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Le mari de la touriste disparue voulait cacher le suicide de son épouse

En garde à vue pour dénonciation de faits imaginaires, le mari de la touriste allemande - disparue depuis jeudi soir sur les bord du Rhône à Miramas - aurait inventé toute cette histoire pour ne pas révéler à ses proches que sa femme s'était suicidée en Allemagne, a déclaré à La Provence le procureur de la République de Nîmes, Robert Gelli.

http://www.laprovence.com/articles/2009/05...-son-epouse.php

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Article : [url=http://www.numerama.com/magazine/12948-Decryptage-Sarkozy-et-son-oeuvre-de-controle-du-net.htmlnumerama]Décryptage : Sarkozy et son oeuvre de contrôle du net

Guillaume Champeau - publié le Mercredi 20 Mai 2009 à 09h08 - posté dans Société 2.0

"Le président de la République actuel a un plan". C'est la première phrase du livre de François Bayrou, Abus de Pouvoir, et l'on peut la vérifier au moins en ce qui concerne le contrôle du net. Depuis la loi DADVSI où il était président de l'UMP et ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy a déployé son plan pour contrôler le net. Il a commencé à l'appliquer avant-même la loi Hadopi, et prévoit de le parachever avec la Loppsi. Dans cet article exceptionnellement long, Numerama tente un décryptage du net selon Sarkozy.

Politique, Filtrage

Petit à petit, les pièces du puzzle s'assemblent et l'image se révèle sous nos yeux. Le projet de loi Création et Internet n'a pas encore été promulgué que déjà le morceau suivant s'apprête à faire son apparition. Projet de loi après projet de loi, décret après décret, nomination après nomination, Nicolas Sarkozy prépare méthodiquement les moyens pour le gouvernement de contrôler Internet... et les internautes.

Lundi, Le Monde a publié un excellent article sur la prochaine loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi, ou Lopsi 2), qui montre ce que prévoit le nouveau texte commandé par Nicolas Sarkozy : installation de mouchards électroniques sans vérification de leur légalité par les services de l'Etat, légalisation des chevaux de Troie comme mode d'écoute à distance, création d'un super-fichier "Périclès" regroupant de nombreuses données personnelles (numéros de carte grise, permis de conduire, numéros IMEI des téléphones mobiles, factures...), création d'un délit d'usurpation d'identité, pouvoir de géolocaliser les internautes, ...

Sans cesse repoussée, la loi est attendue de pieds fermes par Nicolas Sarkozy. C'est d'ailleurs en partie elle qui a justifié l'obsession du Président à maintenir contre vents et marée la loi Hadopi. Car "le président de la République actuel a un plan". Pour le comprendre, il nous faut accumuler les pièces à conviction. Certaines relèvent très certainement de la paranoïa, d'autres sont véritablement réfléchies par le Président.

Mises bout à bout, elles laissent peu de doute sur la volonté de Nicolas Sarkozy de contrôler le net, aussi bien dans son contenu que dans son infrastructure.

Au commencement, Nicolas Sarkozy voulu devenir Président

Très tôt dans sa carrière politique, Nicolas Sarkozy n'a eu qu'une obsession : devenir président de la République. Et une vision : pour y parvenir, il fallait contrôler les médias. Maire de Neuilly-Sur-Seine, il s'efforce de faire entrer rapidement dans son cercle d'amis proches les Martin Bouygues, Lagardère (père et fils) et autres Dassault qui le conduiront par leur amitié complice au sommet du pouvoir. C'est d'autant plus facile que ces capitaines d'industrie, propriétaires de médias, dépendent pour l'essentiel de leurs revenus des commandes de l'Etat. Entre amis, on sait se rendre des services...

Toute cette énergie de réseautage a été mise au service de son ambition présidentielle. En 2007, c'était la bonne. Première tentative, première victoire. Mais Nicolas Sarkozy a eu chaud. Il avait négligé Internet. A quelques points près, François Bayrou - qui a au contraire beaucoup misé sur Internet pendant la campagne - passait devant Ségolène Royal au premier tour de la Présidentielle, et c'est le leader du MoDem qui se serait retrouvé à l'Elysée.

Il serait faux toutefois de prétendre que Nicolas Sarkozy, qui s'était assuré le soutien du bloggeur Loïc Le Meur (à l'époque le plus influent), s'est aperçu trop tard du pouvoir du net. Fraîchement élu, le président Sarkozy n'avait pas tardé à demander "l'avènement d'un internet civilisé", prônant une "campagne de civilisation des nouveaux réseaux". Le coup de Trafalgar du refus de la Constitution européenne par les Français avait montré pour la première fois au monde politique les limites des médias traditionnels face à Internet, où l'opposition au texte européen fut virulente. Les amis de Nicolas Sarkozy dans les grands médias et l'industrie culturelle l'ont très vite convaincu qu'il fallait faire quelque chose. Lui pour conserver le pouvoir, eux pour limiter cette concurrence gênante. C'est Renaud Donnedieu de Vabres (RDDV) qui s'est chargé des basses oeuvres, sous l'oeil attentif de son président de l'UMP et ministre de l'intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy.

DADVSI et HADOPI : les premières pierres vers le filtrage

Derrière les apparences d'une première loi contre le piratage sur Internet, comme l'avait prédit le journaliste américain Dan Gillmor, c'est une alliance à trois qui s'est formée entre le pouvoir politique, le pouvoir médiatique et l'industrie culturelle. A peine la riposte graduée (déjà) adoptée, RDDV avait prévenu que la loi DADVSI "n'est que le premier d'une longue série d'adaptations de notre droit à l'ère numérique", et qu'il comptait bien s'attaquer "un jour au problème de la presse et de l'Internet". C'était en 2006.

Affaibli par la débâcle de DADVSI, le ministre de la Culture n'a pas eu le temps de mettre son projet en application. Mais l'idée d'accorder un label à la presse professionnelle en ligne et de doter les sites de presse d'un statut particulier opposé aux blogs était née. Nicolas Sarkozy l'a mise en application cette année. Le tout en permettant à la vieille presse papier de bénéficier par ailleurs de substantielles aides de l'Etat, contraires à la libre concurrence, pour investir le net.

Avec la loi Hadopi, qu'il a maintenu jusqu'à mettre en péril la cohésion du groupe UMP, le chef de l'Etat a réussi à imposer à tous les foyers français l'installation d'un "logiciel de sécurisation", qui, sous la forme d'un mouchard, aura pour but de filtrer les sites internet et certains logiciels. Soit de manière franche, en bloquant l'accès à des contenus ou des protocoles. Soit de manière plus sournoise, en mettant en place un système qui met en avant les sites labellisés par l'Hadopi ou par les ministères compétents, pour mieux discréditer les autres. Les sites de presse professionnels feront bien sûr partis un jour des sites labellisés, tandis que la multitude de blogs ou de sites édités par des journalistes non professionnels verront leur crédibilité mise en doute. Pour le moment on ne sait rien du périmètre des caractéristiques imposées par l'Etat aux logiciels de sécurisation, et c'est bien là sujet d'inquiétudes. Il suffira d'étendre par décret la liste des fonctionnalités exigées pour que la censure se fasse de plus en plus large et précise, hors du contrôle du législateur ou du juge.

LOPPSI : le filtrage imposé aux FAI

Si elle prévoit la création de ce logiciel de sécurisation, et suggère fortement son installation, la loi Hadopi ne fait cependant pas de son installation une obligation. Le risque d'inconstitutionnalité serait trop fort. Il faut donc compléter le tableau, en organisant un filtrage au niveau de l'infrastructure du réseau. C'est le rôle de la loi Loppsi, chapeautée par Michèle Alliot-Marie.

Entre autres choses, la Loppsi va imposer aux FAI une obligation de filtrage de résultat. Ils auront le devoir de bloquer l'accès à des sites dont la liste sera déterminée par l'administration, sous le secret. Ce qui n'est pas sans poser d'énormes problèmes dans les quelques pays qui ont déjà mis en place cette idée. Là aussi, une fois mis le pied dans la porte, sous prétexte de lutter contre la pédophilie (une tentation du pathos contre laquelle il faut résister), il suffira d'étendre la liste des exceptions qui donnent droit au filtrage. Ici pour les maisons de disques victimes de piratage, là pour les sites de presse suspectés de diffamation, ou pour les sites de jeux d'argent qui ne payent pas leurs impôts en France. La liste n'aura de limites que l'imagination et l'audace des gouvernants.

Encore faut-il que ces idées de contrôle du net puissent se mettre en place sur le terrain, ce qui nécessite des hommes et des femmes peu regardants. C'est dans cet art que Nicolas Sarkozy excelle le plus.

Le choix des hommes, le triomphe des idées

Dès 2006, Nicolas Sarkozy a compris qu'il aura besoin de verrouiller son gouvernement et les télécoms pour mettre en place son plan de contrôle d'internet. Christine Boutin, qui avait été une farouche et convaincante opposante à la loi DADVSI fin 2005 (au point de faire basculer le vote de certains députés UMP pour la licence globale), et qui avait défendu l'idée d'un internet libre, s'est ensuite mue dans un silence confondant à la reprise des débats en mars 2006. En échange, et entre temps, elle a reçu la promesse de Nicolas Sarkozy d'entrer au gouvernement après les élections présidentielles si elle mettait sa langue dans sa poche. Les deux ont tenu parole.

Président de la République, Nicolas Sarkozy a ainsi composé son gouvernement de manière à accomplir son oeuvre sans opposition interne. Nadine Morano à la Famille, et Michèle Alliot-Marie à l'Intérieur, n'ont pas eu besoin de forcer leur nature pour prêcher la censure de certains sites Internet ou le filtrage des sites pédophiles ou terroristes. Porte-parole de l'UMP, pilotée par l'Elysée, le lobbyiste Frédéric Lefebvre ne passe plus une semaine sans se confondre en invectives contre Internet, et réclamer le filtrage. En plaçant l'ex-socialiste Eric Besson au numérique, Sarkozy pensait peut-être aussi paralyser les critiques à la fois de son propre camp et de l'opposition, tout en s'assurant le soutien d'un homme qui a troqué ses convictions pour son ambition. En le remplaçant par Nathalie Kosciusko-Morizet, plus rebelle, Sarkozy a pris un risque. Mais il fait aussi un pari. Celui que son frère Pierre Kosciusko-Morizet, président des deux plus gros lobbys français du numérique hostiles au filtrage, serait moins audible dans son opposition si sa soeur est systématiquement suspectée de collusion lorsqu'elle défend le même point de vue. Ce qui n'a pas manqué lorsque PKM a prêché, dans le vide, un moratoire sur la loi Hadopi.

Il a fallu aussi convaincre dans les télécoms. Free, à la nature frondeuse, reste le plus difficile à manipuler pour Nicolas Sarkozy. Il a toutefois trouvé une arme : la quatrième licence 3G. L'opérateur sait qu'elle va être rapidement indispensable pour continuer à concurrencer Bouygues, SFR et Orange, qui peuvent tous proposer des offres regroupant ADSL et mobile. Mais elle est dépendante de la volonté du gouvernement. Très rapidement, Christine Albanel a fait comprendre à Free qu'il devrait être obéissant pour espérer accéder à la fameuse licence. Depuis, le dossier ne cesse d'être repoussé sous des prétextes fumeux, et Free a mis de l'eau dans son vin contre Hadopi et contre le filtrage, dans l'espoir de ne pas hypothéquer ses chances d'avoir accès à la téléphonie mobile.

Pis, Nicolas Sarkozy a fait nommer numéro deux de France Telecom Stéphane Richard, le directeur de cabinet de Christine Lagarde, qui ne compte "que des amis" dans la commission qui déterminera le prix de la quatrième licence 3G. L'homme aura également pour mission de mettre en oeuvre le filtrage chez Orange, qu'il dirigera d'ici deux ans.

Le contrôle des institutions ayant leur mot à dire sur le filtrage

Enfin, Nicolas Sarkozy s'est également assuré de contrôler les institutions qui pourraient lui faire de l'ombre. La CNIL, qui s'est opposée à l'Hadopi, n'aura pas le droit de siéger au sein de la haute autorité. Les amendements le proposant ont été refusés. Elle n'a pas non plus eu le droit de publier son avis contre la loi Hadopi, et les deux députés commissaires de la CNIL, tous les deux membres de l'UMP, ont voté pour la loi. L'un des deux, Philippe Gosselin, a même été un farouche défenseur de la loi à l'Assemblée, et sans doute au sein de l'institution. Dans son dernier rapport annuel, la CNIL a dénoncé l'omerta imposée par le gouvernement, et son manque d'indépendance, notamment financière.

Plus directement, Nicolas Sarkozy a également évincé l'autorité de régulation des télécommunications (Arcep) des études sur le filtrage, auquel elle était hostile. Redoutant que l'autorité ne reste trop à l'écoute des professionnels des télécoms et des internautes, le président de la République a récemment mis à la tête de l'Arcep Jean-Ludovic Silicani, l'ancien président du Conseil de la propriété littéraire et artistique (CSPLA). Un homme notoirement favorable au filtrage et à la lutte contre le P2P. Le CSPLA, rattaché au ministère de la Culture, compte par ailleurs parmi ses membres le Professeur Sirenelli, à qui le gouvernement confie quasiment toutes les missions juridiques liées au filtrage depuis quatre ans, avec un résultat certain.

Finalement, c'est au niveau européen que Nicolas Sarkozy compte ses plus forts adversaires. Il a entamé un bras de fer avec le Parlement Européen sur l'amendement Bono, et exerce un lobbying intense sur les Etats membres pour qu'ils refusent de marquer dans le marbre le principe du respect de la neutralité du net, contraire au filtrage. Il peut compter sur le soutien de Silvio Berlusconi, propriétaire de médias, qui met en place exactement le même plan en Italie. Mais il redoute l'opposition des députés européens.

D'où l'importance des élections européennes du 7 juin prochain. De leur résultat dépendera peut-être la réussite ou l'échec du plan mis en place par Nicolas Sarkozy.

Voilu... le 7 juin vous trompez pas :ninja:

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Invité Patcoco
Deux enfants soupçonnés de vol de vélos interpellés à la sortie de l'école

Deux cousins de 6 et 10 ans, soupçonnés de vol de vélos, ont été interpellés mardi à la sortie de leur école de Floirac (Gironde) et emmenés au commissariat, provoquant l'indignation de la mère de l'aîné et l'annonce d'une enquête interne par le ministère de l'Intérieur.

La police a agi sur requête d'une mère de famille qui avait déposé plainte pour vol et qui a pensé reconnaître ses vélos -l'un dérobé la veille, l'autre disparu depuis deux ans- aux mains des deux garçonnets, a précisé jeudi lors à la presse le directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), Albert Doutre.

Les enfants ont été interpellés "très judicieusement un peu à l'écart du groupe scolaire" après la fin de la classe, avant d'être conduits "sans menottes ni rudoiement" au commissariat situé à proximité, où leurs mères les ont ensuite rejoints, afin d'établir leur identité et d'être auditionnés, a-t-il précisé.

Deux équipages et six agents de police ont été mobilisés pour emmener au poste de police les garçonnets, la plaignante, ses deux enfants et les bicyclettes.

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lire la suite Aïcha Ouachin, la mère de l'aîné, a déclaré avoir été prévenue de l'interpellation de son fils par des enseignants et a affirmé à l'AFP qu'il avait passé "environ 45 minutes" au commissariat avant son arrivée, quand le DDSP évoque un délai de "5 minutes".

"Les mineurs ont été entendus (respectivement) une heure trente et deux heures" et un compte-rendu a été fait "à deux substituts du procureur", a précisé M. Doutre, qui "assume de bout en bout" cette intervention menée avec "tact et discernement".

Le ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a toutefois demandé au directeur général de la police nationale l'ouverture d'une enquête interne.

Au terme de l'audition, il s'est avéré que le plus jeune des mis en cause avait effectivement "emprunté", selon ses dires, le vélo disparu la veille, alors que "l'enquête se poursuit" pour déterminer à qui appartient le second, a précisé le responsable policier.

"La dame a porté plainte. Il n'y pas de souci: elle vient me voir, ou la police vient à la maison, et moi, je leur fournis la preuve que c'est mon vélo", a réagi Aïcha Ouachin, qui se dit "choquée" par la procédure.

Que les policiers "aillent voir le directeur (de l'école), qu'ils demandent les coordonnées du gamin et qu'ils viennent à la maison, ou qu'ils nous convoquent", a admis Mme Ouachin, mais là, "je suis choquée qu'ils viennent chercher des gamins à la sortie de l'école devant tous leurs camarades".

"Les enfants de l'école pensent que mon fils est allé en prison" et que "c'est un voleur", a-t-elle poursuivi.

La municipalité a également critiqué le mode opératoire: "Il y avait d'autres moyens d'agir" pour entendre "ces gamins qui n'ont jamais fait parler d'eux", a notamment estimé Jean-Jacques Puyobrau, adjoint au maire de Floirac.

"Je conteste la forme, pas le fond", a-t-il ajouté, avant de regretter une intervention "qui participe à stigmatiser la ville", située dans la banlieue de Bordeaux.

Aymed Korbosli, secrétaire régional de l'Unsa-police-le-syndicat-unique, a quant à lui affirmé que la responsabilité de ce type d'interventions incombait à sa hiérarchie qui exige "de la quantité, pas de la qualité", au "manque d'effectifs" et "à la religion du chiffre et des statistiques".

Dans un communiqué, le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a qualifié d'"inacceptable" cette "arrestation".

C'est vraiment du n'importe quoi :o

Pour la quantité et la qualité on s'en rends de plus en plus compte :ninja:

:angry:

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C'est vraiment du n'importe quoi :bougie:

Pour la quantité et la qualité on s'en rends de plus en plus compte :yay:

:blink:

surtout que le vélo du gamin était bien le sien et qu'il ne l'avait pas volé......les policiers se sentent pousser de ailes avec un tel gouvernement et je me mets a la place des parents du gamin qui a été interrogé deux heures durant, alors qu'une discussion de 5 minutes au téléphone des policiers avec les parents aurait innocenté de suite l'enfant. Le plus marrant c'est que le vélo avait été offert au gamin par un ami....militaire de la famille.

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C'est mal venu. Tellement mal venu que je me demande si ce n'est pas une manoeuvre machiavélique, à un moment où les parents d'élèves semblaient mûrs pour respecter davantage l'autorité scolaire, garante des valeurs de la république. Je n'ai pas envie de développer tellement ça m'emmerde.

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il y a quelques jours, une radio a traduit des propos récents de barrack obama, et ça dit à peu près :

je suis tellement bon et tellement efficace, que mes 100 prochains jours je vais les faire en seulement 72 jours, et le 73 ème jour je me reposerait.

-

ces jours-ci un journaliste sur TLT a cité toqueville, qui aurait dit que les états-unis seraient passés directement de la barbarie à la décadence sans passer par la civilisation.

mais je trouve que cette phrase peut être discutée ou au moins relativisée; d'autres grands pays sont le même cas, et on a aussi d'autres exemples : un pays qui passe de la civilisation à la barbarie, ou un autre qui passe de la décadence à la barbarie.

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Ovni à Bélesta en 1954 : c'était une blague !

En 1954, des copains font valser des lumières au dessus de la colline de Millet et défraient la chronique pendant 50 ans.

Le 16 octobre 1954, un samedi, dans le ciel nocturne de Bélesta on assista au surgissement « de boules lumineuses évoluant durant une demi-heure en une ronde magique ». C'était le titre de La Dépêche du Midi » qui, quelques jours plus tard, consacrait un long article au phénomène, rédigé par le docteur Millet, alors président de l'aéro-club de Lavelanet. On était en pleine période d'apparitions d'OVNI dans le ciel de France, des dizaines de témoignages avaient été dûment recensés, par les autorités.

A Bélesta des dizaines de personnes ont pu témoigner du ballet des boules lumineuses au-dessus du « Rocher » de Millet, où se trouve une croix. Les gendarmes le vérifièrent aussi, appelés par une population que le phénomène intriguait. Depuis ce « cas » est un des classiques de l'Ufologie, que l'on trouve référencé partout, des auteurs à succès s'y appuient pour développer leurs thèses autour des mondes inconnus qui viennent nous visiter. Et pourtant il va falloir rayer cette splendide apparition : car ce n'était qu'un canular !

«PRESCRIPTION»

« J'ai pensé qu'après 55 ans, il y avait prescription, que le temps était venu de dire haut et clair la vérité ». René Lagarde est au nombre des témoins. Ce septuagénaire, ancien de la police nationale n'est pas un rêveur. « Cette affaire, c'est un amusement de jeunes. Avec tous mes copains de Bélesta, nous étions une demi-douzaine, on s'ennuyait ferme ce samedi soir-là. Dans les journaux, à la radio, on ne parlait que d'Ovni. Alors on s'est dit : ils en veulent, on va leur en offrir ! ».

Cinquante-cinq ans après, ils sont là les principaux protagonistes de ce canular, tous entrés dans leur soixante-dixième année, encore amusés au souvenir de ces étranges apparitions lumineuses. : Jean et André Sibra, René Lagarde, Gérard Pibouleau, Gérard Coléra. C'est comme si c'était hier. Devant eux, le massif de Millet, très raide, qu'à l'époque ils grimpèrent quatre à quatre avec un étrange appareil entre les mains. Une fourche de vélo, un guidon, une roue et attaché un peu partout, des lampes électriques puissantes. C'est le père de l'un d'entre eux qui avait fabriqué ce curieux engin. Lui aussi était dans la confidence. Sur les lampes, des caches de couleurs faits avec des papiers d'enveloppe de bonbons. Rouge, jaune, vert

Ils en rient encore

« Avec ce vélo spécial, on montait et on descendait autour de la croix, il n'y avait pas d'arbres à cette époque, dans la nuit les gens voyaient mal et ils avaient l'impression que ces lumières montaient et descendaient dans le ciel. » poursuit René. Ses copains hilares, reprennent la chanson. « De là-haut - se souvient André - on a vu monter une voiture, c'étaient les gendarmes: on a décampé ! » Manque de chance pour les jeunes qui voulaient seulement s'amuser, le ciel en a rajouté une couche, comme pour rendre plus crédible leur canular. « Alors que l'on partait, il est passé dans le ciel une énorme étoile filante ! », raconte René. C'était la lueur qui semblait atteindre Belvis dans le témoignage !

En bas, dans les rues de Belesta où se déroulait un concours de belote, tout le monde était dehors, avec les gendarmes. Une grande partie de la population a donc pu témoigner de ce qu'elle a vu. Gérard Pibouleau se souvient : « Quand nous sommes redescendus, on a essayé de dire que c'était nous. J'ai même reçu une bouffe de la part de quelqu'un qui me traitait de menteur. L'affaire a pris de l'ampleur. On n'a pas osé en reparler. Et depuis on vit avec ce secret ! »

DANS LES LIVRES

L'affaire depuis était devenue un classique de l'Ufologie. C'est parce que René Lagarde l'a trouvée relatée dans un livre, consacré à l'Ariège, et parce qu'il a aussi consulté internet, qu'il a décidé de parler. Il a appelé ses copains. L'un d'entre eux était décédé. Un autre malade, n'a pu venir au rendez-vous de ce sympathique « cinquantenaire ». Sous un soleil de printemps, ils se tenaient là, avec leur sourire espiègle, contemplant le massif de Millet, et les yeux encore perdus dans leur belle blague de jeunesse !

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L'observation «officielle» dans «La Dépêche» de 1954

Selon les rapports de gendarmerie, les témoignages recueillis, voici le récit tel qu'il est repris dans toutes les revues ou sites concernant les OVNI:

« Vers 21 h 30 les habitants de Belesta aperçoivent les premiers, au-dessus des rochers qui bornent l'horizon vers le sud-ouest, une curieuse luminosité qui semble provenir d'un objet très brillant caché par le bord de la montagne. Il y a bientôt de nombreux témoins dans les rues. Presque aussitôt l'objet monte dans le ciel et apparaît sous forme d'une ellipse rayonnant une lueur intense. Il n'y reste pas longtemps, redescend, redevient visible, puis remonte, redescend, apparaissant et disparaissant plusieurs fois de suite. Il est très aisé de suivre ses mouvements. Il en est ainsi pendant huit à dix minutes, jusqu'à 21 h 40. À ce moment, ce n'est pas un disque qui réapparaît, mais deux, séparés par un espace très franc. Ils ne présentent ni le même éclat, ni la même coloration, l'un blanc brillant, l'autre vert pâle. Cette phase dure une minute environ.

UN OBJET FILE VERS BELVIS

Tout à coup on peut voir non plus deux, mais trois objets. Ils changèrent fréquemment et subitement de coloration. Avec ce troisième objet est apparue une nouvelle couleur : un rouge foncé extrêmement lumineux semblable au rouge d'un vitrail éclairé par le soleil. À 21 h 45, le phénomène disparaît subitement et définitivement. Mais les témoins principaux qui peuvent suivre la fin des événements, un docteur, le chef de la brigade, et une troisième personne montent en voiture au-delà de la forêt par la D 16, jusqu'au plateau de Sault. À 22 h 05 au sud ouest de Belesta ils peuvent observer la dernière phase du phénomène : un vaste objet vert pâle file à très grande vitesse en direction de Belvis, vers l'ouest.

[] »

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Le cas de Bélesta : souvent cité dans les livres et remis en cause

L'observation de Bélesta est citée dans de nombreuses sources (voir ci-dessous) mais il faut bien avouer que certains auteurs avaient des doutes sur la réalité du phénomène. Comme Gérard Barthel et Jacques Brucker qui ne sont pas loin de débusquer la supercherie lorsqu'ils écrivent que « la recette pour cette observation est d'un habitant de Bélesta qui a bien connu l'inventeur : il faut prendre une vieille roue de bicyclette ». E t de détailler le mode d'emploi, un peu différent de ce qu'il fut en réalité mais assez proche toutefois. Michel Figuet dans son extrait du catalogue Francat note lui aussi qu'il s'agit d'une mystification.

UNe blague souvent reprise

Il faut dire qu'à Belesta certains, qui n'étaient pas les auteurs du canular, avaient ensuite pris la blague à leur compte C'est donc qu'ils se doutaient. À moins qu'ils aient voulu tirer une petite gloire en s'appropriant une part du mystère.

En revanche, le « cas Belesta » est largement évoqué dans les sources suivantes :

- « Flying saucers uncensored » de Harold T.Wilkins (1 954) page 57 ;

- « Mystérieux objets célestes » d'Aimé Michel Séghers Éditeur (1 958) pages 246-249,

Notons que sur le net l'affaire est aussi évoquée : Ovni dans la région Midi-Pyrénées. les-ovini.com. et de très nombreux blog font état des faits.

http://www.ladepeche.fr/article/2009/05/22...une-blague.html

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L'AG au Mirail a reconduit le blocage, au moins jusqu'à demain apparemment. Si d'ici mercredi le blocage persiste alors les partiels devront être passés en septembre prochain.

Je suis dégoûté, énervé, frustré, j'ai jamais eu autant envie de violence qu'en ce moment. :ninja:

Même si je ne peux qu'être d'accord avec ce mouvement ... je regrette simplement les actions de cette année et la sourde oreille du gouvernement, qui ne pourront que pénaliser les étudiants des facs bloquées. Bon courage.

:diable:

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Voilu... le 7 juin vous trompez pas :ninaj:

ben dis donc! :unsure:

sinon, le 7 juin, je sais pour qui je vais pas voter, mais pas encore pour qui je vais voter, faut dire que quand tu vois la campagne éléctorale à la télé, t'as envie de pleurer de rire!

entre le NC et le parti des gens en passant par les spots bon marché de l'ump et du ps crise oblige, j'ai décidé d'attendre que mr de villier me téléphone pour faire mon choix :ninja:

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ben dis donc! :ninja:

sinon, le 7 juin, je sais pour qui je vais pas voter, mais pas encore pour qui je vais voter, faut dire que quand tu vois la campagne éléctorale à la télé, t'as envie de pleurer de rire!

entre le NC et le parti des gens en passant par les spots bon marché de l'ump et du ps crise oblige, j'ai décidé d'attendre que mr de villier me téléphone pour faire mon choix :ninaj:

Ben pour moi, c'est tout vu. 2 ans de pouvoir et une régression sociale sans précédent + copinage, népotisme, affairisme étalés au grand jour = pas l'UMP :unsure:

Le problème de la droite actuellement c'est précisément qu'elle devient décomplexée.

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Ben en général, quand on vote, on pense toujours "bien voter". On ne sait qu'après qu'on s'est trompé (ou pas).

Ca c'est sûr...penser bien voter pour un type qui souhaite déceler cher les enfants de trois ans les tendances déviantes ou qui pense que le suicide et l'homosexualité sont génétiques reste très subjectif :unsure:

Modifié par Casimir
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