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L'économie


Casimir

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Donc un "travailleur" est nécessairement un salarié ? Un entrepreneur, c'est quoi ?

 

Puis-je t'inviter à ne pas faire allégeance à la phraséologie marxiste (pour qui un "travailleur" est et n'est qu'un esclave du grand capital) et à envisager la seule définition qui vaille : un travailleur est (et ne peut être) qu'un producteur...

 

 

 

ok mais les entrepreneurs représentent combien en % de la population active par rapport aux salariés ?

maintenant faut savoir de quoi on parle..

si tu prétends que beaucoup de français (donc ici critère de nombre) se cassent à l'étranger pour des raisons fiscales, je te réponds que c'est faux.

maintenant si le critère est le montant, alors effectivement parmi les + gros revenus il doit y en avoir un certain nombre qui se barrent, et donc le montant de capitaux devenant non imposable devient + conséquent ramené à la masse de capitaux globale de la population active française

 

edit : je sais pas si j'ai été très clair en fait :ninaj:

Modifié par Ekelund
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Donc, quand Ekelund disait "doit y avoir quand même peu de salariés qui prospectent à l'étranger pour des raisons purement fiscales", est-il envisageable qu'il sous-entendait que ceux qui s'exilent fiscalement sont ceux qui disposent des capitaux et non ceux qui disposent de la force de travail physique? :unsure:

 

La force de travail physique, c'est un concept un peu daté quand on parle d'un pays qui est encore développé :grin: . "Force de travail intellectuel" si tu tiens vraiment tant que ça à ta logorrhée marxiste. Et capitaux, en effet, ça va de soi : mais généralement, les deux marchent ensemble (une entreprise, aujourd'hui, c'est du capital + un entrepreneur + du travail intellectuel). 

 

On dispose de peu (voire pas) de sources implacables pour ce qui est des travailleurs qualifiés. On est nettement plus sûrs pour ce qui est des investisseurs et des entrepreneurs. Mais les raisons ne sont jamais "que fiscales" ! Beaucoup d'investisseurs s'expatrient en Belgique ou en Suisse, beaucoup de travailleurs s'expatrient au Québec, par exemple. On en trouve de plus en plus en Asie du sud-est, aussi. Aucun de ces pays n'est un paradis fiscal (quoique la Suisse, pas loin quand même...) mais il l'est à côté de ce qu'est devenue la France. Impôts moindres, chômage moindre, meilleure rémunération de l'investissement, plus grande facilité à développer une entreprise. Tout ça fait de toute façon système...

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La force de travail physique, c'est un concept un peu daté quand on parle d'un pays qui est encore développé :grin: . "Force de travail intellectuel" si tu tiens vraiment tant que ça à ta logorrhée marxiste. Et capitaux, en effet, ça va de soi : mais généralement, les deux marchent ensemble (une entreprise, aujourd'hui, c'est du capital + un entrepreneur + du travail intellectuel). 

 

On dispose de peu (voire pas) de sources implacables pour ce qui est des travailleurs qualifiés. On est nettement plus sûrs pour ce qui est des investisseurs et des entrepreneurs. Mais les raisons ne sont jamais "que fiscales" ! Beaucoup d'investisseurs s'expatrient en Belgique ou en Suisse, beaucoup de travailleurs s'expatrient au Québec, par exemple. On en trouve de plus en plus en Asie du sud-est, aussi. Aucun de ces pays n'est un paradis fiscal (quoique la Suisse, pas loin quand même...) mais il l'est à côté de ce qu'est devenue la France. Impôts moindres, chômage moindre, meilleure rémunération de l'investissement, plus grande facilité à développer une entreprise. Tout ça fait de toute façon système...

 

Comment expliques-tu le fait que la France reste dans le peloton de tête des pays destinataires des FDI?

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La force de travail physique, c'est un concept un peu daté quand on parle d'un pays qui est encore développé :grin: . "Force de travail intellectuel" si tu tiens vraiment tant que ça à ta logorrhée marxiste. Et capitaux, en effet, ça va de soi : mais généralement, les deux marchent ensemble (une entreprise, aujourd'hui, c'est du capital + un entrepreneur + du travail intellectuel).

T'iras expliquer aux mecs qui remuent la pelle toute la journée en plein soleil, ou quand il neige, pour construire des autoroutes ou des immeubles pour permettre aux gros bonnets de chez Vinci ou Bouygues de se payer une 3ème piscine que leur travail est "intellectuel". Même chose pour ceux qui bossent chez Carrefour, Total ou Castorama qui passent leur journée en caisse ou à remplir des rayons de marchandises. Ou encore ceux qui transportent des billets de banque pour remplir les distributeurs. Ou les mecs qui bossent pour la hotline de Free.

 

On peut multiplier les exemples par milliers, mais sans ceux qui travaillent sur le terrain (donc ceux qui font usage d'une force de travail physique, que ça soit Marx qui l'ait dit ou pas ça ne change rien au fait que c'est une réalité...), il n'y aurait pas besoin de bureaux, ni donc de gens qui bossent dans ces bureaux, ni d'actionnaires pour financer les projets de ceux qui sont dans les bureaux et qui sont réalisés par ceux qui sont sur le terrain. Tu le dis d'ailleurs toi-même d'une certaine façon: sans celui qui produit, celui qui injecte l'argent dans la société ne peut pas vivre. Toute la façon qu'on a d'envisager les solutions économiques partant de ce constat résulte d'un degré de sensibilisation à ce qu'est "l'autre". Comme par exemple ceux qui disent n'avoir rien à foutre du réchauffement climatique ou ceux qui pensent au contraire que l'avenir de la planète c'est aussi celui de nos enfants et de ceux des autres. ;)

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ok mais les entrepreneurs représentent combien en % de la population active par rapport aux salariés ?

maintenant faut savoir de quoi on parle..

si tu prétends que beaucoup de français (donc ici critère de nombre) se cassent à l'étranger pour des raisons fiscales, je te réponds que c'est faux.

maintenant si le critère est le montant, alors effectivement parmi les + gros revenus il doit y en avoir un certain nombre qui se barrent, et donc le montant de capitaux devenant non imposable devient + conséquent ramené à la masse de capitaux globale de la population active française

 

edit : je sais pas si j'ai été très clair en fait :ninaj:

 

Moi je parle d'un travailleur au sens de "créateur de richesses" (statistiquement, on appelle ça de la "valeur ajoutée"). Toute autre définition (Arlette Laguiller & Co :blink: ) n'a tout simplement aucun sens. Le problème est donc bien, précisément, que ceux qui créent le plus de richesses -et ils sont très peu nombreux dans notre pays, je te le fais pas dire- ont une très forte propension à s'exiler, pour des raisons qui sont principalement fiscales (au sens où la fiscalité française pénalise l'activité productive plus que toute autre dans l'OCDE...). 

 

Certains rapports estiment que la part des entrepreneurs dans la population expatriée française est 10 fois supérieure à ce qu'elle est dans la population résidente.

 

Pour le reste, si, tu es clair. Mais la question est un peu plus complexe : 

 

1. Comme je le dis avant, on n'a pas de chiffres fiables pour ce qui concerne les emplois qualifiés. Les gens qui se cassent n'envoient pas de lettre à l'administration fiscale pour expliquer les raisons de leur départ. Ceci dit, un certain nombre de ces travailleurs qualifiés sont aussi des "entrepreneurs" et eux, on le sait, ce sont de vrais candidats à l'expatriation. Pour le reste, faudrait sonder les candidats à l'expatriation frais émoulus de nos meilleures écoles...

2. Les travailleurs non qualifiés, à ma connaissance, ne s'expatrient pas. Il faut dire que l'avantage de ne pas gagner d'argent, en France, c'est qu'on paie peu d'impôts. 

3. Les entrepreneurs et les "capitalistes", c'est clair. Et ce sont les plus "travailleurs" de tous car ils créent énormément de valeur ajoutée...

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Tu le dis d'ailleurs toi-même d'une certaine façon: sans celui qui produit, celui qui injecte l'argent dans la société ne peut pas vivre.

Ah ben non, tu dis juste l'inverse en fait, et l'argent de celui qui injecte dans la société lui provient uniquement du fruit de son propre travail à lui :lol2: :lol2: :lol2:

 

Putain et t'es prof toi? Sans déconner?.......

Modifié par Trollololala
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Moi je parle d'un travailleur au sens de "créateur de richesses" (statistiquement, on appelle ça de la "valeur ajoutée"). Toute autre définition (Arlette Laguiller & Co :blink: ) n'a tout simplement aucun sens. 

:crylol:

ok donc tu parlais bien de bernard arnault, grand travailleur devant l'eternel -_-

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2. Les travailleurs non qualifiés, à ma connaissance, ne s'expatrient pas. Il faut dire que l'avantage de ne pas gagner d'argent, en France, c'est qu'on paie peu d'impôts. 

3. Les entrepreneurs et les "capitalistes", c'est clair. Et ce sont les plus "travailleurs" de tous car ils créent énormément de valeur ajoutée...

 

2. peu d'impots directs oui, mais la TVA, la CSG & Co, ça que tu sois riche ou pauvre tu y échappes pas.. :grin:

 

3. les entrepreneurs sont créateurs de richesse, c'est une évidence.

par contre la notion de "capitalistes" est un vaste fourre-tout qui peut contenir tout et n'importe quoi.

pour moi un actionnaire qui ne fait que racheter des parts à un autre actionnaire (sans injection de capitaux nouveaux) en attendant une éventuelle plus-value à la revente, pour moi ce n'est pas un créateur de richesse..

Modifié par Ekelund
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2. Les travailleurs non qualifiés, à ma connaissance, ne s'expatrient pas. Il faut dire que l'avantage de ne pas gagner d'argent, en France, c'est qu'on paie peu d'impôts. 

 

La solution serait donc que les travailleurs non qualifiés soient imposé à un seuil supérieur à ceux des entrepreneurs et détenteurs du capital :yaisse:

 

Sinon il y a toujours une question à laquelle je n'ai jamais pu obtenir de réponse à propos des riches exilés fiscaux. Qu'est-ce que le niveau de la fiscalité en France ou ailleurs empêche ces gens de faire? Qu'est-ce qu'ils pourraient faire avec ce que le fisc leur a pris qu'il ne peuvent plus faire sans?  

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Moi je parle d'un travailleur au sens de "créateur de richesses" (statistiquement, on appelle ça de la "valeur ajoutée"). Toute autre définition (Arlette Laguiller & Co :blink: ) n'a tout simplement aucun sens. Le problème est donc bien, précisément, que ceux qui créent le plus de richesses -et ils sont très peu nombreux dans notre pays, je te le fais pas dire- ont une très forte propension à s'exiler, pour des raisons qui sont principalement fiscales (au sens où la fiscalité française pénalise l'activité productive plus que toute autre dans l'OCDE...).

La question c'est de savoir qui crée de la richesse? Ben ça dépend comment tu comptes, mais si pour un entrepreneur par exemple, tu cumules toute la richesse créée par ses subordonnés, ben oui forcément. Comment tu calcules l'apport de la valeur ajoutée d'un mec qui ne se sert jamais de l'outil de production (qu'elle soit matèrielle ou intellectuelle).

Certains rapports estiment que la part des entrepreneurs dans la population expatriée française est 10 fois supérieure à ce qu'elle est dans la population résidente

C'est complètement naze cette stat :lol:

Les pauvres se cassent pas du pays donc forcémment, y a de fortes chances que parmi les expatriés il y est plus de chefs d'entreprises. Pour info, il parait qu'en Afrique c'est l'inverse! Étonnant non? :ninja:

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La question c'est de savoir qui crée de la richesse? Ben ça dépend comment tu comptes, mais si pour un entrepreneur par exemple, tu cumules toute la richesse créée par ses subordonnés, ben oui forcément. Comment tu calcules l'apport de la valeur ajoutée d'un mec qui ne se sert jamais de l'outil de production (qu'elle soit matèrielle ou intellectuelle).

 

 

oui mais c'est l'entrepreneur qui va créer l'outil de production, embaucher le personnel, investir....au moins sur ce point là je le rejoins

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Comment expliques-tu le fait que la France reste dans le peloton de tête des pays destinataires des FDI?

 

Tu as les chiffres 2013 ? Je pense que cette attractivité a baissé. Or, c'est en termes de "flux" qu'il faut voir le phénomène, pas de "stock". De la même manière, on pourrait s'étonner que la dette française soit l'une des plus attractives du monde.

 

Il y a plein de réponses possibles : des conventions de double imposition qui permettent de payer une partie de ses impôts à l'étranger, des marchés publics juteux et autres avantages induits (par exemple, on est un pays très attractif pour l'industrie pharmaceutique puisque les médocs sont de facto gratuits et rapportent gros à leurs producteurs) sans oublier la fraude fiscale qui ne compte par pour rien dans la manière dont les uns et les autres conçoivent leurs décisions d'investissement. Et puis, bien sûr, il y a l'euro... Mais il existe aussi des facteurs positifs, je te rassure : tant que notre capacité d'endettement est ce qu'elle est, la France jouit d'un revenu élevé, donc d'une vraie capacité de consommation. Certaines entreprises sont manifestement sous cotées en bourse et sont donc bonnes à acheter. Et puis, on y trouve des travailleurs formés.

 

Mais il ne t'aura pas échappé que la France a un léger souci de croissance, un vrai problème de désindustrialisation ainsi que de marges et de capitalisation de ses entreprises. 

 

Dernière chose : en sus des "travailleurs" hyper productifs que sont les entrepreneurs et les capitalistes, une autre population -de non travailleurs- semble elle aussi tentée par l'exil fiscal. Là encore, il faudra du temps pour bénéficier de vraies statistiques mais il s'agirait des retraités aisés. Certains pays tels que le Maroc ou le Portugal seraient en train d'exploiter le filon...

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oui mais c'est l'entrepreneur qui va créer l'outil de production, embaucher le personnel, investir....au moins sur ce point là je le rejoins

 

Bien sûr. Le problème c'est que miniboer voit le personnel comme un facteur de production comme un autre. Donc pour lui dire qu'il y a création de richesse de la part de l'ouvrier c'est la même chose de dire qu'il y a création de richesse par le métier à tisser ou par création de richesse par le ver à soie.

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oui mais c'est l'entrepreneur qui va créer l'outil de production, embaucher le personnel, investir....au moins sur ce point là je le rejoins

Mais personne n'a dit que c'était pas vrai putain :mellow: . C'est incroyable cette faculté à prendre les autres pour des cons que vous avez. Personne n'a dit que le système d'investissement dont vous parlez n'existe pas, ce qu'on se tue à vous dire c'est qu'il n'existe pas en tant qu'élément central du système sans lequel rien n'existerait, mais que c'est l'inverse: sans l'ouvrier qualifié ou non, l'entrepreneur ne peut pas exploiter l'outil de production de manière optimale, et donc n'a pas de personnel à embaucher ni d'investissement à faire.

 

Si demain t'as envie de te lancer dans une société de production d'écrans d'ordinateurs mais que t'es incapable de comprendre comment marche un circuit imprimé, tu fais quoi sans le gusse qui va te permettre de le faire fonctionner à ta place? Ben la problématique elle est juste là: les exilés fiscaux oublient (ou plutôt ils se foutent éperdument) que tout ce qu'ils ont ils le doivent à ceux qui leur ont permis d'acquérir leurs richesses.

Modifié par Trollololala
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Tu as les chiffres 2013 ? Je pense que cette attractivité a baissé. Or, c'est en termes de "flux" qu'il faut voir le phénomène, pas de "stock". De la même manière, on pourrait s'étonner que la dette française soit l'une des plus attractives du monde.

 

Il y a une baisse régulière depuis 2011 si je me souviens des stats de l'UNCTAD qui sont passées récemment devant mes yeux. Ça fait partie des éléments qui me font penser qu'au niveau national il serait effectivement pas mal de donner un sérieux coup de pouce aux entreprises. Par contre mettre en avant le niveau de la fiscalité pour expliquer ça me semble très imprudent.

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Mais personne n'a dit que c'était pas vrai putain :mellow: . C'est incroyable cette faculté à prendre les autres pour des cons que vous avez. Personne n'a dit que le système d'investissement dont vous parlez n'existe pas, ce qu'on se tue à vous dire c'est qu'il n'existe pas en tant qu'élément central du système sans lequel rien n'existerait, mais que c'est l'inverse: sans l'ouvrier qualifié ou non, l'entrepreneur ne peut pas exploiter l'outil de production de manière optimale, et donc n'a pas de personnel à embaucher ni d'investissement à faire.

 

Si demain t'as envie de te lancer dans une société de production d'écrans d'ordinateurs mais que t'es incapable de comprendre comment marche un circuit imprimé, tu fais quoi sans le gusse qui va te permettre de le faire fonctionner à ta place? 

 

est-ce que j'ai dit le contraire ? :mellow:

 

on a besoin des 2 (investissement et production), c'est une évidence..

 

par contre je ne place non plus comme toi l'ouvrier en tant qu'élément central, dans le sens où (à part exception sur des postes très hautement qualifiés comme les ordinateurs dont tu faisais allusion) il sera plus facilement "remplaçable" (désolé pour le terme) que celui qui crée la boite..

Modifié par Ekelund
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ben oui mais c'est l'un qui amène l'autre  :unsure2:

Sauf que pour investir il faut de la richesse qui est créée par l'outil de production. On pourrait dire que c'est cyclique, mais je pense qu'au commencement, l'investissement c'était si tu ne me donne pas ce que tu produis, tu prends un taquet dans ta face.

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T'iras expliquer aux mecs qui remuent la pelle toute la journée en plein soleil, ou quand il neige, pour construire des autoroutes ou des immeubles pour permettre aux gros bonnets de chez Vinci ou Bouygues de se payer une 3ème piscine que leur travail est "intellectuel". Même chose pour ceux qui bossent chez Carrefour, Total ou Castorama qui passent leur journée en caisse ou à remplir des rayons de marchandises. Ou encore ceux qui transportent des billets de banque pour remplir les distributeurs. Ou les mecs qui bossent pour la hotline de Free.

 

On peut multiplier les exemples par milliers, mais sans ceux qui travaillent sur le terrain (donc ceux qui font usage d'une force de travail physique, que ça soit Marx qui l'ait dit ou pas ça ne change rien au fait que c'est une réalité...), il n'y aurait pas besoin de bureaux, ni donc de gens qui bossent dans ces bureaux, ni d'actionnaires pour financer les projets de ceux qui sont dans les bureaux et qui sont réalisés par ceux qui sont sur le terrain. Tu le dis d'ailleurs toi-même d'une certaine façon: sans celui qui produit, celui qui injecte l'argent dans la société ne peut pas vivre. Toute la façon qu'on a d'envisager les solutions économiques partant de ce constat résulte d'un degré de sensibilisation à ce qu'est "l'autre". Comme par exemple ceux qui disent n'avoir rien à foutre du réchauffement climatique ou ceux qui pensent au contraire que l'avenir de la planète c'est aussi celui de nos enfants et de ceux des autres. ;)

 

Comme ton premier paragraphe a une signification (le reste étant du délire marcoïen...), j'y réponds.

 

Il semblerait que certains travailleurs manuels qualifiés (disons, des artisans) se laissent aussi aller à l'exil fiscal/entrepreneurial (les deux sont liés...). Admettons néanmoins que ce soit un phénomène mineur. Pour les autres, rappelons que la France est (ou était) un pays plutôt avantageux pour les travailleurs "pauvres". Ils touchent des allocs et peuvent rapidement se retrouver exonérés de tout impôt sur le revenu (rappelons que le salaire médian doit être de 1700 euros). Pourquoi s'exileraient-ils dès lors qu'ils ont un emploi ?? Et ce d'autant que, plutôt refroidis par les hausses d'impôt du gouvernement Ayrault, ils devraient pouvoir se rattraper avec le rétropédalage du gouvernement Valls. 

 

La question se poserait plutôt pour les jeunes non qualifiés au chômage. Pas non plus d'intérêt à une expatriation fiscale pour ce qui les concerne. Mais ils pourraient se laisser tenter par une expatriation tout court puisque c'est une population dont le taux de chômage atteint des niveaux "hispano-grecs". Reste que s'expatrier n'est pas simple. Il faut avoir de vraies raisons (et parfois aussi, de vraies ressources) pour s'y laisser aller.

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est-ce que j'ai dit le contraire ? :mellow:

 

on a besoin des 2 (investissement et production), c'est une évidence..

 

oui mais c'est l'entrepreneur qui va créer l'outil de production, embaucher le personnel, investir....au moins sur ce point là je le rejoins

En disant ça, oui tu dis le contraire. Parce que la question ce n'est pas de savoir si un mec investit ou non, la question est de savoir si le fait qu'il s'exile pour payer moins d'impôt est acceptable.

 

Et dire "oui, mais le mec qui s'exile il faut le comprendre: il paie vachement plus d'impôts que les autres alors que LUI il prend des risques que les autres ne veulent pas prendre", c'est prétendre que les autres ne VEULENT pas prendre de risque alors que bien souvent ils ne PEUVENT tout simplement pas en prendre.

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En disant ça, oui tu dis le contraire. Parce que la question ce n'est pas de savoir si un mec investit ou non, la question est de savoir si le fait qu'il s'exile pour payer moins d'impôt est acceptable.

 

Et dire "oui, mais le mec qui s'exile il faut le comprendre: il paie vachement plus d'impôts que les autres alors que LUI il prend des risques que les autres ne veulent pas prendre", c'est prétendre que les autres ne VEULENT pas prendre de risque alors que bien souvent ils ne PEUVENT tout simplement pas en prendre.

 

j'ai édité :grin:

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