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Les Cahiers du Football


Toulousiano

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avant_match.jpg

Ça devait arriver: excédés par cette saison médiocre, les ultras monégasques ont envahi la pelouse de Louis-II.

C'est une des vignettes des cahiers que j'ai préférée. :blush:

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A noter que c'est la vignette d'un lecteur, Cyril Trolle. :blush:

Les Cahiers avaient mis "En exclusivité, voici le prochain maillot extérieur de l'OL. Par Jean-Alain Boumsong.". C'est important de la souligner :jaune:

Posté(e)
A noter que c'est la vignette d'un lecteur, Cyril Trolle. :blush:

Les Cahiers avaient mis "En exclusivité, voici le prochain maillot extérieur de l'OL. Par Jean-Alain Boumsong.". C'est important de la souligner :jaune:

Tiens, d'ailleurs, une p'tite question au passage, comment on envoie notre vignette ? Si quelqu'un le sait, je suis preneur, je me suis souvent posé la question.

Posté(e)
Tiens, d'ailleurs, une p'tite question au passage, comment on envoie notre vignette ? Si quelqu'un le sait, je suis preneur, je me suis souvent posé la question.

J'ai essayé une fois, ils ne l'ont pas prise. Une histoire de droit. Apparemment seuls les textes peuvent être changés par les lecteurs sur les vignettes déjà existantes. :blush:

Invité Patcoco
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Au terme du championnat, soumettons les sept équipes de tête au test de la régularité, en les classant selon quatre séquences: les trois premières de dix journées, et un sprint final de huit journées (1).

gaz37_regularite.jpg

Alors que sur les trois premières périodes, Bordeaux se montrait le plus régulier, juste devant Lyon et Toulouse, en obtenant des totaux très proches sur chaque séquence (2 points décart au plus pour Bordeaux, 3 pour Lyon et Toulouse), ce sont étrangement les Girondins qui décrochent la palme de l'irrégularité sur l'ensemble des quatre périodes, parmi les sept premiers du classement. Paradoxal pour une équipe dont on a souvent justifié la première place par la plus grande régularité (argument véhiculé même par les Marseillais). En obtenant le meilleur total de ses trois premières séquences au cours du sprint final (2), les champions de France n'auraient totalisé que 72 points en fin de saison. C'est donc bien "l'irrégularité positive" de leur fin de championnat, ce long sprint sans faute d'un peu moins d'un tiers de saison, qui leur permet de succéder aux Lyonnais.

Toulouse, profitant de l'accélération des Girondins et de la décélération des Lyonnais sur la dernière période, termine premier de notre championnat de la régularité, devant Lyon et Marseille, qui réédite le total de sa meilleure période (23 points entre la 21e et la 30e journée) sur sa fin de championnat. En vain.

Classement de la régularité

1. Toulouse +/- 5,25

2. Lyon +/- 6

3. Marseille +/- 7,75

4. Paris et Lille +/- 10,75

6. Rennes +/- 11

7. Bordeaux +/- 12

Pas mal ce classement :ninja:

Invité Patcoco
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Rien ne te choque © ? ;)

:ninja:

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cramé contre cramé

"Vieira court après lui-même" (lequipe.fr).

pauleta_tribune.jpg

Alors qu'il salue tranquillement un ami en tribune opposée, Pedro Miguel Pauleta va être, pour la première fois de sa vie, idéalement servi par Fabrice Pancrate.

:ninja:

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revault_supporter.jpg

Insolite : le tifo le plus nul du monde.

revault_supporter.jpg

"Bertrand Renard, un commentaire ? En 19 lettres, il y avait aussi «Matraquerons ta vulve», mais ce n'est pas forcément plus cohérent".

  • 2 semaines plus tard...
Invité Patcoco
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manque de doigté

"Saint-Etienne sonde Landreau" (L'équipe). Alors que c'est Janot qui a mal au cul.

<_<

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rascal Nouma

Louis Nicollin (Midi Libre): "Kanté (...) nous a demandé 120.000 euros mensuels. Je lui ai demandé s'il ne se touchait pas un peu".

:rolleyes:

bordeaux_koh_lanta.jpg

"Celui de vous trois qui gagne le droit de sortir du Haillan est... Souleymane!"

leboeuf_hilare.jpg

"Tu te rends compte, avant Anelka et Malouda, c'était moi la star française de Chelsea!"

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Extrait d'un bouquin (La saison 07/08 vu par un supporter du PSG) dont il font la promo dans les CDF

Le style est pas trop mal je me reconnais parfois dans ses propos, mais je n'irai pas jusqu'a lire le bouquin en entier (a part si il serait sur le TFC :1er:)

Extrait : PSG-Toulouse, samedi 15 décembre 2007

Depuis que Julien [Quemener] est mort, Boulogne a déposé un immense tifo noir et blanc à son prénom parcourant toute la longueur de la tribune et lui rend un hommage systématique à chaque rencontre, en entonnant un court mais toujours vibrant Julien, Julien, Julien. Vincent et moi, consternés par le niveau global de léquipe et par les résultats négatifs récurrents, avons pris lhabitude de répondre par un Julien, tu rates rien, le sourire en coin. Cest idiot. Cest drôle. Drôle et idiot.

Le Parc me manquera à moi aussi, quand je serai crevé.

Les quotidiens crachent leurs dépêches: le match contre Toulouse sera sous haute tension. Encore plus de CRS, de gendarmes mobiles, de stadiers, des détecteurs de métaux comme sil en pleuvait, plus de fouilles corporelles. Les ultras ont décidé de ne pas encourager léquipe. Silence total pendant quatre-vingt-dix minutes. Et gare à ceux qui oseraient violer lordre du jour La raison est simple: les supporters ont tout fait depuis le début de la saison pour communiquer leur passion à la pelouse. Peine perdue. Et donc, à partir daujourdhui, cest aux joueurs de projeter lenvie du terrain aux tribunes. Pas gagné. Comme ce match couperet. Ça pue.

Je passe chez Vincent qui nhabite pas loin. Une clope, on prend les casques et on grimpe sur sa moto aux couleurs de Paris. Avec sa fameuse cicatrice sur le réservoir, infligée par la clé dun courageux anonyme, Marseillais épidermique ou vandale sans cause. Peu importe: la blessure est là, belle comme un premier amour oublié. Vincent roule vite, frôle les véhicules trop lents, jongle avec les feux, les passants. Un grand nimporte quoi totalement maîtrisé.

Porte de Saint-Cloud. Pas tant de flics que ça. Les détecteurs de métaux ont semble-t-il posé un lapin aux tribunes latérales. Privilège de taulard réservé aux deux virages. La fouille relève toujours de la supercherie. Je veux un jour introduire une arme de nimporte quelle catégorie pour atomiser un arbitre trop partial, des joueurs pas assez concernés, un président actionnaire paresseux, aucun problème. Bazooka, grenade, revolver, capsule de sarin ou tronçonneuse rouillée, tout rentre, tout passe. Le cirque! Le Parc est devenu un cimetière sans fleur, aux allées bondées, des gens qui ne viennent pas visiter leurs morts mais contempler ceux des autres.

Paris joue trente premières minutes valables. Se procure beaucoup de coups francs, de corners, manque limmanquable à deux reprises.

Toulouse attend. Ils attendent tous.

Et puis linévitable. Camara passe en retrait au gardien Landreau, qui, déjà trop avancé, ne peut intercepter le ballon. Elmander en profite pour marquer son sixième but en trois matches. Les gradins insultent Camara. Ouais. Sauf que Landreau est le vrai fautif. Allez savoir pourquoi, il bénéficie dune excellente réputation, peut-être le dernier joueur à Paris avec Pauleta qui ne connaît pas les sifflets. Mystère. 0-1.

Le Parc se moque. Un tifo Les Chèvres fait son apparition. Boulogne scande Équipe de merde. On a, on a une équipe de merde enchaîné avec Au mercato, barrez-vous. Mi-temps. On fume. On hait. On fume.

On pleure de lintérieur. Ça reprend. Paris pousse, dans le vide, notre vide. Elmander séchappe, crochète et tire dans la surface. 0-2. À peine croyable. Le feraient-ils exprès, ces onze petits laborieux?

Le pénalty de Pauleta pendant les arrêts de jeu ne sert évidemment à rien. Le PSG sincline de nouveau chez lui. Chez moi. Il fait froid maintenant. Lhiver attend le coup de sifflet final pour mordre. Retour dans le onzième, jachète un minuscule sapin de Noël à 18 euro et une guirlande chez le Paki du coin, 4,90 euro. Jaimerais vraiment savoir pourquoi.

Il scintille dans le salon, il a lair de se foutre de ma gueule. Je lentends, sa rengaine silencieuse: Paris est tragique, Paris est tragique, jai envie de le frapper, fort. Sapin de merde. Équipe de merde. Vie de merde.

Je regarde en boucles le résumé du match. Conseil pratique pour les futurs supporters de Paris: toujours simposer de revoir rapidement les images après une défaite. Toujours. Et à plusieurs reprises si possible.

Ça natténue rien mais ça permet de se sentir comme au centre dune tragédie shakespearienne. On revit ce qui est déjà mort, on ferme les yeux, je compte jusquà sept et je me retrouve au Parc, à 14h59, juste avant le début du match. Comme si rien de tout ça navait existé. Nouveau départ. Les voyages dans le temps simposent comme une solution tout à fait viable. On tente de relativiser, belle connerie. On scrute le classement, on fait des calculs qui rendent fous, on plonge dans lavenir, Madame Soleil misérable, aux prévisions moisies. On souffre en toute subjectivité. Une larme coule le long de ma joue gauche. Je renifle bruyamment. Encore un week-end noyé, un week-end foutu. Les mêmes questions défilent:

- Mais pourquoi je continue à me gâcher la vie avec ce Club
 de MINABLES?

- Jai fait quelque chose au bon Dieu ou quoi?
 (La mégalomanie du supporter est sans limites).

- Et si on gagne à Saint-Étienne la semaine prochaine, est-ce 
 que ça nous sort mathématiquement du trou?

- Le Parc est-il marabouté? A-t-il été construit sur un vieux
 cimetière indien?

- La Ligue 2 ne serait-elle pas la meilleure solution: descendre, virer les stars bidons, les gros salaires et repartir de zéro?

- Cest moi ou tout ce que jaime, supporte, défend irrémédiablement, finit par ne ressembler quà un énorme :et écoeurant gâchis?

- Et si je ne venais plus au Parc, peut-être que léquipe gagnerait enfin? (la mégalomanie, toujours). (blackcatpowaa :huh: )

- Tu ten fous, ce nest que du foot après tout, fais la part des choses, mec!

  • 3 semaines plus tard...
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cadeau de départ

"Nice: Moussilou va prendre la porte" (maxifoot.fr). Attention à ne pas rater le cadre.

proverbe normand

"Bonnet au Havre?" (lequipe.fr). Parapluie à Cherbourg.

tapie_abdos.jpg

"Tu vois Christophe, le monde se divise en deux catégories. Il y a ceux qui mettent l'argent dans une enveloppe, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses".

  • 1 mois plus tard...
  • 2 semaines plus tard...
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Lyonnais et Marseillais ont fait tourner la planche à billets en vain. Malgré les onéreux recrutements de Lucho et Lisandro, la plus grosse recrue de la Ligue 1 reste pour l'heure Loulou Nicollin. -_-

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mardi 25 août 2009 - 17h00

Les acteurs du foot français et de la L1 en particulier ont cette faculté à créer des expressions sorties de nulle part mais reprises par la France entière. La dernière en date ? « Y'a pas mort d'homme ». Vraiment ?

Les Cahiers du Football vont bientôt pouvoir sortir un Tome II de leur « Parler foot haut en couleurs ». Après le désormais célèbre « Oui, je crois que bon » de Laurent Blanc, l'incompréhensible « Au jour d'aujourd'hui » made in tout-le-monde ou encore la manie de réclamer une substantielle prime à son « Président ! Président ! Président ! » en tapant sur tout ce qui bouge dans les vestiaires au moindre point arraché à la dernière minute à l'extérieur après n'avoir « rien lâché » (vous aussi, vous devez bien avoir deux, trois exemples), les joueurs de L1 ont trouvé une nouvelle marotte. Si, si, prêtez l'oreille au cours des prochains week-ends ! Le « y'a pas mort d'homme » est très en vogue en ce mois d'août.

Steve Mandanda sur notre site après la titularisation d'Hugo Lloris aux Féroé ; Adil Rami (Lille), encore sur Football365, après la défaite au Vélodrome ; un autre Lillois sur l'antenne de Canal dimanche dernier au sortir du nul (1-1) concédé au Téfécé dans le Nord Tous y allaient de leur petit « Y'a pas mort d'homme » comme pour dédramatiser une situation que l'on pourrait imaginer, nous, oh méchants journalistes !, comme inconvenante ou inconfortable. Ils se sont refilés le mot ou quoi ? Par contre, aucun mouvement de panique du côté de Saint-Etienne, Auxerre, Grenoble ou Valenciennes après trois défaites inaugurales. Deux solutions. 1- Soit ils ne lisent pas Foot365 et ne regardent pas leurs petits camarades à la télé pour se mettre au courant des dernières nouveautés en termes de linguistique. 2- Là-bas, c'est toujours « y'a pas le feu » ou encore « la saison est encore longue » qui font un tabac.

Plaisanterie mise à part, cette expression, finalement, nous convient parfaitement. Il y a près de trois semaines, nous reprenions à notre compte le fameux « I'm so excited » des Pointer Sisters pour tenter d'expliquer notre impatience de voir la L1 redémarrer. Trois journées plus tard, effectivement, y'a vraiment pas mort d'homme. Mieux, notre excitation est bien loin d'être tarie. Des buts à la pelle, aucun 0-0 après trente matchs, le trio « PLM » (pardon M.Antonetti) accompagné du champion en titre aux avant-postes, des clubs historiques en danger pour la petite touche dramatique et un Championnat passionnant. « Que demande le peuple ? » me direz-vous pour continuer dans la série des expressions à deux balles. Eh bien, laconique, je vous répondrais : « Ne nous emballons pas ! Jusqu'ici tout va bien mais c'est à la fin du bal qu'on paie les musiciens. »

football365

  • 4 semaines plus tard...
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L'action de jeu typique du Paris Saint-Germain

fiche_psg_action.jpg

À la 90e minute d'un 0-0 poussif, Paris a sa ligne défensive à hauteur du point de penalty et sa ligne de milieux à l'entrée de la surface... Pas attaqué, un joueur adverse prend sa chance de loin: immobile sur ses appuis, Coupet voit la balle s'écraser sur sa transversale, frapper le sol devant sa ligne et revenir en jeu en tribune, Mickaël Landreau qui, plein d'espoir, s'était levé en serrant les poings, retombe lourdement sur son siège et se rompt à nouveau les ligaments croisés.

Le ballon revient sur Sammy Traoré qui fait un grand pont sur l'attaquant adverse et part à grandes enjambées vers l'aile gauche. Le temps qu'il lève la tête pour regarder les appels, Ludovic Giuly est déjà dans la surface opposée, hors-jeu de trente-cinq mètres à bout de souffle, l'ancien Monégasque préfère sortir du terrain, où une équipe médicale l'attend avec du matériel de réanimation.

Embêté d'avoir le ballon, Traoré veut trouver son meneur de jeu, mais Stéphane Sessègnon est en train de se battre avec l'arrière droit adverse... Du coup le grand Malien balance un long ballon vers l'avant. Guillaume Hoarau se précipite pour dévier de la tête quand surgit Mevlüt Erding, qui prend appui sur une motte de terre, lui monte sur les épaules et dévie le ballon avant lui en tribune, Sébastien Bazin demande à Alain Roche sur quels critères exactement il a estimé la complémentarité des deux attaquants.

La Commission d'éthique, s'auto-saisissant pour la première fois depuis un an et demi, annule le point du match nul gagné par Paris en estimant que ladite motte de terre était en fait un monticule de taupe et que, de fait, les Parisiens jouaient à douze contre onze.

:ninja:

extrait de : PSG 2009/2010 : La fiche

  • 4 semaines plus tard...
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24 HEURES DANS LA VIE DU GRENOBLE FOOT 38 :ninja:

8h30

"Salut, imbécile!". "Bonjour, président". Cest en ces termes que se saluent Pierre Wantiez et Mecha Bazdarevic, respectivement directeur général délégué et entraîneur du Grenoble Foot 38. Sur le parking du Stade des Alpes, les joueurs commencent à arriver pour rejoindre le car qui les conduira à Gerland. Le moral nétant pas au mieux après seize défaites consécutives en L1, lentraîneur a décidé demmener le groupe au complet à Lyon.

8h47

Arrivé en avance, Laurent Batlles prête sa Fuego à Sofiane Feghouli pour quil sentraîne aux manuvres quil vient dapprendre en conduite accompagnée. Feghouli réussit son créneau du premier coup. Viviani arrive, dans la voiture de Le Crom.

8h51

Lécurie McLaren appelle Pierre Wantiez pour linformer quelle va venir superviser Feghouli pour la saison prochaine. Nicolas Dieuze se gare tout près de travaux de voirie et passe sous une échelle. Au même instant, David Sauget se démet lépaule en hissant son sac dans la soute.

9h15

Pierre Wantiez prend place à côté de Bazdarevic dans le car, bien décidé à parler tactique et à passer les joueurs en revue. Le chauffeur du car salue Wantiez dun "Bonjour patron!". "Salut clampin", répond ce dernier, jovial. Le car démarre et rejoint lautoroute.

9h38

La Jaguar de Bernard Lacombe, de retour vers Lyon, double le car. David Jemmali, qui le reconnaît, glisse à Jimmy Mainfroi quil avait toujours du mal à le prendre en marquage individuel, à lépoque. Et il ajoute: "Tiens cest marrant, tu as le même prénom que le bon président Carter". Terrorisé, Mainfroi va sasseoir deux rangs derrière, sur le siège vide à côté de celui où sont assis Viviani et Le Crom.

10h40

Jimmy Juan sest assoupi. Wantiez le désigne à Bazdarevic, qui répond: "Dormir, cest ce quil fait de mieux. Je lappelle Juan lÉteint". En voyant Matsui en costume croisé, Wantiez questionne Bazdarevic: "Il est élégant, lui, il est de la famille des actionnaires?". "Non, répond le coach, il était milieu mais ça fait des années quil nentre plus en jeu alors il a perdu lhabitude du sportswear".

10h58

La Skoda Fabia de Jean-Claude Killy, qui se rend au CNOSF, double le car. Wantiez aperçoit un joueur quil na jamais vu et demande: "Et lui, cest qui?". "Kucukovic". Après un temps darrêt, Wantiez réplique à Bazdarevic: "Coucou, connard".

12h25

Le car arrive au relais Le Buf Jardinier, à hauteur de Bourgoin-Jallieu. Les joueurs se rendent à la cafétéria et font la queue avec leur plateau. Jemmali consulte sa montre à gousset et estime quils arriveront juste à lheure dans la ville de Francisque Collomb.

12h35

Un car Suzanne de lAmicale iséroise des retraités invalides partiels arrive au Buf Jardinier. Ses occupants, affamés, doublent les joueurs grenoblois dans la file dattente en leur jetant des regards menaçants.

13h11

Le premier Grenoblois, Laurent Courtois, arrive enfin à la caisse de la cafétéria. Assis sur la même chaise, Viviani et Le Crom partagent un même repas. Nicolas Dieuze constate quil en a pour 13,13 Euros. Au même instant, Martial Robin trébuche, renverse son plateau et souvre le visage en retombant sur sa fourchette.

13h49

Le car repart. Quelques minutes plus tard, il sarrête et fait demi-tour pour récupérer Jemmali, Akrour et Batlles, remontés par mégarde dans celui de lAmicale iséroise.

14h27

Le van de Michel Fugain, en gala le soir même à Saint-Priest, double le car. Wantiez demande à Bazdarevic: "Et Zidane, ducon, il nest pas en forme, Zidane, depuis son traitement pour les cheveux?" Bazdarevic se retourne et répond: "Si, sans doute, mais lui cest Batlles".

15h15

Bostjan César sort un jeu de poker pour passer le temps. Wantiez interpelle Bazdarevic: "Et lui, patate, il joue, lui?". Lentraîneur soupire: "Ah, lui Disons quau mercato, si on prend Rod Fanni et Marius Trésor, il pourra au moins jouer à la belote".

16h01

Le solex du recteur de la paroisse de Saint-Quentin-Fallavier, à la bourre pour loffice de 18h, double le car. Feghouli se joint à César et tire une paire de deux.

16h08

Le World Poker Tour annonce à lAFP quil va superviser Feghouli pour la saison prochaine. Courtois tente de motiver le groupe en rappelant combien cest formidable, un derby. Jemmali et Batlles opinent du chef, en précisant que le leur est très pratique pour monter lescalier.

16h20

Cest Bazdarevic, cette fois, qui interroge Wantiez: "Par contre, président, le grand Asiatique avec une coiffure de fille, vous êtes sûr quil est attaquant?". "Sho Ito? Ah je ne suis même pas sûr quil soit footballeur", déclare Wantiez, qui ajoute tout bas: "Mais cest le cousin de Hiro, alors on na pas le choix, hein, vis-à-vis des actionnaires".

16h54

Après huit heures de route, le car arrive enfin au Stade Gerland. En découvrant les noms des places dans les vestiaires, Wantiez est furieux contre le coach: "Dis donc, grosse truffe, javais dit: Pas de petites pépées avant les matches! Alors tu vas me faire le plaisir de me virer ces Sandy et Jody, et fissa!". Bazdarevic explique: "Non, président, ce sont des noms de joueurs". Mais Wantiez ne décolère pas: "Ah ouais? Et Macha, cen nest pas une, peut-être? Tu vas me dire quelle est stoppeur, Macha?" "Mécha, Président, Mécha. Cest moi".

16h57

Les joueurs sinstallent. Dieuze fourre discrètement dans son casier sa panoplie de pattes de lapin, de trèfles à quatre feuilles et de fers à cheval. Matsui ouvre son sac, rempli de recueils de sudoku. Il les pose sur la table du kiné et attaque une grille.

17h05

Début de léchauffement, Feghouli enchaîne quelques jongles. À lédition de la feuille de match, Jody Viviani tente de convaincre le quatrième arbitre quil est Rémi Vercoutre. Mais lhomme en noir nest pas dupe: "Et cest qui, le monsieur brun qui est menotté à vous?", dit-il en désignant Le Crom, qui sourit dun air méchant.

17h12

Le Marineland dAntibes annonce quil va superviser Feghouli pour la saison prochaine. David Jemmali fait une crise dasthme subite. Le médecin lui injecte de la cortisone et diagnostique: allergie au trèfle.

17h30

Pendant léchauffement, Wantiez prend à part Bazdarevic: "Eh, nullos, on a quand même Samuel Etoo, dans leffectif", dit-il en pointant du doigt lattaquant camerounais. "Ah non, président, lui, cest Pierre Boya". Wantiez sétonne: "Attends mais Boya, il sappelle pas Lou?"

18h02

Bazdarevic annonce la composition du onze. Puis il attrape une petite clé dans sa poche et la tend à Le Crom: "Merci Ronan, cest pas encore aujourdhui que Jody sévadera". Apprenant quil est titulaire, Matsui tente de se mutiler avec la canne à pommeau de Jemmali.

18h10

Subitement, Nassim Akrour se jette sur Danijel Ljuboja, le cravate et tente manifestement de lui arracher la tête en la tirant vers l'arrière. Après avoir été maîtrisé, transféré à l'hôpital et placé sous sédatifs, il confiera: "Je ne sais pas ce qui s'est passé, j'ai cru que Danijel était une boîte de Pez".

18h24

Dieuze se signe avant dentrer sur le terrain. Au même instant, inexplicablement étant donné le ciel clair, Romao est frappé par la foudre.

18h51

Les neuf Grenoblois valides sapprêtent à entrer sur le terrain. Toutefois, les ramasseurs de balles les dépassent dans le couloir et entrent dans Gerland aux côtés des Lyonnais.

21h05

Lors de la conférence daprès match, Pierre Wantiez déclare aux journalistes présents: "Bande de grouillots, je garde toute ma confiance à ces petits merdeux, ainsi quà ce crétin incapable". Il est interrompu par la sonnerie de son portable: cest Évian-Thonon, qui annonce quil va superviser Feghouli pour la saison prochaine. Pour son équipe réserve.

0h00

Mecha Bazdarevic, épuisé, termine de rédiger sa lettre de motivation pour intégrer France Telecom.

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