TMoreau Posté(e) 8 juillet 2015 Posté(e) 8 juillet 2015 (modifié) Citation Il était un des plus prometteurs du centre de formation du TFC, mais a dérapé (bagarre avec un autre jeune). Kevin Rodrigues a quitté Toulouse il y a deux ans, alors qu'il avait disputé deux matchs de Ligue 1 à 20 ans. Après un passage sans succès à Dijon, Rodrigues a retrouvé le sourire : il vient de s'engager pour deux saisons avec... la Real Sociedad. Titulaire d'un contrat pro, Rodrigues devra d'abord s'affirmer avec la réserve, avant de pouvoir espérer évoluer en Liga. http://www.lesviolets.com/actu/un-ancien-jeune-du-tfc-signe-a-la-real-sociedad,31361.html Modifié 4 juin 2019 par Modérateur Citer
zerocool Posté(e) 27 février 2017 Posté(e) 27 février 2017 Il a surtout joué contre le Real en championnat avec l'équipe A (au poste d'arrière gauche !) Citer
zerocool Posté(e) 1 mars 2017 Posté(e) 1 mars 2017 Tiens, d'ailleurs, il a prolongé. http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Real-sociedad-kevin-rodrigues-prolonge-jusqu-en-2020/782086 Citer
ResetBulshit Posté(e) 1 mars 2017 Posté(e) 1 mars 2017 Merci, super pour lui, j'ai encore beaucoup de regrets qu'on lui ait pas laissé une dernière chance. Citer
hmg Posté(e) 28 mars 2017 Posté(e) 28 mars 2017 Y'a un article sur lui sur le site de l'équipe aujourd'hui mais je suis pas abonné: http://www.lequipe.fr/Football/Article/Kevin-rodrigues-l-oublie-de-la-generation-rabiot/787509 Citer
marco Posté(e) 30 mars 2017 Posté(e) 30 mars 2017 (modifié) Kevin Rodrigues, l'oublié de la génération Rabiot Vice-champion d'Europe avec les U19 en 2013, le Franco-portugais Kevin Rodrigues est sorti des radars avant de se relancer à la Real Sociedad. Le Basque a récemment découvert la Liga contre le Real Madrid, signé son premier contrat pro et est désormais convoqué avec les Espoirs du Portugal. Portrait. Le 1er août 2013, l'équipe de France des moins de 19 ans devenait vice-championne d'Europe en Lituanie. Au milieu des Rabiot, Laporte, Benzia et Martial, Kevin Rodrigues est dans la place. Milieu gauche, il est rapide, technique et remplace d'ailleurs le Mancunien à la 56e minute de la finale. Ces Bleuets d'alors évoluent aujourd'hui dans de grands clubs. Sauf Rodrigues, resté sur le bord de la route. Le Bayonnais va traverser dans l'anonymat des années de galère. A deux reprises, il perd pied et manquera de tout abandonner. Printemps 2014, il vient d'avoir 20 ans et se prend une énorme gifle. Son club formateur, le Toulouse FC, ne le conserve pas. Il y a grimpé tous les échelons (U17, U19) et y a découvert la Ligue 1 sous les ordres d'Alain Casanova (2 matches entre mai 2012 et juin 2013). La concurrence est rude, les tauliers s'appellent alors Franck Tabanou et Adrien Regattin. Retour à la case départ, chez ses parents à Bayonne. Le jeune joueur broie du noir, persuadé qu'il n'est pas fait pour le foot. «J'avais le moral plus bas que terre de ne pas avoir réussi alors que j'avais pourtant fait des matches en Ligue 1, raconte-t-il. Je me disais que le foot c'était fini pour moi. J'étais dégouté.» C'est alors qu'Eric Olhats, l'homme qui a découvert Antoine Griezmann, fait son apparition. «Je l'ai appelé pour voir, se remémore le recruteur de la Real Sociedad. Il était au fond du trou, totalement à la dérive. Il voulait arrêter sa carrière.» Olhats, qui est le seul à croire en lui, se déplace chez ses parents et le convainc de ne pas lâcher. «Il avait pris du poids et était hors conditions», ajoute le scout, qui avait un oeil sur lui depuis longtemps. «Il m'a dit qu'il croyait en moi et qu'il avait vu mes matches avec Toulouse. Il m'a proposé de m'entraîner avec lui pour que je me remette en forme physiquement. Il m'a redonné l'envie.» En juillet, alors que tous les pros sont en pleine préparation, Rodrigues transpire avec Olhats à la baguette au centre d'entraînement de la Real Sociedad. Pendant trois semaines, les deux hommes travaillent avec acharnement. Au menu, beaucoup de physique et un peu de technique. «KR» reprend goût au foot et à l'effort. Remis en selle, il passe des essais au Havre et à Bilbao. Mais c'est à Dijon en L2 qu'il atterrit pour une saison (2014-2015). Il s'entraîne avec le groupe pro. «J'étais bien remotivé de renouer avec le milieu pro.» Sauf qu'Olivier Dall'Oglio, l'entraîneur, lui préfère Romain Amalfitano et Jérémie Bela. Il ne jouera que deux matches de Championnat. Fin, au goût amer, de l'aventure bourguignonne. Retour du spleen : «J'étais de nouveau perdu, je ne savais pas quoi faire.» Là encore, la bonne fée Olhats ne lâche pas son protégé et lui propose de rejoindre la réserve de la Real Sociedad. Le joueur ne réfléchit pas et saute sur l'occasion. «J'ai immédiatement eu conscience que c'était ma dernière chance.» Il démarre la saison 2015-2016 sur le banc. Imanol Alguacil, le coach de la réserve, le repositionne latéral gauche après l'avoir essayé à ce poste au cours d'un match où il l'a vu délivrer une passe décisive. C'est le déclic. Rodrigues enchaîne les matches et devient indéboulonnable. « Moi je voulais avoir du temps de jeu, peu importe le poste», assure le joueur. Il n'a plus bougé de son couloir et a adopté ce poste de latéral gauche, qui sublime ses qualités de vitesse et sa technique fine. Des débuts face au Real Madrid Après une saison pleine, le Basque a commencé en septembre dernier à régulièrement intégrer le groupe pro. L'histoire s'emballe à nouveau. La fédération portugaise l'approche et il se voit convoqué en novembre chez les Espoirs de la Seleção. «Là encore, je n'ai pas hésité», lâche-t-il. Mais comme il a un vécu avec l'équipe de France U19, sa situation est à ce moment bloquée. Il est dans le groupe mais ne peut pas entrer en jeu. Le 29 janvier dernier, il est titulaire pour la première fois avec la Real, l'habituel titulaire Yuri Berchiche étant forfait. Le baptême a lieu à Santiago-Bernabeu, le sanctuaire du grand Real Madrid. Une sacrée première. «Quand j'ai pénétré dans le stade j'étais un peu comme sur une autre planète. C'était impressionnant.» Au marquage, il se coltine Lucas Vasquez. Lors du premier duel, il se fait enrhumer. «Je me suis dit que si c'est comme ça tout le match ça allait être l'enfer.» Mais il se décomplexe, prend confiance et finit par crever l'écran. Ses équipiers et tout le staff le félicitent. «Je n'oublierai jamais ce match», dit-il malgré la nette défaite (0-3). Sa personnalité aussi détonne. Kevin Rodrigues est au premier abord un garçon peu expansif. « Il est discret et effacé, confirme Eric Olhats. Mais c'est un compétiteur hors norme, un vrai combattant. Une sorte de docteur Jekyll et Mr. Hyde.» Plus que jamais emballée, la Fédération portugaise a fait le nécessaire pour récupérer ce bi-national. Elle l'a de nouveau convoqué pour les deux prochains matches amicaux des Espoirs contre la Norvège à Estoril le 24 mars (il a joué 84 minutes) et en Allemagne ce mardi 28 mars (victoire du Portugal 1-0). Ses parents, tous deux originaires d'une petite ville proche de Porto, sont évidemment «très fiers» de voir leur fils appelé en sélection. Surtout après un parcours aussi tortueux. «Kevin a bouffé de la merde, confie Olhats. Il est revanchard et s'éclate à son poste.» Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, il vient (enfin) de signer son premier contrat pro avec la Real, avec lequel il est désormais engagé jusqu'en 2020. «C'était au moment de mon anniversaire (23 ans) et ce fut pour moi le plus beau cadeau du monde.» Cette fois, la carrière du Bayonnais est bel et bien lancée. Modifié 30 mars 2017 par marco Citer
Ekelund Posté(e) 31 mars 2017 Posté(e) 31 mars 2017 c'est con on aurait besoin d'un latéral gauche Citer
3noze3 Posté(e) 31 mars 2017 Posté(e) 31 mars 2017 Rodrigues, Casa ... C'est la journée de la gifle ? Citer
Le_saint Posté(e) 1 avril 2017 Posté(e) 1 avril 2017 "Printemps 2014, il vient d'avoir 20 ans et se prend une énorme gifle." Tiens ?... j'avais cru comprendre que c'était plutôt lui qui l'avait donnée. Citer
JbOsis Posté(e) 2 avril 2017 Posté(e) 2 avril 2017 Il y a 10 heures, shamanik a dit : Euh ? Tu confonds pas avec Kevin Constant par hasard ? non, Rodrigues a bien eu un problème au centre et n'a plus joué ensuite. http://www.lesviolets.com/actu/rodrigues-/-tfc-c-est-presque-termine,25484.html Citer
Le_saint Posté(e) 3 avril 2017 Posté(e) 3 avril 2017 Le 02/04/2017 à 17:23, shamanik a dit : Ok merci, j'avais complètement oublié. T'inquiètes t'es pas le seul. Quand on lit les commentaires sur la plupart des articles parus ces jours derniers, il y a toujours quelques vedettes pour critiquer le club et surtout Casa qui est soi disant un entraineur formateur qui fait confiance aux jeunes mais qui n'a pas été foutu de détecter le potentiel de ce futur crack qu'est Rodrigues. A cause de cette quiche d'entraineur c'est les portugais qui vont en profiter alors qu'il aurai pu faire les beaux jours de l'équipe de France. Y'a vraiment des coups de boule qui se perdent ! Citer
31occitan Posté(e) 17 septembre 2017 Posté(e) 17 septembre 2017 Titulaire ce soir comme latéral gauche contre le real avec la real sociedad Citer
Rémi Loret Posté(e) 20 novembre 2018 Posté(e) 20 novembre 2018 Titulaire ce soir avec le Portugal vs la Pologne, match sur l'Equipe 21 1 Citer
Doberman Posté(e) 3 septembre 2019 Posté(e) 3 septembre 2019 https://www.cdleganes.com/noticia/el-c-d-leganes-completa-su-carril-izquierdo-con-el-internacional-portugues-kevin-rodrigues Citer
Zitoun Posté(e) 3 septembre 2019 Posté(e) 3 septembre 2019 Pas mal le résumé. Et belle carrière : début en Liga à Bernabeu et 1er but à la maison toujours contre le Réal. Ça doit laisser de beaux souvenirs. Citer
ZeStump Posté(e) 3 octobre 2020 Posté(e) 3 octobre 2020 Enorme à Valladolid avec Eibar, et buteur en fin partie !! Cela vient après un bon match la semaine passée face à Bilbao. Gros début de saison de sa part. 1 Citer
arnahud Posté(e) 10 août 2022 Posté(e) 10 août 2022 J’aime beaucoup Mario Balotelli donc je suis en ce moment l’Adana Demirspor (j’ai d’ailleurs la chance d’avoir son maillot porté en championnat là bas contre Antalya) et cette semaine en regardant le roster qui commence la saison j’ai pu m’apercevoir que Kevin Rodrigues avait signé là bas libre et qu’il avait été titulaire en première journée. Mine de rien c’est un parcours plus qu’honorable pour ce garçon issu de notre centre de formation et notre autre basque après Pantxi Sirieix (il est né à Bayonne). Content pour lui même si on était un peu plus dans le prestige en Espagne et qu’il semblait avoir une cote raisonnable . J’espère qu’il retrouvera la sélection portugaise. Citer
Messages recommandés
Join the conversation
You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.