Navillus Posté(e) 7 août 2018 Posté(e) 7 août 2018 http://www.actufoot.com/31/officiel-bryan-bergougnoux-entraineur-joueur-regional-2-2 Citer
Nens Posté(e) 6 avril 2023 Posté(e) 6 avril 2023 J'ai appris dans cet article qu'il vient d'être admis à la prochaine session du BEPF (Brevet d'Entraineur Professionnel de Football) : https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Didier-digard-nice-a-ete-admis-a-la-prochaine-session-du-bepf/1390075 Du coup j'ai cherché un peu ce qu'il a fait depuis 2018. Il est passé d'entraineur-joueur à entraineur principal en mai 2021. A ce poste il a amené le Thonon Évian Grand Genève FC au titre de champion du groupe Auvergne-Rhône-Alpes 2021-2022 et a donc obtenu la montée en N2 où ils sont actuellement classés 7e du groupe C (sur 16). Citer
en_congés Posté(e) 10 avril 2023 Posté(e) 10 avril 2023 (modifié) . Modifié 10 avril 2023 par Big_Bros Citer
Ekelund Posté(e) 10 avril 2023 Posté(e) 10 avril 2023 il y a 36 minutes, Big_Bros a dit : . Pas mieux 1 Citer
NicoPaviot Posté(e) 4 octobre 2023 Posté(e) 4 octobre 2023 On va avoir des nouvelles fraiches du Bry vu que Valentin Lienard vient d'être recruté par le Thonon Evian Grand Genève FC (ex Evian Thonon Gaillard), coaché par notre Bryan national... 1 1 Citer
NicoPaviot Posté(e) 11 octobre 2023 Posté(e) 11 octobre 2023 On découvre des choses interessantes dans la nouvelle vidéo : Ils sont dans la poule du TFC 2, et y'a Ilyes Chabi, le grand frère de Fares. 1 Citer
C’est un message populaire. RobespierreDorsini Posté(e) 5 novembre 2023 C’est un message populaire. Posté(e) 5 novembre 2023 Bryan Bergougnoux, sa vie de coach, la maladie : « On avance tant qu'on peut avancer » Bryan Bergougnoux, l'entraîneur de Thonon-Évian Grand Genève, à qui un cancer de la parotide a récemment été diagnostiqué, raconte sa nouvelle vie sur un banc de touche, et son quotidien avec la maladie. Avant sa reconversion d'entraîneur à Thonon-Evian Grand Genève, Bryan Bergougnoux a joué à Lyon (2001-2005), à Toulouse (2005-2009), ou encore à Tours (2012-2018). (Alex Martin/LÉquipe) Bryan Bergougnoux, sa vie de coach, la maladie : « On avance tant qu'on peut avancer » Bryan Bergougnoux, l'entraîneur de Thonon-Évian Grand Genève, à qui un cancer de la parotide a récemment été diagnostiqué, raconte sa nouvelle vie sur un banc de touche, et son quotidien avec la maladie. Au bout du fil, vendredi midi, Bryan Bergougnoux s'excuse de n'avoir pu répondre à une précédente tentative d'appel. Le projet ? Évoquer sa nouvelle vie sur un banc, lui qui, à 40 ans, fait partie des dix membres de la promotion 2023-2024 du Brevet d'entraîneur professionnel de football. « Je me suis fait opérer », avance-t-il, désolé. Rien de trop grave ? « Un cancer de la parotide. » Stupeur. Mais l'ancien milieu de terrain dit ne « pas le cacher ». Dans une vidéo publiée le 1er novembre par Valentin Liénard, joueur de son effectif à Thonon-Evian Grand Genève (National 2), il l'annonce à son groupe. L'ancien Lyonnais a donc accepté, au cours d'un entretien sur sa nouvelle vie, d'évoquer cette épreuve, pour que « ceux qui le vivent se sentent moins seuls ». Avec le franc-parler qu'on lui connaissait du temps où il était joueur, beaucoup d'humour et « d'humain », un terme revenu très souvent au cours de la discussion. « Bryan, on vient de vous opérer d'une tumeur. Ils m'ont fait une parotidectomie (ablation d'une glande salivaire), le nerf a été retiré aussi. Je suis un petit peu paralysé du visage. Mais je suis revenu très rapidement pour essayer de montrer que dans la vie, il faut avancer, quelles que soient les difficultés. Si ça peut aider des gens qui sont dans ce genre de situation, à se dire qu'ils ne sont pas seuls, déjà, et que ce n'est pas une fatalité, que tant qu'on est en vie, il faut avancer. Comment allez-vous ? J'attends d'autres résultats pour savoir s'il faut enchaîner avec de la radiothérapie, de la chimio ou autre chose, et on verra après. J'ai la chance de ne pas souffrir physiquement, je me sens plutôt bien. Le fait de ne pas avoir de douleur physique, ça me fait dire que je ne dois pas me plaindre. Être paralysé du visage, ce n'est pas plaisant, on n'est pas très beau mais bon, on ne l'était déjà pas et on n'est pas là pour l'être (rires). Je pense aux gens qui souffrent réellement, qui ont des douleurs, c'est bien plus dur à vivre. Craignez-vous des conséquences pour votre carrière d'entraîneur ? On ne sait pas, peut-être que si c'est plus grave, il n'y aura pas le choix, mais ce sont des choses qu'on prend au jour le jour, on avance tant qu'on peut avancer. Et si on ne peut plus avancer, c'est pas grave, on laissera des consignes et les autres avanceront à notre place (sourire). Quand avez-vous décidé de vous tourner vers le coaching ? C'était à l'époque de Tours (2012-2018). Déjà pendant ma carrière, je savais que c'était ce que je ferais après. Je voulais rester dans le foot et dans les solutions qu'il y avait, je ne me voyais pas faire agent, c'est quelque chose que je n'aime pas du tout. Et avec mon vécu, je n'ai pas eu une carrière linéaire, il y a eu beaucoup de hauts, de bas, j'avais des choses à transmettre. J'ai connu beaucoup de situations, je savais que ça me faciliterait la tâche pour comprendre les joueurs. Très rapidement, j'ai su que je voulais faire ça. « C'est ce que je retiens le plus de ma carrière : j'ai gagné des trophées, des Ligue 1, mais rien ne vaudra les moments d'échanges que je pouvais avoir avec des coéquipiers » Depuis, vous enchaînez les formations. Ça m'a donné encore plus le goût, c'est là où j'ai compris que c'était complètement différent. Ça peut sembler facile quand on est joueur, on se dit qu'après, on pourra entraîner, mais quand on arrive, qu'il faut mettre une séance en place, savoir pourquoi on le fait, comment on l'organise, la charge de travail... C'est un autre métier. Joueur, vous l'êtes deux heures par jour, et peut-être une heure avant, une heure après ; coach, vous l'êtes 24h/24 C'est un changement de vie si radical ? Pour être clair, je pense que je travaille cinq fois plus et que je gagne cinq fois moins. Mais on sait que le football professionnel s'arrête un jour, qu'il faut trouver sa reconversion. Certaines sont bien plus lucratives, même il y a aussi des perspectives derrière. Mais l'objectif n'est pas là. L'objectif, c'est surtout de prendre du plaisir, de transmettre, de partager. C'est sûr qu'au niveau de la vie de famille, ce n'est pas simple, parce que quand vous êtes entraîneur, vous rentrez à la maison, vous avez tout le temps la tête à ça. J'essaie de m'améliorer là-dessus, et je remercie tous les jours ma compagne. Les enfants, c'est pareil. C'est pour ça qu'il faut essayer de remettre les choses en face des bonnes cases, de ne plus être entraîneur quand vous passez la porte de la maison, mais c'est difficile. Bryan Bergougnoux à l'entraînement, le 5 juillet 2022 au domaine de Blonay (Suisse). (Alex Martin/L'Équipe) Quel genre d'entraîneur pensez-vous être ? J'essaye d'être le plus humain possible. De ne jamais trahir mes valeurs pour une victoire. Bien évidemment, j'ai envie de gagner, de monter. Mais je suis plus dans l'accompagnement des joueurs que dans une recherche absolue de victoire, même si je ne devrais pas le dire parce que je ne veux pas que mes joueurs entendent ça. J'essaye de m'appuyer sur les staffs que j'ai pu avoir, je pense le faire de mieux en mieux. Ce que j'aime, c'est le rapport humain, mon plaisir est là. La notion de transmission, donc ? Moi, c'est que je retiens le plus de ma carrière : j'ai gagné des trophées, des Ligue 1, mais rien ne vaudra les moments d'échanges que je pouvais avoir avec des coéquipiers. Ça, ça reste après le foot. Des coéquipiers, des moments, et ça, ça n'a pas de prix. Je veux que mes groupes le vivent entre eux. Mais pour vivre des bons moments, il faut aussi passer par des victoires, c'est toujours plus agréable. « Moi, mon rêve, c'est de coacher l'Olympique Lyonnais » Nombre de vos anciens coéquipiers de Lyon sont eux aussi devenus entraîneurs. Je ne sais pas si c'est Robert Valette, Armand Garrido, Gérard Drevet ou José Broissart qui nous ont transmis ça, mais c'est vrai. Je pense qu'ils nous ont donné ce goût-là. Il y a cette culture foot, à Lyon, cette culture tactique qui perdure. L'OL est votre club de coeur, vous le revendiquez : vous verriez-vous sur son banc un jour ? Je crois que si je disais non, on verrait mon nez s'allonger. Pour l'instant, ce n'est pas du tout l'objectif à court terme. Il faut faire ses preuves, être prêt quand on y va. Mais oui, c'est un de mes objectifs, c'est aussi pour ça que je l'ai fait. Pour être honnête, c'est un peu le rêve ultime. Il y en a qui veulent coacher le Real, le Barça : je ne dirais pas "non" non plus (rires), mais moi, mon rêve, c'est de coacher l'Olympique Lyonnais. Peut-être que je ne le réaliserai jamais, mais je l'ai dans un coin de la tête. Autant, en tant que joueur, j'ai voulu brûler les étapes, aller très vite, autant en tant que coach, je veux m'inscrire en bâtisseur. Partir de Régional 2 et aller jusqu'au monde professionnel avec Thonon-Évian, ce serait une immense fierté. On sent que vous avez trouvé votre voie. Peut-être, je ne sais pas. Enfin si, je sais : c'est clairement une vocation. Clairement ce qui me connecte le plus au monde. Parce que le football, c'est le reflet de la société, c'est beaucoup de valeurs. J'essaye de véhiculer ça, partager ça avec les joueurs, l'entourage, les supporters. D'aider aussi. À travers ce sport que j'aime et que j'ai un petit peu compris, j'essaye de véhiculer des choses. Le plaisir, aussi. Là, j'en prends énormément : on va essayer de continuer sur cette voie. » publié le 4 novembre 2023 à 17h33 mis à jour le 4 novembre 2023 à 23h12 8 1 Citer
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