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connemara

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Légiférer contre le mauvais gout ca peut aller très loin quand même ... Attention ca peut paraître résonnable pour protéger les gens sensibles. Mais les dérives sont évidentes : des groupes de pressions comme familles de france ont leurs cartons remplis de trucs qu'ils trouvent choquant et qu'ils souhaiteraient faire interdire.

C'est tout à fait ça. J'espère qu'on ne mettra pas le doigt dans cet engrenage. D'autant qu'on a connu ça dans le passé, oeuvres d'art interdites et tout...

Je serais tenté de dire à ceux qui s'indignent : les publicités télévisées débiles qui empoisonnent le cerveau des enfants, qui comme chacun sait sont les cibles favorites, ça ne vous fait rien, par contre ? Et faire poser des gosses en photo avec Ronald, ce n'est pas le comble du mauvais goût ?

Posté(e)
C'est tout à fait ça. J'espère qu'on ne mettra pas le doigt dans cet engrenage. D'autant qu'on a connu ça dans le passé, oeuvres d'art interdites et tout...

Je serais tenté de dire à ceux qui s'indignent : les publicités télévisées débiles qui empoisonnent le cerveau des enfants, qui comme chacun sait sont les cibles favorites, ça ne vous fait rien, par contre ?

Ouvrons les vannes. Au nom de la liberté, disons tout, faisons tout!

J'aurais plus dit les compagnons de la chanson<_<:ninja:

J'aurais enlevé une bonne partie de la phrase :lol:

Posté(e)
Ouvrons les vannes. Au nom de la liberté, disons tout, faisons tout!

Je ne dis pas ça. C'est l'indignation sélective que je ne supporte pas. Puritanisme à géométrie variable, à vomir.

Posté(e)
Ouvrons les vannes. Au nom de la liberté, disons tout, faisons tout!

Fermons les vannes. Au nom de l'indignation, bloquons tout, légiférons sur tout! <_<

belle invention que le principe de précaussion

Posté(e)
Fermons les vannes. Au nom de l'indignation, bloquons tout, légiférons sur tout! <_<

C'est une question d'équilibre et d'air du temps. On est coincé par la subjectivité...certains y trouveront leur compte, d'autres pas.

belle invention que le principe de précaussion

Je ne vois pas le rapport avec le principe de précaution.

Invité Patcoco
Posté(e) (modifié)
C'est tout à fait ça. J'espère qu'on ne mettra pas le doigt dans cet engrenage. D'autant qu'on a connu ça dans le passé, oeuvres d'art interdites et tout...

Je serais tenté de dire à ceux qui s'indignent : les publicités télévisées débiles qui empoisonnent le cerveau des enfants, qui comme chacun sait sont les cibles favorites, ça ne vous fait rien, par contre ? Et faire poser des gosses en photo avec Ronald, ce n'est pas le comble du mauvais goût ?

Je ne fais pas parti des indigné mais des choqués que cela soit visible à tous le public.

Je ne vois pas pourquoi notre cher petit ecran serait envahi de rond noir avec marqué interdit au moins de 12 ans, 16 ans ou 18 ans.

Et a coté de ça autoriser, ce qui est interdit à la télévision ,à se faire dans une fête foraine.

Je suis pour que tout soit sur le même pied d'égalité. Il existe bien des attractions pour adultes ou adolescents pourquoi celle-ci n'en ferait pas parti ? <_<

Modifié par Patcoco
Posté(e)
d'accord avec vous 2 , à la rigueur il faut interdire aux moins de 18 ans .

ouais.....et la mise en scene d'un viol c'est pour quand dans une fete foraine? celle de la torture c'est pour bientot aussi?

Posté(e)
ouais.....et la mise en scene d'un viol c'est pour quand dans une fete foraine? celle de la torture c'est pour bientot aussi?

On en est plus très loin.

Posté(e)
ouais.....et la mise en scene d'un viol c'est pour quand dans une fete foraine? celle de la torture c'est pour bientot aussi?

déja vue dans des films, irréversible par exemple .

Des gens sont sortie choqué de la salle de cinéma , le film n'a pas était interdit, par contre on était prévenu que c'était insoutenable .

ATTENTION je ne cautionne pas le mauvais goût de l'attraction, je n'irais jamais la voir , mais l'interdire , et ce serait sur le coup d'une loie , me fait plus frémir que l'atraction en elle même .

Aprés l'argumentation sur l'escalade des exemples <_<

Posté(e) (modifié)
ATTENTION je ne cautionne pas le mauvais goût de l'attraction, je n'irais jamais la voir , mais l'interdire , et ce serait sur le coup d'une loie , me fait plus frémir que l'atraction en elle même .

Je suis un peu comme toi. L'idée d'atteinte aux libertés me pose un problème. La limite liberté/bonnes moeurs-ordre public est sensible. Par contre, je ne vois pas de façon systématique la loi comme un ennemi des libertés publiques ou individuelles. Ellle sert aussi à les garantir.

Modifié par Casimir
Posté(e)
Je suis un peu comme toi. L'idée d'atteinte aux libertés me pose un problème. La limite liberté/bonnes moeurs-ordre public est sensible. Par contre, je ne vois pas de façon systématique la loi comme un ennemi des libertés publiques ou individuelles.

Moi non plus, il faut évidement des lois mais certaines me font bondir.

Par exemple obliger de mettre sur une bouteille de vin un sigle comme quoi c'est dangereux pour les femmes enceintes , cela me fait haluciné , tout ça car il y a 3 procédurier qui porte plainte parce qu'il ne savaient pas que c'était dangereux <_< .

Posté(e)
Moi non plus, il faut évidement des lois mais certaines me font bondir.

Par exemple obliger de mettre sur une bouteille de vin un sigle comme quoi c'est dangereux pour les femmes enceintes , cela me fait haluciné , tout ça car il y a 3 procédurier qui porte plainte parce qu'il ne savaient pas que c'était dangereux <_< .

Justement la question c'est bien ou peut-on fixer la limite et qui est habilité à la définir ? et bien je pense qu'a ces deux questions posées à 10 millions de personnes tu obtiendras 10 millions de réponses différentes. Or la loi s'applique à tous. Pour moi notre système actuel est le moins mauvais : sévérite pour l'incitation à la haine et la dégradation de la dignité de l'individu : racisme, xénophobie et révisionnisme historiques ne doivent clairement pas être autorisés.

Au dela de ca il s'agit de légiférer sur le gout et les couleurs, ce qui n'amene que du négatif : ceux qui veulent légiférer plus contre ceux qui se plaignent de la restriction de leurs libertés. L'indifférence et la dérision sont les seules armes efficaces contre le mauvais gout amha.

Posté(e)

A propos du crash madrilene...

Ils ont évité le pire, à quelques minutes près ils étaient à bord de l'avion de la Spanair qui s'est écrasé faisant 153 morts. Un couple d'Espagnols a échappé à la catastrophe pour avoir eu trois minutes de retard. Hector, qui voyageait avec sa petite amie, a expliqué à la télévision espagnole TVE que le personnel au sol lui avait dit à leur arrivée que l'enregistrement pour le vol JK 5022 de Spanair à Las Palmas aux Canaries venait juste de fermer. "Ce fut un autre anniversaire pour nous", a-t-il déclaré à TVE. "Pour avoir eu trois minutes de retard, nous n'avons pas pu monter à bord. C'est de la chance". Le couple a passé la nuit de mercredi à jeudi à Madrid et devait aller aux Canaries au plus tard jeudi prochain.

"Surbooking"

Un autre passager potentiel a également été sauvé de justessepour s'être vu refuser l'entrée à bord pour "sur-booking." Rafael a confié aux médias espagnols qu'il était arrivé à la dernière minute à l'enregistrement mais qu'il n'y avait plus de place pour lui dans l'avion. Dans l'attente du vol suivant pour Las Palmas, il a reçu un appel de son frère qui lui a dit que l'avion qu'il devait prendre avait eu un accident. "Au début je n'ai pas cru mon frère parce qu'on ne remarquait rien de spécial à l'aéroport", a-t-il déclaré.

L'Espagne a connu mercredi sa plus grave catastrophe aérienne depuis 25 ans quand un avion de la compagnie espagnole Spanair s'est embrasé en s'écrasant lors de la phase de décollage à l'aéroport de Madrid, tuant 153 personnes et faisant 19 blessés. Selon les premières informations, qui restent à confirmer, un des moteurs de l'avion aurait pris feu au cours du décollage vers 14h45. L'appareil se serait ensuite écrasé après être monté à une altitude de 50 mètres, selon la ministre des Infrastructures espagnole Magdalena Alvarez.

Posté(e)

San Juan, Porto Rico - Le cadavre d'un homme a été embaumé de façon à pouvoir satisfaire sa dernière volonté : rester debout durant sa veillée funèbre.

L'entreprise de pompes funèbres qui s'est occupée du corps d'Angel Pantoja Medina a eu recours à une technique d'embaumement particulière pour que ce dernier puisse être présenté debout à la famille durant les trois jours de veillée funèbre précédant son enterrement.

Le corps du jeune homme de 24 ans a été disposé debout dans le salon de sa mère, coiffé d'une casquette de baseball et affublé de lunettes de soleil. De son vivant, il aurait émis comme dernière volonté de demeurer "debout et heureux" pendant sa veillée. Sa mère a donc demandé à la Marin Funeral Home de faire le nécessaire pour satisfaire cette exigence.

article en anglais avec photos

:unsure:

Posté(e)
San Juan, Porto Rico - Le cadavre d'un homme a été embaumé de façon à pouvoir satisfaire sa dernière volonté : rester debout durant sa veillée funèbre.

L'entreprise de pompes funèbres qui s'est occupée du corps d'Angel Pantoja Medina a eu recours à une technique d'embaumement particulière pour que ce dernier puisse être présenté debout à la famille durant les trois jours de veillée funèbre précédant son enterrement.

Le corps du jeune homme de 24 ans a été disposé debout dans le salon de sa mère, coiffé d'une casquette de baseball et affublé de lunettes de soleil. De son vivant, il aurait émis comme dernière volonté de demeurer "debout et heureux" pendant sa veillée. Sa mère a donc demandé à la Marin Funeral Home de faire le nécessaire pour satisfaire cette exigence.

article en anglais avec photos

:ninja:

ils abusent avec leur attractions le Luna-park :ninja:

:unsure:

Posté(e)
Natalité : la France consolide ses atouts dans une Europe vieillissante

LE MONDE | 22.08.08 | 14h20 Mis à jour le 22.08.08 | 15h00

La France est la championne d'Europe de la natalité : avec un indicateur de fécondité de deux enfants par femme en 2006, elle devient, avec l'Irlande, le pays le plus fécond de l'Union européenne. Selon l'Insee, le seuil symbolique de deux enfants par femme est désormais franchi, ce qui n'était pas arrivé depuis plus de trente ans. La France est encore loin des chiffres triomphants du baby-boom de l'après-guerre - de 1946 à 1964, l'indicateur de fécondité n'est jamais descendu au-dessous de 2,6 - mais la natalité se redresse depuis le milieu des années 1990.

Cette fécondité fait de la France une exception en Europe : à part l'Irlande, tous les pays de l'Europe des vingt-cinq affichent une natalité en petite forme. L'Europe du sud est la plus durement touchée : en 2006, les indicateurs de fécondité italiens, espagnols, portugais et grecs ne dépassaient pas 1,4 enfant par femme. Les anciens pays du bloc soviétique ne font guère mieux : en Pologne, en République tchèque, en Hongrie, en Slovaquie et en Slovénie, les taux ne dépassent pas 1,35 enfant par femme.

Les pays du nord de l'Europe sont moins atteints par cette fragilité démographique - en Suède, au Danemark, au Royaume-Uni ou en Finlande, les indicateurs de fécondité dépassent 1,8 enfant par femme - mais ils sont encore loin du seuil de renouvellement des générations.

Le dynamisme de la France lui confère un statut à part dans le débat européen sur l'immigration : les mouvements migratoires ne contribuent qu'à un quart de sa croissance démographique alors qu'ils représentent 80 % de celle des vingt-cinq pays de l'Union.

L'IMMENSE SUCCÈS DU PACS

Si la France renoue avec des taux de fécondité qui rappellent la fin des années 1970, elle le fait cependant dans un tout autre contexte : en trente ans, le paysage familial a profondément changé. Aujourd'hui, le mariage n'est plus le passage obligé de la parentalité : en 2006, la part des enfants nés hors mariage, qui a stagné à moins de 10 % jusqu'à la fin des années 1970, a franchi pour la première fois le seuil symbolique des 50 %. "Ce qui était un événement contraire aux normes sociales est devenu un événement banal", résumaient Francisco Munoz-Perez et France Prioux dans une étude parue en 1999.

Le législateur a d'ailleurs pris acte de cette révolution silencieuse : en 1972, il a proclamé l'égalité des filiations "légitimes" et "naturelles" et en 2001, il a fait disparaître les derniers privilèges successoraux des enfants issus d'un couple marié. Prenant exemple sur la Belgique, le Québec et l'Allemagne, la France a même fini par supprimer la notion même de filiation "naturelle" ou "légitime", qui était l'un des socles du code Napoléon de 1804 : en 2005, ces mots ont purement et simplement disparu du code civil.

Si le mariage décline, une nouvelle forme de conjugalité remporte cependant un immense succès : en 2006, plus de 75 000 pactes civils de solidarité ont été conclus, ce qui représente, en un an, une hausse de près de 30 %. Depuis sa création, en 1999, ce contrat que Jacques Chirac jugeait "inadapté aux besoins de la famille" a séduit près de 300 000 couples. Nicolas Sarkozy reconnaît d'ailleurs volontiers que la droite s'est fourvoyée, en 1999, en combattant avec passion cette nouvelle forme d'union. "Nous sommes passés à côté du pacs", regrettait-il en 2008 dans le magazine Têtu.

La fortune de ce contrat est sans doute liée à sa souplesse - il peut être dissous à la suite d'une simple déclaration écrite - mais aussi à ses avantages : le partenaire d'un pacs peut devenir ayant droit auprès de l'assurance-maladie, le transfert du bail de location est automatique après un décès et le couple bénéficie depuis 2005 d'une imposition commune dès la première année. Ces atouts ont séduit les homosexuels, mais aussi les hétérosexuels : depuis 1999, 88 % des contrats unissent uni un homme et une femme.

Anne Chemin

Article paru dans l'édition du 23.08.08.

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