Doberman Posté(e) 3 septembre 2006 Auteur Posté(e) 3 septembre 2006 Allez je remonte ce topic qui me tient à coeur (même s'il est parti en couilles à un moment) : Ramener sa fraise : "Fraise" est ici utilisé avec un sens argotique, pour désigner la tête. Bien que cet usage tende à disparaître aujourdhui, le vocabulaire argotique désignant la tête a souvent emprunté à celui de la cuisine (cafetière, bouillotte,) et du jardin (le citron, la cerise, la poire, la pomme sont autant de formes argotiques). Cette expression a donné l'expression "la ramener", où "la" renvoie à ladite fraise.
mario Posté(e) 3 septembre 2006 Posté(e) 3 septembre 2006 personne ne sait d'où vient "tremper le biscuit"??
Doberman Posté(e) 3 septembre 2006 Auteur Posté(e) 3 septembre 2006 personne ne sait d'où vient "tremper le biscuit"?? L'expression se réfèrerait à une métaphore "culinaire" également plus ancienne : "tremper son pain au pot". A.Rey et S.Chantreau ne l'expliquent pas plus avant, mais il est intéressant de voir que les coutumes culinaires évoluent également Pour ma part, je dirais que trouver une origine dans les biscuits longs et ovales qui donnent aux charlottes (la pâtisserie, messieurs, la pâtisserie, pas la demoiselle !) leur goût si tendre et délicat n'est pas bien difficile... La comparaison imagée est facile, surtout si l'on est femme, cuisinière et gourmande. Enfin, et là l'analogie paraît mieux fondée, on peut apparenter le terme de "biscuit" à un terme ancien : "bistoquette" (le sexe masculin). Donc mesdames et demoiselles, à l'avenir lors de préparations pâtissières ou italiennes, veillez aux termes que vous employez... Ces messieurs pourraient s'enorgueillir fort à propos de connaître certaines expressions particulières...
Faurégol Posté(e) 3 septembre 2006 Posté(e) 3 septembre 2006 personne ne sait d'où vient "tremper le biscuit"?? Mexican Pie.
chronos Posté(e) 5 septembre 2006 Posté(e) 5 septembre 2006 Il m'a encore fait beaucoup rire ce topic
Doberman Posté(e) 24 janvier 2007 Auteur Posté(e) 24 janvier 2007 Expression : se tailler une bavette : Le terme bavette ne désigne ici ni le tablier, ni la pièce de boeuf, mais se réfère à notre salive... la bave, si l'on veut employer un terme certes moins agréable pour notre ego, mais plus adéquat quant à son homonymie avec le terme qui nous intéresse. L'emploi du verbe tailler dans le cadre de la parole, est d'usage depuis le XIIIème siècle. On pouvait ainsi tailler bien la parole à quelqu'un, si l'on tenait de propos éloquents. On a assimilé tailler au verbe débiter pour se rapporter spécifiquement à la salive, puisque débiter, c'est fournir une certaine quantité de liquide).
Forrest Posté(e) 24 janvier 2007 Posté(e) 24 janvier 2007 Doberman peux tu me donner le sens de celle çi : "tailler des croupières" ? Mon boss me l'a employé ce matin, je suis resté con
ma2t Posté(e) 24 janvier 2007 Posté(e) 24 janvier 2007 c'est Malmener quelqu'un, susciter des embarras
Peter Sellers Posté(e) 24 janvier 2007 Posté(e) 24 janvier 2007 c'est Malmmener quelqu'un, susciter des embarras Comment t'écris malmener toi ?
GandhiWallemme Posté(e) 24 janvier 2007 Posté(e) 24 janvier 2007 c'est Malmmener quelqu'un, susciter des embarras C'est marrant, t'emploies ce mot en l'appliquant en direct à la langue française.. ou pas
Nijni Posté(e) 9 juin 2007 Posté(e) 9 juin 2007 J'aime beaucoup cette expression trés imagée mais tellement bien trouvée : "c'est ausse con qu'une valise sans poignées" Parque c'est vrai, à y réfléchir, c'est vraiment trés con une valise sans poignées !
Bengijol Posté(e) 9 juin 2007 Posté(e) 9 juin 2007 J'aime beaucoup cette expression trés imagée mais tellement bien trouvée : "c'est ausse con qu'une valise sans poignées" Parque c'est vrai, à y réfléchir, c'est vraiment trés con une valise sans poignées ! C'est une malle dans ce cas la
Nijni Posté(e) 9 juin 2007 Posté(e) 9 juin 2007 C'est une malle dans ce cas la Ouais mais c'est chaud de se balader en vacances en malle ! En plus il n'y a que malle qui malle !!
Pogi Posté(e) 9 juin 2007 Posté(e) 9 juin 2007 Ouais mais c'est chaud de se balader en vacances en malle ! En plus il n'y a que malle que malle !!
Doberman Posté(e) 19 septembre 2013 Auteur Posté(e) 19 septembre 2013 Que le cul vous pèle. Je n'ai jamais compris le sens de cette expression... Il y a des compléments qui laissent penser que ce n'est pas pour souhaiter que du bon... « que le cul te pèle et que la pelle t'encule » « que le cul te pèle et que tes bras raccourcissent » « que le cul te pèle et qu'il t'y pousse un palmier » « que le cul te pèle et qu'ils y pousse des joncs pour en faire des palombières » « que le cul te pèle et qu'à la place de la fève, il te pousse un cactus »
Wingeeky Posté(e) 19 septembre 2013 Posté(e) 19 septembre 2013 Moi je ne comprends pas "être le dindon de la farce". Bon, je suppose que c'est une manière élégante de dire "se faire enculer" Mais est-ce que c'est pas pire de dire "être la farce du dindon ?" Parce que là c'est franchement dégueulasse.
Stormy31 Posté(e) 19 septembre 2013 Posté(e) 19 septembre 2013 Je ne comprends pas l'expression : "avoir un mal de chien" ou "se donner un mal de chien" : pourquoi relier le chien à la notion de douleur?
elkjaer Posté(e) 19 septembre 2013 Posté(e) 19 septembre 2013 Je ne comprends pas l'expression : "avoir un mal de chien" ou "se donner un mal de chien" : pourquoi relier le chien à la notion de douleur? A cause des oreilles
dondiego Posté(e) 19 septembre 2013 Posté(e) 19 septembre 2013 Je ne comprends pas l'expression : "avoir un mal de chien" ou "se donner un mal de chien" : pourquoi relier le chien à la notion de douleur? Parce qu'il n'y a rien de plus casse couilles qu'un chien?
Doberman Posté(e) 19 septembre 2013 Auteur Posté(e) 19 septembre 2013 Parce qu'il n'y a rien de plus casse couilles qu'un chien? Si si,il y a des milliards de choses plus casse couilles qu'un chien, si tant est qu'une couille puisse se casser...ce que je réfute.
camu31 Posté(e) 19 septembre 2013 Posté(e) 19 septembre 2013 Je n'ai jamais compris le sens de cette expression... Il y a des compléments qui laissent penser que ce n'est pas pour souhaiter que du bon... « que le cul te pèle et que la pelle t'encule » « que le cul te pèle et que tes bras raccourcissent » « que le cul te pèle et qu'il t'y pousse un palmier » « que le cul te pèle et qu'ils y pousse des joncs pour en faire des palombières » « que le cul te pèle et qu'à la place de la fève, il te pousse un cactus » Expression triviale très usitée dans le sud , surtout dans la première partie du XXème siècle, dans les milieux populaires. Cependant, cette expression graveleuse, qui est en définitive une périphrase, émanait d'un bon sentiment et était utilisée surtout pour formuler les voeux de la nouvelle année à son interlocuteur. En effet nous avons souvent constaté et déploré des décés, autour de nous, lors de l'année écoulée, et la formule employée pour souhaiter à son ami de rester en vie durant cette nouvelle année c'est : " je te souhaite que le cul te pèle et qu'il te pousse des joncs..." littéralement : "le fait que tu sentiras le cul te peler et te pousser des joncs par dessus prouvera que tu es bien en vie... "
chronos Posté(e) 19 septembre 2013 Posté(e) 19 septembre 2013 Moi je ne comprends pas "être le dindon de la farce". Bon, je suppose que c'est une manière élégante de dire "se faire enculer" Mais est-ce que c'est pas pire de dire "être la farce du dindon ?" Parce que là c'est franchement dégueulasse. C'est peut être pour signifier que ce qui se passe dont tu es victime, ce n'est pas l'ordre des choses, ce n'est pas normal (l'odre des choses c'est la farce dans le dindon pas le contraire)
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