ClarkGaybeul Posté(e) 16 juin 2014 Posté(e) 16 juin 2014 Petit passage marrant (et sûrement vrai) dans SoFoot : Interview de Pierre-Yves André sur le thème des pires : Le pire adversaire ? Le pire adversaire, à mon époque quand j’étais plus jeune, ça devait être William Prunier. Sur le terrain, il était fou, déjà il impressionnait beaucoup et c’était un vrai guerrier. http://www.sofoot.com/le-worst-of-de-pierre-yves-andre-179358.html Je confirme, sur le terrain c'était un cinglé. Très souvent à la limite dans les propos qu'il tenait. Citer
Doberman Posté(e) 24 octobre 2014 Posté(e) 24 octobre 2014 http://www.mercato365.com/marseille-consolat-depart-de-prunier-1176922.shtml Citer
Nijni Posté(e) 25 mai 2015 Posté(e) 25 mai 2015 Il aurait signé comme entraîneur de la réserve de Montpellier. Citer
SoFoot Posté(e) 25 mai 2015 Posté(e) 25 mai 2015 Il aurait signé comme entraîneur de la réserve de Montpellier. il était aussi candidat pour devenir coach du RAF mais c'est semble t-il l'ancien entraineur des filles de l'OL(Lair) qui est pressenti. Citer
manutfc Posté(e) 2 juin 2015 Posté(e) 2 juin 2015 http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/William-prunier-entraineur-de-la-reserve-de-montpellier/563515 Citer
Ekelund Posté(e) 4 juin 2015 Posté(e) 4 juin 2015 http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/William-prunier-entraineur-de-la-reserve-de-montpellier/563515 je savais qu'il me rappelait quelqu'un Citer
marco Posté(e) 24 mai 2018 Posté(e) 24 mai 2018 http://www.actufoot.com/83/sc-toulon-fabien-pujo-remplace-william-prunier/ Citer
Alfcat Posté(e) 15 août 2020 Posté(e) 15 août 2020 https://www.sofoot.com/prunier-je-me-contentais-d-utiliser-mon-etiquette-de-con-tueur-fou-442299.html une interview en 2 parties vraiment épatante. Quel bonhomme !! 1 Citer
Lopez Posté(e) 18 août 2020 Posté(e) 18 août 2020 Le 15/08/2020 à 16:45, Alfcat a dit : https://www.sofoot.com/prunier-je-me-contentais-d-utiliser-mon-etiquette-de-con-tueur-fou-442299.html une interview en 2 parties vraiment épatante. Quel bonhomme !! Tres bien ouais Citer
marco Posté(e) 9 juin 2021 Posté(e) 9 juin 2021 Adjoint de Cris au Mans. https://www.ouest-france.fr/sport/football/le-mans-fc/le-mans-fc-un-nouveau-staff-autour-de-cris-db7a2d8e-c90f-11eb-92a7-471bc47816ec 1 3 Citer
Ekelund Posté(e) 10 juin 2021 Posté(e) 10 juin 2021 Cris/Prunier...le cercle des poètes disparus 4 2 Citer
BrianJoubertMassacre Posté(e) 10 juin 2021 Posté(e) 10 juin 2021 (modifié) Il y a 21 heures, marco a dit : Adjoint de Cris au Mans. https://www.ouest-france.fr/sport/football/le-mans-fc/le-mans-fc-un-nouveau-staff-autour-de-cris-db7a2d8e-c90f-11eb-92a7-471bc47816ec La direction du club conditionne son recrutement à une contrainte capillaire, c'est ça ? Modifié 10 juin 2021 par BrianJoubertMassacre Citer
marco Posté(e) 10 juin 2021 Posté(e) 10 juin 2021 On va attendre tranquillement que Cris se fasse limoger pour voir enfin Prunier au haut niveau. (Même lui doit l'espérer très fort) Citer
Alfcat Posté(e) 10 juin 2021 Posté(e) 10 juin 2021 Il y a 2 heures, BrianJoubertMassacre a dit : La direction du club conditionné son recrutement à une contrainte capillaire, c'est ça ? Oui. Vont pas faire jouer les coiffeurs la saison prochaine. Il y a 11 heures, Ekelund a dit : Cris/Prunier...le cercle des poètes disparus Un peu tiré par le cheveux cette remarque, non? 1 Citer
RobespierreDorsini Posté(e) 11 juin 2021 Posté(e) 11 juin 2021 Le 10/06/2021 à 19:35, Alfcat a dit : Oui. Vont pas faire jouer les coiffeurs la saison prochaine. Un peu tiré par le cheveux cette remarque, non? Vous êtes de mèche tous les deux ? 1 1 Citer
manutfc Posté(e) 10 octobre 2023 Posté(e) 10 octobre 2023 Si qq'un a l'article en entier sur notre Wiliam national s'il vous plaît? https://www.lequipe.fr/explore/wf123-un-jour-en-bleu/chap8-prunier.html Merci Citer
C’est un message populaire. RobespierreDorsini Posté(e) 10 octobre 2023 C’est un message populaire. Posté(e) 10 octobre 2023 il y a une heure, manutfc a dit : Si qq'un a l'article en entier sur notre Wiliam national s'il vous plaît? https://www.lequipe.fr/explore/wf123-un-jour-en-bleu/chap8-prunier.html Merci Le voici lequipe.fr Un jour en bleu - L'Équipe explore 11–14 minutes « Le sélectionneur a eu le courage de me choisir malgré le contexte » William Prunier En août 1992, pour sa première en tant que sélectionneur des Bleus, Gérard Houllier titularise William Prunier lors d’un match amical face au Brésil (0-2). L’Auxerrois, dont la réputation de joueur méchant vient alors de naître, vit un des plus beaux moments de sa riche carrière. écrit par Imanol Corcostegui publié le 9 octobre 2023 Voilà l’heure de la séance photo et forcément, c’est trop tentant, on lui demande de se métamorphoser. De froncer les sourcils, plonger un regard noir dans l’objectif et prendre son air le plus convaincant de tueur en série. Souriant et chaleureux pendant toute l’interview, William Prunier ne se fait pas prier, content de retrouver l’espace d’un instant le costume de défenseur rugueux et patibulaire qu’il a porté pendant vingt ans. Car c’était ça, « la Prune », une virilité exacerbée quoique conjuguée au féminin, un hérault du foot à l’ancienne qui persécutait les chevilles et grignotait les cervelles des attaquants, une gueule anguleuse de méchant hollywoodien au crâne luisant et à la rude carcasse d’1,85 m, un nom qui revient sans cesse (à égalité avec Carlos Mozer et Basile Boli) en réponse à la question « Quel est le footballeur le méchant ou le plus fou que vous avez affronté ? » de notre rubrique « Paroles d’Ex ». Dans un café de Troyes, où il est de passage, l’ancien joueur iconique de l’AJ Auxerre, à mi-chemin entre le duc de Bourgogne et le boucher de l’Yonne, éclate de rire. « À chaque fois que je lis votre rubrique, j’espère ne pas y être mais souvent, j’y suis…» « Oui, j’étais agressif, dur sur l’homme, dans l’intimidation. Mais dans ma carrière, j’ai pris beaucoup moins de cartons rouges que Zidane ! » « On m’a collé une étiquette qui, à un moment, a été difficile à porter mais dont je me suis aussi servi. Et puis Guy Roux nous avait formé comme ça, à l’école du marquage individuel : comme il disait, si l’attaquant va pisser, tu vas pisser avec lui ! » Prunier se redresse sur son siège, comme pour tenter de décoller, encore et toujours, à 56 ans, cette étiquette. « Mais j’étais un bon défenseur, hein, technique, un vrai footballeur. J’ai fait toutes les sélections de l’équipe de France, jeunes, militaires, Espoirs, A’. Et même si je n’ai joué qu’un match avec les A, j’ai été appelé à plusieurs reprises. » C’est bien pour ça qu’on est venu le voir, pour qu’il revisite cette cape du 26 août 1992, jour où le néo-sélectionneur Gérard Houllier choisit de le titulariser lors d’un match amical contre le grand Brésil au Parc des Princes dans un contexte, on y reviendra, pas facile pour Prunier. « Je n’ai qu’une sélection mais franchement, c’est la plus belle possible, contre le futur champion du monde, à Paris, près de chez moi. » À l’époque, l’histoire de William Prunier, c’est celle d’un gamin de banlieue parisienne qui a réussi à faire sa place dans le plus glorieux des clubs de campagne. Son armure de combattant, le Montreuillois l’a construite sur le bitume de la Seine-Saint-Denis. « Mes parents étaient poissonniers sur les marchés et avant d’aller à l’école, il m’arrivait de partir avec mon père à Rungis à 3h du matin. Je n’ai que des bons souvenirs de cette enfance en quartier populaire, pas toujours simple, avec quelques embrouilles sur les terrains de foot. Moi qui étais écorché vif et un peu bagarreur, tout cela m’a endurci. » « Avec Auxerre, on a grandi en même temps » Repéré par Auxerre à l’âge de 15 ans, le joueur du Red Star fait alors le grand saut qui changera le cours de son existence. Quatre années au centre de formation, onze ans en pro, Prunier et l’AJA finissent par ne faire plus qu’un. « J'y ai passé les meilleurs moments de ma vie. Aujourd’hui encore, on se les raconte souvent avec les copains de l’époque. » La voix pleine d’émotion, Prunier pourrait conter sans jamais s’en lasser les anecdotes de sa jeunesse auxerroise : les heures passées à semer les pelouses et récurer les sanitaires, les bastons pour avoir une bonne place en salle de télé pour regarder « Dallas », les gouttières escaladées à chaque virée nocturne pour échapper à la surveillance de l’omniprésent papa Guy Roux… Guy Roux, Gérard Houllier, Roger Lemerre et William Prunier. « Je lui dois énormément. Il nous a appris tant de choses, la débrouille, le sens du mérite, de l’argent » « C’est lui qui nous a poussés à faire des placements immobiliers dès le début de nos carrières. Mais vous le connaissez, rigole-t-il, le paquetage, c’était au compte-goutte. Il ne nous filait qu’une paire de chaussures et il fallait le supplier pour en avoir une autre. ‘’Mets du papier journal dedans, ça va aller !’’ Alors, quand je suis arrivé en équipe de France, j’ai vraiment débarqué sur une autre planète. » En août 92, Prunier, 25 ans, est, depuis de longues saisons, un taulier de l’AJA quand Gérard Houllier l’appelle en Bleu. Après la piteuse élimination au premier tour de l’Euro et le départ du sélectionneur Michel Platini, l’heure est à la reconstruction. Et la titularisation du stoppeur dans une défense à trois, aux côtés de ses anciens frères de charnière auxerroise Basile Boli et Alain Roche, tient de la plus logique des expérimentations. « Avant cela, Houllier était l’adjoint de Platini qui m’avait appelé lors de plusieurs rassemblements. J’avais même joué un match non-officiel contre Arsenal. Mais là, c’était autre chose : quand j’apprends que je suis titulaire, je passe à la fois une bonne et une mauvaise nuit, pleine de questions. On allait affronter une équipe beaucoup plus forte que nous. » France- brésil 26.08.1992 Sans surprise, les Bleus, qui viennent d’enchaîner huit défaites consécutives, se font balader (0-2) par la bande de Rai et Romario. Mais trente ans plus tard, pour Prunier, cette défaite a un goût délicieux. « Ce fut un moment exceptionnel, entre la belle ambiance du Parc et les attaques à 2000 à l’heure de Romario et Bebeto. J’ai encore plein d’images de cette soirée : Guy Roux qui m’encourage en tribunes – ‘’Allez la Prune ! C’est à toi de jouer !’’ Et la Marseillaise ! J’avais tellement de frissons que je n’aurais pas pu la chanter. Rien que d’en parler, j’ai la chair de poule, la même putain de chair de poule que j’ai eue alors, en plus du trou noir habituel. »Il marque un temps d’arrêt. « Toute ma carrière, quand j’entrais sur le terrain, je voyais noir, c’était un truc de malade. Comme si je plongeais dans une arène et que je me transformais en gladiateur. » « J’ai toujours eu deux visages, je n’étais pas du tout la même personne sur et en dehors du terrain. » Et ce soir-là, au Parc des Princes, le gladiateur s’est présenté affaibli. « Je sentais, au niveau de la presse, que je n’étais pas le bienvenu. Et je n’oublierai jamais que Gérard Houllier a eu le courage de me choisir malgré le contexte. » Car, et c’est sans doute un cas unique dans la famille « Un jour en Bleu », Prunier a joué son seul match en équipe de France à un moment où tout n’allait pas pour le mieux pour lui. Dix jours avant ce France-Brésil, lors de la deuxième journée de D1, Auxerre reçoit Monaco qui vient de recruter la nouvelle star du Championnat, l’attaquant allemand Jürgen Klinsmann, champion du monde 90. Pour fêter cette prestigieuse arrivée, l’émission « Téléfoot » décide de filmer Klinsmann pendant toute la rencontre en étrennant une caméra-loupe qui ne manquera aucune de ses actions. Jürgen Klinsmann et William Prunier le 15 août 1992. Sauf que, pendant les 90 minutes d’un match remporté 4-1 par l’AJA, le buteur se fait museler par un adversaire aussi collant que brutal : William Prunier. « Et là, le reportage se retourne contre moi. On me voit lui toucher le pied, la tête, le coude. On m’accuse de ne mettre que des coups alors que j’ai fait ce pour quoi mon employeur me payait : remporter des duels. A l’époque, tout le monde regardait Téléfoot et après ce reportage, je me retrouve à me faire huer et insulter dans tous les stades, partout, pendant des mois. » Au match retour, début janvier, Prunier, fragilisé par la tempête, choisit de laisser Klinsmann jouer comme il l’entend et marquer les quatre buts de la victoire contre Auxerre (4-0)… A la fin de la rencontre, le défenseur improvise une conférence de presse. En Larmes, Prunier annonce qu’il n’en peut plus et veut quitter la France. « J’étais jeune, à bout, déboussolé par les mois que je venais de vivre. Je dois alors partir le lendemain jouer au Sénégal un match de l’équipe de France A’ et je ne veux pas y aller. Le soir-même, Guy Roux me propose, truc de fou !, d’aller boire une bière avec lui et me raisonne. Je pars à Dakar et on gagne 3-1 un match où je suis capitaine et buteur ! Après tout cela, la tempête était passée. » Mais l’équipe de France A, elle, ne reviendra jamais. Prunier ne sera plus appelé en Bleu. « je n’étais sans doute pas la tasse de thé d’Aimé Jacquet » « Je pense que toutes ces histoires ont joué et que cette fameuse étiquette ne m’a plus lâché. L’année suivante, pourtant, à Marseille, je fais vraiment une belle saison mais je ne suis pas rappelé. Par la suite, je n’étais sans doute pas la tasse de thé d’Aimé Jacquet qui voulait de la sérénité dans son groupe et, comme pour Cantona ou Ginola, ne me voyait sans doute pas capable d’en apporter. » Prunier lâche ça sans que sa voix ne trahisse de lourds regrets, déjà fier de sa cape et de la suite de sa carrière. Après avoir vécu une décennie à Auxerre, le défenseur se met à déménager tous les ans et à se construire un CV en forme de passionnant carnet de voyages (OM, Bordeaux, Manchester United, Copenhague, Montpellier, Naples, Courtrai, Toulouse, le Qatar). « J’ai connu tant de choses : une saison surréaliste à Marseille en pleine enquête sur l’affaire OM-VA où un jour des policiers nous attendent à la descente du bus, une expérience unique dans le Championnat danois dont je fus le premier footballeur français de l’histoire, les montées de la D3 à la D1 avec les Pitchouns de Toulouse que j’étais l’un des seuls joueurs d’expérience à encadrer… » Et les Red Devils, bien sûr, dont il porta le maillot le temps de deux matches, lors d’une saison 1995-1996 où Alex Ferguson manquait de défenseurs centraux. « J’y finis champion d’Angleterre, un de mes seuls titres ! Ca aussi, ça reste un souvenir incroyable. J’ai joué avec les jeunes Giggs et Beckham, vécu une ambiance de folie quand Canto fit son retour de suspension à Old Trafford, j’ai porté ce maillot mythique, quoi ! » La saison dernière, William Prunier était entraîneur de Bourges. Devenu entraîneur, Prunier enchaîne depuis dix ans des expériences fructueuses dans le monde amateur, où, les mains dans le cambouis, fort de son éducation auxerroise, il se tient loin des projecteurs qu’il allume lui-même les soirs d’entraînement et assume cette étrangeté de signer plus d’autographes que ses joueurs. « Quand tu regardes mon parcours de joueur, il y a de quoi se dire : “Ah quand même, le mec’’ » « Je suis fier de ma carrière parce que j’ai vécu beaucoup de mes rêves. Et l’équipe de France était le premier d’entre eux. » Son visage taillé au couteau s’illumine d’un sourire radieux, le gladiateur n’a plus besoin d’armure. 8 3 Citer
koala Posté(e) 10 octobre 2023 Posté(e) 10 octobre 2023 Merci pour le partage de l'article Vistule 1 Citer
PatMan Posté(e) 11 octobre 2023 Posté(e) 11 octobre 2023 Dans ses paroles, ca m'a toujours paru être un mec bien Et avec l'age, une gueule de cinéma 1 Citer
RobespierreDorsini Posté(e) 11 octobre 2023 Posté(e) 11 octobre 2023 Il y a 6 heures, PatMan a dit : Dans ses paroles, ca m'a toujours paru être un mec bien Et avec l'age, une gueule de cinéma Le Vinnie Jones français. On a raté quelque chose. Citer
Asha31 Posté(e) 11 octobre 2023 Posté(e) 11 octobre 2023 Petite anecdote marrante à son sujet, je l'ai peut être déjà racontée mais pas grave Au Five de Beauzelle il y a bien 10 ans, propriété de Nicolas Dieuze, ce dernier organise un tournoi dans sa structure, joyeux mélange de jeunes, vieux, excellents joueurs comme mecs moins bons, semi-pros et anciens pros... et dans une des équipes, William Prunier , qui devait approcher la cinquantaine à l'époque. Un peu tassé physiquement, un peu plus de ventre que dans ses années pros, mais des épaules larges comme ça, des mollets énormes, et une gueule qui fout vraiment la trouille quand vous jouez en face . Mais le mec est souriant, humble, certains prennent des photos avec lui, bref le gars sympa. Puis les matchs commencent, dés les premiers ballons des mecs de mon équipe veulent évidemment aller se faire un ancien de Man United, et un gars de mon âge (la vingtaine à l'époque), multiplie les gris-gris, dont un devant Prunier, et marque. Ba là, comment vous dire que l'ambiance bonne enfant a légèrement changé Prunier a lancé un regard noir à ses coéquipiers, qui regardaient tous leur godasses, et sur le duel suivant avec l'impudent de notre équipe... disons que j'ai rarement vu l'expression "grimper aux arbres" si bien mise en image Prunier est arrivé pleine bourre , semelle sur le ballon, au contact le jeune a fait un soleil, je me souviens encore de la voix de Dieuze sur le bord "WILLIAM, DOUCEMENT ! ". De là, le match était fini pour nous, Prunier a décrété qu'on n'en planterait plus un, et autant vous dire qu'on a ressenti toute la force d'un mec qui a joué en pro. Juste impossible à passer, intense sur chaque ballon, anticipant tout, déglinguant au duel tous ceux qui passaient à portée. A lui tout seul il faisait deux défenseurs et gardien, il a calmé tous le monde alors qu'il était de loin le plus âgé A la fin il est encore resté discuter avec tout le monde, très chouette moment et impressionné de la différence d'attitude entre le moment de compétition et le reste du temps. 2 1 4 1 Citer
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