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Le Topic des Génies


Ekelund

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à l’instant, Ekelund a dit :

présentable pour nous les humains...encore une magnifique réflexion auto-centrée :rolleyes: 

pourquoi la biodiversité post-diparition de l'humain ne serait pas un Eden (non, pas Hazard flo) pour une multitudes de nouvelles espèces ?

peu importe : il faudrait des millions d'années pour voir une diversité aussi forte. A cause d'un co** NDLM insulte qui veut prendre l'avion et qui nie le problème. C'est qui qui est autocentré bordel?

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il y a 4 minutes, Facteur_Social a dit :

Mon problème, c'est que dire "il a raison", c'est ne prendre en compte qu'une partie de son propos.

c'est justement parce que je ne m'intéresse qu'à une partie du propos que je n'écris pas qu'il a raison mais qu'il n'a pas complètement tort (ou partiellement raison si tu préfères) :grin: 

désolé mais j'ai toujours eu du mal avec le manichéisme de pur principe...

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il y a 1 minute, Ekelund a dit :

c'est justement parce que je ne m'intéresse qu'à une partie du propos que je n'écris pas qu'il a raison mais qu'il n'a pas complètement tort (ou partiellement raison si tu préfères) :grin: 

désolé mais j'ai toujours eu du mal avec le manichéisme de pur principe...

mais il a complètement tort. C'est pas parce que t'as choisi d'inventer ta propre définition de ce qu'est la pollution qu'elle est vraie, hein!

il y a 3 minutes, Ekelund a dit :

 

désolé mais j'ai toujours eu du mal avec le manichéisme de pur principe...

oui, on voit bien avec ton traitement de LFI. -_- 

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il y a 15 minutes, Facteur_Social a dit :

Et moi je mets en lumière le foutage de gueule sémantique qui consiste à opposer "la vie" à "les vies" (du calme poney, on a tous pensé à un jeu de mot ici :ninja: ). 

Mon gros problème n'est pas la logique du truc. Mon problème, c'est que dire "il a raison", c'est ne prendre en compte qu'une partie de son propos. Parce que la teneur, derrière, c'est "foutez moi la paix, je prends l'avion et j'en ai rien a foutre". Ce qui est un message de merde. C'est pas dissociable du propos, l'intention.

pourtant, du coup, tout le monde en parle. Et ça met la pression sur le volet critique du métier de journaliste. Bref, ça a son utilité.

Oui effectivement, on en parle. Au-delà , socialement, cela part du postulat que le buzz médiatique sur des propos assez cons tenus par un illuminé a un effet positif sur la vision de la population- je n'en suis pas trop sur et je crains même l'inverse. Quant à Mathieu Noêl, il est aussi journaliste que moi, ce qui est une partie du problème en fait...

  • Haha 1
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Il y a 2 heures, Ekelund a dit :

pour rappel tous les produits que nous fabriquons sont issus de la chimie de notre planète, nous ne faisons juste que les assembler les uns avec les autres. du coup un élément chimique issu de la nature, même assemblé avec un autre élément chimique, peut-il être nocif pour la planète (indépendamment des espèces vivantes qui y sont rattachées) ?

Un assemblage qui ne se fait pas naturellement n’est pas naturel. L’humain est d’ailleurs aussi capable de créer des noyaux d’atomes qui n’existent pas sur terre même si ce n’est pas ça qui génère la pollution.

Il y a 1 heure, Asha31 a dit :

C'est con, parce que je trouve que le débat est vraiment intéressant dés lors que l'on s'écoute un peu, et je pense comprendre ce que veut dire Ekelund.

Je ne pense pas que la question soit de "nier la pollution" en tant qu'évidence matérielle: oui , l'être humain pollue et ses actions détruisent de manière irrationnelle son environnement, en ce sens on est cette espèce curieuse qui créait les conditions de sa propre extinction , embarquant avec elle toute une partie du vivant.

Maintenant, Ekelund a raison sur un point: quelle connerie auto-centrée que d'affirmer que l'on "tue la planète". Non, on est responsable à l'échelle de notre ère de la destruction d'un ecosystème. Ce qui est déjà assez incroyable et consternant quand on y pense. Mais la planète, elle, était là bien avant nous, sera là bien après , aura largement le temps de renouveler ses sols, sa biomasse , bref de vivre une nouvelle ère du vivant des milliers d'années après qu'on ait réussi l'exploit de se détruire tout seul comme des grands. Nous ne sommes pas "responsables de la planète", ça n'a aucun sens. Il y a aura un avant et un après l'humanité, nous ne sommes que de passage à l'échelle de la planète.  Même tout le mal - évident et incontestable- que l'on fait finira avec le temps par disparaître. En attendant, notre responsabilité sur le vivant actuel est écrasante et oui, c'est stupide et criminel de le nier .

En fait c'est un débat philosophique passionnant à avoir sur notre espèce : on est par définition profondément inadaptés à notre environnement, a point de ne survivre littéralement qu'en le détruisant (quelle autre espèce a du couper du bois pour faire du feu et se réchauffer ? Tuer des animaux pour leur fourrure au delà de leur viande? Faire pousser artificiellement des arbres ?), finalement, deux questions , que devons nous à un environnement qui ne veut pas de nous ? Cette "dette morale" qui paraît évidente , c'est avant tout nous qui la décidons (et c'est une excellente chose je le précise). Et ensuite, puisque l'on modifie et détruit pour survivre depuis les tout débuts de l'humanité, finalement de quoi parle-t-on, d'un phénomène propre à notre espèce qui ne fait qu'atteindre une forme d'apogée tragique pour nous et le reste du vivant ?

En fait , la majorité des discours écologiques trouvent de l'écho maintenant que l'on est dans la phase où cela nous revient vraiment dans la gueule, mais avant cela, il n'y avant pas de "pensée commune et globale" de l'écologie , l'homme  était cet animal qui s'accommodait bien de survivre en détruisant. On est peut être juste une belle saloperie, une anomalie absolue à l'échelle du vivant, et on crèvera comme ça de nos propres erreurs. Et à l'échelle de l'existence d'une planète, on ne sera qu'un infime détail, ridicule, tragique , pathétique.

Je précise avant de me faire démonter que je me place dans la pure réflexion théorique, et je sais parfaitement que ce genre de discours peuvent être cyniquement utiliser pour tout justifier, ce n'est absolument pas mon objectif, mais je trouve réellement ce débat intéressant du moment que l'on ne traque pas derrière lui une quelconque posture politique. Je pense que l'on va crever, mais que c'est la moindre des choses de crever écolos, un peu plus responsables que nos aînés, en faisant le maximum pour au moins disparaître avec un peu de dignité morale . Mais pour moi le débat peut être réellement intéressant.

Peut-être. Mais ce n’est certainement pas un débat qui peut être lancé sur la base d’une ânerie supplémentaire pour dénigrer ceux qui sont investis dans la lutte pour l’écologie et le vivant. 

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il y a 6 minutes, elkjaer a dit :

 

Peut-être. Mais ce n’est certainement pas un débat qui peut être lancé sur la base d’une ânerie supplémentaire pour dénigrer ceux qui sont investis dans la lutte pour l’écologie et le vivant. 

si tu fais référence à cette discussion ici-même, je ne vois que 3 possibilités : soit t'es idiot, soit t'es de mauvaise foi, soit tu ne sais pas lire.

étant donné que je t'aime bien je vais opter pour la seconde hypothèse

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il y a 30 minutes, Ekelund a dit :

présentable pour nous les humains...encore une magnifique réflexion auto-centrée :rolleyes: 

pourquoi la biodiversité post-diparition de l'humain ne serait pas un Eden (non, pas Hazard flo :ninja: ) pour une multitudes de nouvelles espèces ?

Je n’ai rien contre la diversité bactériologique qui représente aujourd’hui l’essentiel du vivant, rassure toi. Mais je n’ai pas de problème non plus à assumer une part d’anthropocentrisme.

Et justement quand je parle de géométrie variable c’est ça qui fait mal au cul: les écologistes, une fois ils se contrefoutent des intérêts des humains et une autre ils sont anthropocentristes?

Je vois très bien ce que tu veux dire quand tu critiques le « sauver la planète ».  J’ai enc** NDLM insulte la même mouche pour le rendre intéressant. Et puis je suis passé au stade suivant.

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il y a 12 minutes, Ekelund a dit :

si tu fais référence à cette discussion ici-même, je ne vois que 3 possibilités : soit t'es idiot, soit t'es de mauvaise foi, soit tu ne sais pas lire.

étant donné que je t'aime bien je vais opter pour la seconde hypothèse

Je pense te donner aussi ces trois possibilités mais opter pour la première aussi parce que je t’aime bien :ninaj:

Quand je parle de dénigrement je parle de Kassowitz ;)

 

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il y a 9 minutes, Facteur_Social a dit :

@Ekelund tu peux me donner une source qui utilise la définition de pollution que tu sembles valider pour dire qu'il a pas totalement tort quand il dit que la pollution n'existe pas?

aucune source, et je ne prétend aucunement détenir la vérité absolue, c'est juste une réflexion  que je trouve intéressante : peut-on qualifier de pollution quelque chose qui nous est totalement endogène ? ;)

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il y a 4 minutes, Ekelund a dit :

aucune source, et je ne prétend aucunement détenir la vérité absolue, c'est juste une réflexion  que je trouve intéressante : peut-on qualifier de pollution quelque chose qui nous est totalement endogène ? ;)

Je reviens te dire à quel point tu es idiot dès que je trouve une bonne métaphore :ninaj:

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il y a 11 minutes, Ekelund a dit :

aucune source, et je ne prétend aucunement détenir la vérité absolue, c'est juste une réflexion  que je trouve intéressante : peut-on qualifier de pollution quelque chose qui nous est totalement endogène ? ;)

c'est très facile : il suffit de regarder la définition de pollution! wouahouh! 

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Il y a 3 heures, Ekelund a dit :

aucune source, et je ne prétend aucunement détenir la vérité absolue, c'est juste une réflexion  que je trouve intéressante : peut-on qualifier de pollution quelque chose qui nous est totalement endogène ? ;)

C'est pour çà au départ que j'ai donné la première définition de la pollution que j'ai trouvée qui ne parle absolument pas d'être humain, mais de vie et d'ecosysteme. Comme dit Elkjaer, au delà de l'effondrement d'une partie de la biodiversité qui n'est pas suffisante pour toi, dans les scénarios envisagés, il y a un emballement de l'augmentation de la température ou des oscillations qui conduirait à l'éradication de toute vie sur terre. Après, on peut aussi se décentrer un peu plus et se dire que dans 15 milliards d'années tout ce qui restera de la vie sur terre aura brûlé, donc pourquoi s'emmerder à réfléchir. 

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Il y a 2 heures, Piou a dit :

En attendant c'est vous qui polluez ce topic ! :angry:

Si ta définition de la pollution, c'est quelqu'un qui essaye d'expliquer des choses à des gens qui ne veulent rien entendre parce qu'il y a un sujet tabou sur lequel on ne peut surtout pas discuter ou réfléchir, alors en effet tu as raison -_-

Mais étant donné que cette conversation vient d'êtres humains qui ont été créés par la nature, je ne suis pas sûr qu'on puisse parler de pollution de topic :ninaj:


 

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il y a 13 minutes, bibeyolo a dit :

dans les scénarios envisagés, il y a un emballement de l'augmentation de la température ou des oscillations qui conduirait à l'éradication de toute vie sur terre.  

non.

mais bon je ne vais pas redévelopper ce que j'ai déjà écrit :flemme:

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On voit qu'on est sur un plateau, la performance se tasse il va falloir prendre des mesures.

Nous avons bon espoir que les technologies de capture de carbone nous permettent de dépasser ce plafond de verre et d'atteindre nos ambitieux objectifs de 99 % d'extermination des espèces animales et des pauvres dans le cadre du projet "Toujours plus 2035". Ensemble tout devient possible.

Modifié par Blob Marley
  • Top ! 3
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A la fin de l'hiver mil huit cent soixante dix-huit il était dans les plaines du nord du Texas. Il franchit le Brazos sur le Double Mountain Fork par une matinée où la rive sablonneuse s'effrangeait d'une pellicule de glace et il traversa une sombre forêt naine de mezquites noirs et tortus. Cette nuit-là il établit son bivouac sur une élévation de terrain où un arbre abattu par la foudre lui tint lieu de brise-vent. Il avait à peine réussi à faire prendre son feu qu'il aperçut un autre feu dans l'obscurité de l'autre côté de la prairie. Comme le sien ce feu se tordait dans le vent, comme le sien ce feu réchauffait un homme solitaire.
C'était un vieux chasseur à son bivouac et le chasseur partagea avec lui le tabac et parla des bisons et des combats qu'il leur avait livrés, embusqué dans un creux sur une pente avec les animaux morts autour et le troupeau qui commençait à s'affoler et le fer du fusil tellement chaud que la bourre de nettoyage grésillait dans le feu du canon et les animaux par milliers et dizaines de milliers et les peaux étendues clouées avec des pieux sur des miles et des miles carrés et les équipes d'écorcheurs qui se relayaient jour et nuit sans répit et les semaines et les mois passés à tirer et tirer encore tellement que les rayures du canon en devenaient lisses et que la crosse commençait à lâcher sur la vis de culasse et ils en avaient l'épaule et le bras jaune et bleu jusqu'au coude et la file des chariots qui grinçaient à travers la prairie jusqu'à vingt et vingt-deux équipes de bœufs et des tonnes et des centaines de tonnes de peaux dures comme de la pierre et la chair qui pourrissant par terre et l'air qui bourdonnait de mouches sans parler des busards et des corbeaux et la nuit un cauchemar de grognements et de bêtes à leur viandée et les loups à moitié fous vautrée dans la charogne.
J'ai vu des chariots Studebakers traînés par six ou huit équipes de bœufs qui se dirigeaient vers les parcours de chasse sans rien transporter d'autre que du plomb. Rien que de la galène pure. Des tonnes de galène. Rien que sur ce terrain-ci entre l'Arkansas et le Concho il y avait huit millions de carcasses car c'est huit millions de peaux qu'on a amenées au terminus du chemin de fer. Y a deux ans on est partis de Griffin pour une dernière chasse. On a ratissé le pays pendant six semaines. On a fini par trouver une harde de huit bêtes et on les a tuées et on est rentrés. Ils ont disparu. Fini. Tous jusqu'au dernier que Dieu avait créés. Ils ont disparu comme s'il y en avait jamais eu un seul.
Des lambeaux d'étincelles fuyaient dans le vent. Autour d'eux la prairie était silencieuse. Au-delà du feu il faisait froid et la nuit était claire et les étoiles tombaient. Le vieux chasseur s'enveloppa dans sa couverture. Je me demande s'il y a d'autres mondes pareils, dit-il. Ou si c'est le seul.

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Audubon avait connu les pigeons migrateurs américain, dont la population était estimé à 4 milliards et totalement erradiqué aujourd'hui. Il en va ainsi de nombreuses autres espèces hormis quelques exception dont l'homme. Je suis dans plusieurs associations naturalistes et il est sidérant de constater que l'on a de plus en plus de mal à voir certains animaux, comme si la chute de leurs effectifs étaient si brutale que l on peux s en rendre compte à l'échelle de notre propre vie. Bref, pendant ce temps, la 3eme fortune va investir au PFC. Je me demande quand il y aura un mécène pour la nature. Musk fait du tourisme spatial, le Quatar et toute la clique des fortunés mettent du fric ailleurs mais jamais pour mettre en protection des forêts, des zones humides, etc... Les milieux sont d'une importance capitale pour la protection de la faune, le problème n'est pas du qu'à la chasse rt les pesticides. Désolé je fais trop succinct. Il faudrait développer plus. Pas le temps ni l'envie. Faut mieux l'action que les blablas.

Ce qui me rassure c'est qu il y aura toujours de la vie. Le monde, l univers, ne se limite pas à notre planète ni à nos vie. Le temps ne se mesure pas non plus à l'echelle de nos vies.  Il me suffit d observer un ciel étoilée pour relativiser les problèmes, et saisir la futilité de notre existence.  Nous sommes trop influencé par l'égo c'est un des problèmes si ce n'est le principal problème.

La disparition des espèces inquiète et pourtant on ne fait rien. Au final on prevoit une catastrophe mais si ca se trouve il n'en sera rien. Ou bien, ce ne sera pas plus problématique que ca à l'échelle de l'immensité.

Ce qui devra être sera, c'est ma philosophie. Ca n'empêche pas pour autant de contempler et de tenter de protéger la nature. Ensuite adviendra ce qu'il adviendra.

Modifié par CanisLupus
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