C’est un message populaire. Flolynyk Posté(e) 13 août 2018 C’est un message populaire. Posté(e) 13 août 2018 A la demande générale de @LutherBlissett, me revoilà ici ! Petit point sur la situation ? Petit point sur la situation. Quand je vous ai abandonnés ici-même, en juin 2017, Boca conservait son titre et gagnait son 53e championnat national, devant River et Estudiantes. River gagnait en décembre pour la 2e année consécutive la Copa Argentina, contre l'Atlético Tucuman ( @tititolosa si tu nous lis). La saison passée, Boca a de nouveau gagné le championnat, devant Godoy Cruz et San Lorenzo. En Copa Libertadores, le Grêmio est tenant du titre, après avoir battu Lanús en finale. El Rojo d'Independiente a quant à lui gagné la Sudamericana. Ils ont enchaîné en gagnant la Recopa Sudamericana, l'équivalent de la Supercoupe d'Europe, ce qui leur a permis de rejoindre Boca au palmarès des équipes les plus titrées au niveau continental (même si dans le tas y'a un match de merde gagné contre le vainqueur de la Coupe de la Ligue japonaise mais bon hein, un titre c'est un titre, le jour où on gagne contre le vainqueur de la Coupe d'Andorre on pourra dire qu'on est aussi titrés au niveau international que Marseille, et ça, c'est cool). Nous voici donc rendus à là, maintenant, en ce moment. J'ai fait vite, estime toi heureux, ça a pas souvent été le cas, et ça le sera pas souvent. Alors là, maintenant en ce moment, on en est où ? - Le championnat 2018-2019 : Finie la Primera Division, depuis l'année dernière, on a gagné en classe, on jour le Superliga, parce que le foot argentin, c'est supermieux que le foot espagnol. Bref, où en étais-je ? Ah oui. La Superliga a repris ce weekend. 26 équipes s'affrontent cette année : River, Boca, San Lorenzo, Velez, Huracan et Argentinos Juniors pour la ville de Buenos Aires ; Banfield, Defensa y Justicia, Racing, Independiente, Lanus et Tigre pour la banlieue. Pour le reste : Aldosivi, Atlético Tucuman, Belgrano, Colon, Estudiantes, Gimnasia y Esgrima, Godoy Cruz, Newell's, Patronato, Central, San Martin de San Juan, San Martin de Tucuman, Talleres et Union. Pas de matchs aller-retour, on joue ça sur 25 journées. Le premier est champion et se qualifie avec ses deux poursuivants en phase de groupe de la Libertadores. Le 4e joue les barrages de la Libertadores, les 5 suivants jouent la Sudamericana. Comme c'est le bordel partout, sachez que c'est pour la Libertadores 2020, puisque les coupes continentales, comme la coupe nationale, continuent de se jouer sur l'année civile (et en avril c'est trop tard pour se qualifier pour une coupe qui débute en janvier, bizarrement) Pour la descente, les 3 derniers championnats seront pris en compte, et les 4 équipes ayant la moins bonne moyenne de points descendront. A noter que l'année prochaine, en plus de la Copa Argentina, se jouera pendant le championnat une Copa de la Superliga, où s'affronteront en système à élimination directe les équipes de Superliga uniquement. Une espèce de Coupe de la Ligue en encore plus pourrie, mais avec une place en Libertadores à la clé. Ils ont programmé ça pour une année, on sait pas si ça continuera (ça ne continuera probablement pas puisque tout change tous les ans) A noter 2 : le championnat a repris ce week-end, mais cette semaine Boca se déplace quand même à Barcelone pour disputer un amical / trophée Gamper. Entre 2 matchs de Superliga donc. - La copa Argentina : Les 16e de finale ont commencé. Tirage intégral. Les équipes de Superliga déjà éliminées sont Belgrano, Racing, San Martin de San Juan Gimnasia y Esgrima, Velez, Aldosivi et Godoy Cruz (éliminés au premier tour), ainsi que Defensa y Justicia, Tigre et Huracan, éliminés en 16e. Notons que Villa Dálmine, notre double argentin, a perdu en 16e contre River. - La Copa Sudamericana : La sous-coupe d'Amérique du Sud se joue en ce moment. Nous en sommes à la 2e phase, où 22 équipes qualifiées depuis un tour précédent on été rejointes par 10 équipes transférées de Copa Libertadores. A l'issue de matchs A/R qui se terminent jeudi, on connaîtra les qualifiés pour les 8e. Je vous propose de faire un point à ce moment là, c'est plus simple pour tout le monde (et les équipes qui perdent en 16e, on s'en branle, entre nous) - La Copa Libertadores : On joue ici les 8e de finale. Peu de surprises en phase de groupes, donc on va passer dessus, ce serait trop long. Sont encore en lice 6 Argentins (dont 5 dans la même moitié de tableau...), 6 brésiliens, un colombien, un chilien, 2 Paraguayens. Le tableau, ça donne ça : Les matchs aller ont presque tous eu lieu, j'y reviendrai quand ce sera le cas. - Point Villa Dalmine : Comme je l'ai dit précédemment, Villa Dalmine a perdu en 8e de finale de Copa Argentina contre River (3-1). En championnat, ils jouent en Primera B Nacional (2e division), championnat qui commence le 25 aout. La saison passée, les violets ont terminé 8e (sur 25), et se sont donc qualifiés pour un mini-tournoi, regroupant les équipes placées 2e à 9e et donnant droit à un ticket pour la première division. Ils ont fait match nul au premier match, et ne se sont donc pas qualifiés puisqu'au lieu de faire des TAB comme tout le monde, ici c'est l'équipe qui était la mieux classée en championnat qui se qualifie en cas de nul (mais le format change après le premier tour, après on passe en matchs aller-retour ) Petit point n'importe quoi encore : étant données les différences de calendrier entre le championnat et la Copa, les places pour la Copa Argentina sont déterminées à l'issue de la 13e journée de D2, et les 12 premiers sont qualifiés. Oui, même si forcément vu qu'il y a un exempt à chaque fois, certains n'avaient joué que 12 matchs. Ils auraient presque pu le faire de façon pas trop conne en prenant la moyenne des points, mais non, ce serait beaucoup trop logique. A bientôt pour de nouvelles aventures ! 7 1 Citer
ResetBulshit Posté(e) 13 août 2018 Posté(e) 13 août 2018 il y a 26 minutes, Flolynyk a dit : Quand je vous ai abandonnés ici-même, en juin 2017 Mais où étiez-vous ?? Allez-vous faire un jeu comme Beber où il faudra vous retrouver dans la foule ? 1 Citer
Flolynyk Posté(e) 13 août 2018 Posté(e) 13 août 2018 il y a 3 minutes, LutherBlissett a dit : Mais où étiez-vous ?? Allez-vous faire un jeu comme Beber où il faudra vous retrouver dans la foule ? Tout à fait ! Sur cette video, on peut me voir dans la tribune en face de la caméra. Pour me reconnaitre c'est facile : j'ai un maillot ressemblant à celui du Pérou pendant la Coupe du Monde. 2 Citer
Flolynyk Posté(e) 21 août 2018 Posté(e) 21 août 2018 Chose promise, chose due, on revient pour de nouvelles aventures. On commence par la Copa Sudamericana, comme je vous l'avais dit, on a eu droit la semaine passée à la fin des 16e de finale. Les choses sérieuses commencent, et dès ce soir ! Certains habitués des phases finales sont passés à la trappe au tour précédent, comme Sao Paulo, Lanus, Peñarol ou encore Bolivar. Les clubs uruguayens, déjà absents des 8e de Libertadores n'ont guère convaincu, sur 5 représentants, seul le Nacional s'est qualifié. Les Paraguayens sont pas mieux, avec un 0 pointé en 8e. Les Colombiens au contraire font carton plein avec un 4/4. Mais pas de bol, ils se retrouvent tous dans la même partie de tableau, c'est moche. Le tableau est d'ailleurs super mal réparti, comme vous pourrez le voir : On a donc 4 Colombiens, 4 Argentins, 4 brésiliens, 2 Equatoriens, 1 Vénézuélien, 1 Uruguayen. Des favoris pour vous ? Une équipe qui vous plait dans le tas ? Perso, je reste chauvin, et je serai pour San Lorenzo, parce que quand même, ça reste un des meilleurs publics au monde. En Superliga, on jouait ce week-end la 2e journée. Et suite à la défaite de Boca 2-0 face à Estudiantes, une chose incroyable s'est produite : pour la première fois depuis le 11/12/2016, soit 46 journées de championnat sur 3 saisons, Boca n'est pas leader du championnat C'est pour l'instant les Canallas de Rosario Central qui prennent le meilleur départ. C'est la seule équipe à 6 points, après des victoires face à Banfield puis à Talleres. Ces derniers sont d'ailleurs les seuls à 0 point. River fait un début de saison magnifique, deux fois 0-0 en championnat, et 0-0 en match aller de Libertadores. Heureusement qu'il y a les tribunes au Monumental. A venir cette semaine : - Dès ce soir, la Sudamericana, avec DyJ qui reçoit Banfield, demain San Lorenzo reçoit Nacional, et Quito reçoit Cali. Les 5 autres matchs auront lieu... le 19 septembre (ça se passe comme ça ici, cherchez pas) - Ce soir encore, Independiente reçoit Santos en 8e de finale aller de Libertadores. Ca concluera ces matchs aller, les autres ayant eu lieu il y a 2 semaines. - Ce weekend, 3e journée de Superliga, avec notamment un derby Huracan-Boca, un sympathique River-Argentinos Juniors, et à suivre le leader Central qui accueille San Martin Tucuman. - Villa Dalmine lance son championnat de 2e division face à l'Instituto, club de Cordoba qui avait fini 6e, un point devant el Viola. Tiens d'ailleurs, parler de Canallas et del Viola, ça me donner envie de faire un petit message sur les surnoms des clubs argentins, et leur provenance, pouce en l'air si ça t'intéresse. 4 2 Citer
Flolynyk Posté(e) 21 août 2018 Posté(e) 21 août 2018 à l’instant, fredC a dit : Un coeur-avec-les-doigts ça compte ? Je m'en contente. (Sachez qu'en vrai je le ferai quand même, m'en fous si ça vous intéresse pas ) Citer
fredC Posté(e) 21 août 2018 Posté(e) 21 août 2018 il y a 1 minute, Flolynyk a dit : Je m'en contente. (Sachez qu'en vrai je le ferai quand même, m'en fous si ça vous intéresse pas ) Sisi, ça m’intéresse toujours instructif 1 Citer
Nista Posté(e) 21 août 2018 Posté(e) 21 août 2018 il y a 8 minutes, Flolynyk a dit : Chose promise, chose due, on revient pour de nouvelles aventures. On commence par la Copa Sudamericana, comme je vous l'avais dit, on a eu droit la semaine passée à la fin des 16e de finale. Les choses sérieuses commencent, et dès ce soir ! Certains habitués des phases finales sont passés à la trappe au tour précédent, comme Sao Paulo, Lanus, Peñarol ou encore Bolivar. Les clubs uruguayens, déjà absents des 8e de Libertadores n'ont guère convaincu, sur 5 représentants, seul le Nacional s'est qualifié. Les Paraguayens sont pas mieux, avec un 0 pointé en 8e. Les Colombiens au contraire font carton plein avec un 4/4. Mais pas de bol, ils se retrouvent tous dans la même partie de tableau, c'est moche. Le tableau est d'ailleurs super mal réparti, comme vous pourrez le voir : On a donc 4 Colombiens, 4 Argentins, 4 brésiliens, 2 Equatoriens, 1 Vénézuélien, 1 Uruguayen. Des favoris pour vous ? Une équipe qui vous plait dans le tas ? Perso, je reste chauvin, et je serai pour San Lorenzo, parce que quand même, ça reste un des meilleurs publics au monde. En Superliga, on jouait ce week-end la 2e journée. Et suite à la défaite de Boca 2-0 face à Estudiantes, une chose incroyable s'est produite : pour la première fois depuis le 11/12/2016, soit 46 journées de championnat sur 3 saisons, Boca n'est pas leader du championnat C'est pour l'instant les Canallas de Rosario Central qui prennent le meilleur départ. C'est la seule équipe à 6 points, après des victoires face à Banfield puis à Talleres. Ces derniers sont d'ailleurs les seuls à 0 point. River fait un début de saison magnifique, deux fois 0-0 en championnat, et 0-0 en match aller de Libertadores. Heureusement qu'il y a les tribunes au Monumental. A venir cette semaine : - Dès ce soir, la Sudamericana, avec DyJ qui reçoit Banfield, demain San Lorenzo reçoit Nacional, et Quito reçoit Cali. Les 5 autres matchs auront lieu... le 19 septembre (ça se passe comme ça ici, cherchez pas) - Ce soir encore, Independiente reçoit Santos en 8e de finale aller de Libertadores. Ca concluera ces matchs aller, les autres ayant eu lieu il y a 2 semaines. - Ce weekend, 3e journée de Superliga, avec notamment un derby Huracan-Boca, un sympathique River-Argentinos Juniors, et à suivre le leader Central qui accueille San Martin Tucuman. - Villa Dalmine lance son championnat de 2e division face à l'Instituto, club de Cordoba qui avait fini 6e, un point devant el Viola. Tiens d'ailleurs, parler de Canallas et del Viola, ça me donner envie de faire un petit message sur les surnoms des clubs argentins, et leur provenance, pouce en l'air si ça t'intéresse. 1 Citer
Flolynyk Posté(e) 22 août 2018 Posté(e) 22 août 2018 Précédemment dans "football sud américain" : Il y a 2 heures, Flolynyk a dit : Tiens d'ailleurs, parler de Canallas et del Viola, ça me donner envie de faire un petit message sur les surnoms des clubs argentins, et leur provenance, pouce en l'air si ça t'intéresse. Il y a 2 heures, fredC a dit : Un coeur-avec-les-doigts ça compte ? Il y a 2 heures, Nista a dit : Les surnoms sont super répandus en Argentine, et on parle souvent des Clubs en les désignant par leurs surnoms, quasiment plus que par le nom du club lui-même. Je vais être bref (non je déconne) et sûrement pas exhaustif, tant les surnoms sont nombreux (Je vais même juste prendre les plus courants, sauf si y'a des anecdotes sympas). A part certains pour lesquels le surnom est obvious (genre la couleur du maillot), ça vient souvent soit d'une anecdote journalistique, soit et c'est plus drôle, des adversaires. Et même dans ce cas, ça reste et les supporters et joueurs s'identifient aux surnoms. Un peu comme si les Lensois s'auto-surnommaient les pédophiles chômeurs consanguins quoi. Et que c'était repris très sérieusement par tous les journalistes parlant du RCL. Bref, les voici donc, avec leur signification et leur provenance, par ordre alphabétique des équipes en Primera. Aldosivi : El tiburón (le requin) : C'est la mascotte et le logo du club : Bon, il fait pas trop flipper (enfin si, mais non, mais si, mais pas pour les mêmes raisons, enfin bref, hein, tu me comprends). La mascotte est par contre un peu plus flippante : Pourquoi un requin ? Parce qu'ils sont près du port de Mar del Plata, et qu'ils mangent soi-disant tous leurs rivaux. On parle aussi parfois d' El terror de los Grandes (la terreur des Grands, donc) depuis 2016. Ils avaient en effet depuis l'arrivée de Quiroz sur le banc en 2011 réussi à battre les 5 grands (Boca, Independiente, Racing, River, San Lorenzo), et avaient dans leur historique un bilan positif face à 4 d'entre eux (seuls San Lorenzo faisait mieux au ratio victoires/défaites). Fun fact : Le nom Aldosivi vient des ingénieurs et propriétaires de l'entreprise qui a construit le port (les premiers joueurs étant les ouvriers) : ALlard, DOulfus, SIllard y WIriott. Bon, le W c'est un peu chiant, alors ils l'ont remplacé par un V, nique sa mère. Argentinos Juniors : Los Bichitos Colorados (les petites bêtes rouges) : Bon, rouge, c'est pour la couleur du maillot obv. Le "bichitos" vient d'un article de Clarin dans les années 50, où le journaliste les appelle comme ça dans un titre "Picaron los bichitos colorados" : les petites bêtes rouges ont piqué. C'était alors un petit club, en première division depuis peu mais qui faisait très mal à ses adversaires à domicile. Le nom a plu, c'est resté. On parle aussi du Semillero del Mundo (le semeur du monde), pour le nombre de grands joueurs formés au club (par exemple Sorin, Riquelme, Cambiasso ou encore euh hmm, Diego Maradona). On entend parfois aussi El tifón de Boyacá (le typhon de Boyaca), qui vient d'une époque où ils mettaient branlées sur branlées à leurs adversaires à domicile (Boyaca étant l'avenue qui borde le stade). Atlético Tucuman : El Decano (le Doyen) : Parce qu'il est le club le plus vieux de Tucuman et même du Nord-Ouest Argentin. Banfield : El Taladro (la perceuse) : Ca date des années 40. Le club monte en première division, et change quasiment toute l'équipe. Stratégie gagnante pour une fois : ils détruisent tout sur leur passage. Un journaliste titre "Banfield troue ses rivaux (Banfield agujerea a los rivales). L'article a un gros impact, le Taladro est né. Belgrano : El Pirata (Le pirate) : Ils ont d'abord été appelés comme ça par leurs rivaux du Racing de Cordoba, parce que les supporters passaient régulièrement de l'autre côté de la barrière pour aller piquer des trucs aux supporters adverses en présidentielle. Bah finalement, à Belgrano, on a trouvé ça cool, et on a gardé le nom. Les autres surnoms sont moins drôles : La B pour l'initiale et la Celeste pour la couleur du maillot. Boca Juniors : El Xeneize : (le gênois), pour les créateurs et premiers joueurs et supporters, pour beaucoup des fils d'Italiens de Gênes. Los Bosteros est à l'origine moins sympa. On pourrait le traduire par "ceux qui vivent dans le crottin", parce que le quartier de Boca était historiquement souvent inondé (proximité du port, et quartier pauvre donc des infrastructures un peu pourries), il en ressortait souvent de la boue, et les supporters de River se sont donc mis à chanter un truc genre "La Boca est inondée, et les Bosteros sont ensevelis par la merde". Et c'est resté, parce que c'est plutôt sympa, non ? Colón : El Sabalero : Ca vient du poisson 'Sabalo". A l'origine, beaucoup de supporters étaient des pêcheurs, et pêchaient majoritairement des Sabalos, dans le Rio Salado à Santa Fe. Fun fact : Le nom vient du fait que quand ils cherchaient une idée pour nommer le club, un des fondateurs a demandé à un autre : "il est où ton frère", ce à quoi l'autre a répondu qu'il étudiait la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb (Cristobal Colón en espagnol). En déconnant, un des deux a dit que le club devrait s'appeler Colón football Club, c'est resté (et devenu Club Atlético Colón par la suite). Quand je vous dis que rien ne se passe normalement en Argentine. Defensa y Justicia : Alors déjà, sache que je vais souvent écrire DyJ, parce que sinon c'est chiant à écrire, faut t'y faire, forumeur. Bref, le surnom : Los Halcones, du nom d'une entreprise de transport (Halcón) qui a financé et donné ses couleurs au club dans les années 80. Ouais c'est chiant, mais tu t'attendais à quoi d'un club qui s'appelle Défense et Justice, hein ? Estudiantes : El Pincharrata (le pique-rat) . 2 explications : certains disent que ça vient du fait que certains fondateurs étaient étudiants en médecine et faisaient des expériences sur les rats. D'autres disent que ça vient du rival Gimnasia y Esgrima : des supporters de ce club ont découvert qu'un des principaux hinchas du début, Montedonica, était employé par un bar pour faire fuir et tuer les rats avec un trident. Gimnasia y Esgrima : Allez, justement, voilà les rivaux. El lobo (le Loup), parce que le stade est situé dans un bois, et que l'équipe était considérée comme rapide et astucieuse, comme un loup, il parait. On les appelle aussi les Triperos (les tripiers) parce que les footballeurs du club à ses débuts travaillaient pour beaucoup dans des abattoirs, nombreux dans le quartier. Il fut un temps on les appelait beaucoup les Basureros (les éboueurs) parce que le président dans les années 70 (Lulú Nicollino ou un truc comme ça) était directeur d'une entreprise de collecte de déchets. Godoy Cruz : Tomba du nom d'Antonio Tomba, un italien qui s'est installé dans le coin en fin de XIXè siècle et qui a donné son nom au club (Club Deportivo Godoy Cruz Antonio Tomba). El Bodeguero : le caviste, qui vient aussi de Tomba, qui était propriétaire d'une 'Bodega'. Huracan : El Globo (La Montgolfière) : Vient de la Montgolfière (nommée Huracan) utilisée par Jorge Newberry en 1910 pour aller de Buenos Aires à Bagé, au Brésil. Newberry est devenu président d'honneur du club après le choix de ce symbole. Nommé aussi El Quemero (le brûleur), parce que le club était à côté de l'usine où étaient brûlés les déchets. Independiente : El Rojo (le Rouge), bon, là, ça va de soi, c'est pour les couleurs. Il est plus rare d'entendre parler "d'Independiente" que d'"el Rojo" quand on parle du club, alors retiens-le. C'est pas super compliqué en plus. On l'appelle aussi parfois El rey de copas (le roi des Coupes) parce que... bah.. ils gagnent beaucoup de coupes, au niveau national et surtout international (recordman mondial, avec Boca, n'en déplaise à ces escrocs du Real Madrid). A noter une magnifique banderole sortie pour la première fois dans un clasico : "Traigan vinos, que copas sobran" - Apportez du vin, des coupes on en a plus qu'il n'en faut. Lanus : Granate (Grenat). Ouais, ils sont chiants ( ) eux aussi. Newell's Old Boys : El Leproso (le lépreux). Ce sympathique surnom vient d'un match caritatif qui devait être organisé entre eux et Central à Rosario dans les années 20, en faveur de la lutte contre la lèpre. Newell's est venu jouer le match, Central ne s'est jamais montré. Les joueurs et supporters de Newell's sont depuis ce jour baptisés les Lépreux. Patronato : El Santo (Le Saint). Vient du nom très catho du club : Club Atlético Patronato de la Juventud Católica (le Club a été créé par un curé pour faire rapprocher les jeunes de l'Eglise Racing : La Academia (L'Académie) : depuis les années 10, quand Racing a conquis 9 titres, dont 7 consécutivement (avec notamment 2 saisons invaincus, dont une avec 93 buts marqués, 5 encaissés. On l'a alors baptisée l'Académie du foot. River Plate : 2 surnoms principaux : El Millonario (Le Millionaire) : Dans les années 20, pour monter une grande équipe, River paie des sommes folles pour l'époque pour faire venir Carlos Peucelle, attaquant vedette de l'époque. Les journalistes et autres clubs le surnomment le Millionaire, et c'est toujours d'actualité. L'autre surnom très répandu est la Gallina (la Poule). En 66, River joue la finale de la Libertadores face à Peñarol et la perd. On considère qu'ils ont surtout perdu parce qu'il ont joué de manière très frileuse. Pour leur rappeler ça, au match suivant à Banfield, des supporters lâchent sur le terrain une poule blanche sur laquelle on a peint une bande rouge. Les Gallinas sont nées. Et le Monumental est souvent appelé le Gallinero, le Poulailler. Rosario Central : Las Canallas (les canailles). Même anecdote que pour le rival Newell's. Si les rivaux sont des lépreux, ceux de Central sont depuis cette absence au match des Canailles, pour n'avoir pas voulu jouer ce match caritatif. San Lorenzo : El Ciclón (Le cyclone) : Dans les années 30, San Lorenzo enchaine les grosses victoires. Un journaliste parle du cyclone de Boedo (le quartier de San Lorenzo). Ca marque les esprits, et comme l'éternel rival est Huracan, l'ouragan, bah être un cyclone c'est cool. El cuervo (Le corbeau) : Le nom du club vient du nom d'un prêtre jésuite. Les corbeaux étaient le surnom de ces prêtres, habillés en noir donc. Par extension, les supporters et joueurs sont devenus des Cuervos. San Martin (San Juan) : El Santo sanjuanino (Le Saint de St Jean) et El verdinegro (Le vert et noir). Bon, là, pas besoin d'explications hein. San Martin de Tucuman : Los cirujas (Les fouille-poubelles) : pour la proximité du stade avec le marché, qui drainait un grand nombre de clochards. Connu aussi comme El Santo pour le nom du club. Talleres : Matadores (les Tueurs) : pour un record de 66 matchs sans défaites dans la ligue de Cordoba. El tallarin (La tagliatelle), dérivé du nom du club. Régulièrement appelé La T également. Tigre : Matador (Le tueur) : Oui, c'est original Ce qui l'est encore plus, c'est qu'ils ont été surnommés comme ça parce que leur maillot était le même que celui de San Lorenzo, qui a une époque était surnommé El matador. Union de Santa Fe : El Tatengue (le raffiné, de manière péjorative), parce que le club a été fondé par des aristocrates et son siège était dans le quartier ultra riche de la ville. Velez Sarsfield : El fortín (le petit fort) pour euh, bah, ça : Bonus pour un club plus en Primera : l'Atletico Rafaela surnommé La Crema (la crème), parce que c'était un club de riches, la crème de la crème parait il. Business is business, grâce à ce surnom, Rafaela a trouvé un sponsor maillot de très longue durée : Sancor, marque de produits laitiers. 5 2 Citer
fredC Posté(e) 22 août 2018 Posté(e) 22 août 2018 C'est la fibre journalistique à la Didier Roustan qui sommeille en toi 1 Citer
Flolynyk Posté(e) 22 août 2018 Posté(e) 22 août 2018 il y a 7 minutes, fredC a dit : C'est la fibre journalistique à la Didier Roustan qui sommeille en toi Citer
Flolynyk Posté(e) 24 août 2018 Posté(e) 24 août 2018 (modifié) Hier, une 3e affaire en un moins d'un mois a témoigné de la magnifique organisation de la société en Amérique du Sud. La première, au début du mois, San Lorenzo accueillait le club chilien de Temuco, en 16e de finale de Copa Sudamericana. A la 68e minute, l'Argentin Requena entre sur le terrain (et délivrera une passe décisive). San Lorenzo perd 2-1 sur sa pelouse. Problème, le Requena en question a été inscrit (sans jouer), sur la liste de son ancien club, DyJ, pour cette même compétition. A Temuco, on dit qu'on le savait pas. Requena dit qu'ils le savaient, mais qu'ils savaient pas que c'était interdit s'il avait pas joué. A San Lorenzo, on apprend ça parce que le président est pote avec un mec qui bosse à DyJ. Réclamation à la CONMEBOL, match gagné 3-0 sur tapis vert pour San Lorenzo. A Temuco, on fait appel : ils ont enregistré le joueur sur le système informatique de la CONMEBOL, et le système aurait du dire que c'était impossible de l'inscrire. Appel rejeté : "ouais, bon, le système déconne mais vous auriez du le savoir, vous êtes un peu cons quand même". Pour la petite histoire, San Lorenzo a encore perdu au retour, 1-0, mais se qualifie donc. 2e affaire, ce mardi : Santos, club brésilien, fait jouer en Libertadores Carlos Sanchez sur la pelouse d'Independiente (0-0 score final). Problème : Sanchez a été exclu en 2015 lorsqu'il jouait à River. 3 matchs de suspension, réduits à 1 match au moment d'une amnistie générale pour les 100 ans de la CONMEBOL. C'était le dernier match de River dans la compétition. Sanchez s'envole ensuite au Mexique, où il joue jusqu'à cet été et son transfert à Santos. Il n'a donc jamais purgé son match de suspension. A Santos, on dit que le système l'a pas dit, qu'en plus ça fait 3 ans, ça va, y'a prescription, et qu'en plus, la sanction a jamais été annoncée publiquement (on sait jamais hein ). Et que franchement, River aurait pu les prévenir, c'est pas cool. La CONMEBOL répond que franchement, ils sont casse-couilles à critiquer le système qui marche pas, hein, depuis quand les gens se fient à un truc officiel, alors qu'ils auraient pu le savoir si comme le président de San Lorenzo, ils avaient des potes dans les autres clubs. Décision à venir. 3e affaire, rendue publique hier. On apprend que Zuculini, de River, qui joue la Libertadores depuis le début de la compétition, était suspendu pour 4 matchs, après son exclusion en 2013 quand il jouait à Racing (sanction réduite à 2 par la même amnistie). Comme Sanchez, le mec est parti plusieurs années à l'étranger (à City, où il a été prêté dans 18 clubs environ, puis à Vérone). Il revient en Argentine cette année, à River. Il y a 10 jours, River joue sur la pelouse de Racing, Zuculini est aligné. 10 jours après, un des mecs de Racing s'est vraisemblablement dit "eeeh mais je sais d'où je connaissais sa gueule, il a joué chez nous !" et s'est rendu compte qu'il était suspendu. A River, on dit que déjà, c'est trop tard, fallait le dire avant (il y a en effet 24h pour dénoncer quand un joueur est inscrit pour un match alors qu'il ne devrait pas), que le système l'a pas dit, mais que en plus, comme ils faisaient pas confiance au système, après leurs recrutement, ils ont écrit à la CONMEBOL pour savoir si les joueurs achetés étaient suspendus, lettre à laquelle la CONMEBOL a répondu que non, il est pas suspendu. Zuculini ne jouera vraisemblablement pas le match retour au cas où (faudrait pas que Racing puisse dénoncer, ce serait con ). La CONMEBOL a encore rien dit, ils ont visiblement pas encore trouvé d'excuse bidon. Affaire à suivre donc. Modifié 24 août 2018 par Flolynyk 1 1 Citer
Footballeur82 Posté(e) 25 août 2018 Posté(e) 25 août 2018 Normalement, c'est à la FIFA de répondre et de trancher entre le CONMEBOL et l'UEFA. délicat et pas si simple que cela, à moins que le cas soit clairement expliqué au niveau FIFA. Citer
Flolynyk Posté(e) 25 août 2018 Posté(e) 25 août 2018 il y a 21 minutes, Footballeur82 a dit : Normalement, c'est à la FIFA de répondre et de trancher entre le CONMEBOL et l'UEFA. délicat et pas si simple que cela, à moins que le cas soit clairement expliqué au niveau FIFA. Quel rapport avec l'UEFA ? Il s'agit de cartons pris en Amérique du Sud, applicables dans les compétitions sud-américaines. Un joueur ne va pas être suspendu en Champions League pour un carton reçu en Libertadores et inversement. A moins évidemment d'une suspension totale pour un cas grave et qui serait appliqué à toutes les compétitions par la Fifa, mais on n'est pas du tout dans ce cas de figure. Citer
Footballeur82 Posté(e) 25 août 2018 Posté(e) 25 août 2018 (modifié) il y a 8 minutes, Flolynyk a dit : Quel rapport avec l'UEFA ? Il s'agit de cartons pris en Amérique du Sud, applicables dans les compétitions sud-américaines. Un joueur ne va pas être suspendu en Champions League pour un carton reçu en Libertadores et inversement. A moins évidemment d'une suspension totale pour un cas grave et qui serait appliqué à toutes les compétitions par la Fifa, mais on n'est pas du tout dans ce cas de figure. ben l'UEFA c'est là où il a joué au lieu de purger. Si tu arrêtes totalement de jouer en amateur, tu purges quand même avec les matchs joués entre temps de ton ancienne équipe par exemple. Donc il n'est pas si évident que cela que le joueur soit suspendu après autan de temps. c'est à la FIFA de trancher sans compter des possibles recours au TAS etc .. Modifié 25 août 2018 par Footballeur82 Citer
Flolynyk Posté(e) 25 août 2018 Posté(e) 25 août 2018 Non. Si tu prends un carton en championnat de France, que tu pars jouer en Angleterre puis que tu reviens en France, tu devras purger ta suspension. Citer
Footballeur82 Posté(e) 25 août 2018 Posté(e) 25 août 2018 il y a 2 minutes, Flolynyk a dit : Non. Si tu prends un carton en championnat de France, que tu pars jouer en Angleterre puis que tu reviens en France, tu devras purger ta suspension. c'est interne à l'UEFA donc pas forcement comparable au cas en présence. et en plus, je n'en suis pas sûr à 100% de ce que tu affirmes, surtout après des années, les sanctions ont souvent des délais d'applications le truc, c'est que tu prends toujours par défaut les dirigeants pour des brêles ou des magouilleurs parfois, c'est plus compliqué que cela surtout qu'il s'agit de pros et que certains points de réglement sportif ne sont pas forcement conformes aux droits qui lui sont supérieurement opposables . Citer
Flolynyk Posté(e) 25 août 2018 Posté(e) 25 août 2018 Mais c'est en Europe mais n'a rien à voir avec l'UEFA dans ce cas, je vois pas ce qu'ils viennent foutre là. Pour la CONMEBOL le règlement est tout aussi clair. Ils ont d'ailleurs reconnu hier s'être plantés dans leur lettre, et les 2 matchs de suspension de Zuculini sont applicables à partir de maintenant. Citer
Footballeur82 Posté(e) 25 août 2018 Posté(e) 25 août 2018 il y a 1 minute, Flolynyk a dit : Mais c'est en Europe mais n'a rien à voir avec l'UEFA dans ce cas, je vois pas ce qu'ils viennent foutre là. Pour la CONMEBOL le règlement est tout aussi clair. Ils ont d'ailleurs reconnu hier s'être plantés dans leur lettre, et les 2 matchs de suspension de Zuculini sont applicables à partir de maintenant. J'ai dit que la FIFA devait trancher car le jouer à jouer dans 2 confédérations différentes que j'ai cité. j'ai fait un raccourcis dans ma phrase, je ne voulais pas dire que l'UEFA était actrice dans le jugement du litiges. Ils ont eu match perdu alors ? où alors il ne sont pas trop sûr de leur décision Citer
Flolynyk Posté(e) 25 août 2018 Posté(e) 25 août 2018 il y a une heure, Footballeur82 a dit : J'ai dit que la FIFA devait trancher car le jouer à jouer dans 2 confédérations différentes que j'ai cité. j'ai fait un raccourcis dans ma phrase, je ne voulais pas dire que l'UEFA était actrice dans le jugement du litiges. Ils ont eu match perdu alors ? où alors il ne sont pas trop sûr de leur décision Non la FIFA doit pas trancher, ce sont deux compétitions indépendantes et les sanctions de l'une ne concernent pas l'autre. Et non pas de match perdu puisque comme dit au dessus, la CONMEBOL a reconnu une erreur de leur part et a donc reporté la sanction. Citer
Footballeur82 Posté(e) 25 août 2018 Posté(e) 25 août 2018 il y a 1 minute, Flolynyk a dit : Non la FIFA doit pas trancher, ce sont deux compétitions indépendantes et les sanctions de l'une ne concernent pas l'autre. Et non pas de match perdu puisque comme dit au dessus, la CONMEBOL a reconnu une erreur de leur part et a donc reporté la sanction. j'ai lu le communiqué du CONMEBOL entre temps. Ils n'ont pas reconnu vraiment l'erreur, à part une administrative dans leur information founie au club "fautif", Ils ont rejeté les appels des clubs lésé en arguant qu'ils n'avait pas fait la réclamation dans les 24h des matchs potentiellement concernés. Apparemment, dans les matchs gérés par le CONMEBOL , il faut une réclamation pour que l'état de suspension d'un joueur ayant participé au match entraîne la perte du match. En Europe, c'est systématique même sans réclamation. Par contre en France, en amateur, les instances doivent publier la liste des joueurs en état de suspension à chaque début de saison. Car il y a eu trop de litiges, et certaines des décisions FFF se sont retrouvée cassée (ex défaut de notification de la sanction, oui bien impossibilité matérielle de faire appel, ou d'être défendu) ... LA FIFA pourrait être amené à trancher si les clubs concernés poussaient leur appel, le TAS aussi etc ... D'après ce que j'avais compris, la prescription de l'exécution des sanctions est de 5 ans niveau FIFA. Normalement, ça prime sur le règlement des confédération. Ici on est autour des limites (2013) Citer
Flolynyk Posté(e) 25 août 2018 Posté(e) 25 août 2018 "Ils n'ont pas reconnu l'erreur à part l'erreur qu'ils ont reconnue". Allez, hein. Citer
Footballeur82 Posté(e) 25 août 2018 Posté(e) 25 août 2018 (modifié) il y a 10 minutes, Flolynyk a dit : "Ils n'ont pas reconnu l'erreur à part l'erreur qu'ils ont reconnue". Allez, hein. ils l'ont collé sur l'administratif (informatique ?) pas sûr une décision d'une commission. tu as lu le communiqué ? bref,ils se sont couverts en croisant les doigts qu'il n'y aura pas d'appel, en donnant une décision qui n'emmerde pas trop de monde Modifié 25 août 2018 par Footballeur82 Citer
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