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è_é

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Oui mais les gens sont pris en otages. Tu ne te rends pas compte.

Putain cette expression aurait largement sa place dans le topic des expressions qui saoûlent, à chaque fois qu'ils interviewent un usager mécontent, le mec peut pas s'empêcher de sortir cette phrase. :grin:<_<

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Putain cette expression aurait largement sa place dans le topic des expressions qui saoûlent, à chaque fois qu'ils interviewent un usager mécontent, le mec peut pas s'empêcher de sortir cette phrase. :grin:<_<

c'est vrai..

classe affaires sinon.. :grin:

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En es-tu sur ?

le contexte était bien différent.

Le problème c'est qu'aujourd'hui il faut manifester, un ou deux jours mais pas plus sinon, comme il l'a dit, on embête les gensses. Sauf que je pense que pour obtenir certaines choses il faut se radicaliser et non rester modéré, sinon tu n'obtiens rien et ça les politiques l'ont bien compris (ils minimisent constamment les chiffres, quand ça les arrange).

La où je suis peut-être moins d'accord c'est sur le blocage des raffineries. Je pense qu'au lieu de se tirer une balle dans le pied il faudrait frapper plus fort càd aller faire chier le pouvoir là où il se trouve. Mais toute la France ne va pas monter à Paris... là est le problème. Il faut trouver un moyen efficace pour se faire entendre, en emmerdant le pouvoir.

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Le problème c'est qu'aujourd'hui il faut manifester, un ou deux jours mais pas plus sinon, comme il l'a dit, on embête les gensses. Sauf que je pense que pour obtenir certaines choses il faut se radicaliser et non rester modéré, sinon tu n'obtiens rien et ça les politiques l'ont bien compris (ils minimisent constamment les chiffres, quand ça les arrange).

Toute la culture du conflit dans les relations sociales en France.

C'est quasi culturel, héritage historique sans doute : me semble que les syndicats sont nés durant les conflits, ce qui n'est pas le cas de maintes autres organisations en Europe.

Du coup çà a toujours biaisé ( :ninja: ) les relations/le rapport de (relative) confiance avec toujours deux camps : les décideurs vs les autres.

Deux cerveaux se disputant le même corps.

Là où ils devraient coopérer, ils s'affrontent. Et au milieu, les "mous".

Je lis "la grève est une bonne chose", pour moi c'est un échec, car en France elle n'est plus la conséquence d'un dialogue qui échoue, mais une façon de communiquer à part entière car il n'y a plus de vrai dialogue mature/responsable (normal, les deux camps se comportent en ennemis).

Dans les conflits sociaux français çà devient un préalable aux pourparlers, le nuage de fumée des barricades fumantes signalant l'appel au pow wow (et au pogo si çà traine).

Cà signifie qu'il faut d'abord entrer en guerre, faire des dégâts et "victimes", avant de se sentir obliger de négocier.

Vous êtes libres de trouver çà cool.

Je trouve çà navrant.

fin de blah-blah

Modifié par HaGu
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Toute la culture du conflit dans les relations sociales en France.

C'est quasi culturel, héritage historique sans doute : me semble que les syndicats sont nés durant les conflits, ce qui n'est pas le cas de maintes autres organisations en Europe.

Du coup çà a toujours biaisé ( :ninja: ) les relations/le rapport de (relative) confiance avec toujours deux camps : les décideurs vs les autres.

Deux cerveaux se disputant le même corps.

Là où ils devraient coopérer, ils s'affrontent. Et au milieu, les "mous".

Je lis "la grève est une bonne chose", pour moi c'est un échec, car en France elle n'est plus la conséquence d'un dialogue qui échoue, mais une façon de communiquer à part entière car il n'y a plus de vrai dialogue mature/responsable (normal, les deux camps se comportent en ennemis).

Dans les conflits sociaux français çà devient un préalable aux pourparlers, le nuage de fumée des barricades fumantes signalant l'appel au pow wow (et au pogo si çà traine).

Cà signifie qu'il faut d'abord entrer en guerre, faire des dégâts et "victimes", avant de se sentir obliger de négocier.

Vous êtes libres de trouver çà cool.

Je trouve çà navrant.

fin de blah-blah

Tout à fait d'accord avec toi. C'est bien résumé.

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Toute la culture du conflit dans les relations sociales en France.

C'est quasi culturel, héritage historique sans doute : me semble que les syndicats sont nés durant les conflits, ce qui n'est pas le cas de maintes autres organisations en Europe.

Du coup çà a toujours biaisé ( :ninja: ) les relations/le rapport de (relative) confiance avec toujours deux camps : les décideurs vs les autres.

Deux cerveaux se disputant le même corps.

Là où ils devraient coopérer, ils s'affrontent. Et au milieu, les "mous".

Je lis "la grève est une bonne chose", pour moi c'est un échec, car en France elle n'est plus la conséquence d'un dialogue qui échoue, mais une façon de communiquer à part entière car il n'y a plus de vrai dialogue mature/responsable (normal, les deux camps se comportent en ennemis).

Dans les conflits sociaux français çà devient un préalable aux pourparlers, le nuage de fumée des barricades fumantes signalant l'appel au pow wow (et au pogo si çà traine).

Cà signifie qu'il faut d'abord entrer en guerre, faire des dégâts et "victimes", avant de se sentir obliger de négocier.

Vous êtes libres de trouver çà cool.

Je trouve çà navrant.

fin de blah-blah

:thumb:

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contre : la grève est une décision individuelle (certes prise de manière collective) et ne doit pas à mon sens se répercuter sur les personnes qui n'ont rien à y voir..

alors j'attend la réponse toute faite : "c'est le seul moyen pour eux de se faire entendre"

faux !!

je trouverais plus logique de faire chier directement les décisionnaires (donc le gouvernement), par exemple en bloquant l'accès du sénat, du parlement, ou du conseil des ministres, plutôt que de faire chier des citoyens lambda..

simplement y'a plus de risques pour eux de se prendre un coup de matraque sur la tronche

Tiens au passage, sur la fin de ton post. Je discutais hier matin avec un Algerienne qui se disait surprise par la France. Elle s'attendait a un pays plus démocratique que l'Algerie et a trouve que c'était limite pire ici au niveau de la liberté de manifester (à part la liberté de se faire gazer pour tout ou rien)... A méditer même si ca ne reste qu'un avis et non pas un constat objectif

Putain cette expression aurait largement sa place dans le topic des expressions qui saoûlent, à chaque fois qu'ils interviewent un usager mécontent, le mec peut pas s'empêcher de sortir cette phrase. :grin:<_<

C'est le pendant du recours à la notion "d'esclavagisme moderne" pour les footeux qui arrivent pas à se liberer de leur contrat pour en signer un plus juteux ailleurs :grin:

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Tiens au passage, sur la fin de ton post. Je discutais hier matin avec un Algerienne qui se disait surprise par la France. Elle s'attendait a un pays plus démocratique que l'Algerie et a trouve que c'était limite pire ici au niveau de la liberté de manifester (à part la liberté de se faire gazer pour tout ou rien)... A méditer même si ca ne reste qu'un avis et non pas un constat objectif

ah mais c'est tout à fait possible..

en aucun cas d'ailleurs je ne remet en question le droit de grève qui est droit constitutionnel fondamental.

je remet simplement en cause l'application qui en est faite par une minorité.

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Moi je pensais plutôt à l'Elysée. B)

T'as l'armée dans les 10 minutes. Ca me fait marrer ceux qui parlent de courageux mais pas téméraire? Ils veulent quoi? Une nouvelle guerre civile, du terrorisme? Ca semble si incroyable de pas mettre sa vie en danger pour manifester (déjà que c'est limite).

Toute la culture du conflit dans les relations sociales en France.

C'est quasi culturel, héritage historique sans doute : me semble que les syndicats sont nés durant les conflits, ce qui n'est pas le cas de maintes autres organisations en Europe.

Du coup çà a toujours biaisé ( :ninja: ) les relations/le rapport de (relative) confiance avec toujours deux camps : les décideurs vs les autres.

Deux cerveaux se disputant le même corps.

Là où ils devraient coopérer, ils s'affrontent. Et au milieu, les "mous".

Je lis "la grève est une bonne chose", pour moi c'est un échec, car en France elle n'est plus la conséquence d'un dialogue qui échoue, mais une façon de communiquer à part entière car il n'y a plus de vrai dialogue mature/responsable (normal, les deux camps se comportent en ennemis).

Dans les conflits sociaux français çà devient un préalable aux pourparlers, le nuage de fumée des barricades fumantes signalant l'appel au pow wow (et au pogo si çà traine).

Cà signifie qu'il faut d'abord entrer en guerre, faire des dégâts et "victimes", avant de se sentir obliger de négocier.

Vous êtes libres de trouver çà cool.

Je trouve çà navrant.

fin de blah-blah

C'est ce que j'ai dit dans ma première réaction. Maintenant il faut voir que dans les derniers conflits, des délégations ont toujours demandé a être recue AVANT les mouvements de grèves. Elles ont été systematiquement snobées ou alors accueillie sur le ton de "de toutes façons on ne changera pas une virgule du texte".

A partir de là, pour moi il est facile de trouver la responsabilité de cette situation (du côté de ceux qui pensent qu'en France, on ne se rend même plus compte quand il y a une grève).

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quand les chauffeurs routiers entament un mouvement de grève, ils décident généralement de bloquer les rocades et périphs des grandes agglomérations en se servant de leur outil de travail, histoire de bloquer complètement l'activité économique, et ainsi d'exercer un pouvoir de pression sur l'état.

si les boulangers (exemple con pris au hasard) décident un mouvement de grève, à part faire la grève du pain ou brandir des banderoles en manifestant dans la rue, ils n'auront pas ce pouvoir de pression pour pouvoir se faire entendre par les hautes sphères.

au nom de quel principe peut-on justifier cette inégalité de traitement ?

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mais Ah&#33; ah&#33;. Bon, faut etre dans une manif pour le savoir. C'est pas donné aux pantouflards sociaux.

Des préfectures, des banques, des siège du medef, etc... j'ai jamais été parisien, donc je sais pas comment se passent les actions là-bas, mais en province, on y va, t'inquiete. Le probleme, pour môssier, c'est que tous ces batiments sont aussi dans des rues :ninaj: Et ya toujours papi connard (l'autre) dans sa voiture qu'est pas content.

Alors ta morale à deux sous, et tes idées lumineusement nouvelles... :lol:

T'es bien agressif pour une saucisse... :huh:

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quand les chauffeurs routiers entament un mouvement de grève, ils décident généralement de bloquer les rocades et périphs des grandes agglomérations en se servant de leur outil de travail, histoire de bloquer complètement l'activité économique, et ainsi d'exercer un pouvoir de pression sur l'état.

si les boulangers (exemple con pris au hasard) décident un mouvement de grève, à part faire la grève du pain ou brandir des banderoles en manifestant dans la rue, ils n'auront pas ce pouvoir de pression pour pouvoir se faire entendre par les hautes sphères.

au nom de quel principe peut-on justifier cette inégalité de traitement ?

rien ne les empêche d'aller bloquer aussi les routes, hein? c'est d'ailleurs ce que font de plus en plus de branches vu que c'est la seule manière d'être écoutée.

Maintenant oui, en obligeant d'employer la manière forte on rentre dans un système de loi du plus fort qui n'est pas égalitaire. Mais à qui la faute? Qui se refuse de dialoguer avant le bras de fer?

Un gouvernement qui établirait le dialogue permettrait d'eviter d'en passer par la phase de blocage et éviterait ainsi d'établir un rapport de force forcement défavorable a certains.

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quand les chauffeurs routiers entament un mouvement de grève, ils décident généralement de bloquer les rocades et périphs des grandes agglomérations en se servant de leur outil de travail, histoire de bloquer complètement l'activité économique, et ainsi d'exercer un pouvoir de pression sur l'état.

si les boulangers (exemple con pris au hasard) décident un mouvement de grève, à part faire la grève du pain ou brandir des banderoles en manifestant dans la rue, ils n'auront pas ce pouvoir de pression pour pouvoir se faire entendre par les hautes sphères.

au nom de quel principe peut-on justifier cette inégalité de traitement ?

Les boulangers peuvent bloquer le périph avec du pain -_-

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rien ne les empêche d'aller bloquer aussi les routes, hein? c'est d'ailleurs ce que font de plus en plus de branches vu que c'est la seule manière d'être écoutée.

Maintenant oui, en obligeant d'employer la manière forte on rentre dans un système de loi du plus fort qui n'est pas égalitaire. Mais à qui la faute? Qui se refuse de dialoguer avant le bras de fer?

Un gouvernement qui établirait le dialogue permettrait d'eviter d'en passer par la phase de blocage et éviterait ainsi d'établir un rapport de force forcement défavorable a certains.

ok mais on retombe toujours sur le même problème : un gouvernement quel qu'il soit ne peut pas céder à TOUTES les revendications, donc ceux qui ont ce moyen de pression seront plus avantagés par rapport aux autres..

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C'est ce que j'ai dit dans ma première réaction.

Maintenant il faut voir que dans les derniers conflits, des délégations ont toujours demandé a être recue AVANT les mouvements de grèves. Elles ont été systematiquement snobées ou alors accueillie sur le ton de "de toutes façons on ne changera pas une virgule du texte".

A partir de là, pour moi il est facile de trouver la responsabilité de cette situation (du côté de ceux qui pensent qu'en France, on ne se rend même plus compte quand il y a une grève).

Je ne voulais pas parler d'une situation particulière dans mon post.

Juste manifester (comme quoi ...) que je ne comprenais pas l'enthousiasme de certains pour le conflit et les mvts sociaux.

Concernant l'actu du moment, évidemment que çà relève du passage en force gouvernemental.

Et même quand y a des réus préalables çà n'empêche pas le dialogue de sourds.

("Vous êtes trop cons pour comprendre. On fait ce qui doit être fait.")

D'ailleurs je comprends toujours pas la tactique gvtale : ce n'est pas simplement du pragmatisme comptable, y une raison tactique derrière le timing.

Et la timidité/réserve de l'opposition est presque inhabituelle : ils ont p-e été surpris, et puis ils n'ont pas à apporter de réponses viables toute de suite. Wait and see.

Quelque part j'ai envie de positiver : le sujet tabou étant lancé, p-e même voté.

-> çà forcera les partis à se creuser vraiment la tête pour 2012; et p-e verra-t-on de vraies alternatives à la réforme actuelle.

Et l'on votera en conséquence.

Regis qui condamnait les mous, aurait volontiers cité Audiard : "Un con qui marche ira toujours plus loin que deux intellectuels assis." (*)

-> en paraphrasant

"Une réforme conne fera toujours plus avancer les choses que pas de réforme du tout."

Mon utopie à moi c'est que les parlementaires fassent correctement leur taff.

Qu'on les entendent plus que des gonzes qui récitent 3 tracts en boucle.

J'en suis là.

(*) © Un Taxi pour Tobrouk

Modifié par HaGu
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