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Mister Yellow

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Oui, c'est malheureusement comme ça que ça va finir. S'il arrive à monter dans les sondages, et qu'il fait un score honorable au 1er tour, il aura bien fait monter les enchères. Et là, je serai curieux de voir comment Sarkozy lui fera de la lèche :grin:

il aura pas besoin de faire de la lèche -_-

les électeurs de Villepin ne sont pas (dans leur grande majorité) comme ceux de Bayrou, c'est à dire susceptibles de basculer d'un camp à l'autre...

une majorité des voix irait naturellement à Sarkozy au second tour, l'autre partie s'abstenant

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il aura pas besoin de faire de la lèche -_-

les électeurs de Villepin ne sont pas (dans leur grande majorité) comme ceux de Bayrou, c'est à dire susceptibles de basculer d'un camp à l'autre...

une majorité des voix irait naturellement à Sarkozy au second tour, l'autre partie s'abstenant

Pas certain. La candidature de Villepin c'est avant tout une candidature d'image face à l'agité Sarkozy qui n'a eu de cesse de saper les valeurs traditionnelles du gaullisme. Beaucoup de ceux qui voteront Villepin le feront parce qu'ils ne veulent pas ou plus voter Sarkozy et si on peut penser que beaucoup s'abstiendraient au second tour, une campagne violente de Sarkozy à l'égard de leur champion pourrait les pousser à voter Hollande pour défendre certaines "valeurs républicaines".

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Pas certain. La candidature de Villepin c'est avant tout une candidature d'image face à l'agité Sarkozy qui n'a eu de cesse de saper les valeurs traditionnelles du gaullisme. Beaucoup de ceux qui voteront Villepin le feront parce qu'ils ne veulent pas ou plus voter Sarkozy et si on peut penser que beaucoup s'abstiendraient au second tour, une campagne violente de Sarkozy à l'égard de leur champion pourrait les pousser à voter Hollande pour défendre certaines "valeurs républicaines".

c'est possible pour certains d'entre eux effectivement, mais je ne pense pas quand même que ce "grand-écart" concerne la majorité d'entre eux.

donc je vois mal Sarkozy faire de la lèche pour une minorité de 2 ou 3 % -_-

à noter que Bayrou grimpe dans les sondages . Numéro 3 avec M Lepen à 13%

si l'un des 2 arrivait au second tour, les effets seraient très différents : défaite assurée pour le FN (même si on pourrait s'attendre à un score un peu meilleur que les 17% de 2002), par contre grosse possibilité de victoire pour Bayrou qui rassemblerait les battus de la gauche ou de la droite du 1er tour + les "ennemis intimes" du propre camp de son adversaire du second tour (en clair les UMPistes anti-Sarkozy ou les socialistes anti-Hollande) + ses propres élécteurs

Modifié par Ekelund
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Ne sois pas généreux, tu sais très bien tout comme moi que ce sera moins que ça ;)

Et voilà à cause de toi je crois que les grands discours vont être de sortie comme quoi le PS est le parti du lobbying comme l'UMP, qu'ils sortent du même moule ou qu'on veut nous imposer le bipartisme. <_< Enfin bref tout ce ramdam en perspective pour 3,5% des suffrages qui représenteraient 0,5% de la population est un tribut trop lourd à payer. :(

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je suis prête à parier le contraire -_-

Et voilà à cause de toi je crois que les grands discours vont être de sortie comme quoi le PS est le parti du lobbying comme l'UMP, qu'ils sortent du même moule ou qu'on veut nous imposer le bipartisme. <_< Enfin bref tout ce ramdam en perspective pour 3,5% des suffrages qui représenteraient 0,5% de la population est un tribut trop lourd à payer. :(

bref... on est pas prêt à voir la gauche au pouvoir en France... -_-

Non mais moi je vannais, j'en sais rien combien va faire la gauche (d'ailleurs c'est trop vaste ce terme, ça veut plus rien dire)...

La seule chose dont je suis convaincu c'est que Sarkozy ne sera réélu que si il se retrouve face à Le Pen au 2nd tour. C'est son unique chance.

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c'est possible pour certains d'entre eux effectivement, mais je ne pense pas quand même que ce "grand-écart" concerne la majorité d'entre eux.

donc je vois mal Sarkozy faire de la lèche pour une minorité de 2 ou 3 % -_-

si l'un des 2 arrivait au second tour, les effets seraient très différents : défaite assurée pour le FN (même si on pourrait s'attendre à un score un peu meilleur que les 17% de 2002), par contre grosse possibilité de victoire pour Bayrou qui rassemblerait les battus de la gauche ou de la droite du 1er tour + les "ennemis intimes" du propre camp de son adversaire du second tour (en clair les UMPistes anti-Sarkozy ou les socialistes anti-Hollande) + ses propres élécteurs

Le problème de François, c'est que je vois pas bien avec quoi et qui il va gouverner, sachant que son parti est minoritaire, je ne vois pas un raz de marée orange aux législatives qui suivront.

François élu comme président, c'est comme mettre un cul de jatte au départ d'un marathon, c'est sympa, ça fait rigoler mais ça avance pas très vite quand même...

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Non mais moi je vannais, j'en sais rien combien va faire la gauche (d'ailleurs c'est trop vaste ce terme, ça veut plus rien dire)...

La seule chose dont je suis convaincu c'est que Sarkozy ne sera réélu que si il se retrouve face à Le Pen au 2nd tour. C'est son unique chance.

Pourquoi tu t'excuses et tu prends peur comme ça? Ce n'est pas parce qu'ils occupent le terrain des AG des universités ou des Francs-Maçons et des Illuminatis que les partis auxquels Badhoney68, Registered ou encore Elmö17 ont accordé le label gauche ont une quelconque légitimité. :huh:

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Pourquoi tu t'excuses et tu prends peur comme ça? Ce n'est pas parce qu'ils occupent le terrain des AG des universités ou des Francs-Maçons et des Illuminatis que les partis auxquels Badhoney68, Registered ou encore Elmö17 ont accordé le label gauche ont une quelconque légitimité. :huh:

tu t'y connais un peu en conneries complotistes ?

j'aurais bien lancé un débat sur les illuminatis :grin:

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Le problème de François, c'est que je vois pas bien avec quoi et qui il va gouverner, sachant que son parti est minoritaire, je ne vois pas un raz de marée orange aux législatives qui suivront.

François élu comme président, c'est comme mettre un cul de jatte au départ d'un marathon, c'est sympa, ça fait rigoler mais ça avance pas très vite quand même...

Facile il n'aura qu'à s'allier avec ses camarades du centre gauche du PS, les radicaux de Jean-Michel Baylet, les anciens partisans de l'ange déchu Hervé Morin. Si Borloo vire sa cuti et que Villepin décide enfin de se donner entièrement à la France dans un gouvernement d'unité nationale à fond derrière lo Bayrou, Francesc pourra très bien mater la rébellion d'extrême droite mené par l'UMP et le FN ou les tribulations de la gauche thomas moresque et de la gauche gulliverienne.

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Moncef Marzouki, de l'opposition radicale à la présidence de la Tunisie

Par ELODIE AUFFRAY correspondante en Tunisie

Moncef Marzouki.

Il était parmi les opposants les plus farouches à Ben Ali. Parmi les premiers à s’élever contre lui. De ceux qui ont vite vu que le régime dictatorial ne pourrait jamais se réformer. Qu’il fallait juste l’abattre. A 66 ans, Moncef Marzouki, élu par 153 des 217 députés de l’assemblée constituante, a pris ce lundi soir la place de son ancienne bête noire.

«Vous m’avez fait confiance pour représenter un peuple, un Etat et une révolution. A tous ceux qui m’ont fait confiance, je dis que je vais tout faire pour être à la hauteur de cette confiance», a déclaré le nouveau dirigeant.

Un président atypique pour la nouvelle Tunisie. « Un vieux renard », sourit un habitant du bassin minier de Gafsa. Un neurologue pour soigner une Tunisie traumatisée par cinquante ans de despotisme, soulignent certains. Un intellectuel trilingue, brillant orateur et auteur de plusieurs ouvrages, pour succéder au «président bac moins trois», ainsi que les Tunisiens surnommaient Ben Ali. Un président sans cravate, qui n’a toujours pas adopté le costume de rigueur dans le milieu. Ces derniers temps, il préfère arborer au revers de sa veste un pin’s de Mohamed Bouazizi, le jeune vendeur de légumes qui s’immola à Sidi Bouzid.

Il a aussi troqué, dès avril, les grosses lunettes marrons qui lui mangeaient le visage contre une élégante et fine monture grise. La première paire, objet de railleries sur les réseaux sociaux, avait servi, en clin d’oeil, de logo à son parti sur les bulletins de vote, lors des élections du 23 octobre.

«Impulsif, tranchant, solitaire»

Auprès des Tunisiens, le frêle Marzouk prête parfois à sourire. Certains le considèrent « un peu fou ». Mais son intransigeance face au régime lui a attiré le respect de nombre d’entre eux. On dit aussi le nouveau président têtu. « Impulsif, tranchant et assez solitaire », décrit Sihem Bensédrine, l’amie journaliste, qui lutta à ses côtés.

« Il est un peu nerveux, reconnaît Raouf Ayadi, cofondateur du Congrès pour la République (CPR) et ami de longue date. Mais il est très intelligent, assez pour se maîtriser. La responsabilité gouvernementale est nouvelle pour tous les militants des droits de l’homme, tout le monde en est conscient. C’est un type du Sud, il rattrapera facilement ses lacunes ».

Originaire de Douz, ville de bédouins, Marzouki a grandi dans un milieu modeste et militant. Son père, opposant à Bourguiba, a dû s’exiler au Maroc, où il est mort. Brillant élève, le jeune Marzouki décroche une bourse pour étudier en France. A Strasbourg, où il suit ses études de médecine, il conduit une thèse sur la torture, sous la direction d’un ancien déporté. L’Arrache-corps, ainsi qu’il a poétiquement nommé ses travaux, le marquera durablement.

De retour en Tunisie, il choisit la médecine publique et milite pour les droits des enfants et des handicapés. Entre à la Ligue des droits de l’homme en 1980, il en devient président en 1989. L’association est alors divisée en deux camps : ceux qui veulent coopérer avec le régime, ceux qui refusent toute collaboration.

Lui est sur la ligne radicale. Il mène le bras de fer avec le pouvoir, quand celui-ci embastille et torture les islamistes, à partir de 1991. En 1994, les « réformateurs » reprennent la main ; Marzouki quitte la Ligue spectaculairement. Avec les « radicaux », il fonde une autre organisation, le Conseil national pour les libertés en Tunisie, en 1998. Vire en politique trois ans plus tard, en créant le Congrès pour la République (CPR). Un parti sans grande base militante, une alliance hétéroclite d’anciens islamistes, de nationalistes et de militants de gauche.

Le pouvoir lui mène la vie dure, s’en prend à sa famille. Le fait suivre dans relâche, le prive de passeport, le fait licencier. Il est condamné à un an de prison en 2001, transformés en sursis.

Marzouki finit par s’exiler en France, la même année. Il continue sa lutte à distance, notamment à travers de nombreuses apparitions sur al-Jezira. Par trois fois, il tente un retour en Tunisie, mais renonce face au harcèlement dont il est l’objet.

Cohésion nationale ?

Le « douktour » cohabitera au pouvoir avec un chef de gouvernement issu d’Ennahda, Hamadi Jebali. Laïque, Moncef Marzouki milite de longue date pour l’intégration des islamistes dans le jeu politique. Ce positionnement lui permettra-t-il, à la tête du pays, d’assurer la cohésion nationale, alors que le fossé se creuse entre les deux « camps » ? L’ancien militant se pose en tout cas en garant des libertés fondamentales. Admirateur de Nelson Mandela, il cite souvent le sud-africain pour la façon dont il a mené la réconciliation, après l’apartheid.

Mais le nouveau résident du palais de Carthage n’aura pas beaucoup de marges de manœuvres. Partisane d’un régime parlementaire, en position de force dans les négociations, Ennahda a accordé l’essentiel des pouvoirs à son premier ministre maison.

Marzouki a eu beau taper du poing sur la table, il n’a récolté que de maigres prérogatives : le commandement de l’armée, le droit de grâce, la promulgation des lois, etc. Il conduira aussi l’essentiel de la politique étrangère, lui qui n’est pas toujours diplomate. Les Occidentaux auront face à eux un personnage qui fut très critique de leur complaisance envers les dictateurs arabes.

D’aucuns le soupçonnent de trop aimer le pouvoir, rappelant qu’il s’était présenté dès 1994. Pour défier la mascarade électorale préparée par Ben Ali, plus que par réelle volonté. Il n’avait d’ailleurs pas pu réunir les conditions drastiques posées, mais récoltera quatre mois de prison pour cet affront.

Après la révolution, Marzouki n’a pas tardé à dévoiler son ambition. Dès le 17 janvier, il se déclare candidat en cas d’élection. En 2008, il expliquait à La Croix « avoir semé dans le désert quelques graines. Si la pluie vient, ce désert se transformera en jardin d’Éden. Si elle ne tombe pas, nous attendrons notre démocratie… et le jour où elle refleurira, croyez-moi, je serai à nouveau candidat. »

Modifié par Baker
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