Nens Posté(e) 12 juin Posté(e) 12 juin il y a une heure, dondiego a dit : C’est pourtant pas une super nouvelle. 😅 J'ai pas dit que c'était une bonne nouvelle, juste que décidément cette journée est folle ^^ Citer
RobespierreDorsini Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin Il y a 8 heures, Nens a dit : J'ai pas dit que c'était une bonne nouvelle, juste que décidément cette journée est folle ^^ Ciotti, Maréchal... C'était la nuit des longs couteaux dans le dos à droite Citer
en_congés Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin (modifié) Tellement hâte de voir ce que nous réserve cette nouvelle journée.... Citation LE FIL DU 12 JUIN Législatives : Jean-Luc Mélenchon ne dit pas non à Matignon en cas de victoire de la gauche Publié le : 12/06/2024 - 08:05Modifié le : 12/06/2024 - 22:54 3 mn Bon, propos à nuancer quand même, ce qu'il a lui même fait : Citation Les grandes manœuvres se précisent… ou pas. Invité du 20 Heures de France 2, mercredi soir, Jean-Luc Mélenchon a assuré qu'il était trop tôt pour spéculer sur qui serait Premier ministre après les législatives des 30 juin et 7 juillet prochains, sans exclure que ce soit lui. « Je m'en sens capable », a-t-il dit à Anne-Sophie Lapix, ajoutant rapidement : « Je ne m'élimine pas, mais je ne m'impose pas. » Le leader de La France insoumise assure soutenir la position du socialiste Olivier Faure : « C'est le groupe parlementaire le plus important qui proposera » son candidat. Modifié 13 juin par Big_Bros Citer
hmg Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin 9 hours ago, Piou said: C'est tellement le bordel que j'arrive pas à avoir l'info : ils l'ont sorti de son bureau Ciotti ou pas ? Il a pris une tarte de Pécresse!! Citer
RobespierreDorsini Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin Il y a 9 heures, Blob Marley a dit : Il était déjà plus là quand ils ont retrouvé le double des clés Il a annoncé qu'il serait toujours à son bureau aujourd'hui 🍿 Citer
Blob Marley Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin (modifié) Sur le live lemonde.fr : Citation Eric Ciotti réaffirme qu’il y aura « 70, vraisemblablement 80 candidats LR soutenus par le RN » Eric Ciotti persiste et signe, malgré l’avalanche de critiques qui s’est abattue sur lui depuis mardi après son annonce d’alliance avec le Rassemblement national. Alors que les principaux dirigeants du parti ont voté mercredi pour son exclusion, le président LR a dénoncé sur France 2 jeudi matin « des petits combats d’arrière-garde qui n’ont rien compris à ce qu’il se passe dans le pays ». Il a une nouvelle fois rejeté la légitimité juridique du vote organisé hier au cours d’un bureau politique, dont il conteste aussi la teneur. « Ce n’était pas un bureau politique, il n’y avait pas de bureau politique », a-t-il rétorqué, rappelant les règles du parti, qui prévoient notamment qu’un bureau politique soit convoqué par le président. « C’était une réunion de personnes », a-t-il tenté de minimiser, avant de s’en prendre une nouvelle fois aux dirigeants LR et de justifier son alliance avec le Rassemblement national : « On a vu le retour de tous ceux qui ont fait perdre la droite depuis des décennies. Moi je dis aujourd’hui il faut changer de cadre, de personnes. il y a une chance historique de mettre un terme à des années d’immobilisme, de faire un vrai programme de droite. » Annonçant qu’il se rendrait à son bureau au siège des Républicains « dans quelques instants », M. Ciotti a prévenu jeudi matin que « s’il y a[vait] des obstacles à la présidence légitime dont je dispose, il y aura[it] des actions judiciaires, y compris pénales, pour ceux qui utiliseraient les moyens qu’ils n’ont pas le droit d’utiliser ». Le député sortant des Alpes-Maritimes a également rejeté les investitures annoncées hier par la commission nationale d’investiture, qui n’a, selon lui, « aucune réalité non plus ». Il affirme que les députés LR en faveur de l’alliance avec le parti de Jordan Bardella « auront un groupe à l’Assemblée nationale », précisant qu’il y aura « 70, vraisemblablement 80 candidats LR soutenus par le RN ». Après avoir justifié mardi cet accord avec le RN, par la « faiblesse » du parti de droite face aux blocs de gauche et au bloc macroniste, M. Ciotti estime que grâce à « cette alliance d’un bloc national entre LR et le RN (…), la droite va arriver au pouvoir ». « On va redresser le pays, remettre de l’ordre dans les rues, dans les comptes », a-t-il assuré, avant d’annoncer que des LR, dont lui, « auront naturellement vocation à participer au gouvernement » en cas de victoire du RN. Modifié 13 juin par Blob Marley Citer
elkjaer Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin On peut lui reprocher d’être fade et pas mal d’autres choses peut-être mais faut avouer qu’Olivier Faure est quand même un atout pour l’union à gauche. Il a renversé les éléphants du PS, pas tergiversé au soir des européennes et il prend même les déclarations de Mélenchon du sa prime-ministro-capabilité avec calme. Certains au PS lui reprocheront de ne pas avoir au moins obtenu autant de circonscriptions que LFI mais il a sans doute raison de ne pas surévaluer le résultat des européennes. Bref, apres la condescendance des éléphants vis-à-vis des verts et autres partis de gauche, c’est pas mal d’avoir un gars lucide sur le niveau du PS aujourd’hui. Ou alors il est vraiment attaché à son poste de député et c’est un formidable imposteur Citer
Blob Marley Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin il y a 18 minutes, elkjaer a dit : On peut lui reprocher d’être fade et pas mal d’autres choses peut-être mais faut avouer qu’Olivier Faure est quand même un atout pour l’union à gauche. Il a renversé les éléphants du PS, pas tergiversé au soir des européennes et il prend même les déclarations de Mélenchon du sa prime-ministro-capabilité avec calme. Certains au PS lui reprocheront de ne pas avoir au moins obtenu autant de circonscriptions que LFI mais il a sans doute raison de ne pas surévaluer le résultat des européennes. Bref, apres la condescendance des éléphants vis-à-vis des verts et autres partis de gauche, c’est pas mal d’avoir un gars lucide sur le niveau du PS aujourd’hui. Ou alors il est vraiment attaché à son poste de député et c’est un formidable imposteur Il aurait eu tout mon respect s'il avait empeché le PS de torpiller la NUPES en premier lieu. Et il n'a pour le moment pas le poids politique pour virer les gens qui jouent contre leur camp et qui ont fait capoté la nupes (droite PS / éléphants). Mais ca reste un politicien respectable qui a su manoeuvrer habilement à la tête du PS alors que beaucoup dans la boutique se seraient bien payé sa tête. Citer
RobespierreDorsini Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin (modifié) il y a 38 minutes, elkjaer a dit : On peut lui reprocher d’être fade et pas mal d’autres choses peut-être mais faut avouer qu’Olivier Faure est quand même un atout pour l’union à gauche. Il a renversé les éléphants du PS, pas tergiversé au soir des européennes et il prend même les déclarations de Mélenchon du sa prime-ministro-capabilité avec calme. Certains au PS lui reprocheront de ne pas avoir au moins obtenu autant de circonscriptions que LFI mais il a sans doute raison de ne pas surévaluer le résultat des européennes. Bref, apres la condescendance des éléphants vis-à-vis des verts et autres partis de gauche, c’est pas mal d’avoir un gars lucide sur le niveau du PS aujourd’hui. Ou alors il est vraiment attaché à son poste de député et c’est un formidable imposteur Moi aussi, je suis admiratif. Je lui préfèrerais toujours un Ruffin, plus engagé dans les luttes sociales, voire même un Mélenchon qui derrière ses véhémences a de loin le meilleur programme depuis 20 ans (la VIème République parlementaire, je pleure qu'on ne l'ait jamais eu). Mais en terme de continuité intellectuelle, Olivier Faure est ce qui est arrivé de mieux au PS depuis 30 ans. Calme, sûr de lui, tient sa gauche et sa droite malgré les jeux fratricides inhérents à ce parti déliquescent, ne s'enflamme pas au moindre bon résultat et ne déprime pas à chaque mauvais. Pas assez radical pour mon goût, mais la lucidité que tu lui prêtes à raison lui donne quand même une vraie carrure de chef d'État – ce que nous n'avons connu ni avec Sarkozy, ni avec Hollande, ni avec Macron, qui ont tous les trois trop louvoyé. Modifié 13 juin par Vistule Citer
VIX15 Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin En fait dans peu de temps en France on aura le choix entre 2 partis, style "républicains VS démocrates" aux EU ? Citer
elkjaer Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin il y a 25 minutes, Blob Marley a dit : Il aurait eu tout mon respect s'il avait empeché le PS de torpiller la NUPES en premier lieu. Et il n'a pour le moment pas le poids politique pour virer les gens qui jouent contre leur camp et qui ont fait capoté la nupes (droite PS / éléphants). Mais ca reste un politicien respectable qui a su manoeuvrer habilement à la tête du PS alors que beaucoup dans la boutique se seraient bien payé sa tête. Je trouve justement qu’en tant que poids plume il a réussit à sauver son parti dans un accord NUPES qui était gagnant pour tous les participants: groupes parlementaire pour toutes les composantes. Et le timing de sortie de la NUPES est assez logique. Pour quelqu’un qui apparaissait comme inaudible, impuissant et dont on se moquait volontiers je trouve qu’il a plutôt bien géré la barque PS. C’était pas gagné. 1 Citer
RobespierreDorsini Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin il y a 49 minutes, Blob Marley a dit : Il aurait eu tout mon respect s'il avait empeché le PS de torpiller la NUPES en premier lieu. Et il n'a pour le moment pas le poids politique pour virer les gens qui jouent contre leur camp et qui ont fait capoté la nupes (droite PS / éléphants). Mais ca reste un politicien respectable qui a su manoeuvrer habilement à la tête du PS alors que beaucoup dans la boutique se seraient bien payé sa tête. Je serais curieux de savoir à quel point il a laissé le PS torpiller la NUPES pour ne pas se les mettre trop à dos, dans l'idée de lancer avec Ruffin ce Front Populaire qui visiblement fourbissait ses armes (puisqu'il est désormais su que Ruffin préparait ce mouvement et pensait le lancer à l'automne – même je ne retrouve plus l'article où je l'ai lu cette information). Citer
RobespierreDorsini Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin il y a 45 minutes, VIX15 a dit : En fait dans peu de temps en France on aura le choix entre 2 partis, style "républicains VS démocrates" aux EU ? Tu veux dire, comme on a eu pendant 50 ans avec la gauche et la droite ? Je crois au contraire que le futur politique de la France est tri-partite, avec un bloc de gauche socialisant, un bloc de centre libéral et un bloc de droite nationaliste, qui revient au fondement de l'identité parlementaire française : Girondins, Marais, Feuillants. Le bipartisme de l'après Seconde Guerre mondiale étant une construction politique née de la structuration des institutions sous la Vème République, avec cette élection présidentielle à deux tour forçant l'instauration d'un affrontement bipartite à chaque élection (combiné à l'affaiblissement de l'extrême-droite après la Seconde Guerre mondiale puis à celui de l'extrême-gauche au cours de la décennie 1980). Le problème étant qu'actuellement nos institutions ne peuvent supporter le tripartisme du peuple français. C'est d'ailleurs aussi autour de la position dominante du roi, semblable à celle du président, que se sont cassés les dents Girondins, Marais et Feuillants. Comme quoi, les problèmes actuels ne sont jamais trop éloignés des problèmes historiques – même s'il existe bien sûr de nombreuses distinctions entre les époques. 1 Citer
GG Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin il y a 42 minutes, Vistule a dit : avec un bloc de gauche socialisant, un bloc de centre libéral et un bloc de droite nationaliste C'est quoi la différence fondamentale entre les 2 derniers, surtout avec ce "nouveau" RN version Bardella ? Citer
RobespierreDorsini Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin (modifié) il y a 32 minutes, GG a dit : C'est quoi la différence fondamentale entre les 2 derniers, surtout avec ce "nouveau" RN version Bardella ? Ah je suis d'accord que le glissement autoritaire de Macron, combiné au penchant libéral assumé de l'extrême-droite française, leur a offert nombre de points communs, dicté d'un côté par Sarkozy, très influent auprès de Macron, et par Bolloré, dont le groupe façonne désormais les nouvelles idées d'extrême-droite, en reprenant la volonté de rendre respectables les idéaux racialistes d'extrême-droite en les parant d'un voile "culturel" : le choc des races est devenu un choc des cultures, sans que le fond n'ait guère chanté (Si jamais, le cycle de la semaine du Cours de l'histoire parle de l'histoire de l'extrême-droite et donc de ce combat gramsciste qui a été mené par l'extrême-droite européenne https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/apres-guerre-les-reseaux-europeens-de-l-extreme-droite-9982853) Mais du point de vue des électeurs, je trouve qu'il y a toujours une cassure nette entre les électorats libéraux, plutôt bourgeois et urbains, et les nationalistes, qui après avoir conquis certains anciens bastions ouvriers ont désormais colonisé l'espace anciennement occupé par la droite des campagnes. Cassure plutôt confirmé par la sociologie en 2022, et par la typologie du vote en 2024, quoi que la vitesse à laquelle se joue la mobilité du vote en France de nos jours rend très difficile toute analyse trop sûre d'elle. Voilà pourquoi je préfère préciser qu'il s'agit de mon point de vue : ça reste dur à prouver. Modifié 13 juin par Vistule 3 Citer
Blob Marley Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin Il y a aussi deux visions opposées au niveau international entre libéraux et ED. Mais sur le plan domestique effectivement les points communs sont nombreux. 1 Citer
Nens Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin (modifié) En parlant de Bolloré : https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/13/comment-eric-ciotti-a-orchestre-avec-vincent-bollore-l-annonce-de-son-ralliement-au-rn_6239404_823448.html Et n'oublions pas Hanouna qui a annoncé qu'il quitterait la France si le NFP était au pouvoir (ça devrait motiver certains électeurs ça quand même ). Modifié 13 juin par Nens 1 Citer
Blob Marley Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin Live lemonde : Citation En cas de duel entre le RN et la gauche au second tour des législatives, François-Xavier Bellamy voterait « bien sûr » pour le parti lepéniste Interrogé par Europe 1 sur ce qu’il ferait s’il avait à choisir au second tour des législatives entre un candidat du Rassemblement national et un candidat du « front populaire », François-Xavier Bellamy, ex-tête de liste du parti Les Républicains aux européennes, a dit qu’il choisirait « bien sûr » le candidat lepéniste. Il a évoqué une « alliance infâme » entre les partis de gauche et appelé à faire « barrage » à La France insoumise. Voilà le barrage c'est seulement quand c'est droite vs RN, on le savait déjà mais ca va mieux en le disant, au moins les choses sont claires. Citer
Trinita Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin Il y a 18 heures, Fernando a dit : C'est tellement simple expliqué comme ça, à te lire on a l'impression que les Romains ont dit aux invasions barbares " c'est à vous de jouer les gars, nous on a fini notre civilisation, vous avez de la bière au frigo". Tu oublies que les gens ont aussi lutté contre ça, partout pour préserver leurs terres ou leurs frontières. Il y a une différence entre la macro Histoire et celle à l'échelle d'une vie humaine. Sans vouloir te vexer tu n'as pas choisi le meilleur exemple pour justifier ce propos. Les "invasions" barbares se sont souvent soldées par une intégration de ces barbares à l'empire romain, ils adoptaient les coutumes romaines et romanisaient leur nom, il y avait aussi des légions romaines constituées de barbares. Ca marchait aussi dans l'autre sens : les romains s'inspiraient de ce que les barbares apportaient ; il y a même eu un empereur dont j'ai oublié le nom qui avait promulgué un décret interdisant aux femmes romaines de "s'habiller à la mode barbare". Et à l'époque les discussions au Sénat sur "l'identité romaine" et l'intégration des barbares étaient aussi vives qu'à notre époque. Mon propos portait surtout sur les accélérations technologiques qui pourraient rendre possible à moyen terme (si ce n'est à court terme) des choses inimaginables il y a seulement quelques années au niveau du contrôle des populations. J'essaierai de faire un message détaillé à ce sujet quand j'aurai une heure devant moi (et quand l'agitation politique actuelle sera un peu retombée ) 1 1 Citer
Louvin Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin Il y a 1 heure, GG a dit : C'est quoi la différence fondamentale entre les 2 derniers, surtout avec ce "nouveau" RN version Bardella ? L'alliance atlantique et la construction européenne : grosso modo tout ce qui structure la vie politique française depuis 1945. Parce qu'en gros, la politique intérieure, il ne faut pas réver, cela dépend énormément de ces deux aspects là... Quant à Faure, si je veux bien en reconnaître l'habileté pour structurer des accords électoraux qui reflètent bien mieux le rapport de forces à gauche (parce que le premier tour de la présidentielle, c'était bien plus un vote utile que les européennes - toute la différence entre un vote où seuls les deux premiers se qualifient et la proportionnelle à un tour où tu peux voter pour ton candidat préféré sans reelle conséquence - la premier appelle bien plus un vote utile que la seconde), je n'ai aucune idée de ce qu'il pense en réalité - c'est pas plus bête cela dit, quand on voir ce que pensent des Bellamy, Ciotti et consorts. Citer
VIX15 Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin Il y a 2 heures, Vistule a dit : Tu veux dire, comme on a eu pendant 50 ans avec la gauche et la droite ? Je crois au contraire que le futur politique de la France est tri-partite, avec un bloc de gauche socialisant, un bloc de centre libéral et un bloc de droite nationaliste, qui revient au fondement de l'identité parlementaire française : Girondins, Marais, Feuillants. Le bipartisme de l'après Seconde Guerre mondiale étant une construction politique née de la structuration des institutions sous la Vème République, avec cette élection présidentielle à deux tour forçant l'instauration d'un affrontement bipartite à chaque élection (combiné à l'affaiblissement de l'extrême-droite après la Seconde Guerre mondiale puis à celui de l'extrême-gauche au cours de la décennie 1980). Le problème étant qu'actuellement nos institutions ne peuvent supporter le tripartisme du peuple français. C'est d'ailleurs aussi autour de la position dominante du roi, semblable à celle du président, que se sont cassés les dents Girondins, Marais et Feuillants. Comme quoi, les problèmes actuels ne sont jamais trop éloignés des problèmes historiques – même s'il existe bien sûr de nombreuses distinctions entre les époques. Pour moi il y avait quatre partis. La gauche, la droite, l'extrême droite et l'extrême gauche. Et Bayrou Macron a su créer le principe d'un vrai centre, mais l'a tué assez rapidement. Avec les alliances de la gauche et de la droite avec les extrêmes, et sans parti "modéré" , je me retrouve orphelin de parti... je n'ai même plus l'offre d'un "vote barrage" qui aurait pu m'orienter... Citer
ClarkGaybeul Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin il y a une heure, Nens a dit : En parlant de Bolloré : https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/06/13/comment-eric-ciotti-a-orchestre-avec-vincent-bollore-l-annonce-de-son-ralliement-au-rn_6239404_823448.html Et n'oublions pas Hanouna qui a annoncé qu'il quitterait la France si le NFP était au pouvoir (ça devrait motiver certains électeurs ça quand même ). 1 3 1 Citer
Fernando Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin (modifié) il y a une heure, Trinita a dit : Sans vouloir te vexer tu n'as pas choisi le meilleur exemple pour justifier ce propos. Les "invasions" barbares se sont souvent soldées par une intégration de ces barbares à l'empire romain, ils adoptaient les coutumes romaines et romanisaient leur nom, il y avait aussi des légions romaines constituées de barbares. Ca marchait aussi dans l'autre sens : les romains s'inspiraient de ce que les barbares apportaient ; il y a même eu un empereur dont j'ai oublié le nom qui avait promulgué un décret interdisant aux femmes romaines de "s'habiller à la mode barbare". Et à l'époque les discussions au Sénat sur "l'identité romaine" et l'intégration des barbares étaient aussi vives qu'à notre époque. Mon propos portait surtout sur les accélérations technologiques qui pourraient rendre possible à moyen terme (si ce n'est à court terme) des choses inimaginables il y a seulement quelques années au niveau du contrôle des populations. J'essaierai de faire un message détaillé à ce sujet quand j'aurai une heure devant moi (et quand l'agitation politique actuelle sera un peu retombée ) Tu ne me vexes pas, tu en sais plus sur ce sujet que moi, tout va bien. J'insistais sur les luttes pour essayer (sans y arriver visiblement) de dire qu'en général on offre pas son territoire en 5 minutes et qu'à hauteur de la vie d'un homme, 60 à 80 ans, on est plus souvent résistant que résilient. J'aurais pu parler des Aztèques ou des Comanches. Modifié 13 juin par Fernando Citer
Flolynyk Posté(e) 13 juin Posté(e) 13 juin il y a une heure, VIX15 a dit : Pour moi il y avait quatre partis. La gauche, la droite, l'extrême droite et l'extrême gauche. Et Bayrou Macron a su créer le principe d'un vrai centre, mais l'a tué assez rapidement. Avec les alliances de la gauche et de la droite avec les extrêmes, et sans parti "modéré" , je me retrouve orphelin de parti... je n'ai même plus l'offre d'un "vote barrage" qui aurait pu m'orienter... Qu'est-ce que tu appelles l'extrême gauche et pourquoi ? Citer
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