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Actualités politiques


Mister Yellow

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il y a une heure, dondiego a dit :

Zemmour n’a pas supporté que Darmanin marche sur ses plates-bandes visiblement. :o 

Il a dit quoi ce bouffon encore ?

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Quand tu vois la banalité du tweet de Benzema et la tempête que ca déclenche, ça donne le vertige.

On est vraiment pas loin de la police de la pensée là. En fait on y est même puisque Darmanin va (ou a ?) porter plainte.

 

Pourtant j'ai un peu de bouteille, j'en ai vu de la récup politique mais la on a passé un cap.

  • Like 1
Posté(e)
Il y a 6 heures, Blob Marley a dit :

 En fait on y est même puisque Darmanin va (ou a ?) porter plainte 

C'est pas Benzema qui porte plainte contre Darmanin plutôt ?

Posté(e)
Il y a 7 heures, Blob Marley a dit :

Quand tu vois la banalité du tweet de Benzema et la tempête que ca déclenche, ça donne le vertige.

On est vraiment pas loin de la police de la pensée là. En fait on y est même puisque Darmanin va (ou a ?) porter plainte.

 

Pourtant j'ai un peu de bouteille, j'en ai vu de la récup politique mais la on a passé un cap.

Darmanin a encore fait très fort. Non seulement il a balancé une boule puante sans pouvoir la documenter de manière réellement crédible pour faire un coup médiatique et politique mais en plus c'est Benzema qui va porter plainte pour diffamation. 

Notre ministre a encore et encore perdu une occasion de la fermer. En plus il donne des billes à Benzema qui adore se vctimiser

 Tout faux. Ça confine au prodige à ce niveau. Et ce type parle de présidentielle.... entre lui, Wauquiez et Cioti, la droite prétendument républicaine est bien embarquée. 

Posté(e)
il y a 7 minutes, dondiego a dit :

Ah tiens, une sénatrice des Républicains demande la déchéance de nationalité pour Benzema. :ninaj:

je sais même pas ce qui est le plus con de sa part en fait : l'idée en elle-même, ou le fait qu'elle soit mécaniquement impossible :ninaj: 

Posté(e)
Il y a 2 heures, Ekelund a dit :

C'est pas Benzema qui porte plainte contre Darmanin plutôt ?

Après la publication du premier tweet de Benzema Boyer a parlé de déchéance de nationalité et de retrait du ballon d'or (??) et Darmanin a annoncé porter plainte pour apologie du terrorisme. C'était avant qu'il parle de liens avec les frères musulmans, mais je ne retrouve plus la source c'est noyé dans les échanges suivants.

d'ailleurs en passant je suis tombé sur ça :

https://www.ledauphine.com/sport/2023/10/19/darmanin-retirera-ses-propos-sur-benzema-et-les-freres-musulmans-si-le-footballeur-twitte-sur-l-assassinat-de-dominique-bernard

 

Non mais c'est incroyable, ce type est ministre de l'intérieur.

Posté(e)
il y a une heure, Alfcat a dit :

. entre lui, Wauquiez et Cioti, la droite prétendument républicaine est bien embarquée. 

Il faut pourtant qu’ils accélèrent encore pour rester dans la roue de leurs équivalents américains. Et en fait ils auraient tort de se priver puisqu’ils ne paient jamais le prix de leur débilité.

Nest-ce pas ek?

il y a 3 minutes, Blob Marley a dit :

Après la publication du premier tweet de Benzema Boyer a parlé de déchéance de nationalité et de retrait du ballon d'or (??) et Darmanin a annoncé porter plainte pour apologie du terrorisme. C'était avant qu'il parle de liens avec les frères musulmans, mais je ne retrouve plus la source c'est noyé dans les échanges suivants.

d'ailleurs en passant je suis tombé sur ça :

https://www.ledauphine.com/sport/2023/10/19/darmanin-retirera-ses-propos-sur-benzema-et-les-freres-musulmans-si-le-footballeur-twitte-sur-l-assassinat-de-dominique-bernard

 

Non mais c'est incroyable, ce type est ministre de l'intérieur.

Après mon envie de soutien de l’Angleterre en demi voilà que j’ai envie de dire “Je suis Benzema”.

Putain, on vit vraiment une semaine formidable :ninaj:

 

  • Bave 1
Posté(e)

Ils ont eu raison de moi avec leur comportement démagos et débiles. Je ne les supporte plus. Dès que je vois un homme ou une femme politique, je zappe. J'ai été très impliqué autrefois. Je ne le suis plus du tout et ça me navre. Ils ont eu ma peau. 

Posté(e)
il y a 11 minutes, Casimir a dit :

Ils ont eu raison de moi avec leur comportement démagos et débiles. Je ne les supporte plus. Dès que je vois un homme ou une femme politique, je zappe. J'ai été très impliqué autrefois. Je ne le suis plus du tout et ça me navre. Ils ont eu ma peau. 

Idem. Et encore je n'ai jamais été impliqué, je te laisse imaginer à quel point je suis loin maintenant :grin: 

J'ai vu la séquence au Darmanin dit qu'il revoir son jugement s'il voit un tweet passer, c'est lunaire, le Gorafi n'a qu'à bien se tenir.

  • Haha 1
Posté(e)
il y a 35 minutes, elkjaer a dit :

Il faut pourtant qu’ils accélèrent encore pour rester dans la roue de leurs équivalents américains. Et en fait ils auraient tort de se priver puisqu’ils ne paient jamais le prix de leur débilité.

Nest-ce pas ek?

 

 

ah tu trouves ?

ils sont passés en 15 ans de première puissance politique du pays avec 30-35% des votants, à 3ème ou 4ème (suivants les élections LFI peut être juste devant ou juste derrière) avec 15% des votants.

Sarkozy était détesté, mais c'était quand même un autre niveau que Ciotti, Wauquiez ou Darmanin

Posté(e)
il y a 46 minutes, Ekelund a dit :

ah tu trouves ?

ils sont passés en 15 ans de première puissance politique du pays avec 30-35% des votants, à 3ème ou 4ème (suivants les élections LFI peut être juste devant ou juste derrière) avec 15% des votants.

Sarkozy était détesté, mais c'était quand même un autre niveau que Ciotti, Wauquiez ou Darmanin

Tu te fourres le doigt dans l’œil sur les causes du déclin de la droite traditionnelle je crois. C’est une tendance lourde qui n’est pas lié à des personnalités. 
Et pour la partie en gras, la dernière fois c’était 22 à 5 pas 15/15 :ninja:

 

Posté(e)
il y a 32 minutes, elkjaer a dit :


Et pour la partie en gras, la dernière fois c’était 22 à 5 pas 15/15 :ninja:

 

oui mais Pécresse quoi :ninaj: 

avec n'importe qui d'autre ils auraient été au dessus des 10 je pense (mais en dessous de Melenchon, donc LR n'est plus que la 4ème force politique)

Posté(e)
il y a 13 minutes, Ekelund a dit :

oui mais Pécresse quoi :ninaj: 

avec n'importe qui d'autre ils auraient été au dessus des 10 je pense (mais en dessous de Melenchon, donc LR n'est plus que la 4ème force politique)

Pécresse n’est pas pire que les autres mais on fait beaucoup plus payer aux femmes leurs erreurs et leurs travers qu’aux hommes.

  • Top ! 1
Posté(e) (modifié)
Il y a 14 heures, elkjaer a dit :

Il faut pourtant qu’ils accélèrent encore pour rester dans la roue de leurs équivalents américains. Et en fait ils auraient tort de se priver puisqu’ils ne paient jamais le prix de leur débilité.

Je dirais même qu'ils en sont récompensés. La preuve, on parle d'eux. Très utile pour cacher les actualités législatives de notre temps, qui n'ont plus d'espace pour faire débat.

Enfin, il s'est quand même bien fait recadrer par un député toulousain sur ses liens avec un imam chelou quant il était maire de Tourcoing :

Modifié par Vistule
Posté(e) (modifié)
Il y a 23 heures, Ekelund a dit :

ah tu trouves ?

ils sont passés en 15 ans de première puissance politique du pays avec 30-35% des votants, à 3ème ou 4ème (suivants les élections LFI peut être juste devant ou juste derrière) avec 15% des votants.

Sarkozy était détesté, mais c'était quand même un autre niveau que Ciotti, Wauquiez ou Darmanin

darmanin est ministre lrem depuis 2017, s'agirait pas d'oublier pour qui tu votes ;) 

(pas besoin de déballer la mauvaise foi, je suis déjà plus là^^)

Modifié par è_é
  • Like 1
Posté(e)

Et puis bon, je crois que d'une façon générale, on a la mémoire politique assez courte. Chirac parait beaucoup plus sympathique vu d'ici que quand on était dans la rue. Sarkozy et sa clique (hortefeux, Morano...) me faisait autant gerber que Darmanin. La seule diff, c'est qu'il y avait un centre droit qui nous faisait rire pour faire diversion (Borloo, Bachelot) :ninja: 

 

Posté(e) (modifié)
Il y a 7 heures, è_é a dit :

darmanin est ministre lrem depuis 2017, s'agirait pas d'oublier pour qui tu votes ;) 

(pas besoin de déballer la mauvaise foi, je suis déjà plus là^^)

je vote Macron (et j'assume) mais ça veut pas dire que j'apprécie tous ses sbires pour autant :grin: 

et si Darmanin est effectivement LREM depuis 2017, on va dire que dans ce grand patchwork qu'est la Macronie, il est beaucoup + génétiquement LR que PS :ninaj: . et d'ailleurs s'il n'arrive pas à être calife à la place du calife en 2027 je le vois bien réintégrer le giron familial

Modifié par Ekelund
Posté(e)
il y a 42 minutes, Ekelund a dit :

je vote Macron (et j'assume) 

Quand je pense qu’en 2017 tu as refusé de troquer Fillon pour Macron afin que je puisse voter Hamon :(

 

  • Bave 1
Posté(e)

Après le déclenchement de la guerre Israël-Hamas, « Vladimir Poutine se frotte les mains »

Le président russe compte tirer parti de la crise au Proche-Orient, qui détourne l’attention de la guerre en Ukraine et nourrit le ressentiment contre « l’Occident collectif ». Un danger dont les Européens s’alarment, observe, dans sa chronique, Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde ».

Publié aujourd’hui à 04h00, modifié à 08h36 Temps de Lecture 4 min.

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Un conflit peut en cacher un autre. La guerre qui vient d’éclater entre Israël et le Hamas, et les risques d’embrasement de la région qu’elle fait redouter, a chassé une autre guerre des radars des médias, celle que mène la Russie en Ukraine depuis vingt mois. Pourtant, les deux crises se rejoignent, par les acteurs qui peuvent en tirer profit. Au premier rang d’entre eux : Vladimir Poutine.

La raison la plus évidente pour laquelle cette nouvelle explosion au Proche-Orient vient à point nommé pour le président russe est que, pendant que les alliés de l’Ukraine se tournent avec effroi vers le sud, la Russie relance son offensive dans le Donbass.

Ces jours-ci, les forces russes pilonnent sans relâche la zone d’Avdiïvka, ville de 30 000 habitants qui en compte maintenant moins de 2 000 tant elle a souffert, pour tenter d’en déloger les défenseurs ukrainiens. Depuis 2022, tout le monde en Europe connaît les noms de Marioupol et de Bakhmout. Mais qui, aujourd’hui, a entendu parler d’Avdiïvka ?

La bataille y fait rage. « L’ennemi subit des pertes significatives, rapportait, lundi 23 octobre, le général ukrainien Oleksandr Syrsky, mais il reconstitue ses forces constamment à l’aide de troupes de réserve, notamment amenées de Russie. » Pas un mot sur les pertes ukrainiennes ; on les imagine sans peine.

Samedi 21 octobre, un missile russe a tué six civils dans un centre de tri postal de Kharkiv. Silence radio. Depuis le début, Vladimir Poutine parie que l’opinion publique occidentale finira par se lasser de la guerre en Ukraine. Il ne pouvait rêver mieux qu’un nouveau palier dans l’horreur franchi au Proche-Orient.

Fracture

Il y a d’autres raisons, moins immédiates, pour lesquelles cette crise profite au président russe. Il a envahi l’Ukraine au nom d’un dessein impérial : la conquête d’une nation dont il nie l’existence en tant qu’Etat. Les opérations, sur le terrain, ne se sont pas passées comme il l’avait prévu ; la « nation qui n’existait pas » a résisté, soutenue par les démocraties occidentales.

Sur le front diplomatique en revanche, la Russie a rencontré moins de résistance : la guerre a mis en évidence une fracture entre ces démocraties, persuadées de défendre, avec l’Ukraine, le droit international, et une partie des Etats du reste du monde qui n’y voient qu’un conflit européen et une nouvelle preuve de l’hypocrisie occidentale, assise sur le « deux poids, deux mesures ». La solidarité spontanée des pays occidentaux avec Israël après les massacres du 7 octobre a aggravé cette fracture, surtout lorsque l’armée israélienne a mis en place le blocus de Gaza, ordonné l’évacuation de sa population du nord vers le sud et commencé à bombarder le territoire.

Le 19 octobre, le président Joe Biden a lié, dans un discours à la nation, les crises de l’Ukraine et d’Israël pour demander au Congrès le déblocage de 100 milliards de dollars (environ 94 milliards d’euros) de fonds d’urgence pour aider ces deux pays. Etablir ce lien visait à obtenir l’accord global des républicains, réticents à aider l’Ukraine mais très mobilisés sur Israël. Mais ce lien est à double tranchant.

Le lendemain, le président américain recevait à la Maison Blanche les dirigeants de l’Union européenne (UE). A la fin de l’entretien, Josep Borrell, qui dirige la diplomatie de l’UE, s’est longuement ouvert de son inquiétude sur la montée de la colère antioccidentale, constatée par les ambassades de l’UE dans les pays du Sud depuis le 7 octobre et précisément alimentée par l’accusation du « deux poids deux mesures » : comment, demandent ces critiques, prétendre rallier l’opinion mondiale face aux violations du droit international par la Russie en Ukraine, puis soutenir Israël qui bombarde Gaza ? Le rêve de Vladimir Poutine est que cette colère gagne le cœur même des sociétés européennes multiethniques.

Renverser le « narratif colonial »

On pourra toujours arguer que l’invasion de l’Ukraine n’a pas été déclenchée par le massacre de 1 400 civils ni assortie d’une prise d’otages. Joe Biden pourra toujours, pour mettre en garde les dirigeants israéliens, reconnaître les erreurs que l’esprit de vengeance a fait commettre à son pays après le 11-Septembre. Peine perdue, le ressentiment submerge les faits. Et lorsque, au Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats-Unis mettent, seuls, leur veto à une résolution brésilienne en faveur d’un cessez-le-feu à Gaza, la confusion est totale : jusqu’ici, la technique du veto était une spécialité russe.

« Tout cela va nous compliquer la tâche considérablement », se lamente un diplomate à Bruxelles, où l’on mène depuis des mois des efforts méritoires pour « ne pas perdre le Sud global ». Au Kremlin, Vladimir Poutine se frotte les mains.

Il se les frotte d’autant plus que l’explosion de violence entre Israël et le Hamas permet de renverser le « narratif colonial » que l’Ukraine essaie de coller à la Russie, empire éclaté s’emparant d’une de ses anciennes possessions pour la recoloniser. Car lorsque des colons israéliens chassent manu militari les Bédouins palestiniens des collines de Cisjordanie, lorsque plus de 90 Palestiniens sont tués depuis le 7 octobre dans ces territoires, dans la bataille des récits, l’argument colonial bascule de l’autre côté.

Tout ne se présente pas aussi bien pour Vladimir Poutine. En refusant de condamner le Hamas pour les massacres du 7 octobre – Hamas dont il a reçu deux fois les dirigeants à Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine –, il a renoncé à sa posture d’équilibre avec Israël. De retour dans la région depuis son intervention en Syrie en 2015, la Russie a profité du repli américain. Mais si la nouvelle flambée des tensions au Proche-Orient conduit les Etats-Unis à s’y réinvestir, Moscou aura du mal à se maintenir sur ce front tout en faisant la guerre en Ukraine. Xi Jinping, le président chinois, est plus prudent. Il se tient militairement à distance de cette région explosive, en se félicitant qu’elle occupe les Américains.

Sylvie Kauffmann (Editorialiste au « Monde »)

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