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Centre de Formation du TFC


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il y a 1 minute, Tonton a dit :

Le jeune Traoré qui était dans le groupe Dimanche, est il prévu dans les Pitchouns qui devraient signer pro au tef ?

Je pense pas, il surfe sur une bonne saison mais personnellement je le trouve très limité dans son jeu, c'est un 2004, les dernières signatures sont des 2005. Donc il peut gratter un contrat Pro d'un an mais pas sur que le club compte sur lui sur le long terme.

il y a une heure, Nico12 a dit :

D’autres joueurs sont susceptibles de signer pro cette saison ? 

C'est très dur à dire, on parlait de Touzghar mais ca semble s'éloigner. On va surement bloquer Niflore rapidement mais c'est un 2006, peut être l'année prochaine. Il y a Gaetan Bakhouche qui pourrait rejoindre les nombreux 2005 à signer, défenseur central gaucher c'est des profils assez rare même si on est gâté avec Mawissa l'ambidextre.

Posté(e)
il y a 6 minutes, Labinocle81 a dit :

Je pense pas, il surfe sur une bonne saison mais personnellement je le trouve très limité dans son jeu, c'est un 2004, les dernières signatures sont des 2005. Donc il peut gratter un contrat Pro d'un an mais pas sur que le club compte sur lui sur le long terme.

C'est très dur à dire, on parlait de Touzghar mais ca semble s'éloigner. On va surement bloquer Niflore rapidement mais c'est un 2006, peut être l'année prochaine. Il y a Gaetan Bakhouche qui pourrait rejoindre les nombreux 2005 à signer, défenseur central gaucher c'est des profils assez rare même si on est gâté avec Mawissa l'ambidextre.

Et Zuliani ? Kebe ?

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Il y a 8 heures, Aymnktt a dit :

Kebe va signer  , c était dans le deal pour le faire venir de la région parisienne 

Oui mais franchement pas sur d'avoir la nouvelle pépite

Il y a 9 heures, FrenchTouche a dit :

Et Zuliani ? Kebe ?

Zuliani est effectivement une possibilité, je l'avais oublié

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  • Hmmm 1
Posté(e) (modifié)

Parmi les pitchouns convoqués avec les pros l'été dernier, je me souviens de Wasbauer, a-t-il une chance de signer pro ? C'est un DC si mon souvenir est bon.

Modifié par Harry_Kop
Posté(e)
Il y a 9 heures, Harry_Kop a dit :

Parmi les pitchouns convoqués avec les pros l'été dernier, je me souviens de Wasbauer, a-t-il une chance de signer pro ? C'est un DC si mon souvenir est bon.

Oui bel athlète, avec une belle relance mais friable mentalement. Mais pourquoi pas le voir en pro. Il y a abondance a ce poste de défenseur central, t'as même un international chez les jeunes qui arrive (Seny Koumbassa). 

Tous ne signerons pas, le club va devoir "trier" mais de bon joueur vont passer a l'as. 

La sélection est tellement multi facteurs que parfois tu laisse des joueurs sans contrat alors que s'ils avaient joué sur des saisons avec moins de concurrence ils seraient pro et parfois de très bon niveau. 

Il y a vraiment une notion de timing pour faire carrière et une petite part de chance.

  • Top ! 1
Posté(e)
Le 18/05/2023 à 00:22, Harry_Kop a dit :

Parmi les pitchouns convoqués avec les pros l'été dernier, je me souviens de Wasbauer, a-t-il une chance de signer pro ? C'est un DC si mon souvenir est bon.

 

Il y a 15 heures, Labinocle81 a dit :

Oui bel athlète, avec une belle relance mais friable mentalement. Mais pourquoi pas le voir en pro.

J'ai revisionné dernièrement l'intégralité des épisodes de Violets, la série sur les jeunes sortie par le club, et il fait l'objet d'une longue interview dans le premier opus. A cette occasion je me suis posé la même question sur son avenir en pro. Il s'agit d'un 2004 alors que nous sommes en train de signer à tour de bras des 2005, n'a t-il pas déjà laissé passer sa chance ?

Posté(e) (modifié)
Il y a 3 heures, Mkn312 a dit :

Bonjour aurait vous eu la liste des joueurs non conservés cet année ?

Damien, si tu es sur le forum, tu peux répondre s'il te plaît ? :ninja:

Modifié par Le_saint
Posté(e)

ENTRETIEN TFC : Fin de saison, projets, nouvelles générations, culture club... Julien Lacour, le directeur du centre de formation, se confie

l'essentiel Ne pas être uniquement associé à un petit club familial, ni à un club moderne qui repose uniquement sur la data. C'est en substance le message de Julien Lacour, directeur du centre de formation du TFC arrivé en 2021 et qui estime qu'on n'apprend pas "à gagner sans gagner." Entretien à l'aube d'une fin de saison où les jeunes du TFC pourraient encore ramener des titres sur l'île du Ramier.

Quelle est la situation actuelle des différentes équipes, quels challenges sont à relever d’ici la fin de saison ?

La belle nouvelle est la qualification des U17 pour les phases finales du championnat de France, ce dimanche à Valenciennes. L’enjeu était d’avoir les U17 et les U19 en phase finale, cela n’a pas marché avec les 19… Et puis il y a l’équipe réserve qui nous surprend en N3, qui est en tête et peut monter en N2. Ensuite, sur les équipes de la préformation, on est sur des compétitions de territoire, ce n’est pas forcément le bon indicateur pour nous. La ligne directrice, c’est que les garçons aient du temps de jeu.

On dit souvent que dans la formation, le plus important est de jouer, d’apprendre, plus que de gagner. Quelle est votre vision ? Qu’apporte en plus le fait de gagner des compétitions, comme les U17 la saison dernière ?

Pour moi, c’est non dissociable. On ne fait pas des choses pour forcément performer de façon court-termiste, mais on n’apprend pas à gagner sans gagner. Ça me paraît difficilement discutable. Maintenant, il faut gagner avec la manière, il ne faut pas qu’on rentre dans des choses trop pressurisantes. Gagner génère de la réussite collective et individuelle : on a des leaders qui s’affirment, qui rayonnent. Des garçons qui s’émancipent dans la réussite collective, c’est la meilleure chose qui puisse nous arriver.

A lire aussi : INTERVIEW. "Je ne réalise toujours pas" nous confie le défenseur U17 du TFC Christian Mawissa, champion d'Europe et de France en l'espace de quatre jours !

Pour le cas de la réserve, que changerait concrètement une montée en N2 ?

Cela permettrait de découvrir un autre niveau de compétition, et de réduire le cap de niveau entre l’équipe première qui tourne très bien en Ligue 1 et l’équipe réserve qui doit permettre d’être un ascenseur. Moi, je ne vois qu’un bénéfice, sachant qu’on ne changera pas notre façon de faire l’année prochaine. On ne va pas recruter des joueurs extérieurs, on ne va pas renforcer avec des seniors. On fera confiance à nos jeunes joueurs.

Ce qui est l’ADN aussi du TFC, où vous êtes arrivé en 2021. Par quoi cela se traduit ?

J’ai pris un bon train en route. La structure était déjà connotée formation. Ça se traduit déjà par un alignement des méthodes avec le groupe professionnel, dans tout le fonctionnement du club, sur le sportif, le médical, la méthodologie de jeu, d’entraînement etc. Ça permet de donner, à mon sens, du sens à une culture club. On est un club d’un territoire, c’est bien connoté, c’est bien identifié. Je pense qu’on a l’image d’un club plutôt familial et à échelle humaine. Et d’abonder le groupe professionnel avec des garçons issus de la formation qui représentent aussi des choses qui nous sont chères, je pense qu’il y a un intérêt pour tout le monde.

Par exemple, si on prend l’exemple d’un style de jeu qui est très définissable avec Philippe Montanier chez les pros, vous essayez aussi de le décliner chez les plus jeunes ?

Des tout-petits jusqu’aux grands. Ça correspond aussi à l’identification de la marque et de la culture club. Je pense que les gens attendent des athlètes engagés, un jeu offensif, spectaculaire, plein d’audace. Je pense qu’on remplit les stades aujourd’hui en faisant un spectacle positif et audacieux. Il faut avoir le ballon, il faut aller de l’avant, il faut prendre des risques et il faut marquer.

Quelles ont été vos missions quand vous êtes arrivé en 2021 ?

Ma mission, c’est de faire en sorte que l’entité centre de formation, qui fait partie du club évidemment, mais qui est comme une petite entreprise dans l’entreprise, fonctionne bien. Donc faire que le quotidien de nos 40 collaborateurs et 110 sportifs soit stimulant. Mon job c’est que tout le monde soit dans les meilleures dispositions pour performer. Qu’on respecte le canevas qui nous est donné, c’est-à-dire le budget qui nous est alloué. Il y a une image de marque que l'on doit défendre. Et puis après, qu’on continue à se réinventer et être audacieux.

A lire aussi : INTERVIEW. TFC - Coupe Gambardella : "Ces jeunes représentent dignement l’avenir du club" pour Julien Lacour, le directeur du centre de formation

Vous arrivez du monde du rugby, de l'ASM à Clermont où vous étiez manager de l'Academy. Quelle passerelle voyez-vous entre le rugby et le foot, et quelles questions d'adaptation se sont posées?

La passerelle, c’est qu’on reste dans le monde de la compétition, qu’on reste dans le projet formation. C'est la même matrice : s'appuyer sur sa formation pour être performant, avec un mix à haut niveau d’internationaux reconnus, de joueurs peut-être pas encore connus mais en voie de développement et de joueurs issus de la formation. Je pense qu’avec ce triptyque, n’importe quel club bien géré, qui n'est pas trop troublé par des gouvernances lointaines, doit pouvoir grandir. Ensuite, il y a quand même beaucoup de similitudes, on parle de garçons accompagnés pour qu’ils soient bons et qu’ils se construisent un parcours de vie. 

La réussite d'un projet passe aussi, forcément, par les signatures de jeunes joueurs en professionnelOn a eu cette saison Chrsitian Mawissa, Ylies Aradj, Noah Edjouma...

C’est un marqueur important. Ça concrétise leur réussite à eux. Tout le monde n’avance pas au même rythme, il faut que l'on soit fin là-dessus. Chacun n’aura pas forcément le même moment pour être prêt pour basculer dans cette sphère-là. Je n’aime pas forcément en distinguer deux ou trois. Je trouve qu’il y a des générations qui travaillent bien. Il y a évidemment la génération 2005 qui était championne l’an dernier, même si pour certains, c’est un peu dur aujourd’hui. Il y a la génération 2008 qui va rentrer au centre l’année prochaine, qui est peut-être la meilleure génération qu’on a vue depuis quelques années. Après, il y a aussi des garçons qui arrivent à sortir leur épingle du jeu. Des 2003 qui sont en fin de parcours, qui sont peut-être un peu moins précoces. Mais il y a des garçons qui s’accrochent. Et puis aussi les 2006-2007, les U17 qui vont en phase finale. C’est bien. Je trouve qu’il y en a certains qui n’étaient pas forcément dans les clous pour avancer. Et puis la réussite de fin de saison fait qu’ils vont se révéler.

A lire aussi : VIDEO. Ligue 1 : le Pitchoun Noah Lahmadi signe son premier contrat professionnel avec le TFC

Sur les projets à un peu plus long terme du centre, quelle est la vision que vous voulez avoir ?

D’un point de vue très infrastructurel, il y a la remise aux normes modernes de notre bâtiment. C’est un bâtiment qui date d’une vingtaine d’années. Et là, petit à petit, on est parti pour chaque saison en refaire un outil de haute performance, en tout cas je l’espère. On va améliorer certains espaces d’un point de vue qualitatif pour améliorer le repos, pour améliorer les warm-up, pour améliorer les outils d’indicateurs de perf.
C’est un bâtiment immense et on va retravailler aussi sur un relooking pour améliorer notre branding. D’un point de vue plus systémique, c’est de continuer à trouver sa place dans l’échiquier français international. Et puis après, rester tous les ans compétitifs pour les phases finales et avoir des appétences de titres régulièrement.

Le budget va-t-il augmenter?

On va continuer à faire ce avec ce qu'on sait faire...

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il y a 2 minutes, Labinocle81 a dit :

ENTRETIEN TFC : Fin de saison, projets, nouvelles générations, culture club... Julien Lacour, le directeur du centre de formation, se confie

l'essentiel Ne pas être uniquement associé à un petit club familial, ni à un club moderne qui repose uniquement sur la data. C'est en substance le message de Julien Lacour, directeur du centre de formation du TFC arrivé en 2021 et qui estime qu'on n'apprend pas "à gagner sans gagner." Entretien à l'aube d'une fin de saison où les jeunes du TFC pourraient encore ramener des titres sur l'île du Ramier.

Quelle est la situation actuelle des différentes équipes, quels challenges sont à relever d’ici la fin de saison ?

La belle nouvelle est la qualification des U17 pour les phases finales du championnat de France, ce dimanche à Valenciennes. L’enjeu était d’avoir les U17 et les U19 en phase finale, cela n’a pas marché avec les 19… Et puis il y a l’équipe réserve qui nous surprend en N3, qui est en tête et peut monter en N2. Ensuite, sur les équipes de la préformation, on est sur des compétitions de territoire, ce n’est pas forcément le bon indicateur pour nous. La ligne directrice, c’est que les garçons aient du temps de jeu.

On dit souvent que dans la formation, le plus important est de jouer, d’apprendre, plus que de gagner. Quelle est votre vision ? Qu’apporte en plus le fait de gagner des compétitions, comme les U17 la saison dernière ?

Pour moi, c’est non dissociable. On ne fait pas des choses pour forcément performer de façon court-termiste, mais on n’apprend pas à gagner sans gagner. Ça me paraît difficilement discutable. Maintenant, il faut gagner avec la manière, il ne faut pas qu’on rentre dans des choses trop pressurisantes. Gagner génère de la réussite collective et individuelle : on a des leaders qui s’affirment, qui rayonnent. Des garçons qui s’émancipent dans la réussite collective, c’est la meilleure chose qui puisse nous arriver.

A lire aussi : INTERVIEW. "Je ne réalise toujours pas" nous confie le défenseur U17 du TFC Christian Mawissa, champion d'Europe et de France en l'espace de quatre jours !

Pour le cas de la réserve, que changerait concrètement une montée en N2 ?

Cela permettrait de découvrir un autre niveau de compétition, et de réduire le cap de niveau entre l’équipe première qui tourne très bien en Ligue 1 et l’équipe réserve qui doit permettre d’être un ascenseur. Moi, je ne vois qu’un bénéfice, sachant qu’on ne changera pas notre façon de faire l’année prochaine. On ne va pas recruter des joueurs extérieurs, on ne va pas renforcer avec des seniors. On fera confiance à nos jeunes joueurs.

Ce qui est l’ADN aussi du TFC, où vous êtes arrivé en 2021. Par quoi cela se traduit ?

J’ai pris un bon train en route. La structure était déjà connotée formation. Ça se traduit déjà par un alignement des méthodes avec le groupe professionnel, dans tout le fonctionnement du club, sur le sportif, le médical, la méthodologie de jeu, d’entraînement etc. Ça permet de donner, à mon sens, du sens à une culture club. On est un club d’un territoire, c’est bien connoté, c’est bien identifié. Je pense qu’on a l’image d’un club plutôt familial et à échelle humaine. Et d’abonder le groupe professionnel avec des garçons issus de la formation qui représentent aussi des choses qui nous sont chères, je pense qu’il y a un intérêt pour tout le monde.

Par exemple, si on prend l’exemple d’un style de jeu qui est très définissable avec Philippe Montanier chez les pros, vous essayez aussi de le décliner chez les plus jeunes ?

Des tout-petits jusqu’aux grands. Ça correspond aussi à l’identification de la marque et de la culture club. Je pense que les gens attendent des athlètes engagés, un jeu offensif, spectaculaire, plein d’audace. Je pense qu’on remplit les stades aujourd’hui en faisant un spectacle positif et audacieux. Il faut avoir le ballon, il faut aller de l’avant, il faut prendre des risques et il faut marquer.

Quelles ont été vos missions quand vous êtes arrivé en 2021 ?

Ma mission, c’est de faire en sorte que l’entité centre de formation, qui fait partie du club évidemment, mais qui est comme une petite entreprise dans l’entreprise, fonctionne bien. Donc faire que le quotidien de nos 40 collaborateurs et 110 sportifs soit stimulant. Mon job c’est que tout le monde soit dans les meilleures dispositions pour performer. Qu’on respecte le canevas qui nous est donné, c’est-à-dire le budget qui nous est alloué. Il y a une image de marque que l'on doit défendre. Et puis après, qu’on continue à se réinventer et être audacieux.

A lire aussi : INTERVIEW. TFC - Coupe Gambardella : "Ces jeunes représentent dignement l’avenir du club" pour Julien Lacour, le directeur du centre de formation

Vous arrivez du monde du rugby, de l'ASM à Clermont où vous étiez manager de l'Academy. Quelle passerelle voyez-vous entre le rugby et le foot, et quelles questions d'adaptation se sont posées?

La passerelle, c’est qu’on reste dans le monde de la compétition, qu’on reste dans le projet formation. C'est la même matrice : s'appuyer sur sa formation pour être performant, avec un mix à haut niveau d’internationaux reconnus, de joueurs peut-être pas encore connus mais en voie de développement et de joueurs issus de la formation. Je pense qu’avec ce triptyque, n’importe quel club bien géré, qui n'est pas trop troublé par des gouvernances lointaines, doit pouvoir grandir. Ensuite, il y a quand même beaucoup de similitudes, on parle de garçons accompagnés pour qu’ils soient bons et qu’ils se construisent un parcours de vie. 

La réussite d'un projet passe aussi, forcément, par les signatures de jeunes joueurs en professionnelOn a eu cette saison Chrsitian Mawissa, Ylies Aradj, Noah Edjouma...

C’est un marqueur important. Ça concrétise leur réussite à eux. Tout le monde n’avance pas au même rythme, il faut que l'on soit fin là-dessus. Chacun n’aura pas forcément le même moment pour être prêt pour basculer dans cette sphère-là. Je n’aime pas forcément en distinguer deux ou trois. Je trouve qu’il y a des générations qui travaillent bien. Il y a évidemment la génération 2005 qui était championne l’an dernier, même si pour certains, c’est un peu dur aujourd’hui. Il y a la génération 2008 qui va rentrer au centre l’année prochaine, qui est peut-être la meilleure génération qu’on a vue depuis quelques années. Après, il y a aussi des garçons qui arrivent à sortir leur épingle du jeu. Des 2003 qui sont en fin de parcours, qui sont peut-être un peu moins précoces. Mais il y a des garçons qui s’accrochent. Et puis aussi les 2006-2007, les U17 qui vont en phase finale. C’est bien. Je trouve qu’il y en a certains qui n’étaient pas forcément dans les clous pour avancer. Et puis la réussite de fin de saison fait qu’ils vont se révéler.

A lire aussi : VIDEO. Ligue 1 : le Pitchoun Noah Lahmadi signe son premier contrat professionnel avec le TFC

Sur les projets à un peu plus long terme du centre, quelle est la vision que vous voulez avoir ?

D’un point de vue très infrastructurel, il y a la remise aux normes modernes de notre bâtiment. C’est un bâtiment qui date d’une vingtaine d’années. Et là, petit à petit, on est parti pour chaque saison en refaire un outil de haute performance, en tout cas je l’espère. On va améliorer certains espaces d’un point de vue qualitatif pour améliorer le repos, pour améliorer les warm-up, pour améliorer les outils d’indicateurs de perf.
C’est un bâtiment immense et on va retravailler aussi sur un relooking pour améliorer notre branding. D’un point de vue plus systémique, c’est de continuer à trouver sa place dans l’échiquier français international. Et puis après, rester tous les ans compétitifs pour les phases finales et avoir des appétences de titres régulièrement.

Le budget va-t-il augmenter?

On va continuer à faire ce avec ce qu'on sait faire...

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Merci flo 👍

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il y a 11 minutes, Labinocle81 a dit :

ENTRETIEN TFC : Fin de saison, projets, nouvelles générations, culture club... Julien Lacour, le directeur du centre de formation, se confie

l'essentiel Ne pas être uniquement associé à un petit club familial, ni à un club moderne qui repose uniquement sur la data. C'est en substance le message de Julien Lacour, directeur du centre de formation du TFC arrivé en 2021 et qui estime qu'on n'apprend pas "à gagner sans gagner." Entretien à l'aube d'une fin de saison où les jeunes du TFC pourraient encore ramener des titres sur l'île du Ramier.

Quelle est la situation actuelle des différentes équipes, quels challenges sont à relever d’ici la fin de saiso👍n ?

La belle nouvelle est la qualification des U17 pour les phases finales du championnat de France, ce dimanche à Valenciennes. L’enjeu était d’avoir les U17 et les U19 en phase finale, cela n’a pas marché avec les 19… Et puis il y a l’équipe réserve qui nous surprend en N3, qui est en tête et peut monter en N2. Ensuite, sur les équipes de la préformation, on est sur des compétitions de territoire, ce n’est pas forcément le bon indicateur pour nous. La ligne directrice, c’est que les garçons aient du temps de jeu.

On dit souvent que dans la formation, le plus important est de jouer, d’apprendre, plus que de gagner. Quelle est votre vision ? Qu’apporte en plus le fait de gagner des compétitions, comme les U17 la saison dernière ?

Pour moi, c’est non dissociable. On ne fait pas des choses pour forcément performer de façon court-termiste, mais on n’apprend pas à gagner sans gagner. Ça me paraît difficilement discutable. Maintenant, il faut gagner avec la manière, il ne faut pas qu’on rentre dans des choses trop pressurisantes. Gagner génère de la réussite collective et individuelle : on a des leaders qui s’affirment, qui rayonnent. Des garçons qui s’émancipent dans la réussite collective, c’est la meilleure chose qui puisse nous arriver.

A lire aussi : INTERVIEW. "Je ne réalise toujours pas" nous confie le défenseur U17 du TFC Christian Mawissa, champion d'Europe et de France en l'espace de quatre jours !

Pour le cas de la réserve, que changerait concrètement une montée en N2 ?

Cela permettrait de découvrir un autre niveau de compétition, et de réduire le cap de niveau entre l’équipe première qui tourne très bien en Ligue 1 et l’équipe réserve qui doit permettre d’être un ascenseur. Moi, je ne vois qu’un bénéfice, sachant qu’on ne changera pas notre façon de faire l’année prochaine. On ne va pas recruter des joueurs extérieurs, on ne va pas renforcer avec des seniors. On fera confiance à nos jeunes joueurs.

Ce qui est l’ADN aussi du TFC, où vous êtes arrivé en 2021. Par quoi cela se traduit ?

J’ai pris un bon train en route. La structure était déjà connotée formation. Ça se traduit déjà par un alignement des méthodes avec le groupe professionnel, dans tout le fonctionnement du club, sur le sportif, le médical, la méthodologie de jeu, d’entraînement etc. Ça permet de donner, à mon sens, du sens à une culture club. On est un club d’un territoire, c’est bien connoté, c’est bien identifié. Je pense qu’on a l’image d’un club plutôt familial et à échelle humaine. Et d’abonder le groupe professionnel avec des garçons issus de la formation qui représentent aussi des choses qui nous sont chères, je pense qu’il y a un intérêt pour tout le monde.

Par exemple, si on prend l’exemple d’un style de jeu qui est très définissable avec Philippe Montanier chez les pros, vous essayez aussi de le décliner chez les plus jeunes ?

Des tout-petits jusqu’aux grands. Ça correspond aussi à l’identification de la marque et de la culture club. Je pense que les gens attendent des athlètes engagés, un jeu offensif, spectaculaire, plein d’audace. Je pense qu’on remplit les stades aujourd’hui en faisant un spectacle positif et audacieux. Il faut avoir le ballon, il faut aller de l’avant, il faut prendre des risques et il faut marquer.

Quelles ont été vos missions quand vous êtes arrivé en 2021 ?

Ma mission, c’est de faire en sorte que l’entité centre de formation, qui fait partie du club évidemment, mais qui est comme une petite entreprise dans l’entreprise, fonctionne bien. Donc faire que le quotidien de nos 40 collaborateurs et 110 sportifs soit stimulant. Mon job c’est que tout le monde soit dans les meilleures dispositions pour performer. Qu’on respecte le canevas qui nous est donné, c’est-à-dire le budget qui nous est alloué. Il y a une image de marque que l'on doit défendre. Et puis après, qu’on continue à se réinventer et être audacieux.

A lire aussi : INTERVIEW. TFC - Coupe Gambardella : "Ces jeunes représentent dignement l’avenir du club" pour Julien Lacour, le directeur du centre de formation

Vous arrivez du monde du rugby, de l'ASM à Clermont où vous étiez manager de l'Academy. Quelle passerelle voyez-vous entre le rugby et le foot, et quelles questions d'adaptation se sont posées?

La passerelle, c’est qu’on reste dans le monde de la compétition, qu’on reste dans le projet formation. C'est la même matrice : s'appuyer sur sa formation pour être performant, avec un mix à haut niveau d’internationaux reconnus, de joueurs peut-être pas encore connus mais en voie de développement et de joueurs issus de la formation. Je pense qu’avec ce triptyque, n’importe quel club bien géré, qui n'est pas trop troublé par des gouvernances lointaines, doit pouvoir grandir. Ensuite, il y a quand même beaucoup de similitudes, on parle de garçons accompagnés pour qu’ils soient bons et qu’ils se construisent un parcours de vie. 

La réussite d'un projet passe aussi, forcément, par les signatures de jeunes joueurs en professionnelOn a eu cette saison Chrsitian Mawissa, Ylies Aradj, Noah Edjouma...

C’est un marqueur important. Ça concrétise leur réussite à eux. Tout le monde n’avance pas au même rythme, il faut que l'on soit fin là-dessus. Chacun n’aura pas forcément le même moment pour être prêt pour basculer dans cette sphère-là. Je n’aime pas forcément en distinguer deux ou trois. Je trouve qu’il y a des générations qui travaillent bien. Il y a évidemment la génération 2005 qui était championne l’an dernier, même si pour certains, c’est un peu dur aujourd’hui. Il y a la génération 2008 qui va rentrer au centre l’année prochaine, qui est peut-être la meilleure génération qu’on a vue depuis quelques années. Après, il y a aussi des garçons qui arrivent à sortir leur épingle du jeu. Des 2003 qui sont en fin de parcours, qui sont peut-être un peu moins précoces. Mais il y a des garçons qui s’accrochent. Et puis aussi les 2006-2007, les U17 qui vont en phase finale. C’est bien. Je trouve qu’il y en a certains qui n’étaient pas forcément dans les clous pour avancer. Et puis la réussite de fin de saison fait qu’ils vont se révéler.

A lire aussi : VIDEO. Ligue 1 : le Pitchoun Noah Lahmadi signe son premier contrat professionnel avec le TFC

Sur les projets à un peu plus long terme du centre, quelle est la vision que vous voulez avoir ?

D’un point de vue très infrastructurel, il y a la remise aux normes modernes de notre bâtiment. C’est un bâtiment qui date d’une vingtaine d’années. Et là, petit à petit, on est parti pour chaque saison en refaire un outil de haute performance, en tout cas je l’espère. On va améliorer certains espaces d’un point de vue qualitatif pour améliorer le repos, pour améliorer les warm-up, pour améliorer les outils d’indicateurs de perf.
C’est un bâtiment immense et on va retravailler aussi sur un relooking pour améliorer notre branding. D’un point de vue plus systémique, c’est de continuer à trouver sa place dans l’échiquier français international. Et puis après, rester tous les ans compétitifs pour les phases finales et avoir des appétences de titres régulièrement.

Le budget va-t-il augmenter?

On va continuer à faire ce avec ce qu'on sait faire...

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Merci @LaBimBim 

Posté(e)
Il y a 19 heures, Labinocle81 a dit :

ENTRETIEN TFC : Fin de saison, projets, nouvelles générations, culture club... Julien Lacour, le directeur du centre de formation, se confie

l'essentiel Ne pas être uniquement associé à un petit club familial, ni à un club moderne qui repose uniquement sur la data. C'est en substance le message de Julien Lacour, directeur du centre de formation du TFC arrivé en 2021 et qui estime qu'on n'apprend pas "à gagner sans gagner." Entretien à l'aube d'une fin de saison où les jeunes du TFC pourraient encore ramener des titres sur l'île du Ramier.

Quelle est la situation actuelle des différentes équipes, quels challenges sont à relever d’ici la fin de saison ?

La belle nouvelle est la qualification des U17 pour les phases finales du championnat de France, ce dimanche à Valenciennes. L’enjeu était d’avoir les U17 et les U19 en phase finale, cela n’a pas marché avec les 19… Et puis il y a l’équipe réserve qui nous surprend en N3, qui est en tête et peut monter en N2. Ensuite, sur les équipes de la préformation, on est sur des compétitions de territoire, ce n’est pas forcément le bon indicateur pour nous. La ligne directrice, c’est que les garçons aient du temps de jeu.

On dit souvent que dans la formation, le plus important est de jouer, d’apprendre, plus que de gagner. Quelle est votre vision ? Qu’apporte en plus le fait de gagner des compétitions, comme les U17 la saison dernière ?

Pour moi, c’est non dissociable. On ne fait pas des choses pour forcément performer de façon court-termiste, mais on n’apprend pas à gagner sans gagner. Ça me paraît difficilement discutable. Maintenant, il faut gagner avec la manière, il ne faut pas qu’on rentre dans des choses trop pressurisantes. Gagner génère de la réussite collective et individuelle : on a des leaders qui s’affirment, qui rayonnent. Des garçons qui s’émancipent dans la réussite collective, c’est la meilleure chose qui puisse nous arriver.

A lire aussi : INTERVIEW. "Je ne réalise toujours pas" nous confie le défenseur U17 du TFC Christian Mawissa, champion d'Europe et de France en l'espace de quatre jours !

Pour le cas de la réserve, que changerait concrètement une montée en N2 ?

Cela permettrait de découvrir un autre niveau de compétition, et de réduire le cap de niveau entre l’équipe première qui tourne très bien en Ligue 1 et l’équipe réserve qui doit permettre d’être un ascenseur. Moi, je ne vois qu’un bénéfice, sachant qu’on ne changera pas notre façon de faire l’année prochaine. On ne va pas recruter des joueurs extérieurs, on ne va pas renforcer avec des seniors. On fera confiance à nos jeunes joueurs.

Ce qui est l’ADN aussi du TFC, où vous êtes arrivé en 2021. Par quoi cela se traduit ?

J’ai pris un bon train en route. La structure était déjà connotée formation. Ça se traduit déjà par un alignement des méthodes avec le groupe professionnel, dans tout le fonctionnement du club, sur le sportif, le médical, la méthodologie de jeu, d’entraînement etc. Ça permet de donner, à mon sens, du sens à une culture club. On est un club d’un territoire, c’est bien connoté, c’est bien identifié. Je pense qu’on a l’image d’un club plutôt familial et à échelle humaine. Et d’abonder le groupe professionnel avec des garçons issus de la formation qui représentent aussi des choses qui nous sont chères, je pense qu’il y a un intérêt pour tout le monde.

Par exemple, si on prend l’exemple d’un style de jeu qui est très définissable avec Philippe Montanier chez les pros, vous essayez aussi de le décliner chez les plus jeunes ?

Des tout-petits jusqu’aux grands. Ça correspond aussi à l’identification de la marque et de la culture club. Je pense que les gens attendent des athlètes engagés, un jeu offensif, spectaculaire, plein d’audace. Je pense qu’on remplit les stades aujourd’hui en faisant un spectacle positif et audacieux. Il faut avoir le ballon, il faut aller de l’avant, il faut prendre des risques et il faut marquer.

Quelles ont été vos missions quand vous êtes arrivé en 2021 ?

Ma mission, c’est de faire en sorte que l’entité centre de formation, qui fait partie du club évidemment, mais qui est comme une petite entreprise dans l’entreprise, fonctionne bien. Donc faire que le quotidien de nos 40 collaborateurs et 110 sportifs soit stimulant. Mon job c’est que tout le monde soit dans les meilleures dispositions pour performer. Qu’on respecte le canevas qui nous est donné, c’est-à-dire le budget qui nous est alloué. Il y a une image de marque que l'on doit défendre. Et puis après, qu’on continue à se réinventer et être audacieux.

A lire aussi : INTERVIEW. TFC - Coupe Gambardella : "Ces jeunes représentent dignement l’avenir du club" pour Julien Lacour, le directeur du centre de formation

Vous arrivez du monde du rugby, de l'ASM à Clermont où vous étiez manager de l'Academy. Quelle passerelle voyez-vous entre le rugby et le foot, et quelles questions d'adaptation se sont posées?

La passerelle, c’est qu’on reste dans le monde de la compétition, qu’on reste dans le projet formation. C'est la même matrice : s'appuyer sur sa formation pour être performant, avec un mix à haut niveau d’internationaux reconnus, de joueurs peut-être pas encore connus mais en voie de développement et de joueurs issus de la formation. Je pense qu’avec ce triptyque, n’importe quel club bien géré, qui n'est pas trop troublé par des gouvernances lointaines, doit pouvoir grandir. Ensuite, il y a quand même beaucoup de similitudes, on parle de garçons accompagnés pour qu’ils soient bons et qu’ils se construisent un parcours de vie. 

La réussite d'un projet passe aussi, forcément, par les signatures de jeunes joueurs en professionnelOn a eu cette saison Chrsitian Mawissa, Ylies Aradj, Noah Edjouma...

C’est un marqueur important. Ça concrétise leur réussite à eux. Tout le monde n’avance pas au même rythme, il faut que l'on soit fin là-dessus. Chacun n’aura pas forcément le même moment pour être prêt pour basculer dans cette sphère-là. Je n’aime pas forcément en distinguer deux ou trois. Je trouve qu’il y a des générations qui travaillent bien. Il y a évidemment la génération 2005 qui était championne l’an dernier, même si pour certains, c’est un peu dur aujourd’hui. Il y a la génération 2008 qui va rentrer au centre l’année prochaine, qui est peut-être la meilleure génération qu’on a vue depuis quelques années. Après, il y a aussi des garçons qui arrivent à sortir leur épingle du jeu. Des 2003 qui sont en fin de parcours, qui sont peut-être un peu moins précoces. Mais il y a des garçons qui s’accrochent. Et puis aussi les 2006-2007, les U17 qui vont en phase finale. C’est bien. Je trouve qu’il y en a certains qui n’étaient pas forcément dans les clous pour avancer. Et puis la réussite de fin de saison fait qu’ils vont se révéler.

A lire aussi : VIDEO. Ligue 1 : le Pitchoun Noah Lahmadi signe son premier contrat professionnel avec le TFC

Sur les projets à un peu plus long terme du centre, quelle est la vision que vous voulez avoir ?

D’un point de vue très infrastructurel, il y a la remise aux normes modernes de notre bâtiment. C’est un bâtiment qui date d’une vingtaine d’années. Et là, petit à petit, on est parti pour chaque saison en refaire un outil de haute performance, en tout cas je l’espère. On va améliorer certains espaces d’un point de vue qualitatif pour améliorer le repos, pour améliorer les warm-up, pour améliorer les outils d’indicateurs de perf.
C’est un bâtiment immense et on va retravailler aussi sur un relooking pour améliorer notre branding. D’un point de vue plus systémique, c’est de continuer à trouver sa place dans l’échiquier français international. Et puis après, rester tous les ans compétitifs pour les phases finales et avoir des appétences de titres régulièrement.

Le budget va-t-il augmenter?

On va continuer à faire ce avec ce qu'on sait faire...

<1>

Merci flo 👍

Le match des u 17 demain est il visible sur un support ? 

Posté(e)
Il y a 2 heures, Aymnktt a dit :

Le match des u 17 demain est il visible sur un support ? 

Je pensais sur le youtube de la FFF mais ils semblent ne diffuser que l'OL vs Le Havre

Posté(e)
Le 19/05/2023 à 22:36, Labinocle81 a dit :

ENTRETIEN TFC : Fin de saison, projets, nouvelles générations, culture club... Julien Lacour, le directeur du centre de formation, se confie

l'essentiel Ne pas être uniquement associé à un petit club familial, ni à un club moderne qui repose uniquement sur la data. C'est en substance le message de Julien Lacour, directeur du centre de formation du TFC arrivé en 2021 et qui estime qu'on n'apprend pas "à gagner sans gagner." Entretien à l'aube d'une fin de saison où les jeunes du TFC pourraient encore ramener des titres sur l'île du Ramier.

Quelle est la situation actuelle des différentes équipes, quels challenges sont à relever d’ici la fin de saison ?

La belle nouvelle est la qualification des U17 pour les phases finales du championnat de France, ce dimanche à Valenciennes. L’enjeu était d’avoir les U17 et les U19 en phase finale, cela n’a pas marché avec les 19… Et puis il y a l’équipe réserve qui nous surprend en N3, qui est en tête et peut monter en N2. Ensuite, sur les équipes de la préformation, on est sur des compétitions de territoire, ce n’est pas forcément le bon indicateur pour nous. La ligne directrice, c’est que les garçons aient du temps de jeu.

On dit souvent que dans la formation, le plus important est de jouer, d’apprendre, plus que de gagner. Quelle est votre vision ? Qu’apporte en plus le fait de gagner des compétitions, comme les U17 la saison dernière ?

Pour moi, c’est non dissociable. On ne fait pas des choses pour forcément performer de façon court-termiste, mais on n’apprend pas à gagner sans gagner. Ça me paraît difficilement discutable. Maintenant, il faut gagner avec la manière, il ne faut pas qu’on rentre dans des choses trop pressurisantes. Gagner génère de la réussite collective et individuelle : on a des leaders qui s’affirment, qui rayonnent. Des garçons qui s’émancipent dans la réussite collective, c’est la meilleure chose qui puisse nous arriver.

A lire aussi : INTERVIEW. "Je ne réalise toujours pas" nous confie le défenseur U17 du TFC Christian Mawissa, champion d'Europe et de France en l'espace de quatre jours !

Pour le cas de la réserve, que changerait concrètement une montée en N2 ?

Cela permettrait de découvrir un autre niveau de compétition, et de réduire le cap de niveau entre l’équipe première qui tourne très bien en Ligue 1 et l’équipe réserve qui doit permettre d’être un ascenseur. Moi, je ne vois qu’un bénéfice, sachant qu’on ne changera pas notre façon de faire l’année prochaine. On ne va pas recruter des joueurs extérieurs, on ne va pas renforcer avec des seniors. On fera confiance à nos jeunes joueurs.

Ce qui est l’ADN aussi du TFC, où vous êtes arrivé en 2021. Par quoi cela se traduit ?

J’ai pris un bon train en route. La structure était déjà connotée formation. Ça se traduit déjà par un alignement des méthodes avec le groupe professionnel, dans tout le fonctionnement du club, sur le sportif, le médical, la méthodologie de jeu, d’entraînement etc. Ça permet de donner, à mon sens, du sens à une culture club. On est un club d’un territoire, c’est bien connoté, c’est bien identifié. Je pense qu’on a l’image d’un club plutôt familial et à échelle humaine. Et d’abonder le groupe professionnel avec des garçons issus de la formation qui représentent aussi des choses qui nous sont chères, je pense qu’il y a un intérêt pour tout le monde.

Par exemple, si on prend l’exemple d’un style de jeu qui est très définissable avec Philippe Montanier chez les pros, vous essayez aussi de le décliner chez les plus jeunes ?

Des tout-petits jusqu’aux grands. Ça correspond aussi à l’identification de la marque et de la culture club. Je pense que les gens attendent des athlètes engagés, un jeu offensif, spectaculaire, plein d’audace. Je pense qu’on remplit les stades aujourd’hui en faisant un spectacle positif et audacieux. Il faut avoir le ballon, il faut aller de l’avant, il faut prendre des risques et il faut marquer.

Quelles ont été vos missions quand vous êtes arrivé en 2021 ?

Ma mission, c’est de faire en sorte que l’entité centre de formation, qui fait partie du club évidemment, mais qui est comme une petite entreprise dans l’entreprise, fonctionne bien. Donc faire que le quotidien de nos 40 collaborateurs et 110 sportifs soit stimulant. Mon job c’est que tout le monde soit dans les meilleures dispositions pour performer. Qu’on respecte le canevas qui nous est donné, c’est-à-dire le budget qui nous est alloué. Il y a une image de marque que l'on doit défendre. Et puis après, qu’on continue à se réinventer et être audacieux.

A lire aussi : INTERVIEW. TFC - Coupe Gambardella : "Ces jeunes représentent dignement l’avenir du club" pour Julien Lacour, le directeur du centre de formation

Vous arrivez du monde du rugby, de l'ASM à Clermont où vous étiez manager de l'Academy. Quelle passerelle voyez-vous entre le rugby et le foot, et quelles questions d'adaptation se sont posées?

La passerelle, c’est qu’on reste dans le monde de la compétition, qu’on reste dans le projet formation. C'est la même matrice : s'appuyer sur sa formation pour être performant, avec un mix à haut niveau d’internationaux reconnus, de joueurs peut-être pas encore connus mais en voie de développement et de joueurs issus de la formation. Je pense qu’avec ce triptyque, n’importe quel club bien géré, qui n'est pas trop troublé par des gouvernances lointaines, doit pouvoir grandir. Ensuite, il y a quand même beaucoup de similitudes, on parle de garçons accompagnés pour qu’ils soient bons et qu’ils se construisent un parcours de vie. 

La réussite d'un projet passe aussi, forcément, par les signatures de jeunes joueurs en professionnelOn a eu cette saison Chrsitian Mawissa, Ylies Aradj, Noah Edjouma...

C’est un marqueur important. Ça concrétise leur réussite à eux. Tout le monde n’avance pas au même rythme, il faut que l'on soit fin là-dessus. Chacun n’aura pas forcément le même moment pour être prêt pour basculer dans cette sphère-là. Je n’aime pas forcément en distinguer deux ou trois. Je trouve qu’il y a des générations qui travaillent bien. Il y a évidemment la génération 2005 qui était championne l’an dernier, même si pour certains, c’est un peu dur aujourd’hui. Il y a la génération 2008 qui va rentrer au centre l’année prochaine, qui est peut-être la meilleure génération qu’on a vue depuis quelques années. Après, il y a aussi des garçons qui arrivent à sortir leur épingle du jeu. Des 2003 qui sont en fin de parcours, qui sont peut-être un peu moins précoces. Mais il y a des garçons qui s’accrochent. Et puis aussi les 2006-2007, les U17 qui vont en phase finale. C’est bien. Je trouve qu’il y en a certains qui n’étaient pas forcément dans les clous pour avancer. Et puis la réussite de fin de saison fait qu’ils vont se révéler.

A lire aussi : VIDEO. Ligue 1 : le Pitchoun Noah Lahmadi signe son premier contrat professionnel avec le TFC

Sur les projets à un peu plus long terme du centre, quelle est la vision que vous voulez avoir ?

D’un point de vue très infrastructurel, il y a la remise aux normes modernes de notre bâtiment. C’est un bâtiment qui date d’une vingtaine d’années. Et là, petit à petit, on est parti pour chaque saison en refaire un outil de haute performance, en tout cas je l’espère. On va améliorer certains espaces d’un point de vue qualitatif pour améliorer le repos, pour améliorer les warm-up, pour améliorer les outils d’indicateurs de perf.
C’est un bâtiment immense et on va retravailler aussi sur un relooking pour améliorer notre branding. D’un point de vue plus systémique, c’est de continuer à trouver sa place dans l’échiquier français international. Et puis après, rester tous les ans compétitifs pour les phases finales et avoir des appétences de titres régulièrement.

Le budget va-t-il augmenter?

On va continuer à faire ce avec ce qu'on sait faire...

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Merci flo 👍

Les U 17 battent Valenciennes en quart , but de sakha sur peno et les u 13 en finale du mondial 👏👏💪 la formation toulousaine se porte bien 💜

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  • Top ! 1
  • 3 semaines plus tard...
  • 2 semaines plus tard...
Posté(e) (modifié)

On est 5e au classement annuel des centres de formation. Pas mal.:love:

https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Rennes-l-ol-et-monaco-meilleurs-centres-de-formation-de-ligue-1-le-psg-quatrieme/1404436

Capture-d-e-cran-2023-06-23-a-19-23-34.p

 

Le niveau de scolarité à Paris ou Lyon laisse à désirer...:ninaj:

L'an prochain, avec une meilleure représentation européenne, y'a moyen qu'on vise le podium.-_-

Modifié par Guaracha

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