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Ligue 1 en général


Messages recommandés

à l’instant, dondiego a dit :

C’est insupportable à écouter. :grin: 

Clairement il est mauvais de chez mauvais :shock:

Il n'est tout simplement pas au niveau je comprends mieux pourquoi il s'exprime si peu publiquement, en fait il doit savoir qu'il est nul:grin:

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Il y a 13 heures, CAHORS a dit :

Sinon il est si fort Ekitike?

Le gars partirait pour 45 avec bonus:shock: Il a combien de match en L1...

En tout cas Reims va pouvoir recruter VDB:ninja:

Oui pour moi ce mec respire la classe à chacun de ses touches de balle. ce qui est déprimant, c'est qu'il parte pour Chateauneuf...

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il y a 8 minutes, Louvin a dit :

Oui pour moi ce mec respire la classe à chacun de ses touches de balle. ce qui est déprimant, c'est qu'il parte pour Chateauneuf...

Pour le moment, même s'ils ont tendance à surpayer tout le monde, ils font plutôt un bon recrutement. Bruno Guimaraes, Dan Burn qui est du coin, Eddie Howe l'entraîneur...

Modifié par Vistule
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Newcastle, il me semble qu'ils ont été rachetés par un très gros portefeuille à l'intersaison. De mémoire ils étaient relégables, ont mis des liasses sur la table pour acheter des joueurs, et ont fini 11e 

J'ai lu qu'il proposaient à l'intersaison 35M€ (+% revente ?) et qu'aujourdhui c'est 35M€ + 10M€ de bonus + 15% revente. Belle plus-value

 

 

Sinon, Lacazette de retour à l'OL. 

Modifié par PatMan
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il y a 5 minutes, Asha31 a dit :

C'était écrit 👍

Quelle bande d incapables corrompus à la ligue ! Approuver ce projet de reprise l'année dernière avec ses affaires en cours et ses précédents mais faut vraiment être con 

Modifié par allo
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Il y a 22 heures, Asha31 a dit :

Une nouvelle réunion de travail en perspective, avec un juge cette fois-ci, qui va s'avérer encore une fois constructive, j'en suis sûr -_-

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Girondins - Le club attend de ses créanciers qu’ils renoncent temporairement à 20 des 50 millions d’euros de dette afin de faciliter le passage devant la DNCG mardi prochain.

https://www.sudouest.fr/sport/girondins-de-bordeaux-les-discussions-se-poursuivent-avec-fortress-et-king-street-aucun-accord-trouve-11236041.php

https://maligue2.fr/2022/06/10/bordeaux-le-club-demande-a-ses-creanciers-de-renoncer-a-20-millions-de-dettes/

L’objectif est de trouver comment remettre les capitaux propres du club (actuellement entre -40 et -45 millions d’euros) à zéro, ou du moins les améliorer de manière très significative, afin d’obtenir le feu vert de l’instance pour être engagé en Ligue 2 la saison prochaine.

De son côté la holding Jogo Bonito de Gérard Lopez devrait injecter 10 millions d’euros, une information révélée initialement par 20 Minutes. Le club va sans doute devoir vendre ses éléments les mieux cotés avant la fin du mois de juin et son potentiel passage en appel devant la commission de la DNCG.

 

🤤

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Il y a 1 heure, PatMan a dit :

Girondins - Le club attend de ses créanciers qu’ils renoncent temporairement à 20 des 50 millions d’euros de dette afin de faciliter le passage devant la DNCG mardi prochain.

https://www.sudouest.fr/sport/girondins-de-bordeaux-les-discussions-se-poursuivent-avec-fortress-et-king-street-aucun-accord-trouve-11236041.php

https://maligue2.fr/2022/06/10/bordeaux-le-club-demande-a-ses-creanciers-de-renoncer-a-20-millions-de-dettes/

L’objectif est de trouver comment remettre les capitaux propres du club (actuellement entre -40 et -45 millions d’euros) à zéro, ou du moins les améliorer de manière très significative, afin d’obtenir le feu vert de l’instance pour être engagé en Ligue 2 la saison prochaine.

De son côté la holding Jogo Bonito de Gérard Lopez devrait injecter 10 millions d’euros, une information révélée initialement par 20 Minutes. Le club va sans doute devoir vendre ses éléments les mieux cotés avant la fin du mois de juin et son potentiel passage en appel devant la commission de la DNCG.

 

🤤

Jusqu'à la prochaine fois c'est toujours pareille avec Lopez.

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Le voilà

 

Dans le rétroviseur du jeune et tout frais international espagnol, une berline allemande noire. La même que la veille. Et l'avant-veille. Fernando Torres vient de fêter ses 20 ans, ne se doute de rien, mais cela fait bien trois jours qu'il est pris en filature par une sorte d'agent secret venu de Londres. Et c'est le Tottenham Hotspur Football Club qui emploie notre apprenti espion.

 
 

Le but de la mission est simple : s'assurer que le nouveau prince de la capitale espagnole est quelqu'un de fiable. La suite, c'est celui qui aura marqué le buteur à la culotte une semaine durant qui la raconte : « À l'époque, les Spurs recherchaient un cador, l'attaquant star, résume Antonio Salamanca. De mon côté, j'étais en charge de l'Espagne. Mon choix numéro un, c'était Torres. Je me suis donc rendu à Madrid pour le traquer, pour savoir comment il menait sa vie. Le club entendait investir une grosse somme, il ne fallait pas se tromper. »

À ce moment-là, El Niño (le gamin) porte déjà le brassard de capitaine et ce ne sont pas ses capacités technico-tactiques qui font débat. C'est un détail - ou pas - qui a fait tiquer Salamanca. Pourquoi ce jeune homme n'arbore-t-il jamais la même coiffure d'un match à l'autre ? « Au départ, on peut prendre ça comme de l'arrogance, expose Salamanca. Finalement, je découvre qu'un ami d'enfance de Fernando est coiffeur et que c'est plus un geste altruiste, pour faire plaisir à son pote, qu'un excès de narcissisme. Voilà pourquoi c'est important de se renseigner, d'aller au-delà du ballon. »

Les scouts cherchent désormais à tout savoir sur les traits de personnalité du joueur. (Laura Acquaviva)
 
Les scouts cherchent désormais à tout savoir sur les traits de personnalité du joueur. (Laura Acquaviva)

Les Spurs finiront par jeter leur dévolu sur Dimitar Berbatov, mais l'anecdote dit assez de la place prise, depuis le début du siècle, par les considérations psychologiques dans les processus de recrutement des meilleures écuries européennes. Quasiment seize années se sont écoulées depuis la signature du Bulgare dans le nord de Londres (Torres choisira Liverpool un an plus tard) et la tendance n'a fait que s'accroître. Au moins chez les clubs dont on aime à dire qu'ils « travaillent bien ».

Des fouilles poussées sur Instagram, Facebook...

« La différence entre un département recrutement de top niveau et un département recrutement classique se situe désormais ici, résume Benjamin Ehresmann, chef du recrutement au sein du groupe Red Bull entre 2013 et 2019. Le second n'évalue que le talent et le potentiel quand le premier s'attarde également sur la mentalité et la personnalité du joueur visé. La clé, c'est d'obtenir un tableau complet. État d'esprit, rapports aux autres, passé... » Jusqu'où cela peut-il aller ?

À condition que l'on ne dévoile pas son identité, un recruteur du big four britannique accepte de livrer une partie de sa recette. « Bien sûr que je passe du temps sur les réseaux sociaux du joueur, expose-t-il. Abonnés, abonnements, stories, je vais tout regarder... Vous savez comme moi à quel point les sorties et/ou les filles peuvent avoir un impact sur le développement d'un jeune qui commence à gagner beaucoup d'argent. Si je vois qu'il passe son temps à liker des photos de jeunes femmes différentes chaque semaine, ça va me mettre en alerte. » Des doubles-clics aux fréquentations, les dénicheurs de talents entendent donc désormais tout checker.

« La différence entre un département recrutement de top niveau et un département classique se situe ici »

Benjamin Ehresmann, ex-recruteur du groupe Red Bull

 
 
 

Selon Paulo Noga, le boss du recrutement de l'académie du Sporting Portugal, il s'agirait simplement de vivre avec son temps. « Si le garçon est tout en haut de la liste de nos priorités, on va vraiment chercher à tout savoir, explique celui qui a également accompagné Antero Henrique deux ans durant au PSG. On va regarder Facebook, Instagram, etc... Et ainsi apprendre plein de choses. Aujourd'hui, tous les enfants veulent avoir un "gros" Insta et on ne va pas aller contre ça. On va plutôt chercher à comprendre comment ils se servent de cette application et ce que ça dit d'eux. »

Steve Walsh, ex chef scout de Leicester à l'origine des arrivées de Riyad Mahrez, N'Golo Kanté et Jamie Vardy, tempère et invite, lui, à la prudence sur le sujet. « Est-ce que vous pouvez reprocher à un gamin quelque chose qu'il a posté lorsqu'il avait 14 ans ? À cet âge-là, vous ne faisiez pas d'erreur ? » C'est, en tout cas, ce qui a poussé La Corogne à oublier, en 2015, la piste Julio Rey, promesse de l'époque. Le personnel du Deportivo était tombé sur son compte Twitter et y avait trouvé un post insultant à l'égard du club. Transfert avorté.

Le réseau tentaculaire du Real

Le travail des dénicheurs de talents ne se résume toutefois pas à écumer des pages et des pages sur internet. La vraie vie compte au moins autant. Tout renseignement est bon à prendre. Du journaliste local qui scrute les divisions amateurs aux directeurs d'académie en passant par les agents ou les chauffeurs de taxis (« Si vous montez et que vous entendez l'After Foot en fond sonore, c'est bon signe, vous allez peut-être apprendre deux trois trucs sur les joueurs de la ville », sourit un recruteur), tout le monde est susceptible d'apporter un complément d'information. Avec un impératif : recouper les infos. « Concernant cette partie du job, nos métiers se ressemblent, précise un scout italien. Quand vous cherchez à avoir une bonne information ou à écrire un bon papier, vous appelez un tas de gens, non ? Bah nous, c'est pareil. »

L'activité des jeunes joueurs sur les réseaux sociaux est scrutée avec attention. « Si je vois qu'il passe son temps à liker des photos de jeunes femmes différentes chaque semaine, ça va me mettre en alerte », raconte un recruteur du big four britannique. (Laura Acquaviva)
 
L'activité des jeunes joueurs sur les réseaux sociaux est scrutée avec attention. « Si je vois qu'il passe son temps à liker des photos de jeunes femmes différentes chaque semaine, ça va me mettre en alerte », raconte un recruteur du big four britannique. (Laura Acquaviva)

Dans le registre, le Real et son réseau tentaculaire ne sont pas en reste. Les Merengues sont notamment attentifs à ce que leurs cibles font de leur argent. En passe de signer Diego Tristan au début des années 2000, le club madrilène avait ainsi subitement fait volte-face en apprenant que le buteur espagnol liquidait l'intégralité de ses salaires au casino. Inversement, ce sont l'état d'esprit et l'entourage de Federico Valverde, unanimement salués par les émissaires madrilènes sur le pont en 2016, qui ont fini de convaincre l'état-major madrilène de débourser cinq millions d'euros pour s'attacher les services de l'Uruguayen de 18 ans à l'époque.

En plus de son abattage (déjà) et de sa clairvoyance, les recruteurs du Real avaient mis en avant son caractère et l'environnement dans lequel il baignait. Luis Ferrer, ancienne figure du recrutement du Paris Saint-Germain, parle, lui, de « check-up complet ». « Imagine-t-on se passer de la visite médicale avant une signature ? poursuit celui qui a notamment joué un rôle clé dans les arrivées de Kylian Mbappé ou de Giovani Lo Celso dans la capitale. C'est le même principe mais concernant l'extra-sportif... »

Les petits déjeuners de l'Atalanta

Gérard Bonneau, découvreur de Karim Benzema et patron du recrutement des jeunes de l'OL une quinzaine d'années, s'est, lui, toujours concentré sur une seule chose : les intérêts communs. « Il faut obtenir les informations qui vont vous permettre de savoir si ça peut matcher entre toutes les parties. La qualité que je recherche en priorité, c'est la capacité du jeune et de ses conseillers à s'inscrire dans le projet du club. »

C'est cette analyse qui a poussé certaines grosses écuries à faire machine arrière dans le dossier Han-Noah Massengo à l'été 2019, l'ancienne pépite de l'AS Monaco rejoignant finalement... Bristol, en Championship. De l'avis de plusieurs scouts, le milieu est désormais très bien entouré mais certains intermédiaires lui auraient, à l'époque, causé du tort. Slawomir Czarniecki, qui a couvé Kai Havertz à Leverkusen et qui est, depuis, devenu coordinateur sportif du Bayer, poursuit : « On recrute des humains avant de recruter des joueurs. Cela est d'autant plus vrai pour des clubs comme le nôtre, qui achètent beaucoup de jeunes. Nous avons besoin de découvrir des gars capables de mettre en place les choses nécessaires à leurs progrès. Est-ce que l'on a affaire à un joueur qui a la volonté d'apprendre, qui aura l'humilité de vouloir progresser ? C'est ça que l'on tente de savoir. »

« Est-ce que vous pouvez reprocher à un gamin quelque chose qu'il a posté lorsqu'il avait 14 ans ? »

Steve Walsh, ex chef scout de Leicester

 
 
 

De ce point de vue-là, les rencontres avec la « target » s'avèrent souvent déterminantes. Par Zoom, d'abord, puis dans la vraie vie, à l'occasion d'une visite des installations, par exemple. À ce moment-là et alors même que les joueurs n'en sont pas toujours conscients, tout est scruté (« Il suffit parfois de trois secondes », dixit Walsh).

Chacun a ses méthodes : l'Atalanta aime par exemple organiser des petits-déjeuners avec la potentielle recrue quand le groupe Red Bull accorde une importance capitale au savoir-vivre. Au RB Salzbourg, tout le monde a par exemple été rassuré de voir Erling Haaland se comporter poliment alors qu'il avait (déjà) toute l'Europe à ses pieds. Antonio Salamanca a, lui, souvent poussé le concept encore plus loin.

L'entourage ou les propos d'un joueur peuvent parfois causer l'annulation d'un transfert. « On recrute des humains avant de recruter des joueurs », rappelle Slawomir Czarniecki (Laura Acquaviva)
 
L'entourage ou les propos d'un joueur peuvent parfois causer l'annulation d'un transfert. « On recrute des humains avant de recruter des joueurs », rappelle Slawomir Czarniecki (Laura Acquaviva)

« J'ai déjà abandonné la piste d'un joueur après m'être entretenu avec lui en présence de sa femme. J'aime bien rencontrer le gars et une personne de son entourage, son épouse de préférence s'il est marié. On discute. Madame n'est pas disponible le jour où on a prévu de se voir ? On repousse. Tu peux parfaitement oublier un bon joueur car tu sens que l'entourage n'est pas sain... »

Luis Ferrer, coutumier des longs voyages, va dans le même sens et parle de Lo Celso pour illustrer combien tout cela peut compter : « Je suis parti les rencontrer chez eux, à Rosario (Argentine). Le papa m'a montré les six passeports, argentins et italiens. Tout le monde en avait un dans la famille (le joueur possédait donc la double nationalité, ce qui permettait au PSG de ne pas faire augmenter son quota d'extra-communautaires). Le lendemain, on a passé du temps ensemble autour d'un asado. L'idée, c'était de tenter de savoir s'il avait la mentalité, l'éducation pour aller en Europe. Tout était rassurant. Et les Lo Celso n'avaient qu'un rêve : venir ici. »

Le « family care » du PSG

« Tout dépend de l'âge du mec que vous avez repéré, explique cependant Gérard Bonneau. Avait-il toutes les cartes à 13 ou 14 ans ? On sait qu'on va avoir quelques années pour travailler une fois qu'il sera dans la nouvelle structure. Est-ce que ça ne vaut pas le coup d'essayer ? À 25 ans, oui, vous pouvez sûrement ne pas prendre un mec sur ces critères de comportement ou de background. Avant, je ne suis pas sûr... » Parce qu'avant, il est encore temps d'agir. Voilà pourquoi le groupe Red Bull emploie des « integration officers » et pourquoi le PSG a créé, sous l'impulsion de Ferrer, un service dénommé « family care ».

« La différence entre un département recrutement de top niveau et un département classique se situe ici »

Antonio Salamanca, ex recruteur de Tottenham et Liverpool

 
 
 

La fiche de poste est simple : faciliter la vie des recrues et de leurs proches (« Vous recommandez le restaurant qui va leur rappeler leurs origines, vous indiquez les endroits de la ville qu'il vaut mieux éviter », explique un connaisseur) et s'assurer qu'elles ne déraillent pas à la première contrariété ou tentation venues. « Certains voient ça comme une dépense superflue mais c'est un bon complément du scouting », assure Benjamin Ehresmann. Au-delà de cet accompagnement qu'il estime - comme beaucoup de ses confrères - fondamental, cette figure du recrutement aime à citer l'exemple Schalke 04 comme celui à ne pas suivre.

Du point de vue de l'Allemand, le club de la Ruhr, qui vient de valider sa remontée en Bundesliga, est descendu lors de la saison 2020-21 alors qu'il possédait l'un des meilleurs effectifs du pays sur le papier. La faute, selon lui, à une absence de travail sérieux concernant tout ce qui a été évoqué jusqu'ici. Cet impair ayant conduit à la composition d'un groupe aux qualités techniques et athlétiques indéniables mais inégal sur le plan mental, et donc à l'équilibre précaire.

Et le scout allemand de conclure ainsi : « Si tu n'investis que dans les joueurs, ça va, tôt ou tard, poser problème. En réalité, il ne s'agit alors même pas d'investissements mais de simples dépenses. Tu auras fait signer des éléments qui t'auront coûté de l'argent mais qui ne t'en rapporteront jamais. Et ceux-là arrivent dans ton effectif précisément parce que tu n'as pas investi, en amont, dans des gens capables de te ramener des joueurs fiables, qui ont une vraie valeur et qui font celle de ton club. » À bon entendeur, salut sportif ?

La data frappe à la porte
Le sujet du recrutement assisté par ordinateur fait débat depuis des années et les « anti » n'ont pas fini de râler. Déjà très présentes lorsque l'on s'en tient au terrain, les données pénètrent, peu à peu, le domaine extra-sportif. « Notre cellule de recrutement a accès à un tas de data ayant trait à la personnalité des recrues », confie, par exemple, Felice Mazzù, le coach de l'Union Saint-Gilloise.

Son groupe, composé de près de vingt nationalités différentes, vit très bien, fait preuve d'un esprit de corps à toute épreuve et vient de passer de la D2 belge aux barrages de la C1 en deux petites saisons. Coïncidence ? Dans le petit milieu des scouts, personne ne croit à la thèse du hasard. Et certains n'ont pas attendu que l'USG crée la surprise en Belgique pour investir ce marché. En France, Predicta Football se présente, par exemple, comme un « outil scientifique d'identification des talents pour prédire le potentiel à réussir au niveau pro ».

Ledit outil étant un test d'une quarantaine de questions censées permettre de déterminer le caractère et les ressources mentales d'un jeune joueur qui le passe. Interrogé sur la pertinence du dispositif et l'émergence d'un recrutement 3.0, un recruteur résume les choses ainsi : « Petit à petit, je me suis rendu compte que les travers des joueurs, leurs petits tics révélateurs de certains traits de caractère, je les percevais à la vidéo. Donc celui qui parvient à les centraliser de manière automatique récolte, sur trente matches, autant voire plus d'infos que via un test de personnalité. D'autant que si le mec a dix offres, il ne se cassera pas la tête à venir passer un examen dans ton club...
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