Flolynyk Posté(e) 30 novembre 2018 Posté(e) 30 novembre 2018 Boca, qui n'a pas eu la victoire sur tapis vert a décidé de saisir le TAS. River quant à lui fait appel de cette décision, arguant que l'égalité des conditions n'est pas respectée. Bref, ça peut encore évoluer plein de fois. (Ca m'empêchera pas de me jeter sur la billetterie lors de la mise en vente) Citer
RAS Posté(e) 1 décembre 2018 Posté(e) 1 décembre 2018 Après Boca, c'est River qui refuse de jouer à Madrid, j'espère qu'ils joueront finalement au Monumental et avec les supporters ! Citer
Milky Posté(e) 3 décembre 2018 Posté(e) 3 décembre 2018 J'ai une place Déconnez pas et venez jouer maintenant Citer
Flolynyk Posté(e) 3 décembre 2018 Posté(e) 3 décembre 2018 il y a 33 minutes, MilGeeking a dit : J'ai une place La chance ! T'y vas avec qui ? il y a 33 minutes, MilGeeking a dit : Déconnez pas et venez jouer maintenant Les 2 ont beaucoup fait tourner hier, ça sent très bon. Citer
Flolynyk Posté(e) 4 décembre 2018 Posté(e) 4 décembre 2018 C'est l'heure du CR ! Semaine normale en Argentine, sans match reporté, c'est rare, profitons-en. On va commencer par la Copa, parce que c'est rapide : Dans la 2e demi-finale, River, quelques jours après le superfiasco était opposé à Gimnasia. A Mar del Plata, les deux clubs se disputaient le droit de rencontrer Rosario Central en finale et d'aller chercher, en plus du titre, une place en Libertadores pour l'année prochaine. River, vainqueur des deux dernières éditions partait évidemment grand favori, même si les têtes étaient forcément un peu ailleurs. Les gallinas ouvraient le score sur un coup franc de Pity Martinez à la demi-heure de jeu. 3 minutes après, Gimnasia profite des errements de la défense et d'une faute de main d'Armani (c'est rare ) pour égaliser. River reprenait l'avantage par Pratto en tout début de 2de, et Gimnasia revenait une nouvelle fois, après une tête sur corner de Santiago Silva à l'heure de jeu. Le score ne bougera plus, TAB donc. Maidana ratera complètement son tir pour River et Gimnasia se qualifie donc. La finale Gimnasia-Central se jouera à Mendoza jeudi soir. Ce sera une première pour Gimnasia. Pour Central, il s'agira de la 4e finale... en 5 ans (il s'agit de la 9e édition - et huitième finale puisque la compétition n'est pas allé au bout en 1970, avant de disparaitre jusqu'en 2011--2012). 3 défaites pour l'instant, faut dire qu'avoir les mêmes couleurs que Clermont ça aide pas à gagner des finales. En plus pour le coup ils ont vraiment pas de bol, une défaite aux TAB face à Huracan, une défaite qui a fait scandale face à Boca, et une dernière dans un match épique face à River avec des situations litigieuses dans le tas... Cette année, c'est la bonne ? En Superliga la 14e journée s'est jouée, précédée par un match en retard de la 7e journée, où Central justement l'a emporté face à San Martin (SJ). Plusieurs résultats importants ce weekend : d'abord, le spectaculaire clasico de Tucuman s'est terminé sur une victoire surprise 3-2 de San Martin sur la pelouse de l'Atlético. Ces derniers menaient pourtant 2-0 et semblaient bien partis pour prendre provisoirement la tête du championnat mais le Santo a largement pris le dessus en 2de, et l'ancien Montpelliérain Tino Costa s'est chargé de marquer le but de la victoire. Dans le duel en haut de classement, Huracan et Defensa se sont neutralisés, 1-1. Avec la défaite ou le nul de ses poursuivants direct, le Racing commençait son match sans pression sur la pelouse de Talleres. Et grâce notamment à un (encore une fois) énorme Licha, auteur de 2 buts, l'Academia l'emporte tranquillement 3-1. Boca avec une équipe bis et River avec une équipe remaniée à 100% sont tous deux revenus avec les 3 points avant leur affrontement ce weekend : le premier sur la pelouse d'Independiente (1-0 - match marqué par la polémique puis la demande officielle de mise en place de la VAR par la direction nationale de l'arbitrage - Independiente ayant été particulièrement lésé) ; le second face à Gimnasia - oui oui, les mêmes que 3 jours avant - 3-1 avec notamment un doublé de Borré qui ne jouera pas ce weekend, suspendu. C'était l'occasion de voir de nouveaux jeunes à l'oeuvre côté River, et de confirmer ce qu'on sait déjà : même avec les départs programmés de joueurs importants cet été ou l'hiver prochain (parce que oui, tout est à l'envers là bas forcément), la relève est déjà là et il y a peu d'inquiétude à avoir. Dans les autres matchs, San Lorenzo a cru tenir enfin une victoire mais Aldosivi arrachera le nul (2-2) au bout du temps additionnel ; belle victoire 3-1 de Godoy Cruz à Tigre et victoire de Velez 2-0 face à Rosario Central. Argentinos Juniors tient enfin sa première victoire, sur la pelouse de Banfield. Au classement le Racing avec 33 points reprend 5 points d'avance sur l'Atlético Tucuman, et 6 sur DyJ. Boca remonte à la 4e place, à 6 points du leader avec un match en moins. Velez et Huracan (qui a 2 matchs en retard) comptent le même nombre de points que les Bosteros. River est 10e avec 19 points et 3 matchs en retard. Au fond, Argentinos Juniors laisse sa dernière place à Patronato à la différence de buts. Ils sont devancés de 3 points par un trio composé de Lanus, San Lorenzo et Belgrano. A venir donc la finale de Copa, et la quinzième journée de Superliga, dont les 2 plus belles affiches (Central - River et Boca - Atlético Tucuman) sont donc reportées pour une raison un peu floue, une histoire de match en Europe, un truc comme ça, rien compris. 1 Citer
Bebs Posté(e) 9 décembre 2018 Posté(e) 9 décembre 2018 Boca ferait passer le Barça de la grande époque pour des petits joueurs en terme de gain de temps Citer
dondiego Posté(e) 9 décembre 2018 Posté(e) 9 décembre 2018 Ah ok si on nous dit pas pour le règlement... Citer
Bebs Posté(e) 9 décembre 2018 Posté(e) 9 décembre 2018 (modifié) Au bout de 4 jaunes pour le N°16, il est temps de sortir Sympa ce Depor-Rayo Vallecano, je savais pas qu'il y avait d'aussi bonnes ambiances en Liga Modifié 9 décembre 2018 par Bebs Citer
RAS Posté(e) 10 décembre 2018 Posté(e) 10 décembre 2018 J'imagine même pas ce que ça aurait été au Monumental... River m'a déçu par rapport au match aller, sans doute plus frustré que Boca (au début du match) de jouer devant des milliers de supporters adverses. Boca peut avoir des regrets, et le poteau doit encore résonner dans leurs têtes aujourd'hui. Quand ils les chambreront sur la descente en Nacional, ils se feront chambrer sur cette défaite historique, jusqu'à ce que l'inverse se produise un jour peut-être... Si quelqu'un a pu assister au match à Madrid, qu'il nous raconte! Citer
Nista Posté(e) 10 décembre 2018 Posté(e) 10 décembre 2018 Il y a 2 heures, RetourAuxSources a dit : J'imagine même pas ce que ça aurait été au Monumental... River m'a déçu par rapport au match aller, sans doute plus frustré que Boca (au début du match) de jouer devant des milliers de supporters adverses. Boca peut avoir des regrets, et le poteau doit encore résonner dans leurs têtes aujourd'hui. Quand ils les chambreront sur la descente en Nacional, ils se feront chambrer sur cette défaite historique, jusqu'à ce que l'inverse se produise un jour peut-être... Si quelqu'un a pu assister au match à Madrid, qu'il nous raconte! J'ai pas le talent de @Flolynyk pour ça (il fera certainement un CR en temps voulu) mais c'était complètement fou. Déjà 24h avant, le banderazo de River à Puerta del Sol était impressionnant tout comme le cortège le jour du match mais alors le match... Ca chante en permanence, c'est debout 99% du temps (le seul moment où certains s'assoient c'est lors des 6m mais ça se rélève dès qu'on arrive dans les 70m adverses parce que y a danger). On était dans le virage River forcément. Mon voisin était au bout de sa vie pendant la mi-temps et pleurait de joie après le golazo de Quintero. 4 1 Citer
Casimir Posté(e) 10 décembre 2018 Posté(e) 10 décembre 2018 le foot féminin c’est quand même moins violent.... Citer
C’est un message populaire. Flolynyk Posté(e) 11 décembre 2018 C’est un message populaire. Posté(e) 11 décembre 2018 (modifié) Bon allez, petit CR de ce weekend madrilène. Arrivée à l'aube vendredi matin avec @Nista, journée balade, maté avec une pote Argentine au Parc de Retiro (avec le thermos qui va bien, évidemment) et premières Mahou. On croise quelques supporters argentins, encore peu. Léger avantage aux maillots rouge et blanc, une battle de chants bon enfant, l'ambiance commence à monter mais faudra attendre l'arrivée du gros de la troupe argentine le samedi matin pour que Madrid se mette vraiment la tête au Superclasico. On se met dans l'ambiance comme on peut Pour nous le samedi matin, c'est direction le Wanda pour Atlético - Alavès. On découvre le stade, on était allés chacun de notre côté à Calderon. Même impression pour nous 2 : si le stade est bien foutu, il manque clairement l'âme de Calderon. La fouille est quasi inexistante ("Il faut enlever le bouchon de la bouteille - Il n'y a pas de poubelle, j'en fais quoi ? - Ah. Allez y, passez"). A 15min du coup d'envoi, le stade est vide. A 4min, il est blindé. Par contre, très peu d'ambiance, le kop de l'Atléti est à peine plus grand que celui des Indians, et dans les autres tribunes, à part le 'Atlééééti' qui est repris pendant 8 secondes, ça s'agite pas beaucoup. Pourtant, le 3e recevait le 4e, c'était quand même un match important... Match assez agréable à regarder, Grizou en dedans en première a fait une super 2e mi-temps et a marqué, score final 3-0, c'était sympa à voir. On croise pas mal de maillots de River (qui se fondent bien dans le décor), peu de Boca, mais on voit (et on entend) tout de suite que les Argentins ont commencé à prendre possession de la ville 2min après le coup de sifflet final, le stade est vide. C'est impressionnant de voir à quel point ils veulent se casser vite même après une victoire, et à quel point le stade est conçu de telle manière qu'ils peuvent le faire aussi vite. Los Indianos sont pas très très chaudos On prend la direction de la Puerta del Sol, où à 17h a lieu le banderazo de River Plate. Pendant 4h ça chante et ça saute sans s'arrêter. La place déjà bien blindée en période de fêtes est noire de monde, les Madrilènes comprennent pas bien ce qui se passe ("Vous avez gagné combien ? - Ah non c'est demain le match - Keuwaaa ? Mais pourquoi vous faites la fête alors ?"). C'était absolument magnifique. Loin de nous, côté Boca, ça s'ambiance aussi : On les abandonne pour aller boire des coups avec une quinzaine de français venus d'un peu partout en France pour l'occasion, et l'ambiance est retombée quand on sort du bar quelques heures plus tard. On croise dans un bar quelques mecs d'un groupe de supporters de River de Toulouse, ils sont 12, ce qui est drôle puisque c'est exactement le nombre de supporters du Tef qu'il reste. Dimanche, maillot sur le dos et à 8h du coup d'envoi on prend la direction du Stade. On passe par la fan zone de River qui commence à peine à se remplir, le gros de la troupe étant à l'hôtel des joueurs. Autour du stade, de plus en plus de monde arrive, aux couleurs de leur club des pieds à la tête. Passage obligatoire par un 100 montaditos (1€ le sandwich, 1,5€ la pinte, on valide). L'occasion de rencontrer le taré du séjour : un colombien, parti le samedi soir après le taf, qui a pris l'avion pour Madrid, est arrivé en début d'aprem, va voir le match, et repart tôt le lundi matin pour pouvoir aller tafer l'après-midi. Tout ça sans supporter aucune des deux équipes, il kiffe juste le foot. On rejoint ensuite le cortège des supporters de River à H-4. @MilGeeking nous rejoint enfin. On rentre dans le stade à 1 heure et demie du coup d'envoi, les tribunes réservées aux supporters des deux équipes sont blindées, les latérales sont vides. On prend notre place en virage River, entourés de beaucoup d'Argentins évidemment mais aussi des espagnols, des Italiens, des Allemands et des Sud-Am non Argentins. Les maillots sont de sortie pour tout le monde. Ca chante, ça conspue les joueurs adverses pendant l'échauffement, ça insulte des mères, bref, en tribunes aussi on s'échauffe. A l'annonce des joueurs, Pity Martinez et surtout Leo Ponzio sont les plus acclamés. Côté Boca, ça se joue entre un certain "Puto" et son frère, visiblement. Le match commence, la première mi-temps est très brouillonne, surtout côté River qui n'arrive pas à déployer son jeu. La première occase reflète bien ce début de match : sur une tête en catastrophe, Maidana est à quelques centimètres de tromper son propre gardien. Sur le corner qui suit, Pablo Perez reprend de volée mais en plein dans les bras d'Armani. On souffre, on souffle, on chante, on saute. Côté River, au milieu, Fernandez et Ponzio se relaient pour envoyer les ballons directement en touche, côté Boca on ne trouve pas Benedetto devant. Petit interlude chiffon : Malgré le tiers-mondisme de l'Argentine, on est plus préparé qu'au Tef : quand Nacho Fernandez doit changer de maillot parce que le sien est déchiré, ça prend exactement 4 secondes pour lui en filer un nouveau, pas besoin de l'Issou Dao local pour aller en laver un. Un peu avant la demi-heure de jeu, sur un nouveau moment de panique de la défense millonaria sans vraiment de raison, Ponzio est obligé de faire faute sur Benedetto à 18m en face des cages d'Armani et prend le premier jaune de la partie. En tribunes, on flippe. Environ 68 min plus tard (8 secondes selon l'arbitre en charge de calculer le temps supplémentaire), Benedetto le frappe, c'est contré par un des 10 joueurs de River présents dans le mur, ça revient sur Perez qui était tout seul à droite (bien joué de la part de tout le monde sur cette action ), qui reprend. Vue d'en face, on pense que ça va rentrer mais, contrée par Milton Casco, sa reprise fuit le cadre. Ouf. Quelques minutes plus tard, grosse intervention d'Armani juste devant Benedetto sur un centre côté droit, c'était chaud. On en mène pas large en tribunes. A la 44e, quand Palacios recupère la balle à gauche de la surface de Boca, on y croit un peu. La suite nous fait déchanter : il foire complètement sa passe en retrait, ça arrive dans les pieds de Pavon qui lance la contre-attaque avec Perez puis Nandez qui envoie une passe sublime en profondeur pour el Pipa Benedetto. Pinola se troue monstrueusement, Benedetto élimine Maidana d'un contrôle et ajuste parfaitement Armani, c'est beau. Autour de nous, les premières larmes coulent. Mais on chante, quand même (Magnifique gueule de Benedetto sur sa célébration, il se doute pas à ce moment là que ça lui retombera sur la gueule ) 1-0 à la mi-temps, River largement en dessous, on y croit, mais un peu moins qu'avant quand même. Personne ne bouge à la mi-temps, ça parle peu, ça chante peu, ça rumine beaucoup. Nous, on mange des pipas et on fait un peu la gueule, mais en se disant que quand même, c'est fou d'être là. Anecdote de mi-temps, un supporter de Boca a du sortir du stade après avoir été sur le point de faire une crise cardiaque sur le but. Trop d'émotions, il pouvait pas tenir plus. En seconde, River revient avec de bien meilleures intentions. Boca commence rapidement à chercher tous les moyens possibles pour gagner du temps. Andrada a même semble-t-il laissé sa place à Anthony Lopes. 49e, Nacho Fernandez envoie une belle frappe à quelques centimètres des buts bosteros, puis c'est au tour de Palacios de bien enchainer, mais de buter sur Andrada. On commence à retrouver quelques sourires en virage millonario. 55e, Pratto récupère le ballon au point de pénalty, il cherche à lober le gardien mais se fait faucher par celui-ci. C'est donc tout logiquement que l'arbitre siffle faute sur le gardien (en régie VAR, c'était visiblement instant maté). 59e, le jeu reprend. L'arbitre décomptera cette fois pas moins de 12 secondes d'arrêts de jeu. River a vraiment pris le dessus, mais se crée peu d'occasions. Le chrono tourne, on chante de plus en plus des deux côtés, la pression est palpable. 68e, accélération de Nacho Fernandez côté droit, une-deux avec Palacios, centre en une touche en retrait pour Pratto qui marque. Golazo. 1-1, il reste 20 grosses minutes. 77e, CF indirect dans la surface pour Boca, pour un pied haut. 81e, Olaza le tire dans le mur. Peu d'occases jusqu'à la fin du temps réglementaire, ni dans les 3 min ( ) de temps additionnel. On aura le droit à 30min de bonheur en plus ©. En tribunes on est contents. En début de prolongations, Barrios, pour sa 164e faute méritant un jaune en prend enfin un 2e, et laisse ses coéquipiers à 10 (en vrai, en live j'avais l'impression que c'était la seule où il ne méritait pas de jaune, après avoir revu les images, je suis plus partagé - en tout cas pour l'ensemble de son oeuvre, c'était largement mérité). River qui avait déjà pris le dessus domine alors complètement. Mais les minutes s'écoulent, passe le temps, passe la vie, passe la caravane et pourtant pas de but. Pas mal de frappes, de Quintero, Martinez, Alvarez... mais toutes s'envolent. Jusqu'à la 109e et la magnifique inspiration du gauche de la part du Colombien JuanFer Quintero : 2-1, il reste 10 grosses minutes. Le gardien de Boca qui avait l'air jusque là très fatigué retrouve une 2e jeunesse et décide de jouer, selon les actions, 6, 8 ou 9. Boca pousse, nous aussi. 122e, corner pour Boca. En face, ça gueule très fort. Chez nous, personne n'ose respirer. Le corner est tiré, Armani repousse, le ballon arrive sur Quintero, talonnade pour se remettre dans la course, balle en profondeur pour el Pity qui n'a plus qu'à courir et la pousser dans les cages vides. On exulte, River est champion de las Americas. Après tout ce qui s'est passé, après un match incroyable, un suspense monstrueux, contre une équipe de Boca qui avait bien entamé le match, avec un arbitrage de très bas niveau, après une finale aller-retour sans pouvoir jouer aucun des deux matchs à domicile, River l'emporte, soulève sa 4e Libertadores, et plus important encore, bat Boca, pour la première finale entre les deux équipes, pour l'Histoire. Parce que oui, avec tout ce qui s'est passé ces dernières semaines, cette finale, ce n'est pas une finale de plus, c'est un énorme fait historique dans l'Histoire du Superclasico. On embrasse tout le monde autour de nous, on gueule à en perdre la voix, on reste autant que possible pour profiter du moment, pour communier avec les joueurs, avec Gallardo, et avec ces tarés d'Argentins qui ont pris un crédit pour assister à ce putain de match. Pour nous 3, et pour les 66000 supporters autour de nous, c'est une émotion énorme, on prend conscience petit à petit qu'on a vécu quelque chose qui ne se reproduira sûrement jamais, le sentiment de faire partie, à ce moment là, des personnes les plus chanceuses et heureuses au monde. Quelques observations en vrac : - 48h après, j'ai toujours pas retrouvé mon état normal - Les espagnols savent toujours pas s'habiller - En 3 jours sur place on a vu absolument zéro embrouilles entre gallinas et bosteros, et c'est cool - Le litre de bière avec assiette complète de tapas à 6€ c'est toujours oui - La pinte à 1,5€ le dimanche aussi - Les espagnols ont peu de qualité, mais il y en a une qu'on doit leur reconnaître : le bouffage de pipas est d'une efficacité incomparable. Bon, on peut pas tout avoir. - Un paquet de pipas, d'ailleurs, pour un espagnol, c'est moins d'une mi-temps. Pour des gens normaux, c'est un match entier en s'y mettant à 3. - C'est toujours aussi cool de voir que les femmes représentent une grosse partie du public argentin - Et qu'elles sont aussi passionnées (voire plus) que les mecs - Les espagnols ne font pas la diff entre regarder un match sur la télé et au stade - Le Wanda est bien fait, mais il ressemble un peu trop à tous les stades modernes, et le quartier a zéro intérêt. Rendez nous Calderon - L'arbitrage sud américain est toujours aussi lolesque- Respect à RyanAir qui félicite les hinchas de River à l'arrivée à Toulouse - Comment font les Argentins pour vivre le foot sans boire de bière ? - Et dire que certains pensent que c'est "que du foot" - Tout ça pour ça Boca, vraiment ? - Te cogimo' en Mendoza, te cogimo' en la Boca, te cogimo' en la Copa, te cogimo' en Europa, what's next ? - J'ai hésité à un moment à prendre mon billet pour le Mondial des Clubs Modifié 11 décembre 2018 par Flolynyk J'ai oublié de vous montrer le but de Pity ! 6 3 Citer
Zitoun Posté(e) 11 décembre 2018 Posté(e) 11 décembre 2018 Il y a 1 heure, Flolynyk a dit : - La pinte à 1,5€ le dimanche aussi J'ai lu "la pipe" Du coup, j'ai repensé à ces belles balades à Casa de Campo. Citer
Milky Posté(e) 12 décembre 2018 Posté(e) 12 décembre 2018 (modifié) C'était fouuuuuuuuuu Je rajouterai : - les mecs paralysé debout droit comme de I et qui chialent juste parce que les mecs rentrent sur le terrain - que si il n'y avait pas eu de prolongations, il resterait des pipas - que les écharpes River - boca junior (sans s) étaient sold out 3h avant le début du match (heureusement j'ai pu chopper une de river tout court ) - que en rentrant le métro a du s'arrêter parce que les mecs sautaient dedans et du coup c'était un peu dangereux (ça aurait été con) - que allumer la tv avant le match, ça peut servir pour toute la porte où tu es - D'ailleurs il y avait bien péno pour river en première Modifié 12 décembre 2018 par MilGeeking 1 Citer
Planino Posté(e) 12 décembre 2018 Posté(e) 12 décembre 2018 Rien au sujet du poteau de Boca à la 120e ? Ca a du être un sacré moment dans le stade pourtant. Citer
Milky Posté(e) 12 décembre 2018 Posté(e) 12 décembre 2018 on était trop serein ça ne pouvait pas arriver Citer
Flolynyk Posté(e) 12 décembre 2018 Posté(e) 12 décembre 2018 il y a 6 minutes, Planino a dit : Rien au sujet du poteau de Boca à la 120e ? Ca a du être un sacré moment dans le stade pourtant. Bof. (Ouais, je l'avais zappé, l'émotion, mais on était pas bien) il y a 6 minutes, MilGeeking a dit : - que les écharpes River - boca junior (sans s) étaient sold out 3h avant le début du match (heureusement j'ai pu chopper une de river tout court ) Hein, quoi, y'avait ça ? Sur la mienne c'est juste marqué Boca et River, sans le reste des noms des clubs. Citer
Milky Posté(e) 12 décembre 2018 Posté(e) 12 décembre 2018 (modifié) https://www.mundodeportivo.com/futbol/copa-libertadores/20181206/453399210650/boca-juniors-river-plate-bufandas-final-copa-libertadores-madrid.html Modifié 12 décembre 2018 par MilGeeking Citer
Flolynyk Posté(e) 12 décembre 2018 Posté(e) 12 décembre 2018 Allez, parce qu'il y a pas que River et Boca en Argentine, petit point sur le reste de l'actu. Après vous serez (un peu) plus tranquille pendant quelque temps, puisqu'on entame une grosse trêve de l'autre côté de l'Atlantique. D'abord, en Copa, Gimnasia, tombeur de River, jouait face à Rosario Central, l'éternel loser de ces dernières années. Eh bien tel Clermont en 2010, Central a vaincu la malédiction ! Ca n'a pas été facile, puisque la décision s'est faite aux tirs aux buts. Sur un gros cafouillage et une accumulation d'erreurs défensives du Lobo, les Rosarinos ouvraient le score à la 19e minute, avant que Gimnasia n'égalise par Favarelli sur une action bien menée : Malheureusement pour les joueurs de la Plata, les 2 premiers tireurs manquaient leurs TAB pendant que Central faisait le plein. Central remporte donc la Coupe et se qualifie pour la Copa Libertadores 2019. En Superliga, en l'absence des expatriés madrilènes, on a joué ce weekend la 15e journée. Ca a été plus compliqué que prévu pour le Racing, mais un unique but, signé Licha évidemment, leur permet d'obtenir la victoire face à San Martin San Juan. On va passer un été plutôt tranquille de ce côté d'Avellaneda, et si le Cilindro continue son rôle de forteresse, on va vite l'envisager ce titre ! D'autant plus que derrière, si DyJ a fait le taf (3-0 face à Colon), Huracan a perdu 2 précieux points sur la pelouse de Gimnasia, après avoir mené 2 fois au score). Quant à l'Atlético Tucuman, il faudra attendre pour en savoir plus, puisqu'ils devaient aller jouer à la Bombonera. 4 victoires à l'extérieur en cette 15e journée : celle de Banfield à Union 1-0, celle obtenue à la 94e de Tigre - ultra-importante dans la lutte pour le maintien - à Belgrano (2-1), celle d'Aldosivi sur le terrain des Argentinos Juniors sur le même score (et obtenue également dans les arrêts de jeu) et enfin le carton de Newell's 3-0 à Tucuman sur le terrain de San Martin, grâce à un doublé de Fydriszewski, avec notamment ce golazo : Le match le plus prolifique a eu lieu entre Patronato et Velez, 6 buts et un partage des points. Dans les autres matchs, San Lorenzo perd encore de précieux points à domicile, concédant le nul en fin de match face à Estudiantes ; Lanus l'emporte 2-1 face à Talleres et Independiente va chercher un point à Godoy Cruz. Au classement, le Racing est toujours en tête évidemment, avec 36 points. Suivent DyJ (30pts ; un match de moins), Atlético Tucuman (28pts ; un match de moins), Huracan (25pts ; 2 matchs de moins) et Velez (25pts). Boca avec 24pts et 2 matchs de retard est 6e, River est 11e avec 19pts et désormais 4 matchs de retard. En bas les Argentinos Juniors récupèrent leur dernière place avec 9pts, devancés d'un point par Patronato, de 3 par Belgrano et de 4 par San Lorenzo. Pour info dans la table des promedios (moyenne de points sur les 3 dernières saisons), qui sert à déterminer les 4 futurs relégués, ce sont pour l'instant Tigre, Patronato, San Martin (T) et Belgrano qui sont le plus en galère. Pour San Lorenzo, même si la saison actuelle est très difficile, les risques de descente sont inexistants, le club sortant de deux bonnes saisons. Ces jours-ci, des matchs en retard devraient avoir lieu. Pour l'instant, un seul est programmé : le 4e Huracan accueille demain le dernier, Argentinos Juniors, dans le cadre de la 8e journée. Pour la plupart des autres, rendez-vous pour la 16e journée à partir du 25 janvier 2019 ! En attendant, quelques autres rendez-vous : la finale retour de Sudamericana ce soir, les dernières dates dans les autres pays du continent, et la Coupe du Monde des Clubs pour River. 1 Citer
elkjaer Posté(e) 13 décembre 2018 Posté(e) 13 décembre 2018 Et tout ça dans le virage de River comme par hasard Citer
Nista Posté(e) 13 décembre 2018 Posté(e) 13 décembre 2018 il y a 4 minutes, elkjaer a dit : Et tout ça dans le virage de River comme par hasard Bah quand tu vas voir un match au Monumental puis une finale avec les supporters de River, je peux largement comprendre que tu deviennes supporter de l'équipe donc wé, on a essayé (et réussi) de prendre les places dans le virage de River. C'est d'ailleurs mon cas depuis mon cas depuis le banderazo samedi à Puerta del Sol. Leur passion est ultra communicative. J'ai rarement exulté autant après un but que dimanche soir sur le but de Quintero (à part peut-être pour le but du maintien par Sirieix contre VA) alors que j'allais au match avec un avis plutôt neutre en début de week-end. Citer
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