ni moins qu'ailleurs. Tout comme, chez les manifestants, ces assassins qui balancent des cocktails enflammés sur des hommes immobiles parce qu'ils sont flics. Dieu merci, ils ne sont pas tous des criminels. On est donc d'accord.

Tu as une vision un peu angélique du camp que tu défends et une vision vraiment erronée de ceux que tu accuses. Mais j'apprécie que tu aies nuancé tes propos.
Profite de la victoire du Tef camarade. -_-

Posté(e)
il y a 9 minutes, Yoda a dit :

ok, ça me va mieux.

Ben, en fait, pas plus ni moins qu'ailleurs. Tout comme, chez les manifestants, ces assassins qui balancent des cocktails enflammés sur des hommes immobiles parce qu'ils sont flics. Dieu merci, ils ne sont pas tous des criminels. On est donc d'accord.

Tu as une vision un peu angélique du camp que tu défends et une vision vraiment erronée de ceux que tu accuses. Mais j'apprécie que tu aies nuancé tes propos.
Profite de la victoire du Tef camarade. -_-

La en l'occurrence je parlais vraiment pas des casseurs d'extrême gauche mais des bavures policières liées au racisme de certains policiers. 

Ça représente probablement moins d' 1 % des effectifs de police mais ça fait tâche. Surtout quand c'est ton métier et que tu es censé veiller à l'ordre public. 

Après t'inquiètes je ne défends pas du tout les anarchistes qui vont lapider du flic pendant les manifs tout comme je ne défends pas non plus les racailles de Banlieue qui empêche la police ou les pompiers d'accéder aux cités. 

D'ailleurs c'est le gouvernement qui laissait volontairement déraper les manifs pour éviter qu'on parle du fond du problème à savoir la loi travail. Et c'est un syndicat de policier qui l'avait dit.

J'ai aucun problème avec les flics sinon. Je connais des gens très bien qui sont flics ou qui veulent faire flic. Je trouve juste regrettable que la hiérarchie ferme les yeux sur les bavures de leurs collègues. Parce que dans l'article visiblement ceux là n'en sont pas à leur coup d'essai.

Posté(e)
Il y a 6 heures, KousKous a dit :

D'ailleurs c'est le gouvernement qui laissait volontairement déraper les manifs pour éviter qu'on parle du fond du problème à savoir la loi travail. Et c'est un syndicat de policier qui l'avait dit.

oui bien sûr. ils payent même les casseurs le gvt <_<

sinon encore un exemple des vrais fraudeurs du système de sécu

https://fr.news.yahoo.com/sécurité-sociale-escroquerie-deux-millions-deuros-découverte-203148754--finance.html

faut savoir que 90% en montant de la fraude détectée est du fait de professionnels de Santé .

mais bon depuis quelques années, les organismes de sécu commencent un peu à s'y intéresser de près,

mais rassurez vous cela ne va pas durer :ninja:

Posté(e)
à l’instant, rastabanana a dit :

ça ne te pèse pas, des fois, d'être con?

vu la lourdeur d'autres ici, je flotte plutôt :rolleyes: 

sinon tu penses quoi de la fraude des professionnel de santé et leur toute relative impunité surtout sous les gouvernements de droite?

je vous prierai aussi de citer mes posts en entier, car pas mal de monde m'ignore et c'est donc  un peu malhonnête de leur donner à voir que le meilleur de mes posts <_<

 

Posté(e)
Il y a 13 heures, Yoda a dit :

Tout comme, chez les manifestants, ces assassins qui balancent des cocktails enflammés sur des hommes immobiles parce qu'ils sont flics.

Yoda, y a des mots qui ont un sens. Combien de policiers sont morts des suites de jets de cocktails molotovs de la part des manifestants? Ne serait-ce que récemment?

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

×
×
  • Créer...

Information importante

Nous avons placé des cookies sur votre appareil pour aider à améliorer ce site. Vous pouvez choisir d’ajuster vos paramètres de cookie, sinon nous supposerons que vous êtes d’accord pour continuer.