Ekelund Posté(e) 23 novembre 2018 Posté(e) 23 novembre 2018 https://dms.licdn.com/playback/C5605AQGZm4-TaDcSAQ/d5953decea3543b1a8785d3f6bdffc04/feedshare-mp4_3300-captions-thumbnails/1507940147251-drlcss?e=1543078800&v=beta&t=KlPCM5dJg1GOAbggFh3RszKf554fS3N2gav_TNURcrs 2 Citer
Ekelund Posté(e) 9 décembre 2018 Posté(e) 9 décembre 2018 L'OPEP et la Russie viennent de s'entendre sur une baisse de la production. Mécaniquement le prix du baril va donc flamber et les prix à la pompe s'envoler dans la foulée. Je fais le plein de pop corn en prévision Citer
max65 Posté(e) 9 décembre 2018 Posté(e) 9 décembre 2018 Baisse de production (et remontée du cours du baril) par accord OPEP-Russie, ce n'est pas nouveau Le gaz de schiste américain (en expansion de production constante, et d'autant plus rentable si le cours monte) raflera-t-il de nouvelles parts de marché ? http://www.tv-replay.fr/04-12-18/coup-de-poker-sur-l-essence-arte-13272176.html Citer
Ekelund Posté(e) 9 décembre 2018 Posté(e) 9 décembre 2018 il y a une heure, max65 a dit : Baisse de production (et remontée du cours du baril) par accord OPEP-Russie, ce n'est pas nouveau L'accord en question date d'hier Citer
max65 Posté(e) 9 décembre 2018 Posté(e) 9 décembre 2018 (modifié) Il y a 2 heures, Ekelund a dit : L'accord en question date d'hier Pas le premier, ni le dernier si le gaz de schiste américain continue sa croissance d'exportation Edit: ce que je veux dire, c'est que la flambée des prix que tu annonces n'est pas garantie ( c'est fait surtout pour enrayer la baisse), tu oublies de prendre en compte le rôle du pétrole US sur le cours mondial (qui fait d'ailleurs que l'OPEP s'est alliée à la Russie) Modifié 9 décembre 2018 par max65 Citer
ZeStump Posté(e) 10 décembre 2018 Posté(e) 10 décembre 2018 Le 09/12/2018 à 17:58, Ekelund a dit : L'OPEP et la Russie viennent de s'entendre sur une baisse de la production. Mécaniquement le prix du baril va donc flamber et les prix à la pompe s'envoler dans la foulée. Je fais le plein de pop corn en prévision les distributeurs n'ont même pas attendu la signature pour y coller 3 cts vendredi chez moi. Des brigands de grand chemin. Citer
elkjaer Posté(e) 11 décembre 2018 Posté(e) 11 décembre 2018 Il y a 3 heures, ZeStump a dit : les distributeurs n'ont même pas attendu la signature pour y coller 3 cts vendredi chez moi. Des brigands de grand chemin. «Le réservoir ou la Vie?» Jean Doilminique Cartouche Citer
max65 Posté(e) 19 décembre 2018 Posté(e) 19 décembre 2018 (modifié) Le 09/12/2018 à 17:58, Ekelund a dit : L'OPEP et la Russie viennent de s'entendre sur une baisse de la production. Mécaniquement le prix du baril va donc flamber et les prix à la pompe s'envoler dans la foulée. Je fais le plein de pop corn en prévision Le 09/12/2018 à 22:16, max65 a dit : Pas le premier, ni le dernier si le gaz de schiste américain continue sa croissance d'exportation Edit: ce que je veux dire, c'est que la flambée des prix que tu annonces n'est pas garantie ( c'est fait surtout pour enrayer la baisse), tu oublies de prendre en compte le rôle du pétrole US sur le cours mondial (qui fait d'ailleurs que l'OPEP s'est alliée à la Russie) https://www.Boursorama ( @FF peut te parrainer :ninja:) ( @FF peut te parrainer :ninja:).com/bourse/matieres-premieres/cours/8xBRN/ 😉 Modifié 19 décembre 2018 par max65 Citer
Ekelund Posté(e) 19 décembre 2018 Posté(e) 19 décembre 2018 ils ont annoncé il y a 10 jours qu'ils allaient baisser la production, je suis pas étonné que la baisse en question n'ait pas encore été enclenchée (y'a une certaine inertie pour ce genre de truc quand même) Citer
FranckProvostIV Posté(e) 19 décembre 2018 Posté(e) 19 décembre 2018 il y a 6 minutes, Ekelund a dit : ils ont annoncé il y a 10 jours qu'ils allaient baisser la production, je suis pas étonné que la baisse en question n'ait pas encore été enclenchée (y'a une certaine inertie pour ce genre de truc quand même) Ou alors ça négocie toujours entre américains et saoudiens autour du sujet du démanbrage du journaliste. Citer
max65 Posté(e) 19 décembre 2018 Posté(e) 19 décembre 2018 (modifié) il y a une heure, Ekelund a dit : ils ont annoncé il y a 10 jours qu'ils allaient baisser la production, je suis pas étonné que la baisse en question n'ait pas encore été enclenchée (y'a une certaine inertie pour ce genre de truc quand même) ça c'était avant...c'est bien plus compliqué. Tu occultes complètement qu'en en août les USA sont devenus le 1er producteur mondial de pétrole (devant Russie et KSA-leader historique-) grâce au gaz de schiste. Les USA sont plus dans une logique d'augmentation sans relâche de la production. Ils ne sont plus dépendants de l'or noir Saoudien (moins d'imports et plus d'export grâce au schiste) et grattent des parts de marché lorsque que l'OPEP (dont KSA) baisse sa production -> le KSA, n'étant plus partenaire privilégié des USA, s'allie désormais à la Russie afin de tenter d'influer sur le cours du baril et de contrer le schiste US... Le "marché" et le cours du Brent est bien plus attentif/dépendant du comportement de la Chine (que se passerait-il si tensions commerciales Chine-USA ou si demande affaiblie de la Chine -plus gros importateur- ?). Bref, rien de garanti Modifié 19 décembre 2018 par max65 Citer
Ekelund Posté(e) 10 janvier 2019 Posté(e) 10 janvier 2019 https://www.usinenouvelle.com/article/on-connait-les-resultats-du-premier-audit-des-reserves-de-petrole-de-l-arabie-saoudite-en-40-ans.N790444 ils ont encore de la marge... Citer
rastabanana Posté(e) 10 janvier 2019 Posté(e) 10 janvier 2019 il y a 15 minutes, Ekelund a dit : https://www.usinenouvelle.com/article/on-connait-les-resultats-du-premier-audit-des-reserves-de-petrole-de-l-arabie-saoudite-en-40-ans.N790444 ils ont encore de la marge... 🎉🎊🎉 Citer
ma2t Posté(e) 10 janvier 2019 Posté(e) 10 janvier 2019 Ça rassure ce n'est pas demain que le prix du baril va exploser 😎 Citer
Facteur_Social Posté(e) 10 janvier 2019 Posté(e) 10 janvier 2019 il y a 56 minutes, ma2t a dit : Ça rassure ce n'est pas demain que le prix du baril va exploser 😎 Dans le passé, le prix à explosé à plusieurs reprises, sans lien avec un quelconque amenuisements des réserves. Citer
rastabanana Posté(e) 10 janvier 2019 Posté(e) 10 janvier 2019 il y a 1 minute, Sandwich2Ross a dit : Dans le passé, le prix à explosé à plusieurs reprises, sans lien avec un quelconque amenuisements des réserves. Complotiste! Citer
Ekelund Posté(e) 10 janvier 2019 Posté(e) 10 janvier 2019 il y a 35 minutes, Sandwich2Ross a dit : Dans le passé, le prix à explosé à plusieurs reprises, sans lien avec un quelconque amenuisements des réserves. c'est en lien soit avec les baisses planifiées de production, soit avec les tensions géopolitiques ou les 2 à la fois quand le baril atteint 120 dollars Citer
max65 Posté(e) 10 janvier 2019 Posté(e) 10 janvier 2019 (modifié) Il y a 2 heures, Ekelund a dit : c'est en lien soit avec les baisses planifiées de production, soit avec les tensions géopolitiques ou les 2 à la fois quand le baril atteint 120 dollars Ça a presque atteint 150 USD, et c'était à cause de la demande croissante des nouvelles économies (Chine, Indes, Brésil) à partir de 2003, puis à la crise économique mondiale de 2008. Modifié 10 janvier 2019 par max65 Citer
Footballeur82 Posté(e) 10 janvier 2019 Posté(e) 10 janvier 2019 https://prixdubaril.com/ La France importe plutôt sur le cours du Brent ... Pour ce qui est de la rentabilité pour l'exportateur, ça dépend de sa qualité d'origine et de son coût d'extraction. j'avais lu des chiffres entre (10$ et plus de 70$ pour certains bitumineux ) Citer
max65 Posté(e) 9 mars 2020 Posté(e) 9 mars 2020 Article très intéressant sur le pétrole et la géopolitique (Copié/collé du monde.fr) Crise à l’OPEP : les cours du pétrole s’effondrent et entraînent avec eux les Bourses asiatiques La source de ce déséquilibre se trouve dans les conséquences de l’épidémie due au Covid-19 – mais cette crise sanitaire heurte de plein fouet un marché d’une grande fragilité. Les conséquences économiques et sociales risquent d’être sévères. Les bourses asiatiques, ici à Tokyo (Japon), se sont effondrées le 9 mars. La scène qui s’est jouée, vendredi 6 mars, à Vienne, au siège de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), en Autriche, restera certainement dans les annales de l’histoire turbulente de l’or noir. Dans un climat glacial, le ministre russe de l’énergie, Alexander Novak, a fait voler en éclats l’alliance entre Moscou et Riyad qui pilotait depuis trois ans l’équilibre délicat du marché. En quelques heures, le monde du pétrole est passé d’un risque de panique à une crise majeure. Un choc dont les conséquences économiques et sociales risquent d’être sévères. Lundi matin 9 mars, les cours ont chuté lourdement en Asie. Le baril de Brent de la mer du Nord a plongé de 20,5 % à 35,99 dollars. Cette chute libre ne semble pas prête de s’arrêter. Les observateurs du marché s’accordent à dire que dans les prochaines semaines, le cours pourrait atteindre son niveau historiquement bas de 2016, autour de 30 dollars. Dans la foulée, les Bourses de Tokyo et de Hongkong ont également dégringolé lundi matin : – 4,6 % et – 3,8 %. La source de ce déséquilibre se trouve bien sûr dans les conséquences de l’épidémie due au coronavirus – mais cette crise sanitaire heurte de plein fouet un marché d’une grande fragilité. C’est d’abord en Chine que les conséquences économiques du virus se sont fait sentir. Or le pays est le principal moteur de la demande pétrolière dans le monde. La Chine représente 14 % de la consommation mondiale, soit 14 millions de barils par jour. Surtout, l’économie chinoise est de plus en plus gourmande en pétrole : en 2019, Pékin était le premier importateur mondial et 80 % de l’augmentation de la demande était due à la Chine seule ! Le ralentissement de l’économie chinoise et les restrictions sur les déplacements ont immédiatement fait plonger la demande. Logiquement, les prix se sont effondrés, passant de 70 dollars début janvier à 50 dollars le baril début mars. Mais un autre facteur, crucial, vient désormais perturber le jeu. Une bataille économique et géopolitique entre les trois plus gros producteurs mondiaux : les Etats-Unis, la Russie et l’Arabie saoudite. Lire aussi: Coronavirus : le marché pétrolier gagné par la panique Le pétrole de schiste a transformé l’échiquier mondial Historiquement, le cartel de l’OPEP, mené par l’Arabie saoudite, menait le jeu au niveau mondial. Mais depuis 2015, l’échiquier mondial de l’or noir a été totalement transformé, avec le développement rapide du pétrole de schiste aux Etats-Unis, et en particulier dans la région texane du Bassin Permien. Pour contrer cette concurrence, les Saoudiens décident en 2016 d’inonder le marché. Le schiste étant plus coûteux à produire, le régime de Riyad espère mettre en faillite les Américains qui osent défier sa domination historique. Peine perdue : les producteurs texans tiennent le choc, et continuent à produire malgré tout. Quelques mois plus tard – toujours en 2016 –, l’Arabie saoudite, dont l’économie est exsangue à cause de cette guerre des prix, se lance dans une alliance d’un genre nouveau. Elle signe un partenariat avec la Russie, qui est pourtant loin d’être son alliée dans la région. Moscou soutien Damas et surtout Téhéran, ennemi juré de Riyad. Pourtant, à la surprise générale, les deux géants se font progressivement confiance. A partir de 2017, cette alliance inattendue rassemble tous les pays de l’OPEP, la Russie, et une dizaine d’autres pays. En tout, plus de la moitié de l’offre mondiale. L’objectif affiché de ce front commun, nommé OPEP +, est de contenir l’influence sur les prix du pétrole américain. Comment ? En s’imposant des coupes de production, avec des quotas à respecter. De nombreux observateurs pensent alors que personne ne jouera le jeu, mais Saoudiens et Russes sont suffisamment puissants pour imposer à leurs partenaires de respecter les règles communes. L’alliance OPEP + fonctionne bon gré mal gré pendant trois ans, malgré les sursauts géopolitiques liés à la diplomatie chaotique du président américain, Donald Trump. Moscou et Riyad impulsent de nouvelles coupes si les prix baissent trop, produisent un peu plus si les cours sont orientés à la hausse, et parviennent à maintenir les prix entre 60 et 70 dollars le baril – ce qui n’empêche pas les Etats-Unis de produire toujours plus, et de devenir en 2018 le premier producteur mondial avec plus de 12 millions de barils par jour. Lire aussi: Comment la Russie a pris la main sur l’OPEP Mettre au pas l’industrie pétrolière américaine Jusqu’à ce que l’épidémie due au coronavirus vienne tout balayer. Depuis plusieurs semaines, les Saoudiens plaidaient auprès de leurs alliés russes pour de nouveaux quotas pour enrayer la baisse des prix. Le prince saoudien Mohammed Ben Salman a même appelé à la rescousse Vladimir Poutine en personne, début février. Mais le président russe laisse planer le doute sur ses intentions. Vendredi, à Vienne, les Saoudiens tentent le tout pour le tout : ils promettent aux Russes des coupes radicales de production d’un million de barils par jour pour l’OPEP, si Moscou et ses partenaires s’engagent à réduire de 500 000 barils par jour. Après cinq heures de négociations tendues, l’impassible ministre russe de l’énergie se montre inflexible. Cette fois, c’est non. La Russie ne fera plus de concessions. En quelques minutes, le cours du baril au niveau mondial perd 10 %. « C’est un choc psychologique majeur pour le marché », résume Ann-Louise Hittle, analyste du cabinet d’expertise pétrolière Wood Mackenzie. Tout le monde comprend le signal envoyé : les Russes veulent relancer une guerre des prix avec les Américains, et profiter des conséquences économiques de l’épidémie de Covid-19 pour écraser leurs rivaux. « Le Kremlin a décidé de sacrifier l’alliance OPEP + pour arrêter les producteurs américains de pétrole de schiste et pour punir les Etats-Unis qui souhaitent sanctionner le gazoduc Nord Stream 2, analyse l’économiste russe Alexander Dynkin. Prendre le risque de s’aliéner l’Arabie saoudite est risqué, mais c’est la stratégie russe, qui est à géométrie variable en fonction des intérêts du pays. » Vladimir Poutine mise sur la fragilité financière des pétroliers américains. Le pétrole de schiste demande en permanence de réinvestir des capitaux – il faut forer beaucoup plus souvent que dans le conventionnel – et les entreprises sont sous forte pression financière. L’objectif russe apparaît alors clairement : faire baisser les prix du baril suffisamment longtemps pour mettre au pas la turbulente industrie pétrolière américaine. Guerre des prix Officiellement, l’alliance OPEP + n’est pas morte, et Moscou et Riyad assurent qu’ils ont la volonté de continuer à discuter. Mais en réalité, la réponse saoudienne ne s’est pas fait attendre : le royaume wahhabite s’est lancé dès samedi dans une guerre des prix pour tenter de prendre de vitesse son ancien partenaire. L’Arabie saoudite agit sur deux plans : elle a déjà commencé à proposer d’importantes réductions à ses clients en Europe et en Asie, tout en décidant d’augmenter fortement sa production – elle peut théoriquement atteindre en quelques mois les 12 millions de barils par jour. L’équivalent d’une déclaration de guerre dans le monde pétrolier. Si les Russes suivent le même chemin, le marché mondial sera inondé comme jamais d’or noir. « Les prix vont chuter jusqu’à ce que Moscou ou Riyad siffle la fin du concours d’endurance », résume l’analyste américain Bob McNally, de Rapidan Energy. Avec un baril durablement au-dessous de la barre de 40 dollars, des pays comme l’Algérie, l’Irak ou le Nigeria pourraient voir leurs économies frappées de plein fouet. Le Venezuela ou l’Iran, déjà en pleine déconfiture économique et frappés par des sanctions américaines, seraient condamnés à des crises encore plus fortes. La Libye, où le pétrole est un enjeu central de la guerre civile qui déchire le pays, serait encore plus au risque de s’embraser. En Arabie saoudite même, les projets économiques pharaoniques de Mohammed Ben Salman et sa coûteuse guerre contre le Yémen pourraient être remis en cause. Cette crise pourrait aussi avoir des conséquences climatiques – même si elles sont difficiles à mesurer avec précision. Un pétrole peu cher peut encourager la consommation dans les économies développées – et donc contribuer à augmenter les émissions de CO2. Mais un prix bas peut aussi dissuader les groupes pétroliers de se lancer dans de coûteux nouveaux projets. Par Nabil Wakim Publié aujourd’hui à 02h44 1 Citer
Facteur_Social Posté(e) 9 mars 2020 Posté(e) 9 mars 2020 ah merci, j'avais pu lire que le début vu que c'était réservé aux abonnés Citer
elkjaer Posté(e) 9 mars 2020 Posté(e) 9 mars 2020 Une étoile de plus qui entre dans l'alignement d'un futur inquiétant Citer
Ekelund Posté(e) 9 mars 2020 Posté(e) 9 mars 2020 (modifié) il y a 4 minutes, elkjaer a dit : Une étoile de plus qui entre dans l'alignement d'un futur inquiétant bof...le fait que les saoudiens n'aient plus le monopole mondial absolu de ce filon (même s'il n'y avait pas qu'eux auparavant, en tant que leaders de l'OPEP c'est quand même eux concrètement qui faisaient la pluie et le beau temps) et se retrouvent avec 2 concurrents sérieux dans les pattes, pour moi c'est plutôt sain comme situation ("sain" n'est peut-être pas approprié comme terme en parlant d'hydrocarbures/énergies fossiles, disons simplement "moins pire qu'avant" ) Modifié 9 mars 2020 par Ekelund Citer
elkjaer Posté(e) 9 mars 2020 Posté(e) 9 mars 2020 il y a 6 minutes, Ekelund a dit : bof...le fait que les saoudiens n'aient plus le monopole mondial absolu de ce filon (même s'il n'y avait pas qu'eux auparavant, en tant que leaders de l'OPEP c'est quand même eux concrètement qui faisaient la pluie et le beau temps) et se retrouvent avec 2 concurrents sérieux dans les pattes, pour moi c'est plutôt sain comme situation ("sain" n'est peut-être pas approprié comme terme en parlant d'hydrocarbures/énergies fossiles, disons simplement "moins pire qu'avant" ) Il y a autre chose en jeu que le prix du carburant: - Imagine les crises à venir dans les pays déjà fragiles et super-dépendants du pétrole. - Penses-tu que les américains vont garder les bras croisés en voyant leur stratégie du schiste très menacée et en voyant des pays producteurs (ceux dont je parle plus haut) avec un avenir plus incertain que jamais. - Ça vaut aussi pour les russes qui ne sont guère plus à l'abri aujourd'hui qu'il ne l'était avant l'effondrement de l'URSS largement provoqué par une baisse stratégique des coups du pétrole. - Imagine enfin comme c'est suggéré, l'impact sur le changement climatique avec une baisse artificielle du prix du pétrole (soit dit en passant déjà très largement sous-évalué). - Et pour te faire peur parce que j'imagine que tu ne les aimes pas beaucoup, cherche les grands vainqueurs de cette situation: les chinois bien évidemment! Citer
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