will_n°8 Posté(e) 3 février 2004 Posté(e) 3 février 2004 ok c'est parti dennis... je commence... (n'oubliez pas de mettre interprête et titre du morceau... thx... ) PEEPING TOM -Placebo- Fais attention de ne pas tomber Je dois escalader ton rempart Car tu es la seule qui me fais me sentir plus grand que tu ne l'es Je suis juste un voyeur Tout seul depuis bien trop longtemps Des problèmes avec la boisson Rien d'autre à perdre Je ne pèse rien Je suis nu Je suis déloyal Je suis effrayé Le visage qui rempli le trou A volé mon âme brisée Celle qui me fait avoir l'air de me sentir plus grand que tu ne l'es Je suis juste un voyeur Tout seul depuis bien trop longtemps Des problèmes avec la vitesse Rien d'autre à craindre Je ne pèse rien Je suis nu Je suis déloyal Je suis effrayé Je ne pèse rien Je suis nu Je suis déloyal Je suis effrayé Avec chaque pari que j'ai perdu Et avec chaque combine que j'ai laissé filer Tu es toujours la seule Qui me fais me sentir plus grand que tu ne l'es Je suis juste un voyeur Tout seul depuis bien trop longtemps Des problèmes avec la boisson Rien d'autre à perdre Je ne pèse rien Je suis nu Je suis déloyal Je suis effrayé Badhoney, qui a fait la traduction ? Attention, je frappe fort : Complainte du petit cheval blanc Le petit cheval dans le mauvais temps, qu'il avait donc du courage ! C'était un petit cheval blanc, tous derrière et lui devant. Il n'y avait jamais de beau temps dans ce pauvre paysage. Il n'y avait jamais de printemps, ni derrière ni devant. Mais toujours il était content, menant les gars du village, A travers la pluie noire des champs, tous derrière et lui devant. Sa voiture allait poursuivant sa belle petite queue sauvage. C'est alors qu'il était content, eux derrière et lui devant. Mais un jour, dans le mauvais temps, un jour qu'il était si sage, Il est mort par un éclair blanc, tous derrière et lui devant. Il est mort sans voir le beau temps, qu'il avait donc du courage ! Il est mort sans voir le printemps ni derrière ni devant. Paul FORT
Toulousiano Posté(e) 3 février 2004 Posté(e) 3 février 2004 Radiohead's Lyrics - Exit Music Lyrics Wake... from your sleep The drying of your tears Today.. we escape We escape. Pack and get dressed Before your father hears us Before.. all hell.. breaks loose. Breathe... keep breathing Don’t lose.. your nerve. Breathe... keep breathing I can’t do this.. alone. Sing us a song A song to keep us warm There’s such a chill Such a chill. You can laugh A spineless laugh We hope that your rules and wisdom choke you Now we are one In everlasting peace We hope that you choke.. that you choke We hope that you choke.. that you choke We hope that you choke.. that you choke
Toulousiano Posté(e) 3 février 2004 Posté(e) 3 février 2004 Mon morceau préféré de Radiohead!!! Très émouvant comme morceau!!
dennis Posté(e) 3 février 2004 Posté(e) 3 février 2004 je m'etais garde paulo en reserve !!! (paul fort) a noter que cette chanson a ete interpretee par brassens (!) et hugues auffray. Allez j'y vais avec un autre style : Voila les feuilles sans seve qui tombent sur le gazon voila le vent qui s'eleve et gemit dans le vallon voila l'errante hirondelle qui rase du bout de l'aile l'eau dormante des marais voila l'enfant des chaumieres qui glane sur les bruyeres le bois tombé des forets c'est alors que ma paupiere vous vit palir et mourrir tendres fruits qu'a la lumiere dieu n'a pas laisse murir! quoique jeune sur la terre je suis deja solitaire parmi ceux de ma saison et quand je dis en moi-meme "ou sont cuex que ton coeur aime ?" je regarde le gazon c'est un ami de l'enfance qu'aux jours sombres du malheur nous preta la providence pour appuyer notre coeur il n'est plus, notre ame est veuve il nous suit dans notre epreuve et nous dit avec pitie "ami, si ton ame est pleine, de ta joie ou de ta peine, qui portera la moitie ?" C'est une jeune fiancee qui, le front ceint du bandeau, n'emporta qu'une pensee de sa jeunesse au tombeau triste, helas! dans le ciel meme pour revoir celui qu'elle aime elle revient sur ses pas et lui dit "ma tombe est verte! sur cette terre deserte qu'attends tu ? Je n'y suis pas !" c'est l'ombre pale d'un pere qui mourrut en nous nommant c'est une soeur, c'est un frere qui nous devance un moment tous ceux enfin dont la vie un jour ou l'autre ravie, emporte une part de nous murmurent sous la pierre : "vous qui voyez la lumiere, de nous vous souvenez vous?" Voila les feuilles sans seve qui tombent sur le gazon voila le vent qui s'eleve et gemit dans le vallon voila l'errante hirondelle qui rase du bout de l'aile l'eau dormante des marais voila l'enfant des chaumieres qui glane sur les bruyeres le bois tombé des forets Pensée des morts, Alphonse LAMARTINE, chante par Brassens
Sergio Posté(e) 3 février 2004 Posté(e) 3 février 2004 Grand Chêne - Georges Brassens. Il vivait en dehors des chemins forestiers, Ce n'était nullement un arbre de métier, Il n'avait jamais vu l'ombre d'un bûcheron, Ce grand chêne fier sur son tronc. Il eût connu des jours filés d'or et de soie Sans ses proches voisins, les pires gens qui soient, Des roseaux mal pensant, pas même des bambous, S'amusant à le mettre à bout. Du matin jusqu'au soir ces petit rejetons, Tout juste canne à pêch', à peine mirlitons, Lui tournant tout autour chantaient in extenso, L'histoire du chêne et du roseau. Et, bien qu'il fût en bois, les chênes, c'est courant, La fable ne le laissait pas indifférent. Il advint que lassé d'être en but aux lazzi, Il se résolut à l'exil. A grand-peine il sortit ses grands pieds de son trou Et partit sans se retourner ni peu ni prou. Mais moi qui l'ai connu, je sais bien qu'il souffrit De quitter l'ingrâte patrie. A l'orée des forêts, le chêne ténébreux A lié connaissance avec deux amoureux. " Grand chêne laisse-nous sur toi graver nos noms... " Le grand chêne n'a pas dit non. Quand ils eurent épuisé leur grand sac de baisers, Quand de tant s'embrasser leurs becs furent usés, Ils ouïrent alors, en retenant des pleurs, Le chêne contant ses malheurs. " Grand chêne, viens chez nous, tu trouveras la paix, Nos roseaux savent vivre et n'ont aucun toupet, Tu feras dans nos murs un aimable séjour, Arrosé quatre fois par jour. " Cela dit, tous les trois se mettent en chemin, Chaque amoureux tenant une racine en main. Comme il semblait content ! Comme il semblait heureux ! Le chêne entre ces amoureux. Au pied de leur chaumière, ils le firent planter. Ce fut alors qu'il commença de déchanter Car en fait d'arrosage, il n'eut rien que la pluie, Des chiens levant la patt' sur lui. On a pris tous ses glands pour nourrir les cochons, Avec sa belle écorce on a fait des bouchons, Chaque fois qu'un arrêt de mort était rendu, C'est lui qui héritait du pendu. Puis ces mauvaises gens, vandales accomplis, Le coupèrent en quatre et s'en firent un lit, Et l'horrible mégère ayant des tas d'amants, Il vieillit prématurément. Un triste jour, enfin, ce couple sans aveu Le passa par la hache et le mit dans le feu. Comme du bois de caisse, amère destinée ! Il périt dans la cheminée. Le curé de chez nous, petit saint besogneux, Doute que sa fumée s'élève jusqu'à Dieu. Qu'est-c' qu'il en sait le bougre, et qui donc lui a dit Qu'il y a pas d' chêne en paradis ? (bis)
dennis Posté(e) 3 février 2004 Posté(e) 3 février 2004 La priere (agonie) par le petit garcon qui meurt pres de sa mere tandis que des enafnts s'amusent au parterre et par l'oiseau blesse qui ne sait pas comment son aile tout a coup s'ensanglante et descend par la soif et la faim et le delire ardent : je vous salue, Marie ! (flagellation) par les gosses battus par l'ivrogne qui rentre, par l'ane qui recoit des coups de pied au ventre et par l'humiliation de l'innocent chatié par la vierge vendue, qu'on a deshabille par le fils dont la mere a ete insultee : je vous salue, Marie ! (portement de croix) par la vieille qui trebuchant sous trop de poids, s'ecrie "mon dieu!", par le malheureux dont les bras, ne purent s'appuyer sur une amour humaine comme la croix du fils sur simon de Cyrene par le chaval tombe, sous le chariot qu'il traine je vous salue, Marie ! (crucifiement) Par les quatres horizons qui crucifient le monde par tous ceux dont la chair se dechire ou succombe par ceux qui sont sans pieds, par ceux qui sont sans mains par le malade que l'on opere et qui geint et par le juste mis au rang des assassins : je vous salue, Marie ! (INVENTION de notre seigneur au temple) par la mere apprenant que son fils est gueri par l'oiseau rappelant l'oiseau tombe du nid par l'herbe qui a soif et recueille l'ondee par le baiser perdu par l'amour redonne et par le mendiant qui retrouve sa monnaie je vous salue, Marie. Poeme de francis Jammes chante par ................. Brassens pour l'air, pour ceux qui connaissent brassens, c'est le meme air que "il n'y a pas d'amour heureux" et pour ceux qui ne connaissent pas, ca donne ca : lalalalalalala, lalalalalalala, lalalalalalalal, lalalalalalalalala, lalalalala, lalalalalaaaaaaa
dennis Posté(e) 3 février 2004 Posté(e) 3 février 2004 bien vu, sergio ! badhoney, ce texte de beaudelaire, que je connaissais pas, il est terrible. Et en plus, coincidence, il rejoint parfaitement l'esprit de "la priere" que j'etais en train de taper. Hallucinant !
dennis Posté(e) 3 février 2004 Posté(e) 3 février 2004 se demander soudain si le monde est reel s'il est las de la forme dont elle est faite. Quelle errante folie avons nous negligemment créée ? Personne ne l'a voulu, c'est certain quelqu'un a commence, c'est sur Ou est il? Ou est il, l'etre, l'objet, quand nous avons besoin d'elle ? Ou es tu ? Dans une fleur? Etre ne pour la seule beaute et voir la tristesse quelle est cette frêle maladie ? Jim Morrison (Wilderness) je n'ai pas tape ce texte a la va-vite, jim morrison ne respectait pas les regles de la poesie (rimes, pieds,...), il estimait que les mots devaient etre ecrits comme ils arrivent. Il va a la ligne a chaque "coupure" dans ses idees. Il pouvait egalement ecrire un poeme avec un vers de 3 ou 4 lignes au milieu.
will_n°8 Posté(e) 3 février 2004 Auteur Posté(e) 3 février 2004 je m'etais garde paulo en reserve !!! (paul fort) a noter que cette chanson a ete interpretee par brassens (!) et hugues auffray. La seule version que je connais est chantée par Dorothée
dennis Posté(e) 3 février 2004 Posté(e) 3 février 2004 La seule version que je connais est chantée par Dorothée chacun ses sources !
al_thunder Posté(e) 3 février 2004 Posté(e) 3 février 2004 P'tite conne Paroles: Renaud Séchan. Musique: Renaud Séchan, Franck Langolff 1985 "Mistral Gagnant" -------------------------------------------------------------------------------- Tu m'excuseras mignonne D'avoir pas pu marcher Derrière les couronnes De tes amis branchés Parc' que ton dealer était peut-être là Parmi ces gens en pleurs Qui parlaient que de toi En regardant leur montre, En se plaignant du froid En assumant la honte De t'avoir poussée là P'tite conne tu leur en veux même pas, Tu sais que ces charognes sont bien plus morts que toi Tu fréquentais un monde, D'imbéciles mondains Où cette poudre immonde Se consomme au matin Où le fric autorise A se croire à l'abris Et de la cours d'assise Et de notre mépris Que ton triste univers Nous inspirait malin En sirotant nos bières Ou en fumant nos joins P'tite conne tu rêvais de Byzance Et c'était la Pologne jusque dans tes silences On se connaissait pas Aussi tu me pardonnes J'ai pas chialé quand t'as Cassé ta pipe d'opium J'ai pensé à l'enfer D'un téléphone qui crie Pour réveiller ta mère Au milieu de la nuit J'aurai voulu lui dire Que c'était pas ta faute Qu'à pas vouloir vieillir On meurt avant les autres P'tite conne tu voulais pas mûrir, Tu tombes avant l'automne juste avant de fleurir Et t'aurais-je connu Que ça n'eût rien changé Petit enfant perdu M'aurais-tu accepté Moi j'aime le soleil Tout autant que la pluie Et quand je me réveille {variante: Et quand le jour se lève} Et que je suis en vie C'est tout ce qui m'importe Bien plus que le bonheur Cette affaire de médiocre Et qui use le cur P'tite conne c'est oublier que toi t'étais là pour personne Et qu' personne était là Tu m'excuseras mignonne D'avoir pas pu pleurer En suivant les couronnes De tes amis branchés Parc' que ton dealer était peut-être là A respirer ces fleurs Que tu n'aimerais pas A recompter ces roses Qu'il a payé au prix De ta dernière dose Et de ton dernier cri P'tite conne aller, repose toi tout près de Morison Et pas trop loin de moi
dennis Posté(e) 3 février 2004 Posté(e) 3 février 2004 de renaud, celle la est pas mal non plus les charognards Il y a beaucoup de monde Dans la rue Pierre Charon Il est 2 heures du mat' Le braquage a foiré J'ai une balle dans le ventre Une autre dans le poumon J'ai vécu à Sarcelles J'crève aux Champs Elysés Je vois la France entière du fond de mes ténèbres Les charognards sont là la mort ne vient pas seule J'ai la connerie humaine comme oraison funèbre Le regard des curieux comme unique linceul "C'est bien fait pour ta gueule Tu n'es qu'un p'tit salaud On n'portera pas le deuil C'est bien fait pour ta peau" Le boulanger du coin a quitté ses fourneaux Pour s'en venir cracher sur mon corps déjà froid Il dit "J'suis pas raciste mais quand même les bicots Chaque fois qu'y a un sale coups ben y faut qu'y z'en soient" "Moi Monsieur j'vous signale que j'ai fait l'Indo-Chine" Dit un ancien para à quelques arrivistes Ces mecs c'est d'la racaille c'est pire que les vietmines Faut les descendre d'abord et discuter ensuite "C'est bien fait pour ta gueule Tu n'es qu'un p'tit salaud On n'portera pas le deuil C'est bien fait pour ta peau" Les zonards qui sont là vont s'faire lincher sûrement Si y continuent à dire que les flics assassinent Qu'on est un être humain même si on est truand Et que ma mise à mort n'a rien de légitime "Et s'ils prenaient ta mère comme otage ou ton frère" Dit un père bérêt basque à un jeune blouson de cuir "Et si c'était ton fils qu'était couché par terre Le nez dans sa misère" répond le jeune pour finir "C'est bien fait pour ta gueule Tu n'es qu'un p'tit salaud On n'portera pas le deuil C'est bien fait pour ta peau" Et Monsieur blanc cassis continue son délire Convaincu que déjà mon âme est chez le diable Que ma mort fût trop douce que je méritais pire J'espère bien qu'en Enfer je r'trouverai ces minables Je n'suis pas un héros j'ai eu c'que j'méritais Je ne suis pas à plaindre j'ai presque de la chance Quand je pense à mon pote qui lui n'est que blessé Y va finir ses jours à l'ombre d'une potence "C'est bien fait pour sa gueule Ce n'est qu'un p'tit salaud On n'portera pas le deuil C'est bien fait pour sa peau" Elle n'a pas 17 ans cette fille qui pleure En pensant qu'à ses pieds il y a un homme mort Qu'il soit flic ou truand elle s'en fout sa pudeur Comme ses quelques larmes me réchauffent le corps Il y a beaucoup de monde Dans la rue Pierre Charon Il est 2 heures du mat' Mon sang coule au ruisseau C'est le sang d'un voyou qui révait de millions J'ai des millions d'étoiles au fond de mon caveau J'ai des millions d'étoiles au fond de mon caveau
xywti Posté(e) 3 février 2004 Posté(e) 3 février 2004 Couplet: C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon! C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon! C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon! C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon! Refrain: C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon! C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon! C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon! C'est triste quand il n'y a ni cul ni cochon! c'est de moi et ça dure une 1/2heure... et je trouve ça super triste...
Panp Posté(e) 4 février 2004 Posté(e) 4 février 2004 allez je frappe un grand coup Brel - Fernand Dire que Fernand est mort Dire qu'il est mort Fernand Dire que je suis seul derrière Dire qu'il est seul devant Lui dans sa dernière bière Moi dans mon brouillard Lui dans son corbillard Moi dans mon désert Devant y a qu'un cheval blanc Derrière y a que moi qui pleure Dire qu' a même pas de vent Pour agiter mes fleurs Moi si j'étais l'Bon Dieu Je crois qu'j'aurais des remords Dire que maintenant il pleut Dire que Fernand est mort Dire qu'on traverse Paris Dans le tout p'tit matin Dire qu'on traverse paris Et qu'on dirait Berlin Toi, toi, toi tu sais pas Tu dors mais c'est triste à mourir D'être obligé d'partir Quand Paris dort encore Moi je crève d'envie De réveiller des gens J't'inventerai une famille Juste pour ton enterrement Et puis si j'étais l'Bon Dieu Je crois que je ne serais pas fier Je sais on fait ce qu'on peut Mais il y a la manière Tu sais je reviendrai Je reviendrai souvent Dans ce putain de champ Où tu dois te reposer L'été je ferai de l'ombre On boira du silence À la santé d'Constance Qui se fout bien d'ton ombre Et puis les adultes sont tellement cons Qu'ils nous feront bien une guerre Alors je viendrai pour de bon Dormir dans ton cimetière Et maintenant bon Dieu Tu as bien rigolé Et maintenant bon Dieu Et maintenant j'vais pleurer
Panp Posté(e) 4 février 2004 Posté(e) 4 février 2004 une autre que j'aime beaucoup sur "euch'nord" Renaud - Oscar Y v'nait du pays ou habite la pluie Où quand y a du soleil c'est un mauvais présage C'est qui va pleuvoir c'est qui va faire gris Il était chtimi jusqu'au bout des nuages L'a connu l'école que jusqu'à treize ans Après c'est la mine qui lui a fait la peau Vingt au charbon c'est un peu minant Pour goûter d'l'usine y s'est fait parigot Dans son bleu d'travail y m'faisait rêver Faut dire qu'j'étais jeune j'savais pas encore J'pensais que l'turbin c'était un bienfait Bienfait pour ma gueule surtout c'est la mort L'avait fait 36 le Front Populaire Pi deux ou trois guerres pi mai 68 Li avait la haine pour les militaires J'te raconte même c'qui pensait des flics Il était marxiste tendace Pif le chien Syndiqué à mort inscrit au parti Nous traitait d'fainéant moi et mes frangins Parc'qu'on était anars tendance patchouli Il était balaise fort comme un grand frère Les épaules plus larges que sa tête de lit Moi qui suis musclé comme un serpillière Ben de c'coté là j'tiens pas beaucoup d'lui L'avait sur l'bras gauche un super tatouage Avec un croissant d'lune et une fleur coupée La couleur s'était barrée avec l'age Il avait l'bleu pâle d'un jean d élavé Quand j'allais chez lui des foi d'temps en temps J'lui roulait ses clopes avec son tabac gris Pi j'restais des heures avec des yeux tout grands A l'écouter m'baratiner sa vie Vers soixante-cinq ans on lui a dit bonhomme T'as assez bossé repose-toi enfin L'a quittté Paname et la Rue d'Charonne Pour une p'tite baraque avec un bout d'jardin L'a usé ses reins a cassé la terre Pour planter trois pauv' salades trois carottes Y r'grettait ses potes du boul'vard Voltaire Le bistrot l'apéro et les parties d'belote Il est pas parti comme disent les poètes Y s'est pas envolé comme disent les curés Un matin d'décembre d'un cancer tout bête L'a cassé sa pipe il a calanché Y v'nait du pays où habite la pluie Où quand y a du soleil c'est un mauvais présage C'est qui va pleuvoir c'est aui va faire gris Il était chtimi jusqu'au bout des nuages Il était chtimi jusqu'au bout des nuage
NicoPaviot Posté(e) 4 février 2004 Posté(e) 4 février 2004 Fernand à deja été mise dans l'autre topic
Panp Posté(e) 4 février 2004 Posté(e) 4 février 2004 que j'ai pas lu édit: donc pour me rattraper j'en mets une autre Brel - Voir un ami pleurer Bien sûr il y a les guerres d'Irlande Et les peuplades sans musique Bien sûr tout ce manque de tendres Il n'y a plus d'Amérique Bien sûr l'argent n'a pas d'odeur Mais pas d'odeur me monte au nez Bien sûr on marche sur les fleurs Mais voir un ami pleurer! Bien sûr il y a nos défaites Et puis la mort qui est tout au bout Nos corps inclinent déjà la tête Étonnés d'être encore debout Bien sûr les femmes infidèles Et les oiseaux assassinés Bien sûr nos curs perdent leurs ailes Mais mais voir un ami pleurer! Bien sûr ces villes épuisées Par ces enfants de cinquante ans Notre impuissance à les aider Et nos amours qui ont mal aux dents Bien sûr le temps qui va trop vite Ces métro remplis de noyés La vérité qui nous évite Mais voir un ami pleurer! Bien sûr nos miroirs sont intègres Ni le courage d'être juifs Ni l'élégance d'être nègres On se croit mèche on n'est que suif Et tous ces hommes qui sont nos frères Tellement qu'on n'est plus étonnés Que par amour ils nous lacèrent Mais voir un ami pleurer!
Panp Posté(e) 4 février 2004 Posté(e) 4 février 2004 toutafé, il y est avec également Jojo et donc "les marquises", un album très "gai" donc Panpanche, :brelophile:
will_n°8 Posté(e) 21 juillet 2004 Auteur Posté(e) 21 juillet 2004 "Jed The Humanoid" Grandaddy Last night something pretty bad happened. We lost a friend. All shocked and broken. Shut down, exploded. "Jeddy 3" is what we first called him. Then it was Jed. Though Jed's system's dead. Therefore, so's Jed. We assembled him in the Kitchen. Made out of this and... Made out of that and... Whatever was at hand. When we finished Jed we were so proud. We celebrated. Congratulated. For what we'd created. Jed could run and walk, sing and talk and... Compile thoughts and... Solve lots of problems. We learned so much from him. A couple years went by an' somethin' happened. we gave jed less attention. We had new inventions. We left for conventions. Jed had found our booze and drank every drop. He fizzled and popped. He rattled and rocked. Finally he just stopped
Panp Posté(e) 21 juillet 2004 Posté(e) 21 juillet 2004 Jojo, Voici donc quelques rires Quelques vins quelques blondes J'ai plaisir à te dire Que la nuit sera longue A devenir demain Jojo, Moi je t'entends rugir Quelques chansons marines Où des Bretons devinent Que Saint-Cast doit dormir Tout au fond du brouillard Six pieds sous terre Jojo tu chantes encore Six pieds sous terre tu n'es pas mort Jojo, Ce soir comme chaque soir Nous refaisons nos guerres Tu reprends Saint-Nazaire Je refais l'Olympia Au fond du cimetière Jojo, Nous parlons en silence D'une jeunesse vieille Nous savons tous les deux Que le monde sommeille Par manque d'imprudence Six pieds sous terre Jojo tu espères encore Six pieds sous terre tu n'es pas mort Jojo, Tu me donnes en riant Des nouvelles d'en bas Je te dis mort aux cons Bien plus cons que toi Mais qui sont mieux portants Jojo, Tu sais le nom des fleurs Tu vois que mes mains tremblent Et je te sais qui pleure Pour noyer de pudeur Mes pauvres lieux communs Six pieds sous terre Jojo tu frères encore Six pieds sous terre tu n'es pas mort Jojo. Je te quitte au matin Pour de vagues besognes Parmi quelques ivrognes Des amputés du cur Qui ont trop ouvert les mains Jojo, Je ne rentre plus nulle part Je m'habille de nos rêves Orphelin jusqu'aux lèvres Mais heureux de savoir Que je te viens déjà Six pieds sous terre Jojo tu n'es pas mort Six pieds sous terre Jojo je t'aime encore.
Glem Posté(e) 21 juillet 2004 Posté(e) 21 juillet 2004 P'tite conne Paroles: Renaud Séchan. Musique: Renaud Séchan, Franck Langolff 1985 "Mistral Gagnant" -------------------------------------------------------------------------------- Tu m'excuseras mignonne D'avoir pas pu marcher Derrière les couronnes De tes amis branchés Parc' que ton dealer était peut-être là Parmi ces gens en pleurs Qui parlaient que de toi En regardant leur montre, En se plaignant du froid En assumant la honte De t'avoir poussée là P'tite conne tu leur en veux même pas, Tu sais que ces charognes sont bien plus morts que toi Tu fréquentais un monde, D'imbéciles mondains Où cette poudre immonde Se consomme au matin Où le fric autorise A se croire à l'abris Et de la cours d'assise Et de notre mépris Que ton triste univers Nous inspirait malin En sirotant nos bières Ou en fumant nos joins P'tite conne tu rêvais de Byzance Et c'était la Pologne jusque dans tes silences On se connaissait pas Aussi tu me pardonnes J'ai pas chialé quand t'as Cassé ta pipe d'opium J'ai pensé à l'enfer D'un téléphone qui crie Pour réveiller ta mère Au milieu de la nuit J'aurai voulu lui dire Que c'était pas ta faute Qu'à pas vouloir vieillir On meurt avant les autres P'tite conne tu voulais pas mûrir, Tu tombes avant l'automne juste avant de fleurir Et t'aurais-je connu Que ça n'eût rien changé Petit enfant perdu M'aurais-tu accepté Moi j'aime le soleil Tout autant que la pluie Et quand je me réveille {variante: Et quand le jour se lève} Et que je suis en vie C'est tout ce qui m'importe Bien plus que le bonheur Cette affaire de médiocre Et qui use le cur P'tite conne c'est oublier que toi t'étais là pour personne Et qu' personne était là Tu m'excuseras mignonne D'avoir pas pu pleurer En suivant les couronnes De tes amis branchés Parc' que ton dealer était peut-être là A respirer ces fleurs Que tu n'aimerais pas A recompter ces roses Qu'il a payé au prix De ta dernière dose Et de ton dernier cri P'tite conne aller, repose toi tout près de Morison Et pas trop loin de moi <{POST_SNAPBACK}> Trop belle cette chanson de Renaud, dans le même registre il y a "la blanche"
Panp Posté(e) 21 juillet 2004 Posté(e) 21 juillet 2004 putain je viens de l'écouter en plus Panpanche... <{POST_SNAPBACK}> Allez pour remonter sadhoney, un anti-dépresseur en barres: Un joyeux brouhaha, un chaleureux chahut, Nous retient autour d'une table la peau du ventre bien tendue. Les vieux finissent l'eau de vie, tandis que les jeunes mangent leur pain blanc, En chatouillant les petits qui s'étouffent en rigolant... Refrain: Les repas le dimanche midi, Comme j'sais plus qui disait... Le bonheur ça se trouve pas en lingot, Mais en p'tite monnaie! Une forte tête blonde termine sous la menace Ses minuscules dés de viande, en faisant la grimace... Il en donne un sur deux au chien...moi j'y vois clair dans son petit jeu Il me supplie du regard, alors je ferme les yeux! Le bébé en bout de table, sur sa chaise d'arbitre, Surveille d'un oeil abstrait l'arbre généalogique: Dire qu'on vénère tellement ce petit incontinent La grand-mère l'embrasse en rital...j'vous jure que c'est mieux avec l'accent! Ca me rappelle quand on était gamins, On faisait nos prières en italien... J'ai longtemps cru que Dieu était rital... Maintenant je sais qu'il est américain ! On fait des dunes de sel pour aspirer les tâches, De vin rouge renversé, et des sujets qui fâchent... Les vieux souvenirs de vacances roulent sur la nappe, les miettes de pain Les blagues plutôt grivoises slaloment entre les bouteilles de vin... La prune, la poire, la cerise, on va siroter tout le verger! Le grand-père sort les cigares...et se les faits tous taxer! Morceaux de sucre dans l'alcool...raffinement de gastronome C'est la chasse au canard dans le marc de Bourgogne!
Invité supoter Posté(e) 21 juillet 2004 Posté(e) 21 juillet 2004 ouais renaud c bien!toujours un pti pincement quand jentend c chansons Moi celle qui me flingue quand je l'entends(maintenant ca va mieux mais avant grave) c'est celle la CALI "Elle m'a dit" - Elle m'a dit - Je crois que je ne t'aime plus Elle m'a dit ça hier Ca a claqué dans l'air comme un coup de revolver Je crois que je ne t'aime plus Elle a jeté ça hier Entre le fromage et le dessert Comme mon cadravre à la mer Je crois que je ne t'aime plus Ta peau est du papier de verre sous mes doigts Je te regarde et je pleure Juste pour rien comme ça Sans raison je pleure A gros bouillons je pleure Comme devant un oignon je pleure Arrêtons là Lalala... Elle m'a dit Je crois que je ne t'aime plus relève toi relève toi Ne te mouche pas dans ma robe Pas cette fois relève toi ta n'as plus d'odeur Tes lèvres sont le marbre De la tombe de notre amour Elle m'a dit ça son sang était froid Quand je fais l'amour avec toi je pense à lui Quand je fais l'amour avec lui je ne pense plus à toi Lalala... Elle m'a dit Je crois que je ne t'aime plus Elle m'a dit ça hier Ca a pété dans l'air comme un vieux coup de tonnerre Je crois que je ne t'aime plus Je te regarde et je ne vois rien Tes pas ne laissent plus de trace à côté des miens Je ne t'en veux pas Je ne t'en veux plus Je n'ai juste plus d'incendie au fond du ventre C'est comme ça Lalala... Elle m'a dit Alors j'ai éteint la télé Mais je n'ai pas trouvé le courage Par le fenêtre de me jeter Mourir d'amour n'est plus de mon âge
Tabanas Posté(e) 21 juillet 2004 Posté(e) 21 juillet 2004 Moi c'est plutôt une chanson de Daniel Guichard qui me noue la gorge... Mon vieux Dans son vieux pardessus râpé Il s'en allait l'hiver, l'été Dans le petit matin frileux Mon vieux. Y avait qu'un dimanche par semaine Les autres jours, c'était la graine Qu'il allait gagner comme on peut Mon vieux. L'été, on allait voir la mer Tu vois c'était pas la misère C'était pas non plus l'paradis Hé oui tant pis. Dans son vieux pardessus râpé Il a pris pendant des années L'même autobus de banlieue Mon vieux. L'soir en rentrant du boulot Il s'asseyait sans dire un mot Il était du genre silencieux Mon vieux. Les dimanches étaient monotones On n'recevait jamais personne Ça n'le rendait pas malheureux Je crois, mon vieux. Dans son vieux pardessus râpé Les jours de paye quand il rentrait On l'entendait gueuler un peu Mon vieux. Nous, on connaissait la chanson Tout y passait, bourgeois, patrons, La gauche, la droite, même le bon Dieu Avec mon vieux. Chez nous y avait pas la télé C'est dehors que j'allais chercher Pendant quelques heures l'évasion Tu sais, c'est con! Dire que j'ai passé des années A côté de lui sans le r'garder On a à peine ouvert les yeux Nous deux. J'aurais pu c'était pas malin Faire avec lui un bout d'chemin Ça l'aurait p't'-êt' rendu heureux Mon vieux. Mais quand on a juste quinze ans On n'a pas le cur assez grand Pour y loger tout's ces chos's-là Tu vois. Maintenant qu'il est loin d'ici En pensant à tout ça, j'me dis "J'aim'rais bien qu'il soit près de moi" PAPA...
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