bondurant2001 Posté(e) 3 janvier 2013 Posté(e) 3 janvier 2013 C'est quoi la topologie initiale ? hdp tu definis les bornes d'etudes de ton analyse (mais les profs de maths sauront mieux expliquer cela que moi). En gros tu peux etudier une fonction sur -infini a -1 (inclus), puis de 1(inclus) a + infini et tu te poses aucune question sur ce qu'il y a au milieu (je parles que de maths analyse fonctions) meme si la fonction est continue de -infini a +infini.
Milky Posté(e) 3 janvier 2013 Posté(e) 3 janvier 2013 ok je comprends ce que tu veux dire mais dans mon cas : c'était une fonction définie sur [-1;22;5] par exemple non définie en 2 car le dénominateur était ( racine(2-X) ) ou un truc comme ça. et en 2 je trouvais plus l'infini en limite. mais moi en fait je veux savoir si je me suis trompé ou pas
NicoPaviot Posté(e) 3 janvier 2013 Posté(e) 3 janvier 2013 c'est possible d'avoir une limite infinie pour un nombre fini sur une courbe sans asymptote verticale à cet endroit ? ou je me suis trompé ? Ben étant donné qu'on défini le fait d'avoir une asymptote verticale comme le fait d'avoir une limite infinie quand x tend vers un réel fini (à droite ou à gauche, pas besoin des deux côtés en même temps), tu comprendras que c'est difficile Par contre c'est possible d'avoir une limite finie en tendant vers un réel fini. Par exemple (x-2)/racine(x-2) tend 0 quand x tend vers 2 mais la fonction n'est pas définie en 2. Dans ce cas pas d'asymptote (ce qui est surement ton cas si tu ne la voit pas graphiquement).
Milky Posté(e) 3 janvier 2013 Posté(e) 3 janvier 2013 Ben étant donné qu'on défini le fait d'avoir une asymptote verticale comme le fait d'avoir une limite infinie quand x tend vers un réel fini (à droite ou à gauche, pas besoin des deux côtés en même temps), tu comprendras que c'est difficile Par contre c'est possible d'avoir une limite finie en tendant vers un réel fini. Par exemple (x-2)/racine(x-2) tend 0 quand x tend vers 2 mais la fonction n'est pas définie en 2. Dans ce cas pas d'asymptote (ce qui est surement ton cas si tu ne la voit pas graphiquement). c'est bien ce que je pensais alors . Merci NP ! pourtant je l'ai refaite un paquet de fois ste limite, je trouvais toujours +'linf
NicoPaviot Posté(e) 3 janvier 2013 Posté(e) 3 janvier 2013 c'est bien ce que je pensais alors . Merci NP ! pourtant je l'ai refaite un paquet de fois ste limite, je trouvais toujours +'linf Bah balance l'exo je vais t'aider.
Milky Posté(e) 3 janvier 2013 Posté(e) 3 janvier 2013 Bah balance l'exo je vais t'aider. c'était un partiel vendredi avant les vacances . Je vais essayer de retrouver le brouillon Merci quand meme !
sujet Posté(e) 23 janvier 2013 Posté(e) 23 janvier 2013 alors les prof' toujours aussi immobilistes ? - certains veulent faire passer le petit confort des parents et des prof' avant l'intérêt des élèves. au nom de l'intérêt général, et du bon sens, je suis favorable à la semaine de quatre jours et demi dans les écoles
Yoda Posté(e) 23 janvier 2013 Posté(e) 23 janvier 2013 alors les prof' toujours aussi immobilistes ? - certains veulent faire passer le petit confort des parents et des prof' avant l'intérêt des élèves. au nom de l'intérêt général, et du bon sens, je suis favorable à la semaine de quatre jours et demi dans les écoles tout le monde l'est
Ekelund Posté(e) 23 janvier 2013 Posté(e) 23 janvier 2013 tout le monde l'est pas tes collègues parisiens apparemment
Yoda Posté(e) 23 janvier 2013 Posté(e) 23 janvier 2013 pas tes collègues parisiens apparemment En tout cas, je suis favorable à une réforme. Ce que je voudrais pas c'est qu'elle se fasse dans l'urgence comme avec le gouvernement précédent qui a fragilisé l'institution, son fonctionnement et son image. Bien qu'étant homme de droiche, je ne peux que déplorer les mesures prises à la vacommejetepousse par Luch Chatel.
NicoPaviot Posté(e) 23 janvier 2013 Posté(e) 23 janvier 2013 alors les prof' toujours aussi immobilistes ? - certains veulent faire passer le petit confort des parents et des prof' avant l'intérêt des élèves. au nom de l'intérêt général, et du bon sens, je suis favorable à la semaine de quatre jours et demi dans les écoles Immobiliste? C'est toi qui ose dire ça?
Yoda Posté(e) 23 janvier 2013 Posté(e) 23 janvier 2013 pour illustrer mon inquiétude quant à la mise en oeuvre des réformes Peillon : Le Journal officiel du 23 janvier publie l'arrêté relatif au nouveau programme d'histoire-géographie du cycle terminal S. Il sera publié au BO du 21 février. Un programme qui a reçu un avis négatif de la part du CSE... Pourtant on pourra lire : "Le ministre de l'éducation nationale, Vu le code de l'éducation ; Vu l'arrêté du 27 janvier 2010 modifié relatif à l'organisation et aux horaires du cycle terminal des lycées, sanctionnés par le baccalauréat général ; Vu l'avis du Conseil supérieur de l'éducation du 13 décembre 2012" Avis...négatif !!! Chatel en a rêvé, Peillon l'a fait !
NicoPaviot Posté(e) 23 janvier 2013 Posté(e) 23 janvier 2013 pour illustrer mon inquiétude quant à la mise en oeuvre des réformes Peillon : Le Journal officiel du 23 janvier publie l'arrêté relatif au nouveau programme d'histoire-géographie du cycle terminal S. Il sera publié au BO du 21 février. Un programme qui a reçu un avis négatif de la part du CSE... Pourtant on pourra lire : "Le ministre de l'éducation nationale, Vu le code de l'éducation ; Vu l'arrêté du 27 janvier 2010 modifié relatif à l'organisation et aux horaires du cycle terminal des lycées, sanctionnés par le baccalauréat général ; Vu l'avis du Conseil supérieur de l'éducation du 13 décembre 2012" Avis...négatif !!! Chatel en a rêvé, Peillon l'a fait ! T'as mon soutien...Putain, pourquoi on peut pas avoir des programmes simples et cohérents (encore moi je suis pas le plus à plaindre, ils sont justes trop longs).
Gollum Posté(e) 23 janvier 2013 Posté(e) 23 janvier 2013 T'as mon soutien...Putain, pourquoi on peut pas avoir des programmes simples et cohérents (encore moi je suis pas le plus à plaindre, ils sont justes trop longs). Juste. Je ne connais d'ailleurs pas un prof (de math ou de quoi que ce soit) qui tienne les programmes en question. Déconnexion entre la planification bureaucratique (la stratosphère) et l'exercice du métier (la glaise). L'un des multiples travers de notre système soviétoïde d'éducation nationale, maintes fois "réformé" (puisqu'en France réforme = gesticulation gouvernementale...), jamais re-formé. Sinon, Yoda, si tu peux nous dire (1) ce que tu reproches à l'enseignement d'histoire-géo, (2) ce que vise Peillon et (3) ce qu'il faudrait faire selon toi, je suis preneur. Le ressenti des profs du secondaire m'intéresse, a fortiori quand il sort des sentiers battus du corporatisme syndical.
VIX15 Posté(e) 23 janvier 2013 Posté(e) 23 janvier 2013 pour illustrer mon inquiétude quant à la mise en oeuvre des réformes Peillon : Le Journal officiel du 23 janvier publie l'arrêté relatif au nouveau programme d'histoire-géographie du cycle terminal S. Il sera publié au BO du 21 février. Un programme qui a reçu un avis négatif de la part du CSE... Pourtant on pourra lire : "Le ministre de l'éducation nationale, Vu le code de l'éducation ; Vu l'arrêté du 27 janvier 2010 modifié relatif à l'organisation et aux horaires du cycle terminal des lycées, sanctionnés par le baccalauréat général ; Vu l'avis du Conseil supérieur de l'éducation du 13 décembre 2012" Avis...négatif !!! Chatel en a rêvé, Peillon l'a fait ! Juste. Je ne connais d'ailleurs pas un prof (de math ou de quoi que ce soit) qui tienne les programmes en question. Déconnexion entre la planification bureaucratique (la stratosphère) et l'exercice du métier (la glaise). L'un des multiples travers de notre système soviétoïde d'éducation nationale, maintes fois "réformé" (puisqu'en France réforme = gesticulation gouvernementale...), jamais re-formé. Sinon, Yoda, si tu peux nous dire (a) ce que tu reproches à l'enseignement d'histoire-géo, ( ce que vise Peillon et © ce qu'il faudrait faire selon toi, je suis preneur. Le ressenti des profs du secondaire m'intéresse, a fortiori quand il sort des sentiers battus du corporatisme syndical. Je savais pas qu'il y avait des geeks de l'enseignement !
Yoda Posté(e) 23 janvier 2013 Posté(e) 23 janvier 2013 Juste. Je ne connais d'ailleurs pas un prof (de math ou de quoi que ce soit) qui tienne les programmes en question. Déconnexion entre la planification bureaucratique (la stratosphère) et l'exercice du métier (la glaise). L'un des multiples travers de notre système soviétoïde d'éducation nationale, maintes fois "réformé" (puisqu'en France réforme = gesticulation gouvernementale...), jamais re-formé. Sinon, Yoda, si tu peux nous dire (1) ce que tu reproches à l'enseignement d'histoire-géo, (2) ce que vise Peillon et (3) ce qu'il faudrait faire selon toi, je suis preneur. Le ressenti des profs du secondaire m'intéresse, a fortiori quand il sort des sentiers battus du corporatisme syndical. Ce que je reproche à l'enseignement de l'histoire-géo c'est sa dépréciation actuelle. Je m'explique. Ces dernieres années, pour face à une volonté politique de réussite au bac (que je qualifierais de tricherie sur la qualité), les programmes et les exigences de notre discipline n'ont cessé d'être morcelés, malaxés, concassées et fractionnés. Prenons un exemple concret. Quand j'ai débuté, un programme de collège ou de lycée reposait sur un continuum chronologique donnant des repères aux élèves. Ainsi, en 5eme on débutait avec l'empire byzantin, partie orientale survivante de l'empire romain (en 6eme on avait terminé avec la chute de l'empire romain d'occident) et on achevait l'année avec Henry IV en passant par les Carolingiens, la féodalité, la Renaissance, les guerres de religions et la carte de l'Europe à la fin du XVIeme. Déjà, mes Inspecteurs me disaient "les Carolingiens, ça sert à rien. (je cite mot pour mot). Dans le programme de 5eme actuel, ils ont disparus comme les Mérovingiens. Je le regrette car les Carolingiens, Charlemagne, la carte de l'empire, le partage de Verdun en 843, permettaient d'aborder des notions comme l'Europe (l'empire carolingien comme ancêtre de l'Europe ? question que l'on pouvait aborder en 1ere dans le chapitre de géo : qu'est-ce que l'Europe ?"), on abordait aussi la constitution des royaumes issus du partage de Verdun et du français et de l'allemand en tant que langues se démarquant du latin. nous avions le temps de donner et d'approfondir des repères communs. Du moins, c'est mon sentiment à postériori. Aujourd'hui, les programmes de collèges et de lycée sont un saupoudrage de période ou de notions qui perdent la cohérence chronologique. Je prends un exemple Thème 2 – Croyances, cultures et sociétés (15-16 h) Religion et société Une étude au choix parmi les deux suivantes : - religion et société en Russie depuis les années 1880 ; - religion et société aux États-Unis depuis les années 1880. Culture et action ouvrières - Culture et action ouvrières au Royaume-Uni du milieu du XIXe siècle aux années 1980. Médias et opinion Médias et opinion en France depuis les années 1890. Ceci est déconnecté du continuum chronologique. Ce choix est assumé par les concepteurs sous le prétexte que l'année de terminale doit être une année pré-universitaire. Sauf que les élèves arrivent sans acquis chronologiques ou spatiaux, que ces thèmes leur apparaisse sans lien entre eux (et sans intérêt). Du coup les collègues rament car ils doivent donner beaucoup de repères alors que le programme leur demande de transmettre des notions. Mais peut-on faire de la théorie sans cadre ? Par ailleurs, avec la volonté d'envoyer le plus grand nombre d'élèves au bac, leur niveau diminue et beaucoup ne sont pas en capacité de comprendre les enjeux de ces chapitres. Pour revenir à moi, à ma pratique quotidienne, je peux t'assurer que je fais du saupoudrage, des chapitres très courts, qui s'enchainent. Peut être que cela correspond à nos nouveaux élèves (génération zapping) mais je trouve que l'on survole et que l'on ne transmet pas de connaissances maitrisées. Concernant les savoir-faire, le nouveau brevet est plus proche du qcm que de l'épreuve impliquant une réflexion et un travail d'écriture de l'élèves. Ci-joint la nouvelle maquette du Brevet. Tu remarqueras l'absence de cohérence dans le choix des questions. Le paragraphe argumenté, épreuve de synthèse de 3 docs et d'argumentation a laissé la place à une question rédigée (exemple : Que sont les « lois de Nuremberg » de 1935 et quelles furent leurs conséquences ? (2 pts)) Pour l'épreuve d'histoire-géo des 1eres S, notre hiérarchie nous a demandé d’être tolérant avec les 1ere S et de n'exiger dans la composition que 2 pages... Bien qu'une composition ne se mesure pas en quantité, cette recommandation laisse perplexe quant à l'importance que l'on accorde à la matière. Les scientifiques (ces empaffés de profs de physiques en particulier, du moins ceux que je fréquente) te répondent que les S sont des scientifiques pas des historiens. Soit. Mais il me semble que la connaissance des enjeux contemporains, même la Guerre froide, nécessite un meilleur traitement que de donner des cours de collège à nos S. Car réduire les exigences de contenus des copies permet de régler la question de la lourdeur du programme de S (peu d’exigences en restitution donc des cours peu approfondis donc programme bouclé). Maintenant, il faut aussi vivre avec son temps et accepter des changements. (je suis fonctionnaire, je fonctionne) Mais j'aimerais que ces changements ne soient pas décidés sans nous ou les associations disciplinaires comme l'Association des Profs d'HistéGéo, que ces changements soient expliqués, ou amendés dans le cadre d'un échange. les 2 ministres de Sarkozy ont fait passer leurs réformes à la hussardes, en 3 mois, avec des mises en oeuvre dans l'urgence. Je ne suis pas arc-bouté sur la permanence de l'histoire en série scientifique mais j'aimerais qu'il y ai une vrai cohérence entre contenu des programmes et exigences en terme d'évaluation. Enfin, je terminerais en disant que la terminale n'est pas une année de pré-université (pas sur que NP soit d'accord avec moi ^^) et qu'il faut arrêter de se masturber avec des programmes haut de gamme si c'est pour nous dire le jour du bac, soyez gentil avec les candidats. Ou on est exigent ou on ne l'est pas. Ou alors, qu'on en finisse avec l'escroquerie du bac et on le donne d'office à tout le monde ou on instaure un contrôle continu. juste pour illustrer mon propos sur les carolingiens et l'Europe (même si ce sont des romains que l'on voit en haut du dessind e Plantu) Purée, c'est fatiguant d'être sérieux
NicoPaviot Posté(e) 23 janvier 2013 Posté(e) 23 janvier 2013 Enfin, je terminerais en disant que la terminale n'est pas une année de pré-université (pas sur que NP soit d'accord avec moi ^^) Sisi, détrompes toi completement J'en ai un peu ras le bol de ces tendances qui veulent faire de l'Université au Lycée et du Lycée à l'Université.
Gollum Posté(e) 23 janvier 2013 Posté(e) 23 janvier 2013 Ce que je reproche à l'enseignement de l'histoire-géo c'est sa dépréciation actuelle. Je m'explique. Ces dernieres années, pour face à une volonté politique de réussite au bac (que je qualifierais de tricherie sur la qualité), les programmes et les exigences de notre discipline n'ont cessé d'être morcelés, malaxés, concassées et fractionnés. Prenons un exemple concret. Quand j'ai débuté, un programme de collège ou de lycée reposait sur un continuum chronologique donnant des repères aux élèves. Ainsi, en 5eme on débutait avec l'empire byzantin, partie orientale survivante de l'empire romain (en 6eme on avait terminé avec la chute de l'empire romain d'occident) et on achevait l'année avec Henry IV en passant par les Carolingiens, la féodalité, la Renaissance, les guerres de religions et la carte de l'Europe à la fin du XVIeme. Déjà, mes Inspecteurs me disaient "les Carolingiens, ça sert à rien. (je cite mot pour mot). Dans le programme de 5eme actuel, ils ont disparus comme les Mérovingiens. Je le regrette car les Carolingiens, Charlemagne, la carte de l'empire, le partage de Verdun en 843, permettaient d'aborder des notions comme l'Europe (l'empire carolingien comme ancêtre de l'Europe ? question que l'on pouvait aborder en 1ere dans le chapitre de géo : qu'est-ce que l'Europe ?"), on abordait aussi la constitution des royaumes issus du partage de Verdun et du français et de l'allemand en tant que langues se démarquant du latin. nous avions le temps de donner et d'approfondir des repères communs. Du moins, c'est mon sentiment à postériori. Aujourd'hui, les programmes de collèges et de lycée sont un saupoudrage de période ou de notions qui perdent la cohérence chronologique. Je prends un exemple Ceci est déconnecté du continuum chronologique. Ce choix est assumé par les concepteurs sous le prétexte que l'année de terminale doit être une année pré-universitaire. Sauf que les élèves arrivent sans acquis chronologiques ou spatiaux, que ces thèmes leur apparaisse sans lien entre eux (et sans intérêt). Du coup les collègues rament car ils doivent donner beaucoup de repères alors que le programme leur demande de transmettre des notions. Mais peut-on faire de la théorie sans cadre ? Par ailleurs, avec la volonté d'envoyer le plus grand nombre d'élèves au bac, leur niveau diminue et beaucoup ne sont pas en capacité de comprendre les enjeux de ces chapitres. Pour revenir à moi, à ma pratique quotidienne, je peux t'assurer que je fais du saupoudrage, des chapitres très courts, qui s'enchainent. Peut être que cela correspond à nos nouveaux élèves (génération zapping) mais je trouve que l'on survole et que l'on ne transmet pas de connaissances maitrisées. Concernant les savoir-faire, le nouveau brevet est plus proche du qcm que de l'épreuve impliquant une réflexion et un travail d'écriture de l'élèves. Ci-joint la nouvelle maquette du Brevet. Tu remarqueras l'absence de cohérence dans le choix des questions. Le paragraphe argumenté, épreuve de synthèse de 3 docs et d'argumentation a laissé la place à une question rédigée (exemple : Que sont les « lois de Nuremberg » de 1935 et quelles furent leurs conséquences ? (2 pts)) Pour l'épreuve d'histoire-géo des 1eres S, notre hiérarchie nous a demandé d’être tolérant avec les 1ere S et de n'exiger dans la composition que 2 pages... Bien qu'une composition ne se mesure pas en quantité, cette recommandation laisse perplexe quant à l'importance que l'on accorde à la matière. Les scientifiques (ces empaffés de profs de physiques en particulier, du moins ceux que je fréquente) te répondent que les S sont des scientifiques pas des historiens. Soit. Mais il me semble que la connaissance des enjeux contemporains, même la Guerre froide, nécessite un meilleur traitement que de donner des cours de collège à nos S. Car réduire les exigences de contenus des copies permet de régler la question de la lourdeur du programme de S (peu d’exigences en restitution donc des cours peu approfondis donc programme bouclé). Maintenant, il faut aussi vivre avec son temps et accepter des changements. (je suis fonctionnaire, je fonctionne) Mais j'aimerais que ces changements ne soient pas décidés sans nous ou les associations disciplinaires comme l'Association des Profs d'HistéGéo, que ces changements soient expliqués, ou amendés dans le cadre d'un échange. les 2 ministres de Sarkozy ont fait passer leurs réformes à la hussardes, en 3 mois, avec des mises en oeuvre dans l'urgence. Je ne suis pas arc-bouté sur la permanence de l'histoire en série scientifique mais j'aimerais qu'il y ai une vrai cohérence entre contenu des programmes et exigences en terme d'évaluation. Enfin, je terminerais en disant que la terminale n'est pas une année de pré-université (pas sur que NP soit d'accord avec moi ^^) et qu'il faut arrêter de se masturber avec des programmes haut de gamme si c'est pour nous dire le jour du bac, soyez gentil avec les candidats. Ou on est exigent ou on ne l'est pas. Ou alors, qu'on en finisse avec l'escroquerie du bac et on le donne d'office à tout le monde ou on instaure un contrôle continu. juste pour illustrer mon propos sur les carolingiens et l'Europe (même si ce sont des romains que l'on voit en haut du dessind e Plantu) Purée, c'est fatiguant d'être sérieux Très intéressant, merci . Je souscris à ton diagnostic. A un "y" près, peut-être mais : Henry IV ou Henri IV ? En vrac : 1. Bien sûr, quant au bac, tu as raison : nous constatons dans le supérieur à quel point le "bac donné" est une impasse, pour ne pas dire une monstruosité. Quand il s'agit d'émettre du papier, que ce soit des diplômes ou de la monnaie, l'excès porte un nom : l'inflation. Et l'inflation, c'est la dévaluation de ce qui est "inflaté". 2. La culture saupoudrée n'est en rien une "préparation" à l'enseignement supérieur. C'en est même l'exact contraire ("les Carolingiens, on s'en fout" :blink: ). Comme il se trouve que dans un de mes cours, j'ai une partie historique, je mesure les dégâts de cette absence de repères. Les étudiants confondent le dix-neuvième et le vingtième, ont une idée imprécise des dates des guerres mondiales. Bref, ils s'emmêlent les pinceaux... 3. La "déstructuration" est un des dadas du pédagogisme. Dès lors qu'on trouve qu'apprendre les mots à partir des lettres qu'ils contiennent (B-A-BA) est une absurdité, faut-il s'étonner que le B-A-BA de la matière historique -la chronologie- soit à ce point méprisé ? Et oui, à la culture factuelle, on préfère de savantes thématiques ("culture et actions ouvrières au Royaume-Uni" ) qui sacrifient la méthodologie à l'idéologie (et encore... En fait, la plupart des élèves n'en retiennent rien d'autre que des formules à recracher le jour du bac...). Au final, c'est la "culture" qui en pâtit. On a tous besoin de culture : c'est un terreau sur lequel l'intelligence pousse plus facilement. Mais au final, la manière de concevoir l'enseignement des "humanités" infeste ce terreau là de pesticides conceptuels. Sisi, détrompes toi completement J'en ai un peu ras le bol de ces tendances qui veulent faire de l'Université au Lycée et du Lycée à l'Université. Je crois n'avoir jamais été autant d'accord avec toi...
Invité Posté(e) 7 février 2013 Posté(e) 7 février 2013 putain, je fais ma formation au bon moment, je crois : http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/Geneve-risque-la-penurie-d-enseignants--a-cause-des-retraites-anticipees/story/14583223
Yoda Posté(e) 7 février 2013 Posté(e) 7 février 2013 putain, je fais ma formation au bon moment, je crois : http://www.tdg.ch/ge.../story/14583223 et sinon, qu'est-ce que tu veux faire comme vrai métier ? C'est ici le topic déprime ? topic des dépressifs...
chronos Posté(e) 7 février 2013 Posté(e) 7 février 2013 Les invasions barbares ou les grandes migrations d'après l'empire romain sont (ou étaient) au programme ? Si j'ai bien compris c'est un peu la base des pays européens, ça donne les notions de la complexité des nations
Invité Posté(e) 7 février 2013 Posté(e) 7 février 2013 et sinon, qu'est-ce que tu veux faire comme vrai métier ? 25 élèves par classes, choix du programme, cours de 45 minutes. C'est vrai que je vais devoir trouver un truc pour m'occuper à coté.
NicoPaviot Posté(e) 8 février 2013 Posté(e) 8 février 2013 25 élèves par classes, choix du programme, cours de 45 minutes. C'est vrai que je vais devoir trouver un truc pour m'occuper à coté. Tu te rends compte que si y'a pénurie de profs, ca va pas durer?
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