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connemara

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Posté(e) (modifié)
pourquoi on dirait pas RIP? on dit bien CV, ETC et autres raccourcis latins sans que ça gène.

Ben justement parce que c'est latin, ce sont des expressions ou mots enracinés dans notre langue. Quand j'entends à tout va "Non, non, non c'est un absolute no go, c'est nice to have, mais bon...trop hip quoi!", ça m'horripile.

On veut se donner un genre, mais on ne s'aperçoit même pas qu'on est ridicule. Et en plus, c'est très parisien, raison de plus. :ninja:

RIP , depuis quand c'est du latin? :)

Cf ( :) ) message 4897 :grin:

Modifié par Casimir
Posté(e)
Ben justement parce que c'est latin, ce sont des expressions ou mots enracinés dans notre langue. Quand j'entends à tout va "Non, non, non c'est un absolute no go, c'est nice to have, mais bon...trop hip quoi!", ça m'horripile.

On veut se donner un genre, mais on ne s'aperçoit même pas qu'on est ridicule. Et en plus, c'est très parisien, raison de plus. :ninja:

Tu veux te donner un genre en méprisant tout ça, non ? :)

Posté(e)
petite question: vos "RIP" c'est sensé renvoyer au "rest in peace" anglo-saxon, ou au latin "requiescat in pace."

si c'est le latin, ok, mais si c'est l'anglo-saxon, autant dire alors: "REP" (repose en paix), aussi facile à écrire :ninja:

Pour moi c'est rest in peace apres peut etre que le latin est bon aussi

:)

Posté(e)

Ingrid Betancourt a été libérée

Source :

02/07/2008 | Mise à jour : 21:28 |

.

L'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, les trois otages Américains et onze militaires colombiens ont été libérés par l'armée colombienne, a annoncé mercredi à Bogota le ministre colombien de la Défense, Juan Manuel Santos.

Plus d'informations dans quelques minutes

LCI BFM et I TELE confirme l'info

Posté(e)
ingrid betancourt en ce moment est échangée, elle est échangée contre carla bruni, qu'est-ce qu'on ferait pas pour remonter dans les sondages!

le 14 juillet il va y avoir un truc : sarkozy en string bleu-blanc-rouge !

pendant que nicolas bronze, carla bruni

c'est ta meilleure vanne depuis 1951 lors du tournoi d'osselet à Oslo, bravo

:ninja:

Posté(e)
ingrid betancourt en ce moment est échangée, elle est échangée contre carla bruni, qu'est-ce qu'on ferait pas pour remonter dans les sondages!

le 14 juillet il va y avoir un truc : sarkozy en string bleu-blanc-rouge !

pendant que nicolas bronze, carla bruni

:ninja: :fan:

Posté(e)
Deux ours blancs, un animal qui ne peuple pas l'Islande, ont été aperçus dans le nord puis abattus par la police. Ils seraient venus du Groenland sur des blocs de banquise détachés par le réchauffement.

La dérive islandaise de l'ours polaire

STOCKHOLM CORRESPONDANCE

La faute au réchauffement climatique ou la faute à pas de chance ? Ou les deux ? Le destin tragique de deux ours blancs ayant dérivé des côtes du Groenland pour venir se faire abattre en Islande courant juin ouvre de sombres perspectives. Il se passe quelque chose d'inhabituel là-haut.

Pour les Islandais, c'est un sale coup. Abattre des animaux menacés de disparition en ces temps de prise de conscience globale ne vous fait pas que des amis. Surtout que les ours ont été abattus par la police, comme de vulgaires criminels en fuite. Le premier ours est arrivé à Skagafjordur le 3 juin, où un fermier l'a aperçu en train de déambuler le long d'une route. Vision étonnante, car l'ours blanc n'est pas un animal qui peuple l'Islande. Et le dernier n'avait été vu - et abattu - qu'en 1988. Stefan Vagn Stefánsson, chef de la police locale, qui n'ignorait rien de la loi de conservation des ours, a toutefois pris la décision de le faire abattre.

"C'était nécessaire", a-t-il déclaré, ajoutant qu'il n'y avait ni sédatif ni fusil spécial en Islande pour endormir un tel animal. L'ours marchait vite et risquait de disparaître dans le brouillard alors que de nombreux curieux s'étaient approchés. Or, dit-on à Reykjavik, la loi est formelle : l'ours blanc est protégé en Islande tant qu'il ne représente pas un danger pour l'homme. En disparaissant, il devenait un risque potentiel. Exit le premier ours.

Deux semaines plus tard, le 16 juin, un nouvel ours. Là, on tombe dans l'exceptionnel. La chronique islandaise, qui recense depuis l'an 890 tous les événements survenus sur cette île, en compte environ 500 en un peu plus de mille ans. On voit tout de suite le désordre statistique que ces arrivées vont causer.

Le second ours a abordé à quelques kilomètres à peine au nord-est du point de chute du premier. C'est la fille d'un fermier, alertée par les aboiements de son chien, qui l'a découvert alors qu'elle était dans la grange des moutons. La famille a pu se réfugier dans sa ferme tandis que l'ours se goinfrait tranquillement d'oeufs. Mais, cette fois-ci, les autorités islandaises ont décidé de tout faire pour sauver la bête.

Un vétérinaire du zoo de Copenhague, à plus de 2 000 kilomètres de là, a été appelé d'urgence avec tout l'équipement nécessaire, une bonne cage, un fusil adéquat et des sédatifs en quantité. Un hélicoptère l'a transporté avec son attirail à Skagata. Cette fois-ci, on ne pourrait pas accuser les Islandais de ne pas avoir fait le nécessaire.

"RAMENER L'OURS VIVANT DANS SON HABITAT NATUREL"

Mais après une bonne nuit, repu des oeufs du fermier, l'ours s'était remis en route en plongeant à la mer, prenant tout le monde de vitesse. Une fois à l'eau, il risquait de reprendre pied plus loin, dans une zone habitée. Las, l'ours a été aussitôt abattu. "Le chef de la police n'avait pas d'autre choix", a admis le vétérinaire danois, Carsten Grondahl.

Pour les Islandais, déjà dans le collimateur des amis des animaux pour leur chasse à la baleine, la coupe est pleine. Le ministère islandais de l'environnement vient d'annoncer la création d'un "groupe d'intervention ours polaires". Il va mettre sur pied une équipe de spécialistes qui sera dotée du matériel nécessaire. "L'objectif sera de ramener l'ours vivant dans son habitat naturel", précise Gudmundur Hordur Gudmundsson, porte-parole du ministère.

Magnus Andersen, biologiste à l'Institut polaire de Svalbard et spécialiste des ours blancs, n'est d'ailleurs pas persuadé que cela soit une bonne solution : "Anesthésier et transporter un ours polaire est très risqué. On peut quand même le tuer. Et puis cela veut dire mobiliser un hélicoptère, un bateau, dépenser du carburant. Bref, si l'on pense à ce qui est le mieux pour l'environnement, peut-être est-il préférable d'abattre un ours polaire s'il en vient en Islande."

La question est donc bien de savoir si le phénomène va s'amplifier. Difficile d'être sûr de l'origine de ces deux ours, si ce n'est qu'ils viennent du nord du Groenland. Il est probable qu'ils étaient en train de chasser le phoque sur la banquise. "Près de la côte groenlandaise, il y a actuellement moins de glace, note Thor Jakobsson, responsable pendant vingt-cinq ans de l'unité de recherche sur la banquise à l'Office météorologique islandais. Les ours étaient peut-être plus à l'est, où la banquise est plus ferme et où ils chassent le phoque. Mais ils n'ont pas réalisé qu'ils quittaient la terre et qu'ils ne pouvaient plus revenir."

Pour Thor Jakobsson, le problème doit venir de là-haut, "car la glace dérivante n'a rien d'inhabituel au large de l'Islande en cette saison". C'est même de là que provient le nom du pays, pays de la glace. Mais, pour lui, il y a peu de doute sur l'origine du phénomène : "Depuis 2001-2002, j'ai constaté des changements radicaux dans la banquise dans notre zone, le long de la cote groenlandaise, à cause du réchauffement climatique, assure-t-il. Il y a moins de glace."

Un drame pour l'ours blanc. Il en reste de 20 000 à 25 000 autour du pôle Nord et ils sont présentés comme la première espèce victime à moyen terme du réchauffement climatique, car ils dépendent de la banquise pour sa survie. Leur technique de chasse au phoque repose dessus. Moins de glace le long des côtes signifie que les ours doivent aller plus loin sur la banquise, au large, où ils risquent de se faire piéger lorsque des blocs se détachent.

A cela vient s'ajouter un autre paramètre. "Il y a de forts courants le long de la côte est du Groenland, qui transportent beaucoup de glace du nord vers le sud, note Harald Loeng, chercheur à l'Institut norvégien de la mer de Bergen. Je pense que c'est un accident et que cela pourrait arriver n'importe quand." La thèse de l'accident ou de la malchance est aussi celle que préfère Magnus Andersen, même s'il ne remet pas en question l'effet certain du réchauffement climatique. Pour ce spécialiste, "ces deux ours ont pu être victimes d'un événement climatique très ponctuel et localisé, une tempête, un coup de vent qui fait qu'un bloc de glace se détache d'un iceberg. On voit de temps en temps des ours loin sur des blocs de glace. Quand ils ne savent pas à quelle distance de la terre ils sont, ils attendent. Et, en général, ils seront ramenés sur la banquise ou sur la terre. Mais, s'ils manquent de chance, ils vont dériver".

Et la question demeure. En viendra-t-il d'autres ? La presse islandaise a, depuis l'arrivée des deux ours, rapporté d'étranges phénomènes. Des touristes polonais ont aperçu de larges empreintes qui ne correspondraient à aucun animal islandais. Fausse alerte, il s'agissait des traces détrempées d'un cheval. Plus sérieux, apparemment, un fermier islandais a raconté avoir vu en songe, début juin, trois ours. Et en Islande, pays de terribles sagas, on ne prend pas de tels rêves à la légère.

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