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L'économie


Casimir

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présent :ninja:

ben le risque principal, c'est tout simplement que le pays qui se désolidarise de l'euro pour revenir à son ancienne monnaie voie le cours de celle-ci plonger, soit en cas de défaillance économique, soit en cas de spéculation boursière.

Le risque c'est que certains pays utilisent leur monnaie pour créer des distortions en terme de compétitivité. Des pays en difficultés comme la Grèce ou le Portugal par exemple pourrait utiliser leur monnaie en la dévaluant pour gonfler artificiellement la compétitivité de leurs entreprises. Ce genre de mécanisme tirerait l'europe vers le bas puisqu'il provoquerait des baisses de salaires (en valeur réèlle) et la compétitivité des entreprises européènnes reposeraient alors moins sur les gains de productivité (et donc la recherche et le développement ou l'amélioration du "capital" humain)mais sur les politiques monétaires de chaque pays.

Bref il y a un risque élevé de sortie de l'euro par le bas.

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Le risque c'est que certains pays utilisent leur monnaie pour créer des distortions en terme de compétitivité. Des pays en difficultés comme la Grèce ou le Portugal par exemple pourrait utiliser leur monnaie en la dévaluant pour gonfler artificiellement la compétitivité de leurs entreprises. Ce genre de mécanisme tirerait l'europe vers le bas puisqu'il provoquerait des baisses de salaires (en valeur réèlle) et la compétitivité des entreprises européènnes reposeraient alors moins sur les gains de productivité (et donc la recherche et le développement ou l'amélioration du "capital" humain)mais sur les politiques monétaires de chaque pays.

Bref il y a un risque élevé de sortie de l'euro par le bas.

Ca c'est du post -_-

Notre communauté d'ignares te remercie -_-:ninja:

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Il fait des fautes mais le propos est décisif...-_-

:ninja:

M. Jaer,

Comment un Etat dévalue sa monnaie lorsque sa banque centrale est indépendante? C'est possible?

J'ai des doutes sur l'indépendance réèlle de certaines banques centrales en Europe et dans tous les cas, que la dépréciation soit volontaire ou non, elle serait inéluctable pour certains pays dont le surcroît de compétitivité ainsi acquis tirerait l'ensemble de l'économie européenne vers le bas.

Et puis merde quoi, je croyais que malgré les fautes, mon propos était déjà décisif.

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tant que tu reconnaitras pas qu'une grande carrière musicale s'offre à moi, non je ne serai pas convaincue :ninja:

ah mais je te l'ai dit plus haut, une grande carriere s'offre a toi dans la musique si tu participes a notre trio avec Planinal.

Je repete: une grande carriere dans la musique, pas une carriere musicale :ninaj:

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Le risque c'est que certains pays utilisent leur monnaie pour créer des distortions en terme de compétitivité. Des pays en difficultés comme la Grèce ou le Portugal par exemple pourrait utiliser leur monnaie en la dévaluant pour gonfler artificiellement la compétitivité de leurs entreprises. Ce genre de mécanisme tirerait l'europe vers le bas puisqu'il provoquerait des baisses de salaires (en valeur réèlle) et la compétitivité des entreprises européènnes reposeraient alors moins sur les gains de productivité (et donc la recherche et le développement ou l'amélioration du "capital" humain)mais sur les politiques monétaires de chaque pays.

Bref il y a un risque élevé de sortie de l'euro par le bas.

c'est vrai, mais il y a quand même de gros risque à dévaluer artificiellement sa monnaie (pour info on dévalue une monnaie en "faisant tourner la planche à billets" c'est à dire en mettant en circulation plus de monnaie, ce qui baisse sa valeur unitaire), car si ça augmente effectivement la compétitivité des entreprises (notamment à l'export), ça flingue aussi le pouvoir d'achat de la population (les biens étrangers deviennent trop chers, donc moins de concurrence et hausse des prix des produits nationaux)

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c'est vrai, mais il y a quand même de gros risque à dévaluer artificiellement sa monnaie (pour info on dévalue une monnaie en "faisant tourner la planche à billets" c'est à dire en mettant en circulation plus de monnaie, ce qui baisse sa valeur unitaire), car si ça augmente effectivement la compétitivité des entreprises (notamment à l'export), ça flingue aussi le pouvoir d'achat de la population (les biens étrangers deviennent trop chers, donc moins de concurrence et hausse des prix des produits nationaux)

Le risque d'inflation est réèl mais c'est un risque à moyen terme et qui peut être contenu en faisant pression sur les salaires ce qui ne devrait pas effrayer la majorité de gouvernements libéraux agissant dans l'Europe d'aujourd'hui.

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Le risque d'inflation est réèl mais c'est un risque à moyen terme et qui peut être contenu en faisant pression sur les salaires ce qui ne devrait pas effrayer la majorité de gouvernements libéraux agissant dans l'Europe d'aujourd'hui.

sauf si la spéculation boursière y met son grain de sel, d'ou mon premier post -_-

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Le principal coût à la sortie de l'euro est un réel coût d'ajustement très lourd. Pour rappel il a fallu trois ans pour mettre en place l'euro donc à la louche il faudrait bien à la louche une période de même ampleur pour en sortir: remettre en place des institutions monétaires nationales marchant pour l'instant au ralentit, éditer une nouvelle monnaie, temps de flottement avec deux monnaies certainement sur les marchés (quid des dettes émises en euro?) etc.

L'autre risque majeur est celui d'une perte de confiance dans le nouveau paus: si la Grèce et l'Irlande trouvent des financements, c'est en grande partie grâce à la garantie apportée pour l'Europe du fait de la confiance des marchés accordée à l'Allemagne et la France. Si un pays comme la Grèce emet de la dette sur une monnaie instable, le coût de l'emprunt devrait exploser rendant la situation encore plus délicate.

Quant au maniement des taux de change, je trouve que ce sont des faux débats: pour manier un taux de change, ils faut avant tout des reserves de change (Pour faire apprécier notre monnaie, il faut acheter sur les marchés notre propre monnaie pour en augmenter la demande. A offre fixe, le prix augmente i e le taux de change s'apprecie. Pour effectuer cette opération, il faut disposer de devises etrangeres avec laquelle nous allons pouvoir acheter notre monnaie et pour disposer de devises étrangères, il faut avoir des excédents quelque part, douteux pour la Grèce...). Un des pays en Europe étant sur ce système est la Bulgarie (change fixe de deux leva pour un euro) or avec la crise actuelle, le système implose peu à peu(alors même que la Bulgarie dispose de réserves) ce qui pointe la pertinence d'un possible taux de change administré: si il y'a sortie de l'euro, le taux de change ne pourra être probablement que flottant. Reste "la planche à billets" c'est à dire distribuer des crédits, pour qu'elle marche il faut en face qu'il y'ai une demande de crédits, des investisseurs pret à aller en Grèce, pour l'instant je ne suis pas sur que ce soit le cas.

En somme, je pense à titre personnel que la sortie ou non de l'euro est le resultat d'une analyse coûts/avantages: si les coûts sont plus faibles que les avantages, il faut en sortir. Or les coûts me semblent très élevés et les avantages guère élevés: le problème fondamental de la Grèce est il réellement l'euro? Peut être que l'euro pénalise la Grèce du faIt d'un taux de change bien trop élevé (et encore, tout dépend de la structure productive grecque, une monnaie faible n'est pas toujours opportun pour un pays, voir l'exemple Allemand), mais la question du taux de change est elle le principal problème grecque? A titre personnel, quand l'on voit la place de l'économie informelle dans le pays par exemple (part des revenus déclarés etc), je tends plus à penser que le problème est plus par ici. En gros, la conjoncture actuelle ne fait que pointer des problèmes eux que plus profonds où l'euro n'est certainement pas plus qu'un arbre qui cache une grande forêt.

Un dernier point sur la question, il est marrant de regarder la politique menée au Monténegro. Bien que non membre de la zone euro, le pays a adopté l'euro comme monnaie officielle du fait des avantages donnés par l'euro. Or la Grèce est bien plus intégrée à la zone euro d'un point de vu commercial et financier et plus proche en terme de structure que peut l'être le Monténegro du reste de la zone euro(en d'autres termes l'euro est plus profitable à la Grèce qu'au Monténegro qui pourtant lui se bat pour garder cette devise) ce qui peut tendre à appuyer le fait que pour des économies encore fragiles, l'euro est plus une aide qu'un poids à supporter.

Si toutes ces questions vous intéressent, il y'a eu pas mal d'Enjeux Internationaux sur ces questions (emission de France culture durant 7minutes). Les podcasts sont sur le site internet et vous pouvez facilement les retrouvés (Un pas mal datant de hier, il y'a quinze jours, une super émission avec Agnes Benassy-Quéré)

(Btw, bonjour à tous, je ne poste plus ici depuis très longtemps mais je passe toujours de temps en temps lire ce qui se passe. Belle initiative que ces matchs de foot interforumeurs!)

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