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Demi-finales


Modérateur

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Ce soir c'est comme hier soir. Une équipe au jeu crade qui passe à chaque fois face à une équipe qui a montré certaines choses sans pour autant avoir survolé ses matchs. Donc on est entre le 1-0 pour l'Argentine et le 7-1 pour les Pays-Bas.

 

Bien résumé.

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La branlée ne doit pas grand chose au pressing allemand mais au pressing brésilien qui a géné les allemands trois minutes trente alors que c'était la seule arme auriverde.

L'erreur de marquage sur le premier but me fait penser â une combi du tef pour démarquer Capoue. Tout le monde au premier et ballon pour lui tranquille au second. Pas trés élaboré mais ça fonctionne pas mal.

 

Je comprends mieux. Ceci dit, quand les Allemands ont vu que les Brésiliens étaient liquides, ils ont effectivement pressé pour finir d'en extraire le jus. Avec le résultat que l'on sait.

 

De manière générale, cette CDM renoue avec le foot de contre attaque. Les Allemands ont failli se faire planter par l'Algérie en jouant la possession. Hier, les Brésiliens ont voulu imposer leur jeu alors qu'ils n'en avaient pas. Il est possible que ça les ait tués mentalement. La finale reviendra à l'équipe qui laissera l'initiative du jeu à l'adversaire... Et la demie de ce soir aussi. Enfin, c'est moi qui le dis :grin: .

 

Quant au corner, j'ai l'image de 5 défenseurs brésiliens au premier poteau sans le moindre adversaire à marquer et Mueller tout seul à 5 mètres du but. Je ne suis pas sûr qu'il y ait la moindre feinte... Parmi les facteurs qui pourraient expliquer cette implosion brésilienne, je me demande si toutes les polémiques sur l'arbitrage n'ont pas joué. Car durant cette première demi-heure, c'est peu dire que les défenseurs auriverde ne risquaient pas de faire le moindre mal à leurs adversaires...

Posté(e)

De manière générale, cette CDM renoue avec le foot de contre attaque. 

 

 

En 1/8e seulement le Costa Rica est passé en laissant le jeu à leur adversaire. On pourrait éventuellement aussi citer la France sauf que les bleus n'ont acquis leur qualif que quand ils ont pris le jeu à leur compte.

 

En 1/4, toutes les équipes ayant pris d'entrée le match en main se sont finalement qualifiées.

 

Et hier on ne peut pas vraiment parler de jeu de contre de la part des allemands qui ont commencé par construire de leur base en évitant le pressing brésilien sans précipitation.

 

Bref on ne peut vraiment pas dire que cette CdM est celle de la contre attaque. C'est d'ailleurs ce qui a perdu le Brésil et la France.

Posté(e)

Et puis Dieu, au bout d'un moment, il a pas que ça à foutre... :angry:

 

 

god.jpg

 

'Toi va aider Fred à faire ses contrôles, toi va apprendre à Marcello comment on bloque son côté et toi...bordel j'en aurais jamais assez"

Posté(e)

En 1/8e seulement le Costa Rica est passé en laissant le jeu à leur adversaire. On pourrait éventuellement aussi citer la France sauf que les bleus n'ont acquis leur qualif que quand ils ont pris le jeu à leur compte.

 

En 1/4, toutes les équipes ayant pris d'entrée le match en main se sont finalement qualifiées.

 

Et hier on ne peut pas vraiment parler de jeu de contre de la part des allemands qui ont commencé par construire de leur base en évitant le pressing brésilien sans précipitation.

 

Bref on ne peut vraiment pas dire que cette CdM est celle de la contre attaque. C'est d'ailleurs ce qui a perdu le Brésil et la France.

 

L'équipe qui était venue avec l'ambition de jeu la plus affirmée a pourtant été tuée par ce foot là : l'Espagne contre le Chili et Les Pays-Bas. Ensuite, les contre-attaques partent de près ou de loin. Quand tu presses haut pour récupérer le ballon, tu contres. C'est ce qu'on fait les Allemands hier (je n'ai pas vu les stats mais je ne serais pas surpris que la possession ait été brésilienne). Pour être clair, quand je parle de foot contre attaque, je veux dire que l'équipe qui laisse la balle à l'adversaire gagne.

 

En outre, se référer aux résultats des huitièmes est un peu biaisé : ce que je note, c'est que l'Algérie, le Chili ont inquiété -c'est peu dire- des adversaires beaucoup plus huppés en jouant bas. Le Costa Rica s'est hissé en quarts en jouant ce football à outrance. Quand on est une "petite équipe" (ce que le Brésil a au fond refusé d'admettre), on gagne (ou on résiste) en jouant comme ça.

 

Pour les grandes, c'est peut-être plus contrasté, à vérifier. 

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L'équipe qui était venue avec l'ambition de jeu la plus affirmée a pourtant été tuée par ce foot là : l'Espagne contre le Chili et Les Pays-Bas. Ensuite, les contre-attaques partent de près ou de loin. Quand tu presses haut pour récupérer le ballon, tu contres. C'est ce qu'on fait les Allemands hier (je n'ai pas vu les stats mais je ne serais pas surpris que la possession ait été brésilienne). Pour être clair, quand je parle de foot contre attaque, je veux dire que l'équipe qui laisse la balle à l'adversaire gagne.

 

En outre, se référer aux résultats des huitièmes est un peu biaisé : ce que je note, c'est que l'Algérie, le Chili ont inquiété -c'est peu dire- des adversaires beaucoup plus huppés en jouant bas. Le Costa Rica s'est hissé en quarts en jouant ce football à outrance. Quand on est une "petite équipe" (ce que le Brésil a au fond refusé d'admettre), on gagne (ou on résiste) en jouant comme ça.

 

Pour les grandes, c'est peut-être plus contrasté, à vérifier. 

 

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Posté(e)

13634555902519.png

 

You're welcome ;) .

 

Du coup, j'ai vérifié, manière d'en avoir le coeur net. Effectivement, c'est contrasté (stats de possession) : 

 

 

Huitièmes :

 

Brésil-Chili 49-51

Colombie-Uruguay 51-49

France-Nigéria 53-47

Allemagne-Algérie 67-33

PB-Mexique 56-44

Costa Rica-Grèce 40-60

Argentine-Suisse 63,5-36,5

Belgique-USA 46-54

 

Quarts :

 

Brésil-Colombie 51-49

France-Allemagne 49-51

PB – Costa Rica 67-32

Argentine-Belgique 46-54

 

Demie :

 

Brésil-Allemagne 47-53

 

Quelques obvious indications : 

 

1. Deux voire trois équipes paraissent à l'aise avec le ballon : la Colombie et surtout les Pays-Bas. Et probablement la France même si la stat de France-Allemagne n'est pas probante. Mais contre le Nigéria, la France a souffert en laissant la balle à l'adversaire et effectivement gagné en la contrôlant.

 

2. Les "petits" s'en sortent en laissant le ballon à l'adversaire (Costa Rica, Algérie, Mexique). C'est également ce que préfère la Belgique et surtout, l'Argentine. Depuis sa domination outrancière et stérile contre la Suisse, l'Argentine a compris ce que devait être son jeu. Le décor est posé pour ce soir.

 

3. Le reste est contrasté. Le Brésil aime plutôt avoir la balle mais à condition de pouvoir balancer devant sans être emmerdé à la relance (la stat de Brésil-Allemagne est trompeuse puisque la possession est brésilienne en première période et allemande en seconde). L'Allemagne semble aussi aimer la balle mais là encore, c'est piégeux : domination stérile contre l'Algérie, jeu égal contre la France, explosion du Brésil en demie quand celui-ci avait le ballon, contrôle pépère en deuxième MT (un contrôle pépère qui aura toutefois mis Neuer à contribution)... L'Allemagne est probablement le plus caméléon de toutes les équipes restant en lice.

Posté(e)

C'est également ce que préfère la Belgique et surtout, l'Argentine. Depuis sa domination outrancière et stérile contre la Suisse, l'Argentine a compris ce que devait être son jeu. Le décor est posé pour ce soir.

 

L'Argentine n'a rien compris du tout. Elle a s=eu la chance d'ouvrir le score rapidement contre la Belgique et n'avait plus à faire le jeu. Remarque valable pour de nombreux matchs qui faussent les stats de possession.

 

Bref on en arrive à la conclusion:

- Les équipes présumées plus faibles laissent le jeu aux équipes présumées plus fortes. 

- Les équipes qui mènent au score se montrent plus prudentes.

- Les équipes menées au score jouent un peu plus pour essayer de revenir au score.

 

:thumb:

Posté(e)

L'Argentine n'a rien compris du tout. Elle a s=eu la chance d'ouvrir le score rapidement contre la Belgique et n'avait plus à faire le jeu. Remarque valable pour de nombreux matchs qui faussent les stats de possession.

 

Bref on en arrive à la conclusion:

- Les équipes présumées plus faibles laissent le jeu aux équipes présumées plus fortes. 

- Les équipes qui mènent au score se montrent plus prudentes.

- Les équipes menées au score jouent un peu plus pour essayer de revenir au score.

 

:thumb:

 

Nous verrons ça ce soir ;) . 

 

Il faut manifestement se méfier des obviouseries. Car ce que font les Allemands ne me paraît pas très conforme à ton stéréotype. Ils mènent rapidement contre la France et ont pourtant la possession pour eux (de peu) ; au lieu de laisser la balle aux Français, ils préfèrent manifestement la faire tourner. Idem contre le Brésil. Comme par hasard, plutôt contre deux équipes qui aiment avoir la balle.

 

Et comme par hasard aussi, les Argentins qui galèrent comme des ânes contre la Suisse adoptent un schéma plus attentiste contre les Belges. Schéma que l'ouverture du score précoce a manifestement favorisé, je te l'accorde.

 

Bref, en foot comme dans tant de domaines, obvious un jour, dubious le lendemain...

Posté(e)

Nous verrons ça ce soir ;) . 

 

Il faut manifestement se méfier des obviouseries. Car ce que font les Allemands ne me paraît pas très conforme à ton stéréotype. Ils mènent rapidement contre la France et ont pourtant la possession pour eux (de peu) ; au lieu de laisser la balle aux Français, ils préfèrent manifestement la faire tourner. Idem contre le Brésil. Comme par hasard, plutôt contre deux équipes qui aiment avoir la balle.

 

Bon primo ce constat de la possession allemande vient contredire plus haut ce que tu disais sur la contre attaque gagnante. Et deuxio ce Brésil là et cette équipe de France là n'aiment absolument pas avoir la balle, ce sont deux véritables équipes de contre.

Posté(e)

74 vs 86-90

 

Si comme je le pense les Pays-Bas atteignent la finale, ça sera quand même une grosse mise au point du football européen après les errements du premier tour.

 

Et une chance aussi pour le Brésil: battre l'Argentine pour la troisième place serait une occasion de redorer un peu leur blason devant leur public. Avec aussi le risque de boire le calice jusqu'à la lie :ninja:

 Je vois bien la scène avec le Messi, et 12 brésiliens (Scolari inclus) qui trinquent.  Amen :ninja:

Posté(e)

Bon primo ce constat de la possession allemande vient contredire plus haut ce que tu disais sur la contre attaque gagnante. Et deuxio ce Brésil là et cette équipe de France là n'aiment absolument pas avoir la balle, ce sont deux véritables équipes de contre.

 

Ah mais si c'est ça qui te chiffonne, la mise au point s'impose !!! Les stats de possession le confirment : non, en effet, le contre n'est pas l'arme fatale de la CDM. Et la possession non plus. Voilà pourquoi je parlais de "bilan contrasté" ;) . 

 

Et justement, le Brésil et la France sont parmi les équipes les plus difficiles à caractériser de ce Mondial. Pour moi, le Brésil aime jouer long mais pas nécessairement contrer ; il reste que dégager un "style de jeu" pour cette équipe est compliqué. La France est un peu dans le même cas : le cul entre deux chaises. Son problème vient d'abord de ce que Benzema n'est ni un avant-centre de contre (pas assez puissant), ni un attaquant de pressing haut (trop fainéant) ni un avant centre de possession (pas assez pesant). Giroud n'est lui qu'avant centre de possession. Si DD avait assumé l'identité contreuse de l'EDF, il aurait titularisé Rémy en pointe, ce qu'il n'a jamais envisagé.

 

L'EDF a été conçue pour être une équipe de pressing (haut). Mais elle n'a pu l'être que durant deux matches. Quand l'EDF n'a plus eu les jambes pour assumer cette identité de jeu, elle s'est avérée être aussi peu à l'aise avec la balle (Allemagne) que sans (Nigéria)...

Posté(e)

Ah mais si c'est ça qui te chiffonne, la mise au point s'impose !!! Les stats de possession le confirment : non, en effet, le contre n'est pas l'arme fatale de la CDM. Et la possession non plus. Voilà pourquoi je parlais de "bilan contrasté" ;) . 

 

Et justement, le Brésil et la France sont parmi les équipes les plus difficiles à caractériser de ce Mondial. Pour moi, le Brésil aime jouer long mais pas nécessairement contrer ; il reste que dégager un "style de jeu" pour cette équipe est compliqué. La France est un peu dans le même cas : le cul entre deux chaises. Son problème vient d'abord de ce que Benzema n'est ni un avant-centre de contre (pas assez puissant), ni un attaquant de pressing haut (trop fainéant) ni un avant centre de possession (pas assez pesant). Giroud n'est lui qu'avant centre de possession. Si DD avait assumé l'identité contreuse de l'EDF, il aurait titularisé Rémy en pointe, ce qu'il n'a jamais envisagé.

 

L'EDF a été conçue pour être une équipe de pressing (haut). Mais elle n'a pu l'être que durant deux matches. Quand l'EDF n'a plus eu les jambes pour assumer cette identité de jeu, elle s'est avérée être aussi peu à l'aise avec la balle (Allemagne) que sans (Nigéria)...

 

Toujours pas d'accord.

 

Peu importe on verra probablement ce soir tout sauf du contre et je suis certain que contrairement à ce que tu suggérais tout à l'heure les deux équipes seront très soucieuses de la conservation du ballon. 

Posté(e)

 

Bref on en arrive à la conclusion:

- Les équipes présumées plus faibles laissent le jeu aux équipes présumées plus fortes. 

- Les équipes qui mènent au score se montrent plus prudentes.

- Les équipes menées au score jouent un peu plus pour essayer de revenir au score.

 

:thumb:

 

J'ai aussi fait quelques autres constatations sur cette Coupe du Monde:

 

- les équipes qui ont passé le premier tour ont tous joué un 1/8e de finale (et la moitié un 1/4 de finale)

- le futur gagnant sera soit l'Allemagne, soit les Pays-Bas soit l'Argentine.

- les équipes ayant mis le ballon au fond des filets adverses plus que l'adversaire ont toujours gagné le match.

- les équipes non qualifiées pour la Coupe du Monde n'ont pas participé à la phase de poules.

- lorsqu'un équipe est menée, elle réussit systématiquement sa première passe ensuite, on appelle cela un "engagement"

- lorsque le ballon sort des limites du terrain, il est systématiquement remis en jeu par une balle arrêtée

- si un joueur donne un bon ballon à son attaquant, il y a plus de chance que celui-ci marque que sur un dégagement en touche du gardien

- les arbitres n'ont pas essayé une seule fois de marquer des buts, peu importe la physionomie des matchs

- plus il y a de spectateurs, plus le stade est plein

- plus les matchs passent, plus on se rapproche de la fin de la Coupe du Monde

- A ce stade, il est impossible que le FC Barcelone remporte la Coupe, et ça c'est bien.

Posté(e)

 

- les équipes ayant mis le ballon au fond des filets adverses plus que l'adversaire ont toujours gagné le match.

 

FAUX!

 

ahah! pris à ton propre piège!

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