Akinsson Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 (modifié) Apparemment tout le monde ne croit pas que Sarkozy et Hollande c'est blanc bonnet et bonnet blanc L'édito (ou l'article correspondant je sais plus), est quand même très vide en analyses ... Modifié 27 avril 2012 par Akinsson Citer
Ekelund Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 le problème pour Hollande, c'est que le succès de sa campagne est basé non pas le bien fondé de ses propositions mais sur un mouvement, l’anti-sarkozysme (parfaitement justifié et justifiable ceci dit), qui disparaîtra sitôt le président sortant battu lors du second tour. En effet, la France se réveillera le 7 mai au matin en réalisant qu’aucun des grands problèmes auxquels elle doit faire face n’aura disparu en même temps que Sarkozy.. Citer
Gollum Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 (modifié) le problème pour Hollande, c'est que le succès de sa campagne est basé non pas le bien fondé de ses propositions mais sur un mouvement, l’anti-sarkozysme (parfaitement justifié et justifiable ceci dit), qui disparaîtra sitôt le président sortant battu lors du second tour. En effet, la France se réveillera le 7 mai au matin en réalisant qu’aucun des grands problèmes auxquels elle doit faire face n’aura disparu en même temps que Sarkozy.. Oui mais, au fond, c'est habile. J'en suis le premier surpris mais c'est ainsi. La seule chose qui puisse aujourd'hui mettre en danger cette stratégie du non dit absolu, c'est le débat. Mais je n'y crois guère. Hollande est ce qu'il est mais certainement pas un âne. Il sait ce qu'est le tableau général. Il sait donc qu'il devra prendre des mesures impopulaires et mécontenter sa gauche. Il sait aussi qu'il n'a qu'à ramasser Sarkozy à la petite cuillère pour gagner l'élection. Le moment venu, il pourra toujours dire : "nécessité a force de loi. Je n'avais rien promis...". Sarkozy fait, lui, une campagne à l'envers : ce qu'on appelle la "ligne Buisson" est suicidaire. Il devait se faire passer pour un homme tranquille, sûr de sa fonction et de ses dossiers ; l'homme de la situation, en quelque sorte. Et le voici qui, de nouveau, s'agite, perd pied et abandonne l'image présidentielle à son adversaire. Bien sûr, comme on le sait, les sortants, d'où qu'ils viennent, où qu'ils soient, sont électoralement condamnés au désaveu. Mais si d'aventure les résultats du 6 mai prochain confirment l'ampleur entrevue de sa défaite (on parle de 55-45...), la campagne de 2012 aura été, pour Sarkozy, un échec à la mesure du succès que fut celle de 2007... La BCE qui parle de croissance c'est déjà nouveau et Draghi a parlé en priorité de l'investissement me semble-t-il ce qui rejoint certaines propositions de Hollande. Et Draghi n'est pas le seul en Europe. L'idée de desserrer l'étreinte des plans de rigueur et de rompre le couple Merkel/Sarkozy trouve aujourd'hui un certain écho. C'est à double tranchant. Draghi esquisse en effet la volonté de doter la BCE des mêmes prérogatives que la Federal Reserve US ; je ne suis pas certain que ce soit un modèle irréprochable . Et puis, il faudra convaincre les Allemands de payer pour les excès des autres... Pas gagné. Mais surtout, la "croissance" selon Draghi (et selon les Européens) n'a pas grand chose à voir avec ce que ce mot désigne chez les socialistes français. Aucun pays ne cumule salaire minimum, droit du travail ultra rigide, dette publique abyssale et prestations sociales somptuaires. Aucune opinion publique européenne ne manifeste d'ailleurs la défiance des Français à l'égard de l'économie de marché. La France est toute seule à cultiver les chimères d'un modèle inopérant. Draghi n'a évidemment pas ce modèle en tête, quand il parle de croissance... Modifié 27 avril 2012 par miniboer Citer
elkjaer Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Mais surtout, la "croissance" selon Draghi (et selon les Européens) n'a pas grand chose à voir avec ce que ce mot désigne chez les socialistes français. Aucun pays ne cumule salaire minimum, droit du travail ultra rigide, dette publique abyssale et prestations sociales somptuaires. Aucune opinion publique européenne ne manifeste d'ailleurs la défiance des Français à l'égard de l'économie de marché. La France est toute seule à cultiver les chimères d'un modèle inopérant. Draghi n'a évidemment pas ce modèle en tête, quand il parle de croissance... Je passe sur ta vision de la France et je vais à ta conclusion. Evidemment que Draghi n'a pas le modèle français en tête quand il parle de croissance mais déjà le fait qu'il en parle est un évènement dans l'histoire de la Banque centrale Européenne et le fait que l'Allemagne ne trouve rien à redire à cela est aussi un évènement. Et le fait que cela arrive dix jours avant la possible arrivée au pouvoir de Hollande est tout sauf une coïncidence, ça ressemble plus à l'acceptation de l'arrivée d'un socialiste dans le moteur de l'Europe et de l’abîme dans lequel plonge le vieux continent à force de plan de rigueur. L'arrivée de Hollande sera l'occasion d'ouvrir un peu les fenêtres et de faire entrer autre chose que toujours plus de rigueur. Cet autre chose sera bien sûr sujet à débat en fonction des écoles de pensées mais déjà si on peut se mettre d'accord (et je pense que cela se fera sans trop de difficultés) sur une priorité à l'investissement on aura déjà bien progressé et Hollande aura beau jeu, et pas complètement tort, de prendre ce futur "succès" à son compte. Citer
FranckProvostIV Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Mais surtout, la "croissance" selon Draghi (et selon les Européens) n'a pas grand chose à voir avec ce que ce mot désigne chez les socialistes français. Aucun pays ne cumule salaire minimum, droit du travail ultra rigide, dette publique abyssale et prestations sociales somptuaires. Aucune opinion publique européenne ne manifeste d'ailleurs la défiance des Français à l'égard de l'économie de marché. La France est toute seule à cultiver les chimères d'un modèle inopérant. Draghi n'a évidemment pas ce modèle en tête, quand il parle de croissance... T'en a pas marre de balancer tes vérités toutes faîtes sorties de tes fantasmes de protestant refoulé? Les manifestations en Espagne ou en Grèce prouvent bien que le libéralisme à outrance et le règne des marchés sont loin de faire l'unanimité ailleurs qu'en France. Bon évidemment encore faudrait-il que tu considères tout ce qui n'est pas anglo-saxon et ultra-libéral comme des êtres humains à part entière, ce qui ne semble pas vraiment être ton cas. Citer
Gollum Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Je passe sur ta vision de la France et je vais à ta conclusion. Evidemment que Draghi n'a pas le modèle français en tête quand il parle de croissance mais déjà le fait qu'il en parle est un évènement dans l'histoire de la Banque centrale Européenne et le fait que l'Allemagne ne trouve rien à redire à cela est aussi un évènement. Et le fait que cela arrive dix jours avant la possible arrivée au pouvoir de Hollande est tout sauf une coïncidence, ça ressemble plus à l'acceptation de l'arrivée d'un socialiste dans le moteur de l'Europe et de l’abîme dans lequel plonge le vieux continent à force de plan de rigueur. L'arrivée de Hollande sera l'occasion d'ouvrir un peu les fenêtres et de faire entrer autre chose que toujours plus de rigueur. Cet autre chose sera bien sûr sujet à débat en fonction des écoles de pensées mais déjà si on peut se mettre d'accord (et je pense que cela se fera sans trop de difficultés) sur une priorité à l'investissement on aura déjà bien progressé et Hollande aura beau jeu, et pas complètement tort, de prendre ce futur "succès" à son compte. Je n'ai pas lu que l'allemagne ne trouvait rien à redire... Ce serait effectivement une sacrée "révolution". Et on n'en est pas là. Ensuite, investir..; avec quoi ? Il faut des financements pour investir. Cela ne peut donc passer que par une réduction (drastique) des dépenses de fonctionnement des états européens. Se mettre d'accord sur les grands principes genre "il faut investir", ce n'est pas compliqué. Qui est contre l'investissement ? Mais quand on passe du propos de campagne à la réalité du gouvernement, on bute alors sur de menus obstacles. T'en a pas marre de balancer tes vérités toutes faîtes sorties de tes fantasmes de protestant refoulé? Les manifestations en Espagne ou en Grèce prouvent bien que le libéralisme à outrance et le règne des marchés sont loin de faire l'unanimité ailleurs qu'en France. Bon évidemment encore faudrait-il que tu considères tout ce qui n'est pas anglo-saxon et ultra-libéral comme des êtres humains à part entière, ce qui ne semble pas vraiment être ton cas. Tu me l'avais déjà sortie, celle là ? Elle est vraiment originale, note bien. Pourrais tu me faire une synthèse du diagnostic que tu fais de ma psychologie/généalogie/personnalité ? Cela m'intéresse, tu penses bien !! Les 5-6 traits majeurs que tu as pertinemment dégagés depuis qq semaines suffiront. Dans le topic Miniboer, de préférence. Merci d'avance . Citer
Floolf Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Je n'ai pas lu que l'allemagne ne trouvait rien à redire... Ce serait effectivement une sacrée "révolution". Et on n'en est pas là. Ensuite, investir..; avec quoi ? Il faut des financements pour investir. Cela ne peut donc passer que par une réduction (drastique) des dépenses de fonctionnement des états européens. Se mettre d'accord sur les grands principes genre "il faut investir", ce n'est pas compliqué. Qui est contre l'investissement ? Mais quand on passe du propos de campagne à la réalité du gouvernement, on bute alors sur de menus obstacles. Tu me l'avais déjà sortie, celle là ? Elle est vraiment originale, note bien. Pourrais tu me faire une synthèse du diagnostic que tu fais de ma psychologie/généalogie/personnalité ? Cela m'intéresse, tu penses bien !! Les 5-6 traits majeurs que tu as pertinemment dégagés depuis qq semaines suffiront. Dans le topic Miniboer, de préférence. Merci d'avance . Tu veux pas répondre au fond de ce qu'à dit FPIV? Pour une fois qu'il y en a un... Citer
elkjaer Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Il faut des financements pour investir. Cela ne peut donc passer que par une réduction (drastique) des dépenses de fonctionnement des états européens. Une politique plus souple de la BCE + une taxe européenne sur les marchés financiers. Se mettre d'accord sur les grands principes genre "il faut investir", ce n'est pas compliqué. Qui est contre l'investissement ? Mais quand on passe du propos de campagne à la réalité du gouvernement, on bute alors sur de menus obstacles. Arrête ton char minibenhur. Tu sais bien que si la croissance et l’investissement entre dans les "missions" de la BCE au même titre que l'inflation, cela aura une influence significative. Citer
Invité Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Ensuite, investir..; avec quoi ? Il faut des financements pour investir. Cela ne peut donc passer que par une réduction (drastique) des dépenses de fonctionnement des états européens. drastique, genre comme en Grèce ou en Angleterre? Citer
Gollum Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Tu veux pas répondre au fond de ce qu'à dit FPIV? Pour une fois qu'il y en a un... Non mais, soyons sérieux deux mn : pour me sortir que ce qui se passe en grèce ou en espagne, c'est une contestation du "libéralisme outrancier" quand l'un et l'autre pays souffrent d'une crise manifeste de surendettement public (grèce) ou public/privé (espagne), faut pas manquer de couilles au cul. Remarque, pour un hermaphrodite, ce n'est probablement pas dirimant... Une politique plus souple de la BCE + une taxe européenne sur les marchés financiers. Arrête ton char minibenhur. Tu sais bien que si la croissance et l’investissement entre dans les "missions" de la BCE au même titre que l'inflation, cela aura une influence significative. Ah ça, je te le fais pas dire !!!!!!! Crise budgétaire + destruction de l'épargne et/ou crise des subprimes à l'européenne. Ce sera trop bien !! On se prépare de beaux jours... Citer
elkjaer Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Ah ça, je te le fais pas dire !!!! Crise budgétaire + destruction de l'épargne et/ou crise des subprimes à l'européenne. Ce sera trop bien !! On se prépare de beaux jours... Les beaux jours on y est déjà, non? Citer
Gollum Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Les beaux jours on y est déjà, non? ça peut être mieux . Regarde l'histoire : 1929, c'était pas beau. 1933, c'était pire. 1940, je t'en cause même pas. Je crains que nous ne soyons qu'au début de qq chose de pas drôle du tout. Sevrer des populations entières de trois décennies de toxicomanie financière, cela a nécessairement des conséquences pour le moins inquiétantes. D'autant que, naturellement, on se réfugie derrière des explications foireuses pour tenter de sauver la face idéologique "("tout ça, c'est la faute aux banques, aux marchés, à la finance..." ). "Investir" ou "relancer la croissance", cela relève d'une démarche d'anticipation. Et pour anticiper, il faut du pognon. C'est au demeurant ce que font les firmes bien gérées (voire les états bien gérés même si c'est plus rare). Quand on est en faillite, on brade les actifs et on lèse les créanciers. A l'échelle d'un continent entier, il en sort rarement du bon... Citer
FranckProvostIV Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Non mais, soyons sérieux deux mn : pour me sortir que ce qui se passe en grèce ou en espagne, c'est une contestation du "libéralisme outrancier" quand l'un et l'autre pays souffrent d'une crise manifeste de surendettement public (grèce) ou public/privé (espagne), faut pas manquer de couilles au cul. Remarque, pour un hermaphrodite, ce n'est probablement pas dirimant... C'est une protestation contre les politiques de rigueur qui touchent une fois de plus les classes populaires et moyennes à cause des erreurs conjointes et des gestions déplorables de leurs dirigeants politiques et des élites financières. Alors non je ne pense pas que la France soit le seul pays où il existe une défiance à l'égard de ton économie de marché qui ne profite en fin de compte qu'à une petite minorité dans la réalité au détriment de tous les autres. Citer
elkjaer Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Je crains que nous ne soyons qu'au début de qq chose de pas drôle du tout. Si on ne fait rien je crois qu'on sera au moins d'accord là-dessus. Seulement on 'est pas d'accord sur les choses à faire. Et puis c'est marrant par rapport à l'urgence écologique tu dis que bof non l'être humain a toujours trouvé des solutions pour se sortir le cul des ronces avant de se piquer trop fort. Mais quand on parle de l'urgence économique et financière alors ton discours s'inverse, on court à la catastrophe un point c'est tout. C'est une protestation contre les politiques de rigueur qui touchent une fois de plus les classes populaires et moyennes à cause des erreurs conjointes et des gestions déplorables de leurs dirigeants politiques et des élites financières. Alors non je ne pense pas que la France soit le seul pays où il existe une défiance à l'égard de ton économie de marché qui ne profite en fin de compte qu'à une petite minorité dans la réalité au détriment de tous les autres. Non mais tu comprends pas FP, si les marchés ne profitent pas à tout le monde c'est la faute de l'intervention de l'état qui cherche à redistribuer une petite part des revenus. Si on laissait faire, ce sera le bonheur pour tout le monde et puis comme le disait Desproges: "en temps de paix les riches auront le droit de prendre la sueur au front des pauvres et en temps de guerre les pauvres auront le droit de prendre la place des riches, au front également." Citer
FranckProvostIV Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 "Investir" ou "relancer la croissance", cela relève d'une démarche d'anticipation. Et pour anticiper, il faut du pognon. C'est au demeurant ce que font les firmes bien gérées (voire les états bien gérés même si c'est plus rare). Quand on est en faillite, on brade les actifs et on lèse les créanciers. A l'échelle d'un continent entier, il en sort rarement du bon... Tu dois parler de firmes comme Apple qui gagne son pain sur le dos d'ouvriers chinois payés au lance-pierres quand ils arrivent à survivre et sur l'effet de mode dans les pays occidentaux afin de pousser les gens à s'endetter pour des besoins au final secondaires ( "géniale cette application qui permet d'allumer sa machine à café à distance" ). Sans oublier la guerre qu'Apple a déclaré à tous ses concurrents et par extension à des firmes comme Amazon afin de profiter d'un oligopole juteux. Citer
elkjaer Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Tu dois parler de firmes comme Apple qui gagne son pain sur le dos d'ouvriers chinois payés au lance-pierres quand ils arrivent à survivre et sur l'effet de mode dans les pays occidentaux afin de pousser les gens à s'endetter pour des besoins au final secondaires ( "géniale cette application qui permet d'allumer sa machine à café à distance" ). Sans oublier la guerre qu'Apple a déclaré à tous ses concurrents et par extension à des firmes comme Amazon afin de profiter d'un oligopole juteux. Message envoyé depuis mon Iphone Fixed Citer
Gollum Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 C'est une protestation contre les politiques de rigueur qui touchent une fois de plus les classes populaires et moyennes à cause des erreurs conjointes et des gestions déplorables de leurs dirigeants politiques et des élites financières. Alors non je ne pense pas que la France soit le seul pays où il existe une défiance à l'égard de ton économie de marché qui ne profite en fin de compte qu'à une petite minorité dans la réalité au détriment de tous les autres. ah, c'est mieux. Ton post établit lui même le diagnostic (en gras) : il est où le libéralisme, là dedans ? Il faut en effet des "élites financières" pour drainer l'épargne internationale vers de la dette publique insoutenable. Les opinions publiques sont surprises, prises de cours ? Oui, sans doute. Cela pose d'ailleurs un problème de "responsabilité démocratique" (que je me garderai bien d'aborder). il y a qq années, un sondage avait établi que l'opinion publique française était seule, en Europe, à manifester (majoritairement) une défiance à l'égard de l'économie de marché. Rien de surprenant, d'ailleurs, quand on voit ce qu'est le tropisme idéologique -dirigiste...- de la gauche et de la droite françaises (ya qu'à voir le programme de Marine...). Si, aujourd'hui, les Grecs et les Espagnols attribuent la crise qui les frappe à "l'économie de marché" -ma foi, c'est possible, j'ignore si un sondage récent a été commis là dessus- c'est que les "leaders d'opinion" font un peu comme sur ce forum, à savoir accoler les expressions "libéralisme" ou "marché" à tout ce qui ressemblerait de près ou de loin aux sept plaies d'Egypte. Ya un moment où l'imposture intellectuelle, ça te fait un deuxième trou au cul. Mais je ne suis pas certain que ça améliore le transit ; des idées, en l'occurence . Si on ne fait rien je crois qu'on sera au moins d'accord là-dessus. Seulement on 'est pas d'accord sur les choses à faire. Et puis c'est marrant par rapport à l'urgence écologique tu dis que bof non l'être humain a toujours trouvé des solutions pour se sortir le cul des ronces avant de se piquer trop fort. Mais quand on parle de l'urgence économique et financière alors ton discours s'inverse, on court à la catastrophe un point c'est tout. Intéressant. Non, ce que je dis, c'est que l'Etat a un pouvoir de destruction illimité sur les sociétés humaines. Normal, c'est lui qui tient le fusil... Tu dois parler de firmes comme Apple qui gagne son pain sur le dos d'ouvriers chinois payés au lance-pierres quand ils arrivent à survivre et sur l'effet de mode dans les pays occidentaux afin de pousser les gens à s'endetter pour des besoins au final secondaires ( "géniale cette application qui permet d'allumer sa machine à café à distance" ). Sans oublier la guerre qu'Apple a déclaré à tous ses concurrents et par extension à des firmes comme Amazon afin de profiter d'un oligopole juteux. C'est Christophe Alévêque, ton économiste de référence ? Citer
elkjaer Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 (modifié) Ya un moment où l'imposture intellectuelle, ça te fait un deuxième trou au cul. Mais je ne suis pas certain que ça améliore le transit ; des idées, en l'occurence Interview de miniboer: Modifié 27 avril 2012 par elkjaer Citer
Baker Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 (modifié) ah, c'est mieux. Ton post établit lui même le diagnostic (en gras) : il est où le libéralisme, là dedans ? Pas mal la tactique consistant à assimiler le libéralisme à un acteur. Les élites financières et politiques actuelles adhèrent à une logique libérale. C'est au nom de cette logique qu'ils ont eu recours au crédit à outrance, crédit des particuliers, des entreprises et des états. Modifié 27 avril 2012 par Baker Citer
Invité Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 ah, c'est mieux. Ton post établit lui même le diagnostic (en gras) : il est où le libéralisme, là dedans ? Il faut en effet des "élites financières" pour drainer l'épargne internationale vers de la dette publique insoutenable. Les opinions publiques sont surprises, prises de cours ? Oui, sans doute. Cela pose d'ailleurs un problème de "responsabilité démocratique" (que je me garderai bien d'aborder). il y a qq années, un sondage avait établi que l'opinion publique française était seule, en Europe, à manifester (majoritairement) une défiance à l'égard de l'économie de marché. Rien de surprenant, d'ailleurs, quand on voit ce qu'est le tropisme idéologique -dirigiste...- de la gauche et de la droite françaises (ya qu'à voir le programme de Marine...). Si, aujourd'hui, les Grecs et les Espagnols attribuent la crise qui les frappe à "l'économie de marché" -ma foi, c'est possible, j'ignore si un sondage récent a été commis là dessus- c'est que les "leaders d'opinion" font un peu comme sur ce forum, à savoir accoler les expressions "libéralisme" ou "marché" à tout ce qui ressemblerait de près ou de loin aux sept plaies d'Egypte. Ya un moment où l'imposture intellectuelle, ça te fait un deuxième trou au cul. Mais je ne suis pas certain que ça améliore le transit ; des idées, en l'occurence . Intéressant. Non, ce que je dis, c'est que l'Etat a un pouvoir de destruction illimité sur les sociétés humaines. Normal, c'est lui qui tient le fusil... C'est Christophe Alévêque, ton économiste de référence ? l'idée de dette à intérêt, c'est pas un truc de l'économie de marché? Citer
en_congés Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 On doit bien se marrer lors des repas de famille chez vous Citer
Blob Marley Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Ya un truc que je pige pas avec le discours de MiniAxelBoer : aujourd'hui le néo-libéralisme domine tout : la politique, l'économie, les moeurs etc. Ca fait 30 ans qu'on en bouffe (1973 exactement). alors c'est quand que ça va enfin marcher ? Ca serait bien que tu assumes un peu "ton" bilan, je sais que c'est à la mode en ce moment pour l'insider de se faire passer pour l'outsider mais faut pas nous raconter d'histoires, c'est tes théories qui mènent la barque depuis un moment, et même toi tu constates qu'on est dans une belle merde et ça fait pas tilt ?? Citer
Invité Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Ya un truc que je pige pas avec le discours de MiniAxelBoer : aujourd'hui le néo-libéralisme domine tout : la politique, l'économie, les moeurs etc. Ca fait 30 ans qu'on en bouffe (1973 exactement). alors c'est quand que ça va enfin marcher ? Ca serait bien que tu assumes un peu "ton" bilan, je sais que c'est à la mode en ce moment pour l'insider de se faire passer pour l'outsider mais faut pas nous raconter d'histoires, c'est tes théories qui mènent la barque depuis un moment, et même toi tu constates qu'on est dans une belle merde et ça fait pas tilt ?? pour prendre sa défense, il est assez cohérent, il défend le libéralisme pur et ce n'est pas le cas de nos économies qui sont quand même très interventionniste (services publics, impots, Salaires minimums etc...). Citer
elkjaer Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Ya un truc que je pige pas avec le discours de MiniAxelBoer : aujourd'hui le néo-libéralisme domine tout : la politique, l'économie, les moeurs etc. Ca fait 30 ans qu'on en bouffe (1973 exactement). alors c'est quand que ça va enfin marcher ? Ca serait bien que tu assumes un peu "ton" bilan, je sais que c'est à la mode en ce moment pour l'insider de se faire passer pour l'outsider mais faut pas nous raconter d'histoires, c'est tes théories qui mènent la barque depuis un moment, et même toi tu constates qu'on est dans une belle merde et ça fait pas tilt ?? Parce que ce n'est pas le libéralisme pur et parfait qui est appliqué, celui qui a été créé par dieu juste après le soleil, la lune et les étoiles et avant l'homme Citer
Blob Marley Posté(e) 27 avril 2012 Posté(e) 27 avril 2012 Oui effectivement je m'attendais à cette réponse ... je voulais faire le parallèle avec les bolchéviques qui repoussaient le paradis des travailleurs aux calendes grecques mais je n'ai pas su le formuler suffisamment bien pour être sûr que ca le fasse hurler N'empêche que c'est une réponse qui ne me satisfait pas Même raisonnement pour les états-unis alors : ils sont allés plus loins (sauf sur le protectionnisme qu'ils n'ont jamais abandonné) et sont encore plus dans la merde niveau social (cf le nombre de personnes éligibles pour les programmes de coupons alimentaires). En fait je crois que Frankyky à raison, pour MiniAlainBauer il n'existe qu'une sorte d'humains : les capitalistes. Et là tout s'explique, effectivement le libéralisme économique est la panacée. Citer
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