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Mister Yellow

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Posté(e)

trop long. Je préfère les échanges du topic peinture, pour une fois :ninja:

Posté(e) (modifié)

Ca va, au moins t'as pas l'impression de me faire dire ce que j'ai pas dit, c'est déja ça hein. ;)

 

 

 

Avec un chômage sous les 5% il est bien moins risqué de faire le choix de changer d'employeur. Tu retrouves la possibilité d'une mobilité choisie

 

Encore une fois, créer de l'emploi pour créer de l'emploi, c'est n'importe quoi. Citer le taux de chômage pour citer le taux de chômage ça l'est tout autant. 1%, 5% ou 80% peu importe, ce qui compte c'est la condition de ceux qui ont un emploi. Par exemple, si lorsque je suis au chômage je vis mieux que si j'ai un emploi (ce qui m'est arrivé par exemple, sur une période où j'ai touché le chômage pendant 6 mois je suis reparti vivre quelques temps chez papa-maman donc pas de loyer, d'impôt, de bouffe ou de facture à payer, le tout en m'occupant de mon pater qui avait besoin d'une assistance qui ne lui était pas proposée par l'Etat grâce aux sacros-saintes démarches administratives et leur vitesse redoutable, malgré les cotisations qu'il a dû verser tout au long de sa carrière, encore un formidable exemple de justice sociale mais on s'éloigne du fait ^^), je ne vais pas aller travailler, non pas parce que je suis un profiteur mais parce que je n'ai aucun intérêt à aller chercher moins que ce que j'ai, ça me paraît logique.

 

Donc, créer de l'emploi why not, mais encore faut-il que ce soit à des conditions qui permettent au salarié d'améliorer ses conditions de vie. Ce qui est loin d'être systématiquement le cas.

 

 

 

Tu n'as pas l'impression d'appuyer ton opinion sur un pourcentage minime de ce qui est la réalité de l'emploi en France. C'est un peu facile de se présenter l'employeur comme dépendant de la spéculation boursière. Tu as une idée de la part des entreprises et des emplois qui sont susceptibles d'être dans ce genre de situation?

 

Réalité de l'emploi en France: en 2012 d'après l'INSEE, les entreprises de plus de 500 salariés représentent 0.07% des entreprises françaises. Les entreprises de plus de 5000 salariés représentent pourtant plus de 30% du nombre de salariés en France. Ca n'est pas un "pourcentage minime" de parler de ces sociétés là, ne t'en déplaise et n'en déplaisent à ceux qui soit-disant défendent le petit commerce et les petits artisans, ce sont elles qui font la pluie et le beau temps.

 

Mais même au-delà de ça, je prenais 2 exemples caractéristiques de ce que vivent au quotidien un certain nombre de salariés qui sont soumis à ce genre de pressions qu'ils ne maîtrisent absolument pas parce qu'elles sont marquantes. Pour les plus petites entreprises, la situation existe également, sous une autre forme, mais elle existe. J'ai fréquenté les 2 univers, et j'ai le sentiment d'être bien plus "en sécurité" dans une grande entreprise que dans une petite, alors que pourtant je ne le suis absolument pas dans les faits, c'est dire si déja on est dans un système économique qui marche...

 

 

 

Donc en fait le contrat unique ne changerait rien. Je ne vois pas d'où vient ton opposition alors :ninja:

 

Exactement: le contrat unique ne changerait rien ou pas grand-chose pour le salarié. En tout cas ça ne lui apporterait rien, ce n'est pas fait pour lui. D'où mon opposition justement, puisqu'aujourd'hui c'est déja la merde. ;)

 

 

 

Une rupture d'un CDI est plus complexe que tu ne le présentes. Et les patrons ne sont pas tous les êtres irresponsables que tu suggères.

 

Et moi je peux t'assurer que si je veux me débarrasser d'un salarié en CDI, je trouve au moins 5 façons tout à fait légales de le faire sans avoir à payer le moindre centime. J'ai vu faire ça dans une très petite structure, c'est assez bluffant de voir à quel point en étant le dernier des connards t'arrives à mettre tout le monde dehors sans que personne ne vienne demander son reste. :)

Modifié par Trollololala
Posté(e)

Le programme du NPA, faut juste le voir comme un gros troll, un pavé jeté dans la mare pour dire "vous nous préconisez tous vos solutions à la con qui marchent pas, ben nous on propose le contraire, parce que du pognon y en a il faut juste mieux le répartir", pas comme des propositions concrètes faites pour faire avancer le débat public, c'est là où beaucoup de gens se fourrent le doigt dans l'oeil en le prenant au mot. :grin:;)

 

Regarde 2 secondes, en prenant une approche strictement économique: le pognon que tu gagnes en travaillant, il est sensé te servir à quoi? A réinjecter de l'argent dans la machine, de manière à stimuler l'activité économique, de façon à faire en sorte que tout le monde gagne davantage au final. Ca c'est une approche qui est libérale, pas communiste, on est bien d'accord? Ca te parait pas bizarre que le NPA, parti crypto-bolchevik rempli d'égorgeurs d'enfants, ait un raisonnement économique libéral (bon, là y a miniboer qui va arriver pour chier dans la colle en disant que noooooooooon c'est pas libéral, c'est keynesien toussa), en disant que si on veut que le système tout entier fonctionne, il faut avant tout que les salariés puissent avoir du temps libre pour dépenser le pognon qu'ils ont gagné?

 

Bon, bah voila, t'as ta réponse: le coup des 32 heures, comme le coup du retrait du nucléaire en 10 ans, comme 99% des propositions du NPA, c'est du troll. ;)

 

 

Pas dans la Constitution de notre chère République mon bon Monsieur. -_-

 

Non, pour le coup, Miniboer a juste décidé de se marrer gentiment en lisant Trol-Marco tenter d'esquisser un "raisonnement économique".

 

Et puis, l'illettrisme économique est un phénomène instructif. Après tout, en physique ou en biologie, l'ignorance péremptoire n'a pas d'impact sur les phénomènes réels. Le mec qui conteste la loi de la gravité peut toujours sauter du toit d'un gratte-ciel, il ne fera jamais que mourir avec ses convictions.

 

En économie, celui qui conteste la loi du marché peut s'en remettre à l'action (ou l'inaction) politique pour y mettre fin. C'est pourquoi il est toujours utile de connaître ce dont se nourrit l'ignorance. Bon, te concernant, tu ne m'apprends pas grand chose (je commence à connaître l'animal) ; disons que le divertissement l'emporte sur l'information ;) .

Posté(e)

Pardon, mais ce que tu dis ce sont des foutaises dignes des plus grands technocrates qui n'ont jamais mis le pied dans une entreprise :grin:;) . Si demain tu veux jeter un salarié en CDI, tu peux très bien le faire sans aucun problème et sans trop mal dormir la nuit en ne sachant pas si tu vas pouvoir payer tes factures le lendemain.

 

Il n'y a que dans la fonction publique (encore que, on y voit se développer de plus en plus des CDD qui cachent leur nom) où les contrats à durée indéterminée sont réellement à durée indéterminée.

 

Licencier quelqu'un en CDI, c'est pas si simple. Je te répondrai juste qu'en 4 ans dans ma boite actuelle, je suis à mon 2ème PSE et que je sais surement très bien comment les choses se passent puisque c'est notre quotidien...Et un PSE, c'est long et ça ne se fait pas du jour au lendemain. 

 

Depuis, la boite n'embauche plus ou ne fait que des embauches ponctuelles de CDD. Et pourtant, c'est pas le travail qui manque.  -_-

Posté(e)

Autorise moi de penser que le contrat de travail unique peut effectivement être un levier efficace de création d'emploi et que le fait d'augmenter les chances de trouver un nouvel emploi après avoir perdu le sien est un facteur de diminution de la précarité. Notamment s'il est associé à un filet plus efficace pour les catégories de chômeurs particulièrement sensibles et d'une responsabilisation des entreprises par une taxe aux licenciements (facile à la base mais lourde si on utilise trop cette variable d'ajustement).

 

Mince, dommage :( . Tu me diras que pour le coup, c'est une proposition estampillée "prix Nobel". Donc académiquement irréprochable (re :( ).

40 ans de libéralisation du droit du travail et un chomage qui n'a fait qu'augmenter. Tu vois pas un problème dans ton raisonnement?

 

Non, pas toi :blink: . Je t'ai pourtant suggéré un lien qui t'aurait informé de manière édifiante... Je pensais que de tous les membres de l'ultra gaucho connection, tu étais le plus enclin à passer tes convictions religieuses au crible de la connaissance. Le plus curieux sur le plan intellectuel. Peut-être même le plus honnête  :blush-anim: .

 

Là, j'avoue, je suis un peu déçu -_- .

Posté(e)

 

En économie, celui qui conteste la loi du marché peut s'en remettre à l'action (ou l'inaction) politique pour y mettre fin. C'est pourquoi il est toujours utile de connaître ce dont se nourrit l'ignorance. Bon, te concernant, tu ne m'apprends pas grand chose (je commence à connaître l'animal) ; disons que le divertissement l'emporte sur l'information ;) .

Non. No. Ne. Niet. Nicht. Nada.

 

Tu ne definis aucunement en prealable quels type de biens dont tu reclames l'affection par le marché (pas par la "loi" du marché).

- biens collectifs a usage collectifs ?

- biens privés a usage collectifs?

- biens collectifs à usage privé ?

- biens privés à usage privé ?

 

Quid de la production non marchande ?

 

Donc tu fais bien de la politique, pas de l'economie.

 

Tu n'es pas HS au moins.

Posté(e)

Non, pas toi :blink: . Je t'ai pourtant suggéré un lien qui t'aurait informé de manière édifiante... Je pensais que de tous les membres de l'ultra gaucho connection, tu étais le plus enclin à passer tes convictions religieuses au crible de la connaissance. Le plus curieux sur le plan intellectuel. Peut-être même le plus honnête  :blush-anim: .

 

Là, j'avoue, je suis un peu déçu -_- .

t'as pas lu le topic peinture :ninja:

Posté(e)

Encore une fois, créer de l'emploi pour créer de l'emploi, c'est n'importe quoi. Citer le taux de chômage pour citer le taux de chômage ça l'est tout autant. 1%, 5% ou 80% peu importe, ce qui compte c'est la condition de ceux qui ont un emploi. Par exemple, si lorsque je suis au chômage je vis mieux que si j'ai un emploi (ce qui m'est arrivé par exemple, sur une période où j'ai touché le chômage pendant 6 mois je suis reparti vivre quelques temps chez papa-maman donc pas de loyer, d'impôt, de bouffe ou de facture à payer, le tout en m'occupant de mon pater qui avait besoin d'une assistance qui ne lui était pas proposée par l'Etat grâce aux sacros-saintes démarches administratives et leur vitesse redoutable, malgré les cotisations qu'il a dû verser tout au long de sa carrière, encore un formidable exemple de justice sociale mais on s'éloigne du fait ^^), je ne vais pas aller travailler, non pas parce que je suis un profiteur mais parce que je n'ai aucun intérêt à aller chercher moins que ce que j'ai, ça me paraît logique.

 

Donc, créer de l'emploi why not, mais encore faut-il que ce soit à des conditions qui permettent au salarié d'améliorer ses conditions de vie. Ce qui est loin d'être systématiquement le cas.

 

Tu sais qu'il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas rentrer chez papa-maman et qu'ils sont eux-mêmes papa-maman. Et que leur emploi même pourri permet de survivre, financièrement et/ou psychologiquement. Ils lâcheraient bien leur emploi pour essayer d'en trouver un offrant de meilleures conditions (mieux payés, plus prêt, offrant plus de possibilité d'évolution etc.) mais le risque avec plus de 10% de chômage c'est de ne pas retrouver d'emploi et de couler définitivement. Ça c'est de la précarité. 

 

Avec un chômage à moins de 5% hésites moins à démissionner pour voir ailleurs parce que le risque est moins grand de se retrouver sans rien. La concurrence joue dans cette situation un peu plus en faveur du travailleur.

 

Il y a d'autres facteurs mais je suis persuadé que le cœur du problème c'est l'emploi (pas seulement d'ailleurs par l'assouplissement du contrat de travail mais aussi de la création des micro-entreprises).

Posté(e)

Il faut au moins une génération pour changer un état d'esprit et sur ce genre de problème tu n'arriveras pas à grand chose en forçant le pays à se replier sur lui-même.

 

Tu devrais regarder l'évolution de la stratégie des ONG et du BIT sur le travail des enfants. C'est un cas d'école.

 

Ah bon?

 

Là, faut reconnaître :lol: .

Posté(e) (modifié)

Mince, dommage :( . Tu me diras que pour le coup, c'est une proposition estampillée "prix Nobel". Donc académiquement irréprochable (re :( ).

 

C'est pas tellement Tirole que j'avais en tête mais plutôt Tobin. Même si cela ne changera rien pour toi.

 

D'ailleurs c'est pas "facile" mais "faible" qu'il fallait lire.

Modifié par elkjaer
Posté(e)

Mince, dommage :( . Tu me diras que pour le coup, c'est une proposition estampillée "prix Nobel". Donc académiquement irréprochable (re :( ).

 

Non, pas toi :blink: . Je t'ai pourtant suggéré un lien qui t'aurait informé de manière édifiante... Je pensais que de tous les membres de l'ultra gaucho connection, tu étais le plus enclin à passer tes convictions religieuses au crible de la connaissance. Le plus curieux sur le plan intellectuel. Peut-être même le plus honnête  :blush-anim: .

 

Là, j'avoue, je suis un peu déçu -_- .

je pense que le mot libéralisation et "code du travail" sont pas les bons. Je faisais référence au fait que la flexibilité n'a cessé de croitre avec protection de l'Etat (prime de précarité pour l'intérim, par exemple). Et qu'au final, la précarité n'a fait que croitre. En gros je rejoins Elkjaer pour dire qu'il y aura plus d'emploi avec plus de flexibilité, mais que c'est un mensonge grossier de prétendre que cela réduira la précarité.

Posté(e) (modifié)

Tu sais qu'il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas rentrer chez papa-maman et qu'ils sont eux-mêmes papa-maman. Et que leur emploi même pourri permet de survivre, financièrement et/ou psychologiquement.

 

Oui, je suis tout à fait conscient du problème merci, puisque j'ai dit y a pas 2 pages que c'est ce que je subissais actuellement. Donc t'es gentil tu viens pas jouer cette corde-là avec moi, toi qui gagnes très bien ta vie en pouvant passer tes journées sur ce forum. ;)

 

 

 

Ils lâcheraient bien leur emploi pour essayer d'en trouver un offrant de meilleures conditions (mieux payés, plus prêt, offrant plus de possibilité d'évolution etc.) mais le risque avec plus de 10% de chômage c'est de ne pas retrouver d'emploi et de couler définitivement. Ça c'est de la précarité.

 

Non, la précarité c'est d'être dans la situation de toucher moins de 1500 euros par mois quand tu as un loyer de 600, qu'il faut que tu te nourrisses (et que tu nourrisses éventuellement tes enfants), que tu dois en verser 250 à un organisme de crédit qui t'a permis d'acheter ta bagnole pour aller bosser, et qu'en plus de ça tu dois payer des factures en veux-tu en voila. Ce que tu exposes est un problème de riche (le fait de pouvoir changer de situation professionnelle, oui c'est un problème de riche qu'une immense partie de la population ne peut pas se poser puisqu'elle n'a pas les compétences requises pour le faire).

 

D'ailleurs au passage, malgré mes 700 euros/mois, je ne me définis même pas comme quelqu'un qui vit dans une situation précaire, parce que j'ai la possibilité d'aller faire autre chose, ce que je vais d'ailleurs faire dès que possible. Personne ne me met un couteau sous la gorge pour que je sois dans cette situation-là, et je n'ai pas de crédit sur le dos. La précarité, c'est un concept qu'on ne peut pas concevoir simplement en regardant des chiffres ou des théories, il faut la vivre, la voir au quotidien (et pas 5 minutes en passant en bagnole sur le périph ou dans le RER hein) pour savoir ce que c'est.

Modifié par Trollololala
Posté(e)

Licencier quelqu'un en CDI, c'est pas si simple. Je te répondrai juste qu'en 4 ans dans ma boite actuelle, je suis à mon 2ème PSE et que je sais surement très bien comment les choses se passent puisque c'est notre quotidien...Et un PSE, c'est long et ça ne se fait pas du jour au lendemain. 

 

Depuis, la boite n'embauche plus ou ne fait que des embauches ponctuelles de CDD. Et pourtant, c'est pas le travail qui manque.  -_-

 

c'est beaucoup plus difficile de rompre un CDD qu'un CDI :vrai:

le CDD est considéré comme un contrat précaire uniquement parce qu'il a une date butoir, et absolument pas parce qu'il est plus facile à rompre qu'un CDI -_-

 

je peux te dire que dans ma boite ça dégraisse sévère de mecs en CDI :grin:

 

le seul frein que les patrons peuvent avoir à virer un CDI c'est quand il s'agit d'un cadre sup avec une grosse ancienneté, car là ça veut dire qu'ils vont devoir verser le pactole en indemnités de licenciements..

mais là encore une fois ils contournent le problème en mettant le mec dans un "placard" ou en vidant toute substance à son job, ou encore en le mutant à Dunkerque, de manière à ce que le mec dégage de lui-même sans que la boite n'ait à verser un rond -_-

Posté(e)

 En gros je rejoins Elkjaer pour dire qu'il y aura plus d'emploi avec plus de flexibilité, mais que c'est un mensonge grossier de prétendre que cela réduira la précarité.

 

Pourquoi un mensonge et pas une erreur? Mais de toute façon, je crois que la précarité dans un pays tel que la France aujourd'hui est directement corrélée au taux de chômage.

Posté(e)

Non. No. Ne. Niet. Nicht. Nada.

 

Tu ne definis aucunement en prealable quels type de biens dont tu reclames l'affection par le marché (pas par la "loi" du marché).

- biens collectifs a usage collectifs ?

- biens privés a usage collectifs?

- biens collectifs à usage privé ?

- biens privés à usage privé ?

 

Quid de la production non marchande ?

 

Donc tu fais bien de la politique, pas de l'economie.

 

Tu n'es pas HS au moins.

 

Ben si. En deux lettres et un mot qui vaut dans au moins quatre langues. 

 

Il n'y a rien à définir. La loi du marché, c'est la loi de l'offre et de la demande. Elle préexiste à toute forme d'action politique. Mieux, elle survit aux formes les plus brutales d'oppression politique (le marché noir, en URSS). Il y a une demande (et une offre) privées pour toutes sortes de biens, y compris ceux que tu nommes 'non marchands", "publics", "collectifs" ou autres.

Posté(e)

je pense que le mot libéralisation et "code du travail" sont pas les bons. Je faisais référence au fait que la flexibilité n'a cessé de croitre avec protection de l'Etat (prime de précarité pour l'intérim, par exemple). Et qu'au final, la précarité n'a fait que croitre. En gros je rejoins Elkjaer pour dire qu'il y aura plus d'emploi avec plus de flexibilité, mais que c'est un mensonge grossier de prétendre que cela réduira la précarité.

C'est plutot cela que tu voulais exprimer :

http://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/regulation-relations-travail/chronologie/

Posté(e)

c'est beaucoup plus difficile de rompre un CDD qu'un CDI :vrai:

le CDD est considéré comme un contrat précaire uniquement parce qu'il a une date butoir, et absolument pas parce qu'il est plus facile à rompre qu'un CDI -_-

 

je peux te dire que dans ma boite ça dégraisse sévère de mecs en CDI :grin:

 

le seul frein que les patrons peuvent avoir à virer un CDI c'est quand il s'agit d'un cadre sup avec une grosse ancienneté, car là ça veut dire qu'ils vont devoir verser le pactole en indemnités de licenciements..

mais là encore une fois ils contournent le problème en mettant le mec dans un "placard" ou en vidant toute substance à son job, ou encore en le mutant à Dunkerque, de manière à ce que le mec dégage de lui-même sans que la boite n'ait à verser un rond -_-

 

Tu confirmes ce que je pense. A savoir qu'aujourd'hui, le CDI n'est une protection que pour les classes moyennes voire moyennes sup (pas un hasard si la CFTC est particulièrement offensive contre toute idée de contrat unique). Bref pour les salariés précaires dans le pire des cas l'impact sera nul et sinon, ce que je crois, il sera positif du fait de la possibilité de changer plus facilement d'emploi.

Posté(e)

C'est pas tellement Tirole que j'avais en tête mais plutôt Tobin. Même si cela ne changera rien pour toi.

 

D'ailleurs c'est pas "facile" mais "faible" qu'il fallait lire.

 

C'est surtout que Tirole a repris l'idée... Et c'est quand même inouï de la part d'un économiste qui devrait savoir que le licenciement est inhérent au processus de destruction créatrice. 

Posté(e)

Ben si. En deux lettres et un mot qui vaut dans au moins quatre langues. 

 

Il n'y a rien à définir. La loi du marché, c'est la loi de l'offre et de la demande. Elle préexiste à toute forme d'action politique. Mieux, elle survit aux formes les plus brutales d'oppression politique (le marché noir, en URSS). Il y a une demande (et une offre) privées pour toutes sortes de biens, y compris ceux que tu nommes 'non marchands", "publics", "collectifs" ou autres.

 

oui, elle survit comme ça, toute seule, comme par magie, comme la loi de la gravité, et pas du tout parce que des facteurs extérieurs rentrent en compte :lol2: .

 

Si rien qu'en relisant cette phrase tu arrives à la lire sans te dire toi-même que tu racontes n'importe quoi, c'est.....

Posté(e)

Elle préexiste à toute forme d'action politique. 

 

Quelle foutaise :rolleyes:

C'est surtout que Tirole a repris l'idée... Et c'est quand même inouï de la part d'un économiste qui devrait savoir que le licenciement est inhérent au processus de destruction créatrice. 

 

Merde alors, Shiva était chef d'entreprise :huh:

Posté(e)

Pourquoi un mensonge et pas une erreur? Mais de toute façon, je crois que la précarité dans un pays tel que la France aujourd'hui est directement corrélée au taux de chômage.

 

la notion de travailleur précaire, tu n'en as vraiment jamais entendu parler? Le taux de chomage plus bas dans les pays anglo-saxon ou germaniques te semble faire reculer la précarité?

Posté(e)

Ben si. En deux lettres et un mot qui vaut dans au moins quatre langues. 

 

Il n'y a rien à définir. La loi du marché, c'est la loi de l'offre et de la demande. Elle préexiste à toute forme d'action politique. Mieux, elle survit aux formes les plus brutales d'oppression politique (le marché noir, en URSS). Il y a une demande (et une offre) privées pour toutes sortes de biens, y compris ceux que tu nommes 'non marchands", "publics", "collectifs" ou autres.

Ah si  justement tu balances des regles de comportement sociaux absolus sans aucune definition prealable de variables necessaires à la comprehension du debat.

 

Est ce que tu m'a vu ecrire ou clamer quelque part que le marché est a proscrire car il ne permet pas d'affecter de maniere optimale entre offreurs et demandeurs quels que soient les produits ? quand je parle micro-economie, bien evidemment que je me refere au marché et au courbes d'offres et de demandes je ne les nies absolument pas. mais ton post initial (qui me fait reagir) a propos de la resolution par le politique du contestataire de la "loi" du marché (je passe sur les marchés imparfaits, les evolutions recentes du concept d'utilitarisme etc on en recause dans le topic eco) sans definition de quels biens et dans quels environnement (socio-economique) tu veux enoncer tes regles de comportement de l'agent economique.

 

En strategie d'entreprise tu fais une etude de l'existant (barriere a l'entre existante ou nom, cycle de vie du/des priduits etc etc). Pourquoi ne le fait tu pas là quand tu causes systematiquement d'éco ?

Ton point de vue est strcitement politique selon ma conclusion.

Posté(e)

je pense que le mot libéralisation et "code du travail" sont pas les bons. Je faisais référence au fait que la flexibilité n'a cessé de croitre avec protection de l'Etat (prime de précarité pour l'intérim, par exemple). Et qu'au final, la précarité n'a fait que croitre. En gros je rejoins Elkjaer pour dire qu'il y aura plus d'emploi avec plus de flexibilité, mais que c'est un mensonge grossier de prétendre que cela réduira la précarité.

 

Voilà qui est plus recevable et je n'en attendais pas moins de toi ;) .

 

Ce qu'on appelle "flexibilité" est inhérent à une économie de marché compétitive qui détruit de nombreux emplois et en crée de nombreux autres. En France, la loi essaie (constamment) de "figer" l'économie de marché et c'est (entre autres) pourquoi notre code du travail est aujourd'hui le plus volumineux du monde (dans les classements sur la "facilité à faire des affaires", la France est classée autour de la 150ème position mondiale sur le critère "facilité à embaucher/débaucher"  :grin: ).

 

Résultat : un marché du travail "dual" entre salariés hyper protégés et salariés hyper précarisés. Ceci dit (et heureusement), ya tout un tas de salariés en CDI qui seraient employés à long terme sans que ce soit dû à l'interventionnisme législatif. Le niveau de qualification entre quand même en ligne de compte sur ces questions d'emploi qui sont, de toute façon, pluri-factorielles.

 

Pour les autres, le seul remède à la précarité s'appelle "dynamisme économique". Et c'est bien parce qu'il est si peu dynamique que notre pays compte autant de précaires et de pauvres dans ses rangs...

Posté(e)

la notion de travailleur précaire, tu n'en as vraiment jamais entendu parler? Le taux de chomage plus bas dans les pays anglo-saxon ou germaniques te semble faire reculer la précarité?

 

Voilà un bon argument. Marco prends en de la graine. 

 

Le Royaume-Uni peut dire merci à Thatcher. Mais tu noteras que la situation s'améliore avec un SMIC créé récemment et qui augmente rapidement et naturellement du fait justement du taux de chômage relativement bas.

 

Pour l'Allemagne, la réunification a clairement eu un impact très négatifs sur le niveau des salaires. D'autant plus qu'il n'y existe pas de SMIC. Les dirigeants allemands se sont justement longtemps caché derrière la réunification pour éviter les revendications salariales. Mais avec un chômage maintenant stabilisé à un bas niveau depuis une certaine période, c'est une situation qui ne pourra pas durer.

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