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Topic Jeux De Société


briquerouge

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Tu as tout a fait raison.

Ptain vous étiez tous des no-life en fait :unsure2:

ah ouais donc tu insistes ... pcq on jouait a des jeux de cartes on était des no life

le pire c'est qu'a l'inverse des jeux vidéos les jeux de sociétés, jeux de roles, cartes, figurines ou de plateaux t'obligent même a te sociabiliser donc tout l'inverse

alors tu peux t'y enfermer dans un petit groupe mais tout autant que le sportif qui ne voit que ses partenaires d'entrainements en dehors des 2-3 fois qu'ils se voient au stade, idem pour le mec qui n'a que sa carrière dans la vie et qui cotoie tout juste des collègues en dehors du bureau

 

donc à ce que je vois (et je peux me tromper) mais tu te fixes sur une idée a propos d'un sujet que tu ne connais pas et qui a parfois pas très bonne presse

le truc pour Nerd qui s'enferme dans son monde virtuel ou fantasmagorique

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ah ouais donc tu insistes ... pcq on jouait a des jeux de cartes on était des no life

le pire c'est qu'a l'inverse des jeux vidéos les jeux de sociétés, jeux de roles, cartes, figurines ou de plateaux t'obligent même a te sociabiliser donc tout l'inverse

alors tu peux t'y enfermer dans un petit groupe mais tout autant que le sportif qui ne voit que ses partenaires d'entrainements en dehors des 2-3 fois qu'ils se voient au stade, idem pour le mec qui n'a que sa carrière dans la vie et qui cotoie tout juste des collègues en dehors du bureau

 

donc à ce que je vois (et je peux me tromper) mais tu te fixes sur une idée a propos d'un sujet que tu ne connais pas et qui a parfois pas très bonne presse

le truc pour Nerd qui s'enferme dans son monde virtuel ou fantasmagorique

Si tu trouves le temps de pondre un pavé pour répondre à Rufus c'est bien la preuve que t'as aucune vie :ninaj:

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ah ouais donc tu insistes ... pcq on jouait a des jeux de cartes on était des no life

le pire c'est qu'a l'inverse des jeux vidéos les jeux de sociétés, jeux de roles, cartes, figurines ou de plateaux t'obligent même a te sociabiliser donc tout l'inverse

C'est pas si manichéen pour les jeux vidéos.

Sujet de discussion à la récré : donc social

#3615mylife

Et "de mon temps" au collège : y en avait que qquns avec une console et pas d'online, donc ils nous invitaient.

À la fac, online pas jouable encore (MoDem 56k powa) : du coup on s'organisait des lans; c'est à dire transporter tout le bordel (écran cathodique...) dans le salon des parents d'untel, un T1bis d'étudiant, ou la cave d'une résidence étudiante.

On a jamais eu froid :ninja:

Pizza-cap, bières, un peu d'aromates de 2-3 qui jouent que sous fumette (intouchables à puzzle-bobble ces enfoirés de yeux rouges), merdes réseau of course (bnc avant le rj45, joie !), gravage (en x2 !) et recup' (softs, mp3, MPEG tous pourris en 320x200) pendant les pannes et le tps de se mettre d'accord entre quake, démolition derby, StarCraft, CS, baldurs gate

Puis y a eut l'ADSL, et y a eu Wow pour ma part (World of Warcraft).

On était 4-6 de la même classe à la fac, à débuter sur notre premier MMO.

On créé une guilde, forcément, pour se retrouver facilement.

Petit à petit, on recrute des gens croisés plusieurs fois, avec qui le feeling passe bien (des gens "normaux", online à des heures décentes, pas des nolife ou des powergamers, on tient à rester dans une ligne simili casual).

Ça grossit quand même, on créé un forum, qu'il faut gérer. On prépare des raids (càd bloquer toute une soirée) à 10 15 20...

Puis on opère une fusion avec une autre guilde qui nous ressemble.

(Partage des rôles, qui est GM, qui est officier, qui est modo sur fofo etc.)

On orga d'autres raids, à 20 30 40

Ça palabre des plombes en semaine sur le fofo pour l'attribution (futur) du butin (faut stuffer/équiper toto en prio si on veut passer Boss Machin), organiser le roster (truc prépare ses exams, on cherche quelqu'un d'autre; bidule a de rares dispositions, faut l'emmener ce coup ci).

Toute une machine, et des gens, à gérer, avec leurs contraintes (parce qu'on est pas des nolife ici : "IRL first" comme on dit).

Teamspeak dans la place (faut le payer, là aussi mobilisation), on entend les grandes gueules, fidèles à leurs écrits :grin:

(Et souvent on reste un peu trop sur un canal parallèle à celui du leader pendant les raids :ninja:)

quand on y pense, ct un peu fou quand même (à notre niveau, càd pas des nolifes). Réunir, astreindre, 40 gonzes, pendant 3-4-5h heures un soir devant un écran, 1 à 2 fois par semaine pour les gros raids.

Mais ça fonctionnait.

Les affinités se créées, on apprend à se connaître.

Les vrais noms (pas de fb à l'époque, juste le fofo), qui fait quoi dans la vie, leur situation pro(étudiant, boulanger, manutentionnaire chez coca, chômeur, ramoneur, staps...) et familiale.

On a orga des irls pour se voir pour de vrai, la plus grosse ct à Tours (patrie du cyber café avec qui on venait de fusionner), 40 à débarquer sur un effectif de 90.

Pas mal, bonne ambiance (et le boulanger et son apprenti de frère qui nous amènent des tops gâteaux avec des personnes de Wow dessus).

On en a hébergé d'autres de Savoie, Paris, à Toulouse aussi.

On s'est fait mettre par une guilde suisse lors d'une alliance aussi, sur la répartition de certains items après des raids conjoints.

La façon dont ils assumaient totalement leur putassarie m'a marqué sur ma vision des helvètes, je ne vous le cache pas (une sorte de solidarité "communautaire", on a niqué les franzouses : pas un mot parmi eux pour relever l'escroquerie : " les chefs ont bien géré, c cool" en gros)

Côté "noyau" toulousain (les 4-6 du début), des connaissances sont devenus de vrais amis.

Un couple de Nîmes nous a rejoint pour s'installer à Toulouse.

Un autre a débarqué de Grenoble avec madame de notre fait (on était tous en SSII, comme lui, et madame y trouvait son compte côté études).

Embauché chez l'un de nous, se sont mariés au capitole (on y était, témoin inclus), 2 enfants depuis.

toujours potes.

Et tout ça quand au départ on a juste tapé 2-3 sangliers ou gnomes pour dépanner un low-level qui gérait pas son aggro :ninaj:

"- thx ! JT mal barré :P

- t'as un peu visé trop haut ce coup ci nan ? :P

- ouais, la quête est en rouge :/

- go group, j' ai du temps.

- cool !"

Si ça c pas du sociable :P

Modifié par eIkjaer
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tl;dr

J'ai zappé la période lycée, ou effectivement jt un no-life via les jv (super Nintendo powa, premier PC ibm) avec 32mo de HD et 1 mo de RAM !\o/)

Jt timide, débarquait bien noté d'un collège (directeur ariégeois) de la région parisienne (Alfortville, comme Wissam, ou Ninji :ninaj:), les gens me plaisaient pas (Fermat, formatés pour la prepa, fils de ...) 3 ans de solitude.

j'ai tout lu, j'ai aimé ^_^

jsuis pas mauvaise à bust a move :ninja:

z'étaient énormes les "yeux rouges", des machines de guerres :grin:

Nous on faisait des "caps" pendant leurs finales :grin:

(Et même au caps ils nous mettaient à l'amende ensuite :ninaj: ... Dopage !)

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C'est pas si manichéen pour les jeux vidéos.

Sujet de discussion à la récré : donc social

#3615mylife

Et "de mon temps" au collège : y en avait que qquns avec une console et pas d'online, donc ils nous invitaient.

À la fac, online pas jouable encore (MoDem 56k powa) : du coup on s'organisait des lans; c'est à dire transporter tout le bordel (écran cathodique...) dans le salon des parents d'untel, un T1bis d'étudiant, ou la cave d'une résidence étudiante.

On a jamais eu froid :ninja:

Pizza-cap, bières, un peu d'aromates de 2-3 qui jouent que sous fumette (intouchables à puzzle-bobble ces enfoirés de yeux rouges), merdes réseau of course (bnc avant le rj45, joie !), gravage (en x2 !) et recup' (softs, mp3, MPEG tous pourris en 320x200) pendant les pannes et le tps de se mettre d'accord entre quake, démolition derby, StarCraft, CS, baldurs gate

Puis y a eut l'ADSL, et y a eu Wow pour ma part (World of Warcraft).

On était 4-6 de la même classe à la fac, à débuter sur notre premier MMO.

On créé une guilde, forcément, pour se retrouver facilement.

Petit à petit, on recrute des gens croisés plusieurs fois, avec qui le feeling passe bien (des gens "normaux", online à des heures décentes, pas des nolife ou des powergamers, on tient à rester dans une ligne simili casual).

Ça grossit quand même, on créé un forum, qu'il faut gérer. On prépare des raids (càd bloquer toute une soirée) à 10 15 20...

Puis on opère une fusion avec une autre guilde qui nous ressemble.

(Partage des rôles, qui est GM, qui est officier, qui est modo sur fofo etc.)

On orga d'autres raids, à 20 30 40

Ça palabre des plombes en semaine sur le fofo pour l'attribution (futur) du butin (faut stuffer/équiper toto en prio si on veut passer Boss Machin), organiser le roster (truc prépare ses exams, on cherche quelqu'un d'autre; bidule a de rares dispositions, faut l'emmener ce coup ci).

Toute une machine, et des gens, à gérer, avec leurs contraintes (parce qu'on est pas des nolife ici : "IRL first" comme on dit).

Teamspeak dans la place (faut le payer, là aussi mobilisation), on entend les grandes gueules, fidèles à leurs écrits :grin:

(Et souvent on reste un peu trop sur un canal parallèle à celui du leader pendant les raids :ninja:)

quand on y pense, ct un peu fou quand même (à notre niveau, càd pas des nolifes). Réunir, astreindre, 40 gonzes, pendant 3-4-5h heures un soir devant un écran, 1 à 2 fois par semaine pour les gros raids.

Mais ça fonctionnait.

Les affinités se créées, on apprend à se connaître.

Les vrais noms (pas de fb à l'époque, juste le fofo), qui fait quoi dans la vie, leur situation pro(étudiant, boulanger, manutentionnaire chez coca, chômeur, ramoneur, staps...) et familiale.

On a orga des irls pour se voir pour de vrai, la plus grosse ct à Tours (patrie du cyber café avec qui on venait de fusionner), 40 à débarquer sur un effectif de 90.

Pas mal, bonne ambiance (et le boulanger et son apprenti de frère qui nous amènent des tops gâteaux avec des personnes de Wow dessus).

On en a hébergé d'autres de Savoie, Paris, à Toulouse aussi.

On s'est fait mettre par une guilde suisse lors d'une alliance aussi, sur la répartition de certains items après des raids conjoints.

La façon dont ils assumaient totalement leur putassarie m'a marqué sur ma vision des helvètes, je ne vous le cache pas (une sorte de solidarité "communautaire", on a niqué les franzouses : pas un mot parmi eux pour relever l'escroquerie : " les chefs ont bien géré, c cool" en gros)

Côté "noyau" toulousain (les 4-6 du début), des connaissances sont devenus de vrais amis.

Un couple de Nîmes nous a rejoint pour s'installer à Toulouse.

Un autre a débarqué de Grenoble avec madame de notre fait (on était tous en SSII, comme lui, et madame y trouvait son compte côté études).

Embauché chez l'un de nous, se sont mariés au capitole (on y était, témoin inclus), 2 enfants depuis.

toujours potes.

Et tout ça quand au départ on a juste tapé 2-3 sangliers ou gnomes pour dépanner un low-level qui gérait pas son aggro :ninaj:

"- thx ! JT mal barré :P

- t'as un peu visé trop haut ce coup ci nan ? :P

- ouais, la quête est en rouge :/

- go group, j' ai du temps.

- cool !"

Si ça c pas du sociable :P

 

:love:

 

Ca me rappelle les petites IRLS que je faisais avec la communauté Baldur fin des années 90/début 2000. Salut, c'est toi le nain ? Moi je suis N'Rog le rôdeur Elfe :fleurs:

 

 

Nous on faisait des "caps" pendant leurs finales :grin:

 

:grin:

 

Je suis champion universitaire Toulouse III en 94 (indoor uniquement) :ninja:

 

Elkjaer c'était en effet pas ton cas mais les MMO ce sont des vrais pièges a nolife 

perso à WoW j'y ai principalement joué avec des potes ou de la famille 

par contre ca rappelle des souvenirs les LAN a 5-6 avec les ordi et leur écran de 15 ou17" CRT dans le même T1 bis, T2 ou au mieux T3 si collocation :P

 

Nous on organisait des LAN Championship Manager à 4 dans le T2 du voisin, quelle époque quand j'y repense ...

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Elkjaer c'était en effet pas ton cas mais les MMO ce sont des vrais pièges a nolife

C clair qu'on croisait des phénomènes.

On en avait 2-3 chez nous qui étaient sur plusieurs serveurs, et dans de grosses guildes.

Ils venaient chez nous pour se détendre, avec une classe différente.

C'était pas des autistes, mais clairement ils avaient des oeillères : focalisés sur la perf, le skill (Machin a pas le template opti, son cycle est pourrav', il aurait du farmer le dongeon trucmuche pour obtenir tel item, etc...)

Avec eux, ct presque plus une relation genre "collègues de boulot" en fait : toi je m'en fous, pas de ton rendement, car il m'intéresse.

Je vois pas en quoi un jeu de cartes type Magic Gathering exclue ce genre de gonzes.

Des passionnés absolus, qui ont besoin des autres pour jouer, mais pour qui seul le jeu compte, pas la personne en face.

Modifié par eIkjaer
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#3615mylife

Et "de mon temps" au collège : y en avait que qquns avec une console et pas d'online, donc ils nous invitaient.

À la fac, online pas jouable encore (MoDem 56k powa) : du coup on s'organisait des lans; c'est à dire transporter tout le bordel (écran cathodique...) dans le salon des parents d'untel, un T1bis d'étudiant, ou la cave d'une résidence étudiante.

On a jamais eu froid :ninja:

Pizza-cap, bières, un peu d'aromates de 2-3 qui jouent que sous fumette (intouchables à puzzle-bobble ces enfoirés de yeux rouges), merdes réseau of course (bnc avant le rj45, joie !), gravage (en x2 !) et recup' (softs, mp3, MPEG tous pourris en 320x200) pendant les pannes et le tps de se mettre d'accord entre quake, démolition derby, StarCraft, CS, baldurs gate

Puis y a eut l'ADSL, et y a eu Wow pour ma part (World of Warcraft).

On était 4-6 de la même classe à la fac, à débuter sur notre premier MMO.

On créé une guilde, forcément, pour se retrouver facilement.

Petit à petit, on recrute des gens croisés plusieurs fois, avec qui le feeling passe bien (des gens "normaux", online à des heures décentes, pas des nolife ou des powergamers, on tient à rester dans une ligne simili casual).

Ça grossit quand même, on créé un forum, qu'il faut gérer. On prépare des raids (càd bloquer toute une soirée) à 10 15 20...

Puis on opère une fusion avec une autre guilde qui nous ressemble.

(Partage des rôles, qui est GM, qui est officier, qui est modo sur fofo etc.)

On orga d'autres raids, à 20 30 40

Ça palabre des plombes en semaine sur le fofo pour l'attribution (futur) du butin (faut stuffer/équiper toto en prio si on veut passer Boss Machin), organiser le roster (truc prépare ses exams, on cherche quelqu'un d'autre; bidule a de rares dispositions, faut l'emmener ce coup ci).

Toute une machine, et des gens, à gérer, avec leurs contraintes (parce qu'on est pas des nolife ici : "IRL first" comme on dit).

Teamspeak dans la place (faut le payer, là aussi mobilisation), on entend les grandes gueules, fidèles à leurs écrits :grin:

(Et souvent on reste un peu trop sur un canal parallèle à celui du leader pendant les raids :ninja:)

quand on y pense, ct un peu fou quand même (à notre niveau, càd pas des nolifes). Réunir, astreindre, 40 gonzes, pendant 3-4-5h heures un soir devant un écran, 1 à 2 fois par semaine pour les gros raids.

Mais ça fonctionnait.

Les affinités se créées, on apprend à se connaître.

Les vrais noms (pas de fb à l'époque, juste le fofo), qui fait quoi dans la vie, leur situation pro(étudiant, boulanger, manutentionnaire chez coca, chômeur, ramoneur, staps...) et familiale.

On a orga des irls pour se voir pour de vrai, la plus grosse ct à Tours (patrie du cyber café avec qui on venait de fusionner), 40 à débarquer sur un effectif de 90.

Pas mal, bonne ambiance (et le boulanger et son apprenti de frère qui nous amènent des tops gâteaux avec des personnes de Wow dessus).

On en a hébergé d'autres de Savoie, Paris, à Toulouse aussi.

On s'est fait mettre par une guilde suisse lors d'une alliance aussi, sur la répartition de certains items après des raids conjoints.

La façon dont ils assumaient totalement leur putassarie m'a marqué sur ma vision des helvètes, je ne vous le cache pas (une sorte de solidarité "communautaire", on a niqué les franzouses : pas un mot parmi eux pour relever l'escroquerie : " les chefs ont bien géré, c cool" en gros)

Côté "noyau" toulousain (les 4-6 du début), des connaissances sont devenus de vrais amis.

Un couple de Nîmes nous a rejoint pour s'installer à Toulouse.

Un autre a débarqué de Grenoble avec madame de notre fait (on était tous en SSII, comme lui, et madame y trouvait son compte côté études).

Embauché chez l'un de nous, se sont mariés au capitole (on y était, témoin inclus), 2 enfants depuis.

toujours potes.

Et tout ça quand au départ on a juste tapé 2-3 sangliers ou gnomes pour dépanner un low-level qui gérait pas son aggro :ninaj:

"- thx ! JT mal barré :P

- t'as un peu visé trop haut ce coup ci nan ? :P

- ouais, la quête est en rouge :/

- go group, j' ai du temps.

- cool !"

Si ça c pas du sociable :P

Joli dude. Je me reconnais beaucoup dans ton récit parce que j'ai vécu les mêmes choses, entre les lans chez les potes, voire le permanant lan chez moi quand un pote a ramené son pc et qu'on faisait du Diablo 2, on boucle pour farmer les sets d'armures, les lans dans un gymnase loué pour le week-end à Beaumont de Lomagne, où se retrouve à 25 gusses à faire un tournoi de CS contre des mecs qu'on connait pas et dont notre niveau à CS laissait présager des roustes en boucle. Un de mes meilleurs souvenirs, on s'était même fait des t-shirts blancs avec incrusté un logo fait au fer par les mamans bienveillantes, pour qu'on soit reconnaissables, on était nuls mais on avait de l'humour.

Les CS chez les potes à 4-5, à y passer toute la nuit, sans dormir, cafés/clopes sur café/clopes. Le fail quand tu arrives chez ton pote, branche le PC (du daron) l'allume et que t'entends un gros "PLOC", que tu vois de la fumée qui sort du l'UC, ton sang ne fait qu'un tour... En fait c'est l'alim qui a cramé, par chance elle n'a pas coulée sur la carte mère et tu vas pas te faire défoncer par la paternel en rentrant, par chance également tu es chez ton pote informaticien qui a toujours une alim' qui traîne qu'il te changera pour que tu puisses kiffer la soirée avec les autres.

 

Les soirées dans les cybers, Jeepeez boulevard Pierre et Marie Curie où j'ai passé quasi toute l'année 2000 et une partie de l'année 2001. Comme pour toi à force de croiser les mêmes personnes, on devient des habitués, on se recarde la prochaine soirée endiablée sur CS où les soirs de week-end la salle affiche 25 personnes et il faut même réserver pour être sûr d'avoir un poste de libre. C'est dans cette salle que j'ai rencontré un gars qui est un de mes meilleurs potes actuellement.

 

Sans oublier les soirées/nuits consoles à laisser ses pouces à Track & Field, se taper des barres à micro machines, se tirer la bourre au chrono de Wipe Out, se foutre sur la gueule à Bloody Roar, Soul Calibur, Tekken, Rival School, et bien sûr des parties d'ISS et le premier PES et j'en oublie.

 

Comme toi j'ai traîné mes guêtres dans le monde du MMO, sur DAOC, pendant 3 ans, il me faudrait des pages et des pages pour exprimer ce que j'ai vécu mais grosso modo c'est à quelque chose près ce que tu décris. 

Certains avec qui je jouais en 2002 sont de vrais amis que j'arrive à voir une fois par an (tous n'habitent pas Paris), les autres on se donne des nouvelles de temps en temps, on s'oublie pas quoi. Ce jeu nous a lié d'une certaine manière, ce côté communautaire apporte une autre dimension encore au jeu vidéo. Bon il a parfois des petits côtés naucifs, comme pendant la canicule où j'ai pas foutu le nez dehors (réellement, c'est pas une image), pendant une semaine. A me coucher entre 5 et 8 heures du mat, me lever entre midi et 15 heures, déjeuner devant le pc, me laver en vitesse et enchaîner... et ça pendant des jours... Je me suis fait un peu peur quand j'ai commencé à trop refuser les sorties avec les potes préférant faire une sortie guilde... Je me suis dit qu'il était temps que je freine un peu (il m'est arrivé de m'endormir sur le clavier parce que j'attendais un pote qui bossait de nuit et rentrait vers 4h du mat...). Heureusement en quelques sorte que tout mes potes sont partis (souvent sur WOW) ou ont arrêté, je me suis retrouvé quasi seul et j'ai arrêté.

 

Pour rien au monde je changerai cette période, qui m'a fait vivre des trucs géniaux, des rigolades inoubliables, des fails mémoriaux, des moments de jeu intense, et un esprit de groupe génial.

 

 

J'ai zappé la période lycée, ou effectivement jt un no-life via les jv (super Nintendo powa, premier PC ibm) avec 32mo de HD et 1 mo de RAM !\o/)

Jt timide, débarquait bien noté d'un collège (directeur ariégeois) de la région parisienne (Alfortville, comme Wissam, ou Ninji :ninaj:), les gens me plaisaient pas (Fermat, formatés pour la prepa, fils de ...) 3 ans de solitude.

 

:sourirecarnassier: 

 

L'avantage de Fermat, c'est que tu étais à côté d'UP, et à cette époque (fin des années 90 ?), ça n'a pas de prix.

Modifié par Nijni
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