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Actualités politiques


Mister Yellow

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Il y a 4 heures, Vistule a dit :

C'est une compétition à qui va me sortir les arguments les plus falacieux ? :ninja:

Les handicapés peuvent très bien se déplacer en fauteuil électrique ou en transport en commun. Ils n'ont pas besoin d'être infantilisés ou instrumentalisés dans le but de justifier l'utilisation de la voiture par des gens tout à fait valides. 

J'ai beau te relire, j'arrive pas à savoir si t'es sérieux ou si t'ironises.

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Il y a 2 heures, Ekelund a dit :

@Vistule (et aux autres) : est-ce que tu ne te dis pas parfois qu'il est plus efficace à long terme de vouloir changer les choses progressivement plutôt que de chercher à casser directement tout un système globalisé mondialement, en sachant que dans la 2ème option on va se heurter à tellement de réfractaires que finalement rien ne sera fait ?

Formulé autrement : qu'est ce qui a plus de chances d'après toi d'aboutir à des avancées concrètes -> Diminuer année après année les émissions polluantes de chaque véhicule tout en essayant de développer en parallèles des moyens de transport alternatifs, ou bien vouloir imposer à très court terme un changement radical qui va bouleverser la vie quotidienne d'une majorité de la population (dont la majorité de cette majorité ne sera pas forcément sensibilisée à tes/vos idées) ? 

Je pense que des actions sont possibles au niveau global et individuel.

Personnellement je connais pas mal de personnes qui voudraient bien utiliser le train pour aller travailler le matin. Sauf que dans mon secteur (le potentiel est énorme), la fiabilité de ce transport n'est pas au rendez-vous: trains annulés, retards.... Il y a quelques années je suis resté un paquet de fois sur le quai sans train pour rentrer, à 80km de chez moi. Autant dire que cela m'a fait passer l'envie de prendre ce moyen de transport pendant un moment...

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il y a 8 minutes, ClarkGaybeul a dit :

Je pense que des actions sont possibles au niveau global et individuel.

Personnellement je connais pas mal de personnes qui voudraient bien utiliser le train pour aller travailler le matin. Sauf que dans mon secteur (le potentiel est énorme), la fiabilité de ce transport n'est pas au rendez-vous: trains annulés, retards.... Il y a quelques années je suis resté un paquet de fois sur le quai sans train pour rentrer, à 80km de chez moi. Autant dire que cela m'a fait passer l'envie de prendre ce moyen de transport pendant un moment...

C'est vrai qu'il peut y avoir des problèmes sur les transports régionaux. Dans la région toulousaine j'ai fait Muret - Empalot puis Muret - Le Mirail pendant 7 ans. Des problèmes pouvaient survenir, mais globalement j'ai pas raté ma vie à cause de trains annulés. Et puis un accident qui ferme une route ça arrive aussi. Sans compter que la généralisation du télétravail et l'amélioration du service ces dernières années sur cette ligne a permis de rendre les problèmes moins problématiques - même si c'est chiant quand ça arrive.

il y a une heure, marco a dit :

J'ai beau te relire, j'arrive pas à savoir si t'es sérieux ou si t'ironises.

Disons (car j'ai pris ce qu'a dit rastabanana au premier degré, ça arrive) que si une personne en situation de handicap se plaint des modes de circulation actuels et qu'elle explique de quoi il a besoin, il est impérieux de l'écouter. En revanche, que des personnes n'ayant pas de situation de handicap et circulant en bagnole utilisent le handicap des autres pour justifier de conserver des modes de circulation qui sont plus favorables aux personnes ne présentant pas de handicap qu'aux personnes ne présentant pas de situation de handicap, c'est problématique. Voilà, c'est le mieux que je puisse faire comme explication :ninja:

Modifié par Vistule
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Il y a 7 heures, Piou a dit :

Ah mais je suis très loin d'être contre, mais y a des, regions où ça s'adapte pas ou peu (le plat n'existe pas vraiment ici, et il y a beaucoup de secteurs vraiment isolés) 

 

Ca te fera bosser ton denivelén ca te fera pas de mal. T'as la soquette un peu lourde en ce moment...

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Derrière le titre racoleur pour les gens de gauche, un article intéressant et plutôt court expliquant comment selon lui la nouvelle vie politique français en 3 tiers (socialisme, libéralisme, nationaliste) correspond trois grandes familles idéologiques qui ont structuré la vie politique depuis plus de deux siècles :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/06/10/thomas-piketty-le-retour-a-un-affrontement-centre-sur-la-question-sociale-est-une-necessite_6129730_3232.html

Révélation

Thomas Piketty : « Le retour à un affrontement centré sur la question sociale est une nécessité »

L’économiste explique, dans sa chronique au « Monde », pourquoi la partition de l’espace politique en trois blocs – social-écologique, libéral et nationaliste – est un danger pour la démocratie.

Est-il possible de sortir de la démocratie en trois tiers et de reconstruire un clivage gauche-droite centré sur les questions de redistribution et d’inégalité sociale, en France et plus généralement à l’échelle européenne et internationale ? Tel est l’enjeu central des élections législatives en cours.

Rappelons d’abord les contours de la démocratie en trois tiers, telle qu’elle s’est exprimée lors du premier tour de la présidentielle. Si l’on additionne les résultats des différents candidats issus des partis de gauche et écologistes, on obtient 32 % des voix pour ce bloc, que l’on peut qualifier de social-planificateur ou social-écologique. En rassemblant les voix portées sur Macron et Pécresse, on obtient également 32 % des voix pour le bloc libéral ou de centre droit. On arrive exactement au même score de 32 % en additionnant les trois candidats du bloc nationaliste ou de droite extrême (Le Pen, Zemmour, Dupont-Aignan). Si l’on répartit entre les trois blocs les 3 % du candidat ruraliste inclassable (Lassalle), on parvient à trois tiers presque parfaitement égaux.

Cette tripartition s’explique en partie par les spécificités du système électoral et de l’histoire politique du pays, mais ses soubassements sont plus généraux. Précisons que la démocratie en trois tiers ne signifie aucunement la fin des clivages politiques fondés sur la classe sociale et sur des intérêts économiques divergents, bien au contraire. Le bloc libéral réalise de loin ses meilleurs scores chez les électeurs socialement les plus favorisés, quel que soit le critère retenu (revenu, patrimoine, diplôme), notamment parmi les plus âgés. Si ce « bloc bourgeois » parvient à rassembler un tiers des suffrages, cela doit aussi beaucoup à l’évolution de la participation, qui est devenue nettement plus forte parmi les plus aisés et les plus âgés que dans le reste de la population au cours des dernières décennies, ce qui n’était pas le cas auparavant.

De facto, ce bloc a fait la synthèse entre les élites économiques et patrimoniales votant anciennement pour le centre droit et les élites diplômées qui avaient pris un peu partout le contrôle du centre gauche depuis 1990, comme le montre la World Political Cleavages and Inequality Database. Avec une participation égale dans tous les groupes sociodémographiques, ce bloc ne rassemblerait toutefois qu’à peine un quart des suffrages et ne pourrait prétendre gouverner seul. A l’inverse, le bloc de gauche serait largement en tête, car il fait ses meilleurs scores au sein des classes populaires, et surtout parmi les plus jeunes. Le bloc nationaliste progresserait aussi mais plus légèrement, car le profil de son vote populaire est plus équilibré parmi les classes d’âge.

La gauche et le libéralisme triomphant

D’une certaine façon, on pourrait dire que cette tripartition renvoie aux trois grandes familles idéologiques qui ont structuré la vie politique depuis plus de deux siècles : libéralisme, nationalisme, socialisme. Depuis la révolution industrielle, le libéralisme s’appuie sur le marché et le désencastrement social de l’économie et séduit majoritairement les gagnants du système. Le nationalisme répond à la crise sociale qui en découle par la réification de la nation et des solidarités ethno-nationales, alors que le socialisme tente non sans difficultés de promouvoir l’émancipation universaliste par l’éducation, le savoir et le partage du pouvoir.

« Ce qui définit la démocratie en trois tiers, c’est d’abord que les classes populaires sont profondément divisées »

Plus généralement, on sait depuis toujours que le conflit politique est structurellement instable et multidimensionnel (clivage identitaire et religieux, clivage rural-urbain, clivage socio-économique, etc.) et ne saurait se réduire à un éternel conflit unidimensionnel gauche-droite se reproduisant à l’identique dans le temps. Cependant, dans de nombreuses configurations observées dans le passé, ou du moins dans celles que l’on a retenues, la question sociale prenait le dessus et définissait l’axe principal du conflit politique, opposant une gauche sociale-internationaliste à une droite libérale-conservatrice.

La nouveauté de la situation actuelle est que la question sociale a perdu en intensité, en partie parce que la gauche au pouvoir a édulcoré son ambition transformatrice et a souvent rallié le libéralisme triomphant depuis la chute du communisme, si bien que la question identitaire a pris le dessus.

Un pari risqué et dangereux

Ce qui définit la démocratie en trois tiers, c’est d’abord que les classes populaires sont profondément divisées autour de la question migratoire et postcoloniale : l’électorat populaire jeune et urbain a une sociabilité plus métissée et vote pour le bloc de gauche ; à l’inverse, l’électorat populaire moins jeune et plus rural se sent abandonné et se tourne vers le bloc nationaliste. Le bloc bourgeois espère se maintenir perpétuellement au pouvoir grâce à cette division, mais ce pari est risqué et dangereux, car la rhétorique déployée par le bloc nationaliste (et souvent encouragée par le bloc bourgeois) ne conduit à aucun débouché constructif et ne fait qu’exacerber les conflits sans issue. Contrairement à ce qu’affirment les deux autres blocs, le bloc de gauche n’ignore nullement la question de l’insécurité : il est au contraire le plus à même de rassembler les ressources fiscales permettant de renforcer la police et la justice.

Quant à l’accusation de communautarisme, elle est particulièrement inepte. Si les jeunes issus de l’immigration votent massivement pour le bloc de gauche, c’est qu’il est le seul à les défendre contre le racisme ambiant et à prendre au sérieux la question des discriminations. Le retour à un affrontement centré sur la question sociale est une nécessité, non parce que le bloc populaire aurait toujours raison face au bloc bourgeois (il n’est jamais simple de fixer le bon curseur sur l’échelle de la redistribution), mais parce que les conflits intermédiés par la classe sociale offrent davantage de grain à moudre et permettent à la démocratie de fonctionner. Espérons que ces élections y contribueront.

Thomas Piketty(Economiste)

 

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Marrant, Darmanin qui s'était empressé de twitter pour dénoncer les vilains squatteurs d'Olainville et faire accélérer leur expulsion, est maintenant étrangement silencieux depuis qu'on a appris que les propriétaires avaient mentis, et qu'une milice de trou du cul encagoulés, chauffés par le traitement médiatique de cette histoire, est venu agresser la famille de tunisiens (deux adultes et deux ados) en pleine nuit alors qu'ils obéissaient et quittaient les lieux . À 10 contre 4, à coup de lacrymos. Mais comme c'est des tunisiens et pas des français, on prend son temps pour réagir et s'indigner cette fois.

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donc ça sera soit majorité absolue soit majorité relative pour LREM mais en tout cas NUPES ne semble aucunement en mesure d'avoir la majorité absolue, donc pas de Melenchon PM. Je reviens, je vais déboucher une petite bouteille :)

  • Triste 1
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il y a 8 minutes, GG a dit :

Score très décevant pour la gauche, c'est fou que LREM et la droite fassent autant :huh:

Oui....et non. Ce qui est fou, c'est que toujours autant d'électeurs de la classe populaire accordent leur confiance à l'extrême droite et la fille de Poutin (ou de Petain, au choix)

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à l’instant, GG a dit :

Ah oui il a perdu la flamme on dirait :huh:

Ben là ça le fait chier, va peut être falloir faire autre chose qu'être uniquement dans l'opposition, va peut-être falloir passer en première ligne, première fois en 70 ans je comprends que ça le stresse :ninja:

  • Crylol 1
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il y a 5 minutes, GG a dit :

Ah oui il a perdu la flamme on dirait :huh:

ben vu qu'il avait déjà annoncé qu'il ne se représenterait pas à la présidentielle de 2027, ça veut dire qu'il sera plus ou moins à la retraite dimanche prochain, ça doit lui faire un choc :ninja: 

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