bondurant2001 Posté(e) 10 juillet 2012 Posté(e) 10 juillet 2012 ouais... j'aurais bien des trucs à dire sur cette histoire de traité mais bon, d'une, j'ai la flemme et de deux, ça doit pas être super intéressant alors autant que je m'abstienne Y z'avaient du sortir la machine a traiter ... Citer
Gollum Posté(e) 10 juillet 2012 Posté(e) 10 juillet 2012 Les economistes attérrés m'inspirant beaucoup plus ! http://atterres.org/ edit: ne pas confondre avec attac. Je connais. Elkjaer te confirmera que ce n'est pas trop ma came. Mais bon, ce dont ils causent a au moins le mérite de ressembler à de l'économie et c'est déjà ça. Je comprends que quand on a bouffé du Debreu ou du Tobin durant ses études, on ait envie de se frotter à qq chose d'un peu plus prosaïque. Ceci dit, si t'as bien ingurgité Debreu, t'es pas forcément plus avancé en économie mais par contre, tu dois toucher ta bille en maths !! Citer
elkjaer Posté(e) 10 juillet 2012 Posté(e) 10 juillet 2012 Economiste. Non pratiquant. Ça veut dire que tu t'es pas fait enculer, c'est ça? Citer
bondurant2001 Posté(e) 10 juillet 2012 Posté(e) 10 juillet 2012 (modifié) Ça veut dire que tu t'es pas fait enculer, c'est ça? On peut dire cela comme ça, oui. Tant que je peux ecremer sur les recettes des taxis, tu sais, je preferes laisser en mode backroom la banquette arrière de ma flotte de véhicule, rideaux en rayonne tigrée baissés pour l'intimité de la clientèle. Je connais. Elkjaer te confirmera que ce n'est pas trop ma came. Mais bon, ce dont ils causent a au moins le mérite de ressembler à de l'économie et c'est déjà ça. Je comprends que quand on a bouffé du Debreu ou du Tobin durant ses études, on ait envie de se frotter à qq chose d'un peu plus prosaïque. Ceci dit, si t'as bien ingurgité Debreu, t'es pas forcément plus avancé en économie mais par contre, tu dois toucher ta bille en maths !! La perspective d'etude de double integrale de moins infini vers 0+ m'a rebuté, je preferais largement les tests Khi² d'approximations d'une Bernoulli en normale à 3 degrés de libertés. J'ai preferé les calculs de soulte suite fusion-absorption ou l'elaboration de matrice du Boston Consulting Group. Modifié 10 juillet 2012 par bondurant2001 Citer
elkjaer Posté(e) 10 juillet 2012 Posté(e) 10 juillet 2012 3 degrés de libertés Ça fait pas bézef Citer
Gollum Posté(e) 10 juillet 2012 Posté(e) 10 juillet 2012 Ça fait pas bézef De nos jours, il faut savoir se contenter de peu... Citer
elkjaer Posté(e) 10 juillet 2012 Posté(e) 10 juillet 2012 De nos jours, il faut savoir se contenter de peu... That's what she said © Citer
Ekelund Posté(e) 11 juillet 2012 Posté(e) 11 juillet 2012 on parle d'une augmentation de la CSG entre 2 et 4 points pour contre-balancer la non application de la TVA "sociale" :pompom: Citer
BrianJoubertMassacre Posté(e) 11 juillet 2012 Posté(e) 11 juillet 2012 J'apprends ce matin que la France emprunte à un taux négatif sur les marchés. Merci de m'expliquer. Cordialement. Bob. Citer
elkjaer Posté(e) 11 juillet 2012 Posté(e) 11 juillet 2012 J'apprends ce matin que la France emprunte à un taux négatif sur les marchés. Merci de m'expliquer. Cordialement. Bob. Toi aussi tu habites l'Ariège? © Citer
Invité Posté(e) 11 juillet 2012 Posté(e) 11 juillet 2012 J'apprends ce matin que la France emprunte à un taux négatif sur les marchés. Merci de m'expliquer. Cordialement. Bob. on vient d'en parler pendant 2 ou 3 pages en gros : - les investisseurs sont obligés de placer leur argent quelque part, ils vont pas le garder sous leur matelas. - les investisseurs sont obligés d'avoir des placements de qualités pour garantir leur solvabilité. - les investisseurs ne peuvent pas forcément placer leur argent dans leur banque qui n'est pas considérées comme un placement fiable et qui ne garantit donc pas leur solvabilité - les investisseurs préfèrent donc parfois placer avec une perte très, très petite, mais être sûr de retrouver leur argent quelques mois après. Citer
elkjaer Posté(e) 11 juillet 2012 Posté(e) 11 juillet 2012 on vient d'en parler pendant 2 ou 3 pages en gros : - les investisseurs sont obligés de placer leur argent quelque part, ils vont pas le garder sous leur matelas. - les investisseurs sont obligés d'avoir des placements de qualités pour garantir leur solvabilité. - les investisseurs ne peuvent pas forcément placer leur argent dans leur banque qui n'est pas considérées comme un placement fiable et qui ne garantit donc pas leur solvabilité - les investisseurs préfèrent donc parfois placer avec une perte très, très petite, mais être sûr de retrouver leur argent quelques mois après. Tu as oublié: - les investisseurs sont éblouis par le charisme de François hollande et ont décidé de lui accorder un petit coup de main. Citer
BrianJoubertMassacre Posté(e) 11 juillet 2012 Posté(e) 11 juillet 2012 on vient d'en parler pendant 2 ou 3 pages Je sais Tu as oublié: - les investisseurs sont éblouis par le charisme de François hollande et ont décidé de lui accorder un petit coup de main. Enfin une réponse valable Citer
Invité Posté(e) 11 juillet 2012 Posté(e) 11 juillet 2012 Tu as oublié: - les investisseurs sont éblouis par le charisme de François hollande et ont décidé de lui accorder un petit coup de main. moi je dois dire que je kiffe les blagounettes de notre président quand il s'adresse à ses opposants, avec son petit air géné, il est trop chou Citer
Gollum Posté(e) 11 juillet 2012 Posté(e) 11 juillet 2012 on vient d'en parler pendant 2 ou 3 pages en gros : - les investisseurs sont obligés de placer leur argent quelque part, ils vont pas le garder sous leur matelas. - les investisseurs sont obligés d'avoir des placements de qualités pour garantir leur solvabilité. - les investisseurs ne peuvent pas forcément placer leur argent dans leur banque qui n'est pas considérées comme un placement fiable et qui ne garantit donc pas leur solvabilité - les investisseurs préfèrent donc parfois placer avec une perte très, très petite, mais être sûr de retrouver leur argent quelques mois après. 20/20. Citer
bondurant2001 Posté(e) 11 juillet 2012 Posté(e) 11 juillet 2012 Une economie sans inflation (sans inflation en economie ne peux bien evidemment pas signifier Tx d'inflation sur une periode donnée = 0) permet de valoriser les revenus futurs des preteurs. Un economie avec inflation (et bien evidemment il faut tenir compte d'une inflation limitée, maitrisée, pas les niveaux de l'allemagne de weimar ou de l'argentine des 90s) a tendance a favoriser l'emprunteur, en ce sens qu'elle "rogne" la valeurs reelles des remboursements futurs. Faut-il s'attendre à un re-ajustement via les mecanismes d'inflation de ce "Tx d'interet negatif" ? Citer
Gollum Posté(e) 11 juillet 2012 Posté(e) 11 juillet 2012 Et moi? Moins académique. Mais j'apprécie la fantaisie. Tu es admis au rattrapage . Citer
Gollum Posté(e) 12 juillet 2012 Posté(e) 12 juillet 2012 (modifié) J'écris cela avant tout parce que je ne peux pas m'empêcher d'écrire des âneries. Cela dit si la sociologie peut être l'objet d'une démarche scientifique, elle ne peut éclairer ou contraindre le champs des possibles avec la même force que les mathématiques ou la physique de Maître Elkjaer, topic sociologie Vu que le topic socio m'est interdit - - je réponds à cette intéressante réflexion dans celui-ci. Après tout, sociologie et économie sont des sciences de l'homme en société, elles sont confrontées aux mêmes questions épistémologiques. Ta question (épistémologique) ne vient pas de la nature de la science (physique ou math vs n'importe quelle science sociale). Mais de la nature de l'objet dont s'occupe la science. Les maths s'occupent d'abstractions, totalement manipulables dans le cadre de la logique. Les sciences "dures" s'occupent de choses physiques, totalement manipulables dans le cadre d'une expérience. Les sciences sociales ne sont pas moins scientifiques que les autres : elles tentent d'éclairer le "réel". Mais leur objet, c'est l'homme. Et celui-ci n'est jamais totalement manipulable, prévisible, prescriptible. Voilà pourquoi nos sciences sont "molles" : le coupable, c'est l'objet, pas la méthode. Bon, j'incline à croire qu'une certaine économie n'est pas si molle que ça -je te laisse deviner laquelle - mais c'est une autre histoire . Modifié 12 juillet 2012 par miniboer Citer
bondurant2001 Posté(e) 12 juillet 2012 Posté(e) 12 juillet 2012 Les sciences sociales ne sont pas moins scientifiques que les autres : elles tentent d'éclairer le "réel". Mais leur objet, c'est l'homme. Et celui-ci n'est jamais totalement manipulable, prévisible, prescriptible. Voilà pourquoi nos sciences sont "molles" : le coupable, c'est l'objet, pas la méthode. Bon, j'incline à croire qu'une certaine économie n'est pas si molle que ça -je te laisse deviner laquelle - mais c'est une autre histoire . Ca dépend des matins , mais au pire c'est une demi-molle ? ou une semi-dure ? Citer
elkjaer Posté(e) 12 juillet 2012 Posté(e) 12 juillet 2012 (modifié) J'écris cela avant tout parce que je ne peux pas m'empêcher d'écrire des âneries. Cela dit si la sociologie peut être l'objet d'une démarche scientifique, elle ne peut éclairer ou contraindre le champs des possibles avec la même force que les mathématiques ou la physique de Maître Elkjaer, topic sociologie Vu que le topic socio m'est interdit - - je réponds à cette intéressante réflexion dans celui-ci. Après tout, sociologie et économie sont des sciences de l'homme en société, elles sont confrontées aux mêmes questions épistémologiques. Ta question (épistémologique) ne vient pas de la nature de la science (physique ou math vs n'importe quelle science sociale). Mais de la nature de l'objet dont s'occupe la science. Les maths s'occupent d'abstractions, totalement manipulables dans le cadre de la logique. Les sciences "dures" s'occupent de choses physiques, totalement manipulables dans le cadre d'une expérience. Les sciences sociales ne sont pas moins scientifiques que les autres : elles tentent d'éclairer le "réel". Mais leur objet, c'est l'homme. Et celui-ci n'est jamais totalement manipulable, prévisible, prescriptible. Voilà pourquoi nos sciences sont "molles" : le coupable, c'est l'objet, pas la méthode. Bon, j'incline à croire qu'une certaine économie n'est pas si molle que ça -je te laisse deviner laquelle - mais c'est une autre histoire . Molles et subjectives. Comme je le disais par ailleurs elles ne produisent pas de l'universel. Je ne nie pas la démarche scientifique mais les résultats ou modèles établis par les sciences humaines ne pourront jamais être autre chose que des résultats ou modèles de l'instant, critiquables, peu robustes et périssables. Elles ne manquent pas d'intérêt voire même on un intérêt supérieur aux sciences exactes ou expérimentales dans la mesure où elles parlent de et pour l'homme alors que tout le monde ou presque se fout de ce qu'il y a derrière le mur de Planck mais on ne verra jamais les premières contraindre les secondes alors que l'inverse est une évidence. Modifié 12 juillet 2012 par elkjaer Citer
Invité Posté(e) 12 juillet 2012 Posté(e) 12 juillet 2012 mais on ne verra jamais les premières contraindre les secondes alors que l'inverse est une évidence. comment ça? Citer
Gollum Posté(e) 12 juillet 2012 Posté(e) 12 juillet 2012 Ca dépend des matins , mais au pire c'est une demi-molle ? ou une semi-dure ? une carrément bandante, en tout cas . comment ça? Je partage cette perplexité... Les sciences "molles" ou "dures" ne traitent pas du même objet. Comment se contraindraient-elles mutuellement ? Et même; si j'avais à choisir... Après tout, l'activité scientifique est partie intégrante du problème économique. On ne peut découvrir ce que la nature recèle qu'en libérant des ressources affectées à cette activité de découverte. Mais ce n'est vraisemblablement pas ce dont tu parlais. Citer
Baker Posté(e) 12 juillet 2012 Posté(e) 12 juillet 2012 (modifié) Comme je le disais par ailleurs elles ne produisent pas de l'universel. C'est faux, c'est exactement l'objet de l'anthropologie. Il s'agit précisément de mettre en évidence ce qu'il y a de commun entre les sociétés. Ceci dit, il est clair que les sciences sociales se situent dans un espace non poppérien de la pensée scientifique. Les principes de réfutabilité et de cumulativité des savoirs ne peuvent pas s'appliquer dans les sciences sociales. Ça (coucou NP) n'enlève rien au caractère scientifique de ces disciplines. Modifié 12 juillet 2012 par Baker Citer
Gollum Posté(e) 12 juillet 2012 Posté(e) 12 juillet 2012 Molles et subjectives. Comme je le disais par ailleurs elles ne produisent pas de l'universel. Je ne nie pas la démarche scientifique mais les résultats ou modèles établis par les sciences humaines ne pourront jamais être autre chose que des résultats ou modèles de l'instant, critiquables, peu robustes et périssables. Elles ne manquent pas d'intérêt voire même on un intérêt supérieur aux sciences exactes ou expérimentales dans la mesure où elles parlent de et pour l'homme alors que tout le monde ou presque se fout de ce qu'il y a derrière le mur de Planck mais on ne verra jamais les premières contraindre les secondes alors que l'inverse est une évidence. Un économiste libéral a dit : "en économie, il n'y a pas de constantes". Ce qui rejoint ton diagnostic. Je souscris donc à ta phrase en gras, bien qu'elle soit excessive ; certains modèles sont robustes ; les théories des sciences dures ne sont pas moins critiquables que "les nôtres" (et non seulement elles sont critiquées mais en outre, le progrès scientifique émerge de cette critique). De surcroît, lorsqu'un savoir porte sur un fait historique, il n'est pas périssable : sa ponctualité même est de toute éternité. Mais je vois ce que tu veux dire et globalement, tu as raison. Il n'en demeure pas moins que des lois de portée universelle -a-temporelles, a-géographiques- peuvent être dégagées par les sciences sociales, notamment en économie. La loi de l'offre et de la demande en est une. Simplement, ces lois universelles sont comme les lois mathématiques : ce sont des produits de l'esprit, pas des lois que l'on induit de l'observation ou de l'expérience. Personne n'a jamais "vu" la loi de l'offre et de la demande à l'oeuvre. Mais elle est la seule, rationnellement, qui permette d'expliquer que les prix fluctuent. Or, l'explication générale d'un phénomène tel que la fluctuation des prix peut être qualifiée de "scientifique" au sens le plus "dur" du terme. Citer
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